Sommaire
- La France menacée
-
Le Sacré Coeur et la France, Marguerite-Marie et Marie-Julie. La
France est sauvée
-
Le salut de la France donné en récompense
-
Tu verras le commencement des châtiments
-
Le triomphe de la France après de grands châtiments
- Assaut
venant de la Salle de l'enfer
-
Acharnement contre la dévotion au Sacré Coeur
- II est temps
de témoigner à Dieu votre foi
- Noirs complots, Paris, le
Roi
-
Marie-Julie accepte de souffrir pour la France
- Marie-Julie victime
pour la France
La France menacée
Conséquences de la mort de Louis XVI
Le 28 mai 1877, Notre-Seigneur
disait à Marie-Julie :
- Depuis que Louis XVI est mort
sur l'échafaud, la France est menacée de périls et de malheurs.
Que de misères, en effet, notre
malheureux pays n'a-t-il pas connues depuis 200 ans : révolutions,
invasions étrangères, mépris des autres nations, inimitiés entre ses
propres fils et, pour finir, domination de plus en plus pesante des
puissances apatrides.
Depuis 200 ans la France a tourné le
dos à sa mission divine, depuis 200 ans elle a rejeté son Dieu et
piétiné les promesses de son baptême. Nous en payons chèrement les
conséquences.
La France M'a blessé
- Oh ! que la France M'a blessé -
se plaignait amèrement le Sacré-Coeur
le 26 juin 1917 - Oh ! que la France M'a blessé. Ma blessure est
tellement profonde que la douleur a percé toutes mes chairs
adorables et sacrées. Je suis blessé à l'extérieur par les traits du
dedans qui M'ont fait tant souffrir, et il a fallu que la douleur
transperce jusqu'au dehors. Voyez jusqu'au point où Je suis blessé.
Ces plaintes du Sacré-Coeur se
faisaient entendre au plus fort de la tourmente de la première
guerre mondiale.
La France avait péché, certes, mais
d'autres peuples n'avaient-ils pas commis de semblables forfaits ?
Sans doute, mais les crimes de la Fille aînée de l'Église touchaient
bien davantage le Coeur de Jésus. Voici ce qu'il disait alors,
parlant de l'envahisseur :
Le peuple du châtiment moins coupable
- Le peuple du châtiment est bien
coupable, mais Mon peuple français. Je n'ai pas visité ce peuple,
mon divin Coeur ne s'y est pas révélé. Je n'ai pas envoyé ma Sainte
Mère ouvrir des sources de grâces ; les grâces du Ciel ne sont pas
tombées comme en France dans ces pays d'où vient le châtiment. Ces
âmes ne Me connaissent pas beaucoup, un grand nombre n’est pas
participant de mes grâces (les protestants). Mais la France Me
connaît, M'a connu. Elle est bien coupable, elle a terni sa foi, son
honneur et sa dignité. Si Je la sauve, Je la sauverai gratuitement
car le nombre de mes justes est bien petit comparé au nombre des
injustes.
Voici quatre-vingts ans que se
déroulaient ces tragiques événements. La leçon avait-elle porté ?
Très peu ont été touchés
Dès le 16 novembre 1920,
Notre-Seigneur constatait amèrement :
- J'ai comblé toute la Terre de
mes bienfaits, J'ai envoyé des souffrances, des châtiments pour
ramener mon pauvre peuple à la foi. Très peu ont été touchés, très
peu ont compris la grandeur du châtiment qui a frappé la pauvre
terre qui fut autrefois le Royaume si beau de ma Très Sainte Mère.
Annonce de la seconde guerre mondiale
L'avertissement n'avait donc pas
suffit et, ce même 16 novembre 1920, la Sainte Vierge se voyait
contrainte d'annoncer la seconde guerre mondiale :
- Oh ! mes chers enfants, je me
penche vers vos coeurs qui me sont si chers. Je pleure
continuellement sur les grands malheurs qui menacent de plus en plus
mon Royaume, pauvre Royaume, si beau dans le passé, où les âmes
m'aimaient et me glorifiaient.
Mes petits enfants, je viens
toujours avec mon voile noir que je n'ai pas quitté depuis le grand
châtiment qui est tombé sur cette pauvre terre qui nous a donné tant
de martyrs à couronner au Ciel, tant de souffrances endurées par mes
pauvres enfants !
- Mes petits enfants, je veux vous dire :
aujourd'hui encore des âmes cruelles et barbares n'ont pas désarmé
leur rage, leur fureur contre les pauvres enfants de mon Royaume.
Mes petits enfants, une haine au coeur les pousse, une vengeance
insatiable les tient encore contre les pauvres enfants de mon
Royaume, une ambition terrible par instants. Il y a entre eux comme
un accord pour renouveler les terribles souffrances qui sont
passées. Mais je garde mon Royaume. Dans leurs efforts et leur
vengeance je les refoulerai. Ils reviendront encore. Ma divine
puissance arrêtera leur rage mais ils feront beaucoup de mal. Mes
petits enfants, je veux vous avertir afin que vous ne soyez pas
surpris.
Tant que mon peuple ne reviendra à la foi
Le 20 février 1919, Notre-Seigneur
prévenait :
- Tant que mon peuple ne
reviendra pas à la foi, Je châtierai en beaucoup de manières.
J'éprouve les âmes justes, et de leurs épreuves Je retire de l'or
pur pour Me dédommager et Me consoler. Une peine bien sensible qui
déchire mon divin Coeur, c'est que Je vois la foi s'abaisser, même
dans beaucoup de mes chers ministres : le zèle, le dévouement,
s'abaissent avec la foi. Ah ! que mon divin Coeur est affligé et
attristé. Je vous assure que sur la terre, pour le moment, satan est
vainqueur, il est plein de victoires, il triomphe, il domine, il
perd les âmes, il sème le désordre et l'angoisse dans mes élus les
mieux aimés et les plus près de mon divin Coeur.
