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Préface

Un bon prêtre, touché de compassion pour les malades, et désirant les soulager et les guérir, a écrit ce petit livre plein d'érudition et tout à fait nouveau. La foi déborde de chacune de ses pages : foi sincère, et bien capable de porter la consolation et l'espérance dans le cœur de tous ceux qui souffrent.

Les prières ajoutées à la fin de ce livre sont simples et presque naïves dans leur forme, et dans les paroles qui les composent, ce qui leur donne comme un parfum de moyen-âge, de ces temps où la foi en Dieu était vive, ardente, agissante, réchauffait les cœurs, et donnait à la vie de l'homme, cette grandeur, cette pureté virile et religieuse des premiers siècles.

Ces pages peuvent être lues avec fruit par les prêtres, aussi bien que par les fidèles. Nous croyons que, dans leur laconisme, elles renferment de très sérieux enseignements.

Voilà pourquoi nous les livrons à la publicité.

En rappelant ce que faisaient les hommes de foi à une autre époque, l'auteur a voulu encourager les chrétiens de nos jours à les imiter, en les excitant à prier Dieu, et à mettre leur confiance en lui, lorsqu'ils sont éprouvés par la maladie. C'est là son unique désir.

En adressant ce petit livre aux vrais croyants, l'auteur a la conviction d'avoir fait une bonne action.

Chapitre I

De l’influence diabolique sur les corps,

causes très fréquente de nos maladies

Dès le berceau du christianisme, l’Eglise, inspirée par l’Esprit-Saint, a toujours enseigné que le démon était l’ennemi de l’homme, principalement du chrétien, et qu’il cherchait à lui nuire de toutes manières ; qu’il était, en outre, l'auteur du mal moral, et souvent, aussi, du mal physique.

Le mal moral, c'est le péché, qui fait de si grands ravages dans les âmes.

Le mal physique, c'est la maladie du corps, et tous les fléaux qui sont déchaînés sur la terre par l'action, et la malice des mauvais Anges.

Le Démon est partout : toutes les créatures sont l'objet de sa haine. L'apôtre saint Pierre nous le représente comme un lion rugissant, tournant autour de nous, cherchant les brèches de notre âme, afin de nous saisir et de nous nuire, soit dans notre personne, soit dans nos biens ; il veut nous dévorer, circuit qucerens quem devoret (I Pierre, chap. 5, v. 8) c'est notre adversaire, dit-il, Adversarim, c'est-à-dire l'ennemi et le perturbateur. Il se trouve dans l’air ; saint Paul nous le dit très positivement dans son Épître aux Éphésiens, chap. 6, v. 12, lorsqu'il nous déclare que nous avons à combattre contre les malices spirituelles, spiritualia nequitiœ répandues dans l'air ; invisibles, par conséquent, comme nous l'enseigne le symbole de la Foi Catholique, lorsqu'il nous dit que Dieu a créé les êtres visibles et invisibles, visibilium et invisibilium, car, de même que la science moderne enseigne qu'il y a dans l'air, et dans toute la nature physique, des êtres animés que nous ne voyons pas, même à l'aide d'un microscope, et que l'on appelle de divers noms, tels que : microbes, bacilles, cirons, infusoires, bactéries, et autres, et qui occasionnent les maladies épidémiques et contagieuses qui affectent l'humanité ; de même, aussi, il y a dans le monde surnaturel des êtres incorporels, purs esprits, bons et mauvais, qui s'attachent à nous pour nous faire du bien, ou nous faire du mal.

C'est en conséquence de cet enseignement que saint Jean Chrysostome nous déclare que, si Notre Seigneur Jésus-Christ a été suspendu à la croix, c'était afin qu'il purifiât la nature de l'air : utaéris naturam purgaret, c'est-à-dire, afin de détruire ces ténébreuses puissances, dont parle l'apôtre.

Pénétré de cette même croyance, le Pape Pie IX, de glorieuse et sainte mémoire, disait, le dimanche de la Passion, 3 avril 1870, en bénissant les Agnus-Dei :

«Je les bénis, afin qu'ils aient la vertu de chasser les Démons ; car ils ne sont pas tous en enfer ; il y en a beaucoup, en  ce moment, sur la terre, et non des  moins méchants et des moins   terribles.» (Rosier de Marie.)

Et le Pape Léon XIII, son digne successeur, vient de prescrire à tous les prêtres catholiques de dire à la fin de la sainte messe une prière pour nous défendre contre la malice et les embûches du Démon, et des autres esprits mauvais qui se répandent de tout côté dans le monde pour la perte des âmes... «Satanam, aliosque Spiritus malignos, qui, ad perditionem animarur, pervagantur in mundo…»

Cette croyance au Démon et à sa pernicieuse influence, est donc, de nouveau, affirmée par ces deux Grands et Illustres Souverains Pontifes.

Le Démon est dans l'air, dans l'eau, dans le sein de la terre, et dans le feu. Un grand nombre de philosophes des premiers siècles enseignaient que «des Êtres Incorporels» se trouvaient dans ces quatre éléments...

Le Démon cause et principe des maladies

Moyen de les guérir - Édition 1890

80 pages

ISBN 978-2-919247-28-8

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