Sommaire
- La crise actuelle
de l’Église
-
Extraits
d'extases concernant la crise de l'Église
La crise actuelle de
l’Église
Les erreurs
des Évêques et du clergé entraînent les châtiments divins. Dans le
message du 25 octobre 1881, Notre-Seigneur confie à Marie-Julie :
" Les péchés les plus abominables se
commettront sans honte et sans regret le plus grand nombre des
prêtres se tournera du cote du malheur. "
La Sainte
Vierge précise le 24 septembre 1903 :
" Il fallait que ce temps vint pour
eux, qu’il y eut un règne infernal sur la terre avant le règne divin
"
Et le 19
septembre 1901, Elle ajoute que ses révélations vont se réaliser :
" Ces grandes promesses que les
chefs même de l’Église ont méprisées. Ils n’ont pas voulu voir la
lumière.., il est inutile que le clergé se fasse plus longtemps
illusion sur ses voies tortueuses et l’abandon de la prière mentale
et vocale. Le pauvre peuple, qui y voit clair, a fini par s’éloigner
de l’Église et cherche des divertissements ailleurs ; pauvre peuple,
pauvre France et pauvre clergé qui par son égoïsme a perdu la vraie
lumière de la sagesse éternelle . "
Dès le 27
novembre 1902, comme aussi le 10 mai 1904, Notre-Seigneur et la Très
Sainte Vierge annoncent la " nouvelle messe. " Écoutez :
" Je vous donne un avertissement.
Les disciples qui ne sont pas de Mon Évangile sont maintenant en
grand travail pour refaire à leurs idées, et sous l’empire de
l’ennemi des âmes, une messe qui renferme des paroles odieuses à mes
yeux ".
" Quand l’heure fatale arrivera où
l’on mettra à l’épreuve la foi de mon sacerdoce, ce sont ces textes
qu’on donnera pour célébrer dans cette seconde période, la première
période, c’est celle de la persécution où les ennemis de la foi et
de la sainte religion imposeront leurs formules dans le livre de la
seconde célébration... ces esprits infâmes sont ceux qui M’ont
crucifié et attendent le règne du nouveau messie "
Et
Notre-Seigneur continue :
" Beaucoup de Mes saints prêtres
refuseront ce livre scelle des paroles de l’abîme ".
Puis, tristement : " malheureusement parmi
eux il en est qui accepteront, il en sera fait usage. "
Le 20
octobre 1903, à Marie-Julie qui Le supplie de ne pas châtier,
Notre-Seigneur répond :
" Ma fille, les pécheurs sont trop
nombreux et très coupables. Ils ont abusé de Mes grâces, ceux
surtout qui par état, ont à leur disposition Mon corps adorable et
Le profanent. Non, Je ne peux plus pardonner, il faut que la justice
soit satisfaite. Bientôt vous aurez besoin de toute votre foi ".
La Sainte
Vierge ajoute le 5 janvier 1904 :
" Satan est joyeux, il parcourt la
terre... dans la clôture de ses maisons où sont ses disciples
vivants de sa doctrine, où il leur révèle ses secrets sataniques
pour perdre les âmes. Il y porte ses conseils et les chefs de ses
suppôts boivent à longs traits ses doctrines faites de sacrilèges et
de sortilèges ".
Le 10 mai
1904, Elle précise sur le nouveau clergé et sa messe :
" Dans ce chemin odieux, sacrilège,
ils ne s’arrêteront pas là, ils en arriveront à d’autres qui
compromettront tout à la fois et d’un seul coup la sainte Église, le
clergé, la foi de mes enfants. "
Elle annonce
la "
dispersion des pasteurs
" par l’Église elle-même, vrais pasteurs, qui seront remplacés par
d’autres formes par l’enfer, initiés à tous les vices, à toutes les
iniquités perfides qui couvriront les âmes de souillures... nouveaux
prédicants des nouveaux sacrements, de nouveaux temples, de nouveaux
baptêmes, de nouvelles confréries...
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Extraits
d'extases concernant la crise de l'Église
Innombrables
furent les extases de Marie-Julie où était annoncée la crise
affreuse qui devait défigurer la Sainte Église. Si le Ciel nous
avertissait avec tant d'insistance, c'est que notre foi aurait bien
besoin d'être éclairée et fortifiée en un temps d'indescriptible
confusion. Nous voyons la division s'introduire partout, jusque dans
les rangs de ceux qui se dévouent à la cause de Marie-Julie. Il
n'est donc pas inutile de connaître ce qu'elle a vu de notre époque.
Nous ne lirons que quelques extraits, le temps nous manquant pour en
donner davantage.