Ah ! si mon peuple revenait à la
miséricorde ! à l'instant Je pardonnerais tout, J'oublierais tout,
Je sauverais toutes les âmes, J'éloignerais les calamités, Je
précipiterais satan avec tous ses suppôts au fond des abîmes. Mais
non, mais non, très peu reviennent à la grâce ; l'indifférence est
partout, les âmes se perdent sans regret et se précipitent dans
l'abîme sans réflexion. Et pourtant mon divin Coeur veut que le
triomphe soit complet.
Dans ce rassemblement que font
les hommes pour la paix sur la Terre, au milieu de tous ces
conseils, mon Saint Nom est encore blasphémé au lieu d'implorer la
divine lumière. Et encore, il n'y a pas que des âmes vraiment
françaises.
Ma Justice gronde au-dessus de la
Terre mais pour refuge vous aurez mon divin Coeur, vous aurez ma
Croix vainqueur et triomphante.
Depuis que Louis XVI est mort sur
l'échafaud, la France est menacée de périls et de malheurs.
Qu'en est-il après deux siècles de
guerres et de révolutions ? Les temps de calamités sont généralement
l'occasion d'un timide retour à Dieu, mais lorsque l'épreuve est
passée on retombe et on retombe plus bas, la rechute étant toujours
pire que la chute. Vous savez quels débats ont mobilisé le monde
politique français ces jours-ci : ils n'ont rien trouvé de plus
urgent, tous partis " respectables " confondus, que de
s'assurer que les défenseurs de hi vie, don sucré de Dieu, seraient
condamnés avec la dernière rigueur pour avoir voulu s'opposer au
massacre des innocents ! Ainsi en ont décidé ceux qui dirigent la
France. Et, ce qui fait l'effroi des coeurs chrétiens, laisse le
plus grand nombre indifférent, quand ce n'est pas complice. Tout
ceci nous rappelle la brûlante actualité des révélations de
Marie-Julie.
La Révolution triomphante ne détruit pas seulement les corps, elle
s'acharne encore plus généralement à perdre les âmes.
L'irréligion dans l'âme des enfants
- Je vois,
annonçait la Très Sainte Vierge le 24 septembre 1903, je vois
l'irréligion jusque dans l'âme qui n'a pas même sept ans. Malheureux
pères ! malheureuses mères ! il eut mieux valu qu'ils ne fussent
jamais venus sur la Terre. C'est comme une donation à l'ennemi
qu'ils traitent en roi, en bon ami, parce qu'il leur obtient tous
les dons qu'ils désirent, à peu près toutes les réussites qui les
élèvent, à peu près tous les trésors qu'ils ambitionnent, et dans
cet état on se passe de mon divin Fils et de Moi-même.
Nous voici donc avertis, ne
cherchons pas la réussite sociale au prix de toutes les lâchetés, de
toutes les compromissions, du reniement de notre foi et au grand
péril de celle de nos enfants.
" Ô vous Vierge Sainte qui avez
écrasé la tête du serpent, gardez notre foi et l'innocence de nos
petits enfants, " nous fait demander la prière révélée par Notre-Dame.
Les catholiques devront acheter leurs écoles
Extase du 11 octobre 1881
Mais alors que de difficultés :
- Voici le temps où les chers
prêtres du Seigneur, presque tous également, vont éprouver et subir
de grandes peines au sujet de l'éducation chrétienne et des maîtres
d'institution. Si ces chers apôtres n'achètent
pas, à leurs frais, ces maisons où l'on enseigne, les hommes du
pouvoir vont s'en emparer librement et les placer sous leur pouvoir
et il ne sera plus possible d'avoir des âmes religieuses pour
développer le germe de la religion chez les jeunes enfants que le
Ciel a appelés sur la Terre. Sachez, peuple fidèle, que ces
puissants de la Terre sont inflexibles et ne reviennent sur rien.
S'il était permis d'avoir pour
soi toutes les maisons de cures et d'écoles catholiques, acquises au
prix de l'or de soi-même, l'assurance serait plus complète,
l'inquiétude moins vive.
Toutes les
générations seront perverties
Le Seigneur est terriblement
irrité et dans bien des coins du royaume sa Justice se portera, mais
les hommes seront les puissants et les vainqueurs avant Dieu qui
n'est que miséricorde.
29 janvier 1925
Déchristianisation des jeunes âmes,
mais toutes les générations sont atteintes :
- II viendra un moment où les
révoltes se succéderont, où il n'y aura plus de charité, plus de
foi, plus d'amis sincères qu'un tout petit nombre, si petit ! si
petit !
Quand on ne verra plus dans
l'enfance comme dans le vieillard que froideur irréligieuse,
blasphèmes, propos offensants et impurs, l'heure de ma grande
Justice ne sera pas éloignée.
L'impiété rentre partout
Extase du 11 octobre 1881
Et voici que l'impiété rentre
partout. N'est-ce pas ce que réalise la télévision ?
- Tu vas voir, mon peuple, de tes
yeux vivants, les terribles spectacles, les peintures les plus
affreuses et les plus infectes. Mon peuple le poison le plus infect,
le plus assaisonné de toutes autres mauvaises odeurs, compte que ce
poison va puissamment sortir du Centre et s'étendra partout sans
exception. Si tu pouvais concevoir l'impiété qui rentre avec les
êtres que le Ciel menace et qu'il arrêtera dans leurs progrès, tu
frémirais d'épouvante, tu irais jusqu'à dire :
- Comment l'homme renferme-t-il
tant de corruption, tant de désordre, tant d'iniquité ?
Le peuple français deviendra bien misérable
Les conséquences de cette déchéance
sont sous nos yeux. Voici ce qu'annonçait la Très Sainte Vierge le 5
janvier 1904 :
- Le peuple français deviendra
bien misérable. Toutes les portes ont été largement ouvertes à
toutes langues, aux étrangers, à tous ceux qui voudront pénétrer
dans cette Sodome de malédiction où la Justice de mon divin Fils est
suspendue sur elle.
Des lois impies,
la laideur des arts
Extase du 16 novembre 1920
- Je veux vous dire encore
combien Je souffre, combien mon divin Coeur est affligé. Je vois une
multitude d'âmes bien coupables, bien corrompues où il n'y a plus le
plus petit germe de croyance. Mes petits amis fidèles, ce sont ces
âmes dont Je prononce le nom avec tristesse qui sont au pouvoir,
dont les réunions se font dans la Salle de l'enfer, dans cette
capitale où J'ai pourtant de bien belles âmes. Mais Je les sauverai,
Je ne veux pas qu'elles périssent.
En ce moment Je veux vous révéler
qu'un travail s'ouvre, se fait avec la plus noire ingratitude, avec
le raffinement d'une méchanceté inouïe contre la sainte Religion,
contre la sainte Église, contre le clergé et contre les âmes
pieuses, mes petites âmes aimantes. Tous les démons des enfers
assistent à cette délibération pour tout détruire, pour tout
effacer, jusqu'à Moi qui est éternel, qui est infini.
Quand vous verrez sortir ces
nouvelles lois impies, vous vous direz avec tristesse : " Voilà bien
la bonté de notre Père qui nous a préparé d'avance, par sa paix
divine et par son divin amour, à supporter ces lois horribles. " Ils
iront jusqu'à effacer les arts et à les refaire sous une forme
hideuse, épouvantable et tout cela se prépare et approche.
Tout ce travail de sape était donc
bien annoncé chez Marie-Julie. Pouvons-nous encore douter que cet
infernal programme ne soit très largement réalisé ?
Aussi, bien que les châtiments
soient toujours conditionnels, nous ne saurions prendre trop au
sérieux la menace suspendue sur notre monde apostat :
- Oh ! mes petites âmes aimantes,
Je vous assure que le dernier coup de ma Justice qui approche sera
terrible. Les maux seront bien grands et la désolation sera pour
ceux qui ne croient plus, qui n'ont plus confiance, qui M'insultent
par leur incroyance.
Il fallait qu'il
y eu un règne infernal
Extase du 24 septembre 1903
Coup terrible de la Justice divine,
coup redoutable mais aussi signe d'espérance. Voici ce que révèle la
Très Sainte Vierge :
- Je viens à ce temps qui passe :
c'est le temps du martyre pour mes élus et le temps de la joie
apparente pour nos ennemis, joie bien triste, satisfaction bien
coupable, espérance bien aveugle. Ils jouissent, c'est leur temps,
ils triomphent, c'est leur temps. Il fallait que ce temps vint pour
eux, qu'il y eut un règne infernal sur la Terre avant le règne
divin.
Le triomphe de l'Église et de la
France est donc annoncé, mais il ne viendra qu'après une grande
purification.
Saint Michel, Le renouvellement de l'univers
Extase du 29 septembre 1878, Saint Michel
apparaissait à Marie-Julie :
- Pauvre France, regarde mon épée
flamboyante. Elle a un double fer, elle est aiguisée des quatre
côtés. Ne tressailles-tu pas de subir une pareille opération par ces
lames aiguës, cette épée flamboyante ? Mais la France est assourdie.
Elle est devenue sourde pour entendre les paroles plaintives qui lui
sont adressées. Elle n'a plus qu'un entendement, celui du mal, du
péché et de la vengeance, parce que nuit et jour ils lui soufflent
leurs abominations et lui font croire qu'elle se sauvera par la
puissance de ces malheureux bourreaux perfides, de ceux qui l'ont
torturée, déchirée, perdue. Ce sont eux qui portent cette corne
affreuse qui contient tout ce que Satan a de plus infernal.
Non, je le dis hautement, si Dieu
n'avait pas promis de sauver la France, tout ce peuple serait à
plaindre, mais la promesse de Dieu est pour vous fortifier et vous
rassurer. Vous n'avez aucune frayeur à craindre car le secours de
Dieu vous est promis. Cette contrée, vos contrées, seront protégées,
séparées de la France menacée de périr.
Oui, Dieu sauvera la France, ni
sans justice, ni sans rigueur, cela est bien promis. La France sera
sauvée plus tôt que la grande partie ne pense - Cette grande partie,
ce sont les hommes qui n'ont pas confiance en Dieu et qui n'espèrent
pas en Dieu.
La France endure depuis quelques
années une soif ardente, mais Dieu dans son amoureuse miséricorde a
envoyé des souffrances sur la Terre afin que, par là, II soit
dédommagé. La France souffre cependant encore de sa soif mais elle
se désaltérera dans le sang de ses amis et dans le sang de ses
ennemis ; c'est-à-dire que le sang des innocents sera versé pour sa
cause et pour une autre cause plus élevée encore, et que le sang des
méchants sera aussi versé pour satisfaire la colère et la vengeance
de Dieu.
La main de Dieu n'est plus
soutenue. Alors, le Père Très Haut a appesanti la main de son Fils
vers la Terre parce que les crimes, les iniquités sont comme des
montagnes amoncelées les unes sur les autres. La main de Dieu
s'appesantit doucement et lentement jusqu'à un certain degré qui a
été recueilli par les a mis de Dieu dans les révélations, mais quand
ce point sera passé, et la main du Seigneur le touche, II frappera
avec rigueur. Dieu aura attendu au temps qu'il avait marqué. Là, il
n'y aura plus de temps, tout sera accompli sans que le peuple
français ait reconnu Dieu et soit revenu à de meilleures
dispositions. Ce sera une époque terrible que la Terre n'aura jamais
vu ; aucun oeil, ni vivant, ni mort, n'aura vu ce qui est réservé
dans ce temps prochain ; jamais aucune justice, jamais aucun
courroux ne sera vu comme celui qui est réservé pour être vu par les
enfants de Dieu qui vivent à cette époque d'offenses et d'attentats.
Cette justice sera vue des yeux des enfants de Dieu qui ne subiront
pas la terrible vengeance ; elle sera vue par ceux qui doivent la
subir mais vue par eux courtement. Leurs yeux l'auront vue à peine
que déjà ils se seront fermés pour ne plus se rouvrir. Oh ! si les
impies savaient bien se pénétrer de la Justice du Juge inexorable,
ils frémiraient, ils gémiraient d'effroi et d'épouvanté.