Ceux que
nous citerons ont tous été consignés par le docteur Imbert-Gourbeyre
- pourquoi se limiter au docteur Imbert-Gourbeyre ? Parce que
celui-ci, professeur à la Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand,
avait été chargé par monseigneur Fournier, évêque de Nantes,
d'examiner le cas de stigmatisation de Marie-Julie. Celle-ci ayant
elle-même désigné le docteur comme son historien. Nous avons donc là
une garantie venant des autorités compétentes de l'époque.
29 septembre
1879 - Saint-Michel dit à Marie-Julie :
" Des
scandales passeront sous vos yeux. Priez seulement et invoquez la
Miséricorde Divine. Il faut vous attendre à tout. Le coeur de
l'Église n'est plus qu'une plaie sanglante. Elle ne réclame que la
conversion des malheureux pécheurs. Aujourd'hui, le crime est porté
jusqu'au pied des Autels... Le Seigneur est offensé par ceux qui
devraient Le servir. "
6 septembre
1880 - Notre-Seigneur dit :
" La
suppression de la sonnerie des cloches et des enterrements religieux
sera demandée... Ils effaceront tout souvenir de religion première
et ils instruiront profondément dans une religion impie "...
Ce n'est
donc pas le Saint Esprit qui a inspiré les réformes.
29 septembre
1880 - Satan dit à Notre-Seigneur :
"
J'attaquerai l'Église, je renverserai la Croix, je diviserai le
peuple, je déposerai dans le coeur un grand affaiblissement de la
foi et il y aura un grand reniement. Je deviendrai pour quelques
temps le maître suprême de toutes choses, j'aurai tout sous mon
empire, même Votre temple et les Vôtres tout entiers. "
9 août 1881
- Notre-Dame laisse entendre ses plaintes à Marie-Julie:
" Mes
enfants, dans ce temps malheureux, les jours d'abstinence ne sont
plus gardés. "
" Mes
enfants, te travail du dimanche fait des progrès tous les jours. "
" Mes
enfants, c'est le blasphème qui met l'enfer sur la Terre. "
" Mes
enfants, ma plainte dernière, celle qui met le glaive à l'entrée des
coeurs ! Je me plains du clergé... Mes victimes, serviteurs et
servantes, J'ai bien de la peine pour le clergé ; c'est pour Moi la
plus grande peine car, pour ceux là les pardons sont difficiles à
obtenir. La vie du prêtre est si élevée en grâces, les dons qu'il
possède sont si puissants que, s'ils étaient connus tout le monde se
prosternerait à leurs pieds et qu'on ne leur parlerait qu'avec un
même respect que si on parlait à Mon Fils. "
Marie-Julie
: " C'est vrai, bonne Mère, mais la dignité du prêtre n'est plus
respectée. "
La Sainte
Vierge. : " Mais, Ma fille, beaucoup ne savent pas se respecter
eux-mêmes ; paroles qui déchirent le Coeur du Souverain Prêtre ! Mes
enfants, Je vois, que l'esprit faiblit chaque jour. La pensée du
temps présent rend difficile le choix, le côté qu'ils préféreront
suivre. Mes enfants, beaucoup de pasteurs ne sont plus, comme
plusieurs de nos prêtres, résolus à mourir dans leur honneur et leur
saint ministère. On ne connaît plus la vraie royauté des âmes de nos
pères ; chez la plus grande partie, les pensées, l'opinion sont pour
ceux qui gouvernent aujourd'hui ce pauvre pays. " La Sainte
Vierge pleure en disant ces paroles. Elle continue encore :
" Que de
honte avant longtemps sur la famille sacerdotale. Que de déshonneur
par le renversement de la foi et l'attache aux lois de ces
malheureux du centre qui fait tant de mal et qui veut faire de la
demeure de Mes Saints un théâtre, place de l'enfer de l'abomination.
Mes enfants, il n'y a pas que nos prêtres, les Évêques, le plus
grand nombre est de ce côté ; il n'y en a guère de l'autre, si
guère, si guère qu'il ne faut qu'une seconde pour les nommer tous. "
Marie-Julie
: " Ô bonne Mère, que cela fait du mal quand on y pense ! ".