Vous qui verrez, n'en soyez pas
troublés, vous êtes destinés à voir ce que ceux qui ont vécu des
siècles avant vous n'ont jamais vu. Comptez sur la promesse
miséricordieuse de votre Rédempteur. Je vous dis à vous d'espérer
fortement et amoureusement dans la miséricorde de Dieu.
L'heure de Dieu n'est pas loin et
cette terreur profonde qui doit faire ressortir le triomphe de la
pauvre France. Car ce triomphe ne peut, c'est impossible, ce
triomphe ne peut venir avant que la Justice de Dieu se soit
appesantie sur cette terre gâtée, corrompue, infectée par toutes
sortes de crimes.
Je veux faire ce secret :
n'attendez plus rien, absolument rien des hommes. Pour ramener le
Roi choisi et destiné par Dieu, dit l'Archange saint Michel, il faut
que ceux qui sont en ce moment soient balayés parce que ce Roi si
digne, cet homme de Dieu, ne peut s'asseoir à la place du roi
hypocrite qui depuis plusieurs années n'empeste plus la terre, du
moins dessus.* Le poison est resté sur le trône, il faut qu'il soit
purifié car c'est un autre saint Louis qui doit s'y asseoir sur les
lis embaumés.
(*II s'agit de Napoléon III qui
venait de régner.)
Le Saint Archange ajoute :
- Que les cadavres des ennemis de
ce roi seront foulés sous les pieds de ceux qui l'accompagneront sur
le trône où il doit régner, rétablir la paix et faire refleurir
partout le bien ; que toutefois il restera encore des ennemis debout
quand le roi prendra possession parce qu'il doit venir dans le cours
de l'orage. Mais il sera pourtant sain et sauf car la Mère de Dieu
le garde comme son propre Fils et l'a réservé pour être l'héritier
d'une couronne méritée qui lui a été ravie. Les jours d'exil durent
encore et coûtent bien cher à ce Roi fidèle et catholique mais il
sera d'autant plus richement récompensé. Laissez dire et affirmer
aux hommes qu'il ne reviendra jamais. Écoutez-les et demandez-leur
s'ils sont prophètes.
Enfants de la Croix, quand
viendra le règne de ce Roi, la France sera bien affaiblie et
dépeuplée, mais Dieu récompensera la France par des prodiges
nombreux après l'avoir criblée et fait souffrir. La paix régnera
aussi partout.
Après ces affreux malheurs
réservés à la France, toutes les autres puissances aussi auront leur
justice parce qu'il s'agit du renouvellement de l'univers entier. Il
y aura partout et de toutes parts, dans les coins de la Terre où
habitent mes autres enfants, des châtiments et des justices de Dieu
parce qu'ensuite la paix doit régner partout. Il y a des puissances,
que je ne nomme pas, qui auront à souffrir pendant de longues années
car, cet affreux désordre de menaces et d'abominations, tout cela
n'est autre chose que des punitions de Dieu que les péchés attirent.
Le saint Archange me montre alors la
bannière du Sacré-Coeur que je n'avais jamais vue :
- Voilà comment nous aurons
marché sur les frontières de la France, portant la bannière et
l'épée. Je tiens sous mes pieds tous les ennemis de Dieu et toute
cette franc-maçonnerie. Je les exterminerai et la Justice de Dieu
achèvera de les écraser sous le poids de sa colère. Maintenant, en
marchant vers la France et sur les frontières de la France, nous
accomplirons notre devoir.
Quand il sera accompli, quand le
règne de Dieu sera commencé et la paix rétablie, nous marcherons sur
Rome puisque la France doit se dévouer à la défense du Saint-Siège.
Le saint Pontife nouveau est bien plus exposé, bien plus menacé que
celui que j'ai accueilli. En attaquant son saint Temple, on attente
fortement à la vie du Pontife. S'il n'est pas martyr par des mains
barbares, c'est que Dieu fera pour lui un éclatant miracle qui n'a
pas de nom. Cette méchanceté vient bien aussi de votre France.
Jamais la tempête n'a été aussi forte, aussi puissante contre les
autres pontifes que contre celui-ci. Il est déjà martyr avant de
subir le martyre. Il souffre avant que l'heure n'ait paru, mais il
offre sa personne et le sang de ses veines pour tous ses bourreaux
et tous ceux qui attentent fortement, terriblement à sa vie. Que
d'exils à souffrir, que de martyres à endurer.
Priez fortement, implorez avec
larmes la miséricorde du Bon Dieu. Il est grand temps, et même le
temps passe. Pleurons, gémissons de douleur sur tant d'amis qui vont
passer au fil de l'épée, de la mienne et de celle des guerriers
poussés par la rage.
Que peuvent faire les hommes ?
Le Sacré Coeur seul sauvera ce royaume
En septembre 1879, le Sacré-Coeur
avertissait :
- Je ne trouverai aucune
puissance capable d'être unie à mon Divin Coeur. Ne compte pas sur
les hommes pour sauver cette France car le nombre des bons sera si
faible, si petit, que leurs voix seront sans doute bonnes et leurs
désirs admirables pour la bonne cause, mais quand ils voudront
parler, le grand nombre, plus fort, étouffera leurs voix
chrétiennes.
A l'époque où Je sauverai mon
peuple, ce ne sera par aucune puissance des hommes, mon Coeur divin
seul sauvera ce royaume qui ne sera plus qu'un désordre honteux où
l'impiété régnera en plein triomphe.
Cependant, les amis ont leur place
dans le plan divin, en eux le Divin Coeur veut s'épancher :
- Je Me plains aux âmes de ma
tendresse et ma plainte M'apporte un baume. Je Me plains et ma
plainte M'apporte une réparation, une réparation qui adoucit le
passage des crimes si traîtres qui M'ont tant déchiré.
Vous Me dédommagez
Oh ! mes bien-aimés, vous Me
dédommagez, vous Me faites oublier l'ingratitude des hommes, surtout
vous parfumez et embaumez la large plaie que M'a faite la France, si
coupable et si châtiée. Mes bien-aimés, c'est une plaie qui toujours
coule de sang pur et d'eau vive, de grâces et de pureté.
Nous terminerons par une extase ô
combien réconfortante ! Céleste confidence qui ne peut laisser
indifférents des coeurs français et qui nous remplit d'espérance.
La France est à ma Mère immaculée
Nous remarquerons que cette extase,
extase douloureuse est-il précisé, se déroulait à la veille d'une
grande épreuve pour la France : Le 7 septembre 1939.
Jésus :
- Mes petits enfants, la France
est bien coupable et mérite un châtiment du Seigneur. Mais la France
est à ma Mère Immaculée. Je ne veux pas qu'on la frappe trop fort !.
Ne vous attendez pas à avoir la paix et la tranquillité par les
hommes. Je ferai tout par mon Sacré-Coeur. J'aime la France,
plusieurs fois visitée par mon Sacré-Coeur.
Ma douce Mère qui est venue
demander la prière et la pénitence a déjà allégé d'un grand poids ma
Justice. J'exterminerai les pécheurs endurcis ; ils n'aurons qu'un
temps sur la Terre pour faire le mal. Voyez, mes petits enfants,
l'enfer ouvert et les supplices qui les attendent. L'enfer, c'est le
feu de ma malédiction. Mes petits enfants, priez, priez beaucoup.
Vos prières seront exaucées.
Petites âmes, amies de la Croix,
Je vous bénis. Je bénis votre beau titre d'amis et d'enfants de la
sainte Croix qui Me sera une grande réparation et sera aussi un
grand privilège pour mes petits amis que Je veux conserver pour
refaire une France nouvelle à ma Mère.
Mes petits enfants, venez à la
Table sainte, venez au Banquet des Anges. Je purifierai la France.
La Très Sainte Vierge :
- Les âmes qui prient et qui
souffrent seront protégées par la bonté de votre Dieu.
Priez, mes chers petits enfants,
et je vous donnerai ce que vous n'attendez pas
(par trois fois, la Très
Sainte Vierge répéta ces paroles). Priez jusqu'à la fin où tout
se terminera par la paix du Seigneur. Et ce sera la joie parce que
le Divin Coeur aura donné sa parole :
France, lave-toi de la boue où
l'on t'a ensevelie et reprends les armes d'un nouveau Roi, choix du
Divin Coeur.
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Le Sacre-Coeur et la France Marguerite- Marie et Marie-Julie
La France est sauvée
Le 17 juin 1875, on posait a
Montmartre la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur. En
même temps, il y avait fête à Paray-le-Monial ; c'était le
pèlerinage de l'Assemblée Nationale représentée par nombre de ses
membres. Ce jour-là, Marie-Julie eut une extase dans l'église de
Blain après avoir communié. On put recueillir les paroles de
l'extatique, en voici quelques unes :
- Je brûle de l'amour dont brûlent
les âmes qui prient à Paray-le-Monial. Viens, viens, ma soeur
Marguerite-Marie avec mon cher Époux. Oh ! la France !. Hâtez le
temps qui est proche. La France est sauvée ! le Sacré-Coeur a signé
sa délivrance ! Ô ma soeur, tu as bien pris part à ses douleurs.
Pauvre France ! elle n'a plus ni père ni mère, elle avait délaissé
Jésus et Marie. Venez, grands orgueilleux de la Terre, rois
souillés, venez voir le prodige du Sacré-Coeur. Venez, grands
empereurs, venez voir, vous serez confondus. Le Sacré-Coeur tirera
vengeance des méchants.
Ô Marguerite-Marie, ta révélation
s'accomplit, la France est sauvée !
A Paray, que de chants d'allégresse
! Tous reviennent avec espoir, avec le cri d'espérance, c'est que la
France est sauvée !
Le lendemain, Marie-Julie a une
autre extase qu'elle raconte ainsi à son confesseur.
Mon cher Époux m'a dit :
- Mon Coeur est bien plus consolé
par les prières de la France.
Notre-Seigneur écrivit dans son
Coeur :
- La France est sauvée par mon
Divin Coeur.
- Le peuple criait la même chose.
Ne dites plus " sauvez la France ", mais " la France est sauvée " !
Marguerite-Marie me faisait voir la procession des pèlerins qui
portaient des branches vertes.
Je voyais comment des pèlerinages
et leurs prières avaient avancé le triomphe. Marguerite-Marie était
là et demandait à Notre-Seigneur de bénir le bon groupe qui aime le
Sacré-Coeur et elle demandait le salut de la France. Et
Notre-Seigneur lui dit de demander tout ce qu'elle désirait. Par
elle, on obtiendra car elle est la plus près du Divin Coeur.
Elle dit :
- Mon cher Époux, voilà deux
cents ans que Vous avez promis de sauver la France et ses enfants.
Notre-Seigneur répondit avec son
Coeur grand ouvert :
- Oui, c'est pourquoi tu peux
dire : La France est sauvée.
Notre-Seigneur a attendu de longues
années avant de dévoiler les secrets de Marguerite-Marie. Le 25
juin, II disait à Marie-Julie :
- Je ne serai pas longtemps à te
faire connaître ses secrets.
Bientôt le secret sera découvert
et l'univers entier sera témoin de mon grand amour et de ma
puissance.
Trois jours après, II disait encore
à Marie-Julie :
- J'opérerai des miracles plus
grands pour toi que pour ta soeur Marguerite-Marie.
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Je donne en récompense, le salut de la France et le triomphe de
l'Église
Marie-Julie raconte une vision dans
laquelle Notre-Seigneur s'est entretenu avec elle et Sainte
Marguerite-Marie. C'était le 27 octobre 1875 - Le Seigneur dit à
Marguerite-Marie :
- Ouvre ton coeur et montre la
grâce que J'ai mise dans un coeur si tendrement aimé.
Marguerite-Marie dans sa gloire
s'approche de Jésus, son coeur se découvre et il en sort une belle
fleur, si belle que j'avais peine à la regarder tant elle était
pure. Il en sortait des grâces. Dans le milieu, il y avait un écrit.
Notre-Seigneur disait :
- De mon Divin Coeur va sortir le
triomphe de la France et le salut de la Sainte Église.