La Sainte
Vierge.: " Ô Mes enfants, Je sais bien devant qui Je parle. Oh !
si Mes paroles étaient entendues au-dehors, elle feraient faiblir
beaucoup de monde à cause de la faiblesse du clergé. "
" Mes
enfants, croyez-vous, pourriez-vous croire qu'au Centre, au Midi,
dans l'Est, les Évêques abandonneront l'Église sans regret, sans
penser autre chose que ce sauve-qui-peut, dans l'époque où nous
sommes ? "
" Mes
enfants, dans tous les nouveaux Évêques, il n'y a pas une génération
complète de foi, il y a surtout dans la croyance une faiblesse
contre Mon Fils ; ils n'en seront jamais pardonnes. Ils ne nient pas
Ses puissances, mais ils n'admettent pas que Mon Fils se serve de la
Terre pour faire passer le bien, le salut et la protection des âmes
(Le règne social de Notre-Seigneur). Oh ! ils seront punis de leur
incrédulité et la punition est dans les mains de Mon Fils. Le clergé
est bien faible ; le clergé français, le plus grand nombre se
tournera du côté périssable. Le clergé français sera puni à cause
des légèretés ; des punitions sans mesure brillent dans les mains de
Mon Fils. Mes enfants, le clergé français est plus responsable car
il est plus instruit, la religion est plus étendue que dans tout
autre pays. Le catholicisme a existé en France quand les autres pays
étaient peu catholiques ; pour cela, ils seront punis plus
sévèrement. Mais partout, le clergé est mauvais, partout, Mes
enfants ! "
19 septembre
1881 - Notre-Dame dit :
" J'ai
été crucifiée une dernière fois, et l'Église en pleurs a refait
entendre son glas d'agonie.... Ma victime, ce sont les prêtres,
presque tous, qui ont été les premiers à réclamer les hommes impies
qui gouvernent la Terre. Les prêtres se sont cachés pour aller
porter leurs voix au côté révolutionnaire. Ils ne se sont pas cachés
du Ciel. Les yeux de Mon Fils les ont suivis. Mon Coeur en larmes
n'a pu toucher pour eux le Coeur d'un Juge irrité. Plus que jamais
le nombre des prêtres qu'on appelle vrais ministres du Bon Dieu est
très petit. Il est bien petit. Si Je les nommais en étendue, tu
frémirais de tristesse... Je peux te dire qu'il y a beaucoup de
prêtres en France et hors de France qui n'auront pas honte, aux
jours de la terreur, de violer les secrets de la confession pour
abîmer la Foi, pour souiller l'Église. Je te révèle qu'un prêtre
peut faire mille fois plus de mal qu'un homme du monde... À l'heure
qu'il est, il y en a qui travaillent sous le voile en attendant
qu'ils quittent leur vêtement sacerdotal pour mieux jeter l'horreur
et l'abomination parmi le peuple "...
21 septembre
1881 - Marie-Julie raconte :
" Étant
avec Notre-Seigneur qui laisse échapper des plaintes amères contre
Son peuple, particulièrement sur Ses apôtres qui ne Le respectent
plus, qui l'outragent et qui font souffrir la Sainte Église, II me
fit voir une profonde blessure à Son Divin Coeur et II me dit " : "
La Sainte Église est blessée pareillement par un grand nombre
d'entre eux qui devraient la consoler et qui ne font que
l'attrister. "
" Si tu
n'avais pas voulu accepter pour eux tes immenses souffrances,
J'aurais appesanti Mon bras chargé de punitions. Ta charité l'a
soutenu mais les châtiments l'heure venue n'en seront pas moins
grands ; ils Me forcent à les frapper. Ils perdent leur respect
jusqu'aux confessionnaux ; ils sortent des règles que l'Église leur
ordonne et ils sont la cause d'une grande partie des offenses qui
lui sont faites. "
" Malheur
aux prêtres qui ne réfléchissent pas à l'immense responsabilité
qu'ils auront à Me rendre ! Ils sont la cause d'un mal sans mesure.
Ils sont acharnés contre les biens que J'opère sur la Terre pour
réveiller la Foi, exciter les âmes à Me servir plus fidèlement. "
" En peu
de temps, ils seront punis terriblement. "
Marie-Julie
: " Je m'efforçais d'implorer miséricorde. "
Notre
Seigneur : " Je t'écoute, mais pour bien peu de temps. "
Et d'une
voix forte, II ajouta :
" Et les
pasteurs de l'Église, que seront-ils dans leur foi ? Le plus grand
nombre est prêt à livrer sa Foi pour sauver son corps. L'Église
pleure ; la douleur qu'ils lui causent ne se réparera jamais. En peu
de temps, les pasteurs de l'Église auront répandu partout les
scandales et ils auront donné le dernier coup de lance à la Sainte
Église. Fais passer cela afin que l'Église sache combien Je souffre
dans la personne de Mes prêtres et qu'elle ait compassion de Mes
douleurs. Ils Me mettent dans leurs coeurs parmi de grandes et
terribles fautes. Leur responsabilité va être terrible. "
25 octobre
1881 - Notre-Seigneur dit à Marie-Julie :
"
J'annonce avec frayeur un terrible châtiment pour ceux que J'ai
revêtus d'un caractère sacré et remplis de grâces. Il est proche, Je
vais les atteindre. Ils persécutent Mon Église. Ils sont bien
coupables, pas tous, mais beaucoup. La plus grande partie n'est pas
du royal côté. "
Marie-Julie
: " Mon Jésus, ils ne font pas exprès, ils croient bien faire."