Au-dessous du calice de cette fleur,
il y avait un autre écrit. Je lisais :
" Le triomphe est tout proche et
le parfum de mon Divin Coeur a semé la rosée de la miséricorde sur
la terre de France. "
- Voilà la promesse qui va
s'accomplir, cette promesse que J'ai confiée à Marguerite-Marie.
Depuis de longues années, J'avais
promis le triomphe de la France par mon Sacré-Coeur. J'ai voulu
soumettre le peuple français à la dévotion au Sacré-Coeur.
Marguerite-Marie, ma servante, mon voeu s'est accompli. La dévotion
s'est répandue par toi-même, partout. C'est donc à mon tour de
réaliser cette parole prophétique. Par cette promesse et l'amour de
cette dévotion, plus répandue en France qu'ailleurs, Je donne en
récompense le salut de la France et le triomphe de l'Église. La
Sainte Église brillera par sa foi et son amour, et régnera. La
France conservera toujours sa foi, elle régnera, depuis son triomphe
jusqu'à la fin des temps. Je te montrerai encore une grâce plus
belle et plus consolante, à toi, mon épouse.
Mais avant le triomphe promis.
Fais ces révélations si
importantes ; prépare ton coeur pour recevoir ces terribles menaces.
Je te donnerai la force et le courage de les supporter. Il faut que
tu partages la Justice de mon Divin Coeur, tu partageras aussi mon
Amour. C'est le moment le plus terrible pour la France. Ce moment de
tristesse précédera celui de la joie et de l'espérance.
Notre-Seigneur disparut,
Marguerite-Marie le suivit en nous bénissant tous.
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Tu verras le commencement des châtiments, mais non le couronnement
de la France
Extase du 27 octobre 1876
Mon bien-aimé Jésus me montre, près
de son Coeur, la place où la bienheureuse Marguerite-Marie allait
puiser l'amour, la force et la consolation.
- Je lui demandais, dit Jésus, quand elle était près
de mon Coeur :
Que désires-tu ?
Et elle Me répondait :
- L'amour de votre Coeur.
- C'est alors que Je lui
promettais que la dévotion à mon Divin Coeur serait répandue par
toute la Terre, en France surtout.
Jésus me dit :
- Malgré ta misère et ton
indignité, dis à tes amis de la Terre : " Le Sacré-Coeur va
descendre avec sa Justice et sa Charité. "
- J'avais promis à
Marguerite-Marie, dans une de mes révélations, que, quand la
dévotion à mon Divin Coeur serait répandue par toute la terre de
France et au-delà, que les chrétiens ses enfants ne se
respecteraient plus, que la charité serait bannie de la Terre, que
mon Coeur serait outragé et que le mal serait fait par presque tous
les (hommes) ici-bas, Je descendrais alors sur la Terre avec mon
Amour et ma Justice. Je séparerai les pécheurs et mes amis. Aux uns,
Je donnerai ma Justice, aux autres, mon Amour. Que ce secret soit
connu,
dit Jésus.
Voilà deux cents ans que Je
promettais à mon humble servante, à mes pieds, de sauver la France
par mon Divin Coeur. Je lui disais que ce Divin Coeur serait
cruellement outragé avant la réalisation de cette promesse. Ce
secret ne s'est pas entièrement réalisé, il y avait cela de caché :
Après deux cents ans passés, Je disais que la France triompherait.
Cette partie de ma promesse avait été cachée ; J'avais défendu à ma
servante de la dévoiler. Puisque Je n'ai pas réalisé cette promesse
avant deux cents ans, elle va s'accomplir sous peu. Si J'avais vu la foi de mon peuple s'affermir, J'aurais
donné plus vite ce triomphe.
Tu verras le commencement des
châtiments, mais non seulement de la France.
La plus grande partie des
châtiments se dirige vers Paris où se tiennent les plus perfides
complots. Voilà le temps où les jours deviendront noirs. Il y a
longtemps que Je te faisais cette confidence, Je te la rappelle car
ce secret est absolu et nécessaire. C'est là où les ministres seront
les plus persécutés. Il y aura trois jours de ravages ; il n'y aura
plus de Sacrifice, plus de Saints Sacrifices ; on pourra l'appeler
la Sainte Quarantaine ; ce sera trois jours d'enfer. Satan parcourra
la Terre pour renverser les sanctuaires, mais il sera rejeté, brisé
et vaincu. Je te fais ces confidences ; J'ai voulu prévenir mon
peuple pour qu'il ne soit pas surpris, que sa confiance augmente en
Moi. Dans ces trois jours, les lumières du ciel seront éteintes et
les Anges seront consternés.
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Le triomphe de la France viendra après de grands châtiments
Extase du 27 octobre 1877
J'aperçois l'Archange saint Michel
qui vient, accompagné d'une troupe d'Anges. Le Saint Archange porte
la bannière du Sacré-Coeur toute resplendissante. Il dit à la Mère
Immaculée :
- Venez, Marie, Mère du
Sacré-Coeur, venez au trône de votre Fils.
La bonne Mère devance saint Michel
et marche devant la bannière. Saint Michel dit, en se tournant et en
étendant ses regards au loin, sur toute la France :
- France, voilà la bannière de
ton triomphe, la bannière qui te donnera la résurrection malgré les
violentes attaques que tu subis. Courage, peuple français. Cette
bannière ne flotte pas en vain sur vos têtes. Je vais abriter la
France coupable sous la bannière du Sacré-Coeur.
La bienheureuse Marguerite-Marie est
à genoux derrière la bannière. Elle est ravie.
La bonne Mère se rend au trône du
Sacré-Coeur où j'aperçois Jésus.
Le Divin Maître montre la plaie de
son Sacré-Coeur et dit :
- Mes enfants, c'est mon Divin
Coeur qui a le privilège de toutes les grâces, en Lui est le
triomphe. Mais avant de vous donner ce triomphe, Je veux vous
éprouver, Je vous enverrai bien des maux. Vous verrez ma Justice
tomber sur la Terre, vous verrez aussi des signes précurseurs
éclatants paraître au firmament. Ne vous effrayez pas, Je vous ai
promis le triomphe.