Notre
Seigneur : " Je connais leurs desseins, Je connais leurs pensées.
Je vois la faiblesse s'emparer de Mes prêtres à un point
effroyable... Je les vois tomber du côté qui plante dans cette
pauvre patrie l'étendard couleur de sang de la terreur. Vous serez
en peu de mois scandalisés par des livres nombreux. La religion sera
contrefaite, attaquée et à la place de cette belle religion, il y
aura des écrits infâmes. C'est le schisme entré en France. Tout en
sera rempli... et on en répandra abondamment les puanteurs et les
abominations. "
Le schisme
dont parle Notre-Seigneur ne vient donc pas de ceux qui ont gardé la
Sainte religion de toujours.
Et voici
comment Notre-Seigneur juge la " nouvelle messe. "
27 novembre
1901 - Notre-Seigneur dit à Marie-Julie :
" Je vous
donne un avertissement encore aujourd'hui. Les disciples qui ne sont
pas de Mon Saint Évangile sont maintenant en grand travail d'esprit
pour former comme des seconds FAC-SIMILÉS où ils feront à leur idée
et sous l'empire de l'ennemi des âmes, une messe qui renferme des
paroles odieuses à Mes yeux. Quand l'heure fatale arrivera où l'on
mettra à l'épreuve la Foi de Mon sacerdoce éternel, ce sont ces
feuilles qu'on donnera pour célébrer dans cette dernière période. La
première période, c'est celle de Mon sacerdoce qui existe depuis
Moi. La deuxième, c'est la période de la persécution où les ennemis
de la Foi et de la Sainte Religion ont formulé - et ils y sont
fortement appliqués - ces feuilles comme le livre de la seconde
célébration, ces esprits infâmes sont ceux qui m'ont crucifié et qui
attendent le règne du nouveau messie pour les rendre heureux. "
"
Beaucoup de Mes saints prêtres refuseront ce livre scellé des
paroles de l'abîme. Malheureusement, il en sera excepté, il en sera
fait usage. "
4 août 1904
- La Sainte Vierge rappelle les paroles prononcées à La Salette :
" Ces
dernières lignes sont toutes au sujet du sacerdoce, et parce que
c'est Moi-même qui les ai prononcées, qui les ai révélées, l'amour
propre est mortifié, Je montre comment on sert Mon Divin Fils dans
les Saints ordres et comment on vit en tout temps dans son
sacerdoce. Comment voulez-vous que le Ciel bénisse la Terre. Je ne
parle pas de tous les pasteurs, de tout le sacerdoce, mais le nombre
que J'excepte est bien petit.
On laisse
déjà toutes les âmes aller à la dérive, on ne s'occupe que très peu
de leur salut. On aime le repos la bonne chère, le bien-être. Mes
chères victimes prêtres, les vrais sont bien peu nombreux. On n'aime
plus qu'avec indifférence le Saint Tribunal on monte au Saint Autel
parce qu'on est forcé d'accomplir cet acte mais vous verrez bientôt
la joie de ne plus monter au Saint Autel ; la réjouissance d'être
déchargé des âmes et de leur pardon. Que de paroles légères, que de
conversations qui déplaisent au Ciel dans beaucoup. Que seront-ils
au grand jour, que seront-ils à cette époque néfaste et inoubliable.
Je ne redis pas le mal que vous connaissez dans Mes secrets sur la
Sainte Montagne. "
Beaucoup
d'autres textes fulgurants parlent du sacerdoce et de la Passion de
l'Église, nous ne pouvons les citer tous.
Dans
l'Évangile de Saint Jean Notre-Seigneur nous donne la raison de ces
prophéties :
" Je vous
ai dit ces choses, afin que vous ne soyez pas scandalisés. "
(Jn XVI, 1)
Et quelques
versets plus loin :
" Je vous
l'ai dit afin que, lorsque l'heure sera venue, vous vous souveniez
que Je vous l'ai annoncé. "
(Jn XVI, 4)
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