Ma victime, J'avais promis à la
bienheureuse victime de mon Sacré-Coeur de donner le triomphe de la
France et de la Sainte Église par mon Sacré-Coeur, à la condition
que tous les enfants de la France se seraient soumis*. S'ils étaient
ingrats, les châtiments devaient être plus terribles. *Le
sort de la France et de l'Église sont liés.
J'avais promis à la victime de
mon Sacré-Coeur que peut-être J'aurais attendu les deux cents ans ou
peut-être plus. Si mon peuple avait été docile, J'aurais donné plus
tôt le triomphe. Il n'a pas été docile, J'ai attendu mais peu après
les deux cents ans, le triomphe aura lieu. Ma Victime, retiens bien
cela.
Marie-Julie :
- Oui, mon Divin Jésus, je ne
l'oublierai pas.
II continue :
- Ma victime, la victime de mon
Sacré-Coeur n'a pu transmettre toutes mes révélations, beaucoup
n'ont pas été transcrites.
Voilà pourquoi Je veux
aujourd'hui prévenir mon peuple afin qu'il soit bien préparé quand
l'heure de ma Justice arrivera.
Victime de ma Croix, il est
impossible que Je ne punisse pas le mal, Je ne puis plus souffrir
tant d'iniquités.
Victime de ma Croix, J'avais
promis à la bienheureuse amante de mon Sacré-Coeur que le triomphe
de la France viendrait après de grands châtiments. Cette révélation
n'a pas été transcrite ; Je rappelle aujourd'hui cette promesse à
ton coeur.
Marie-Julie :
- Merci mon Divin Jésus.
Le Divin Coeur :
- Ma victime, J'ai prédit à
plusieurs saintes âmes qu'avant le triomphe de la France il y aurait
une grande révolte entre tous mes enfants : les bons et les
méchants. Que mes enfants fidèles ne se laissent jamais séduire par
les armes des méchants ! Je désire qu'ils leur résistent ; par la
foi et le courage ils réussiront. Ce sera le dernier grand effort
des méchants, c'est là que Je les arrêterai ; ils tenteront encore
de jeter le trouble parmi les amis, de profaner tout ce qui est
respectable sur la Terre, ce sera en vain. Rappelle-toi bien cette
promesse.
Marie-Julie :
- Oui, mon bon Jésus, Coeur
adorable, je me la rappellerai, et puis le bon serviteur est là qui
écrit.
Le Divin Coeur :
- Je suis très satisfait. Je veux
que mon peuple soit prévenu.
Voilà mon Coeur, regarde victime
de ma Croix, vois écrite dans mon Coeur la promesse que Je t'ai
faite : Je sauverai la France par mon Sacré Coeur, Je la
ressusciterai par l'Amour de mon Sacré Coeur.
Marie-Julie :
- Je vois parfaitement des yeux de
l'âme, ces mots écrits dans la plaie du Divin Coeur. Le Divin
Sauveur fait voir dans son Coeur que le mal dépassera de beaucoup le
bien mais que, malgré tout, le mal sera vaincu.
Le Divin Sauveur continue :
- Je porte dans mon Sacré Coeur
les noms de mes amis qui persévéreront dans le bien au milieu de
l'épreuve. Je leur promets ma protection afin qu'ils supportent les
épreuves avec courage.
L'enfer, en ce moment, cherche
des victimes pour les enrôler afin de répandre l'iniquité sur toute
la Terre, et le Sacré Coeur, Lui, cherche aussi des victimes, mais
c'est pour les abriter sous sa bannière.
Le Divin Coeur :
- Voici l'heure où Je vais
souffrir, mon Coeur sera déchiré. Voilà l'heure où des pleurs
couleront de bien des yeux. Mes enfants, encore une fois Je vous
préviens : Satan va satisfaire sa rage qui est d'autant plus grande
que les siens seront vaincus. Je veux humilier mon peuple, il n'a
pas écouté mes paroles ; mais ensuite, Je lui donnerai ma victoire
complète, c'est-à-dire la résurrection de la Fille aînée de
l'Église.
Voilà le moment, mes enfants, où
le Lys blanc et la bannière blanche vont être foulés aux pieds ;
mais ce ne sera que pour un temps. leur triomphe viendra ensuite. Je
veux récompenser l'attente et la confiance inébranlable de celui qui
attend tout de Moi et rien des hommes. Malgré les persécutions de
toutes sortes qui sont élevées et qui s'élèveront contre lui ;
quoique l'on discute toutes ses pensées avec la plus grande
hypocrisie ; quoiqu'on l'abreuve de calomnies ; sa bannière blanche
sera plantée sur la France, et ses ennemis seront forcés de vivre
sous sa dépendance.
Marie-Julie :
- Je suis toujours près du
Sacré-Coeur et de la bienheureuse Marguerite-Marie.
Cette dernière me dit :
- Petite soeur, c'est à la plaie
du Sacré-Coeur que je dois ma place au Ciel. C'est nous, bien vils
instruments qui avons été choisis pour publier sa gloire.
Marie-Julie :
- Ô bienheureuse Soeur, c'est
vous qui avez été la cause de notre délivrance.
Puis, le Sacré Coeur parle à la fois
à Marguerite-Marie et à Marie-Julie :
- Victime de mon Sacré Coeur et toi,
victime de ma Croix, vous n'êtes pas choisies toutes deux pour la
même oeuvre. La bienheureuse Marguerite-Marie a été choisie pour
publier la gloire de mon Sacré Coeur et toi, tu es choisie pour
publier la gloire de ma Croix. Elle est la victime de mon Sacré
Coeur, tu es la victime de ma Croix. L'Oeuvre de ma Croix est belle
et grande, aussi elle suivra rapidement l'Oeuvre du Sacré-Coeur.
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Un grand assaut venant de la salle de l'enfer
Extase du 5 août 1879
- N'attendez rien des gouvernants
d'aujourd'hui. Un grand assaut ne va pas tarder à sortir de la Salle
de l'enfer où les bons ne remporteront pas la victoire qu'ils
espèrent, mais Dieu les conservera pour les récompenser parce que
Notre-Seigneur veut qu'ils soient à la tête du cortège du Roi.
Il ne faut pas perdre courage,
tout est écrit dans mon Coeur, dit Jésus, et à côté de cet
écrit, J'ai placé un beau lis. Ce lis sera la France ressuscitée
après bien des maux, bien des peines, bien des combats. La terre par
endroits sera une mer rouge. Le sang des chrétiens y fera des
torrents, mais on ne perdra pas courage i la veille des terribles
combats. La terre est à la veille d'être abreuvée du sang de mes
enfants. Je sauverai votre patrie dans na Justice et dans les coups
foudroyants de ma Colère. Je vous préviens, vous tous mes
serviteurs, attendez dans la confiance et dans l'espérance.
Ce qui Me fait beaucoup de peine,
c'est que beaucoup de chrétiens refuseront de croire la promesse de
mon Divin Coeur et que beaucoup d'âmes vont même jusqu'à dire :
" Si le Coeur de Dieu avait
voulu, depuis longtemps ce prodige serait accompli. "
Ce qui me fait le plus souffrir,
c'est que Je vais, en châtiant et en punissant, peupler l'enfer
d'âmes.
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Acharnement d'enfer contre la dévotion au sacré-coeur
Extase du 12 avril 1880
Marie-Julie :
- Je vois dans le soleil qu'au
moment de la suppression des oeuvres de Dieu, il y aura un
acharnement d'enfer contre la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. Déjà
on ne veut reconnaître ni respecter cette dévotion. On ne veut pas
admettre que par là Dieu est capable de rendre la paix plus
paisible. Cette dévotion, dans le coeur de ce lieu où elle existe,
sera poursuivie avec fureur et acharnement jusqu'au point de faire
avouer, si on le peut, qu'il n'y a que les hommes qui peuvent sauver
le monde en péril.
Je vois que le royaume et la
vraie foi dans le Divin Coeur ; s'affaibliront beaucoup au moment où
les hommes triompheront à plain gré et que le Divin Coeur semble
attendre un effort plus grand pour montrer la vraie promesse de sa
puissance.
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Il est temps de témoigner a dieu votre foi
Extase du 20 septembre 1881
Marie-Julie :
- Dans le soleil, je vois des
grâces. Notre-Seigneur frappe en ce moment à la porte de tous les
coeurs pour y entrer avec ses bienfaits. En frappant, j'entends ses
plaintes hautes et tristes sortir de sa bouche adorable.
- J'ai, dit Jésus,
créé tous les coeurs pour M'aimer, pour Me servir de trône et de
résidence amoureuse. La plupart des coeurs lèvent sur Moi des épées,
des lances, des marteaux et, avec tous ces outrages, on ne veut plus
ma présence, plus les signes de ma puissance, plus les oeuvres de
mon Amour, dit Jésus d'un ton de voix qui fend l'âme de douleur
et d'angoisse.
Après ces plaintes, dans le soleil
je vois la flamme qui projette ses rayons comme pour marquer son
langage et sa parole divine.
Dans le soleil, la flamme dit :
- Pour la Terre, il n'y a plus
d'espoir de triomphe : il faut avant
(avant le triomphe sur le mal) que le triomphe des ennemis du
bien s'élève en pleine puissance sur tout ce que Dieu a créé, sur le
monde ; il s'élèvera sur l'Église pour l'enterrer, en quelque sorte,
sous le feu, sous la violence du mal, des blasphèmes, des outrages,
des passions que jamais le monde n'a vus sur la Terre.
- Chers amis de Dieu, victimes,
serviteurs et servantes, il est temps,
dit la flamme, de déclarer au Dieu Éternel que vous voulez vivre
et mourir dans la foi catholique ; il est temps de lever les yeux
vers le Ciel parce que sur tous les coins de la Terre il va se
trouver des antéchrists, comme au temps du Jugement dernier, qui
parcourront la Terre entière pour pervertir, pour affaiblir par
leurs menaces la foi des chrétiens.
La flamme dit encore :
- Mon Père, prends tes âmes parce
que les hommes ont à leur choix une heure pour renverser le monde et
déclarer la douleur immense.
- Chers amis de Dieu, votre Père
du Ciel va parler, avertir. Le signe manifesté de mes avertissements
touche l'heure qui s'ouvre, visiblement, aux yeux de tout le monde
pour l'avertir et le prévenir que l'heure des hommes suit de près
l'avertissement de Dieu. Il sera temps que l'appel universel de Dieu
à son peuple se close sur la Terre, à cause de l'entrée triomphante
du mal. Le peuple ne pourrait plus si bien remplir ses devoirs si
riches, si remplis de bénédictions. Le Seigneur a laissé à son
peuple le temps de prier dans la paix et de remplir le grand acte
dans la tranquillité.
Quel est ce grand acte ? Il n'est
peut-être pas inutile de souligner l'importance capitale de
l'engagement qui vient d'être demandé : " II est temps de
déclarer au Dieu Éternel que vous voulez vivre et mourir dans la foi
catholique ". Profession de foi que Dieu ne peut pas ne pas
agréer en donnant les grâces nécessaires, mais qu'il vaut mieux
faire dans la paix en raison de la faiblesse humaine.
- Chers amis de Dieu, la tempête
gronde sur la Terre et au Ciel. Les éclats de cette tempête ne
seront pas longtemps sourds, mais publics comme la tempête de Dieu
qui annonce au peuple de se réunir car le grand jour est proche.
Dans le soleil, la flamme dit :
- Ne t'inquiète pas, mais prie
pour ceux à qui J'ai promis d'attirer à Moi avant l'ouragan déchaîné
sur la Terre. Ma puissance va vite ; dans une heure, Je puis
manifester des milliers de prodiges ; dans un jour, Je puis faire
plus que mon peuple dans un siècle.
- Mes victimes, serviteurs et
servantes, l'heure est proche où des portes inattendues vont
s'ouvrir pour la gloire de beaucoup, pour la confusion d'un grand
nombre.
- Regarde, dit la flamme, les
oeuvres qui montent vers leurs sommets où s'atteignent toutes les
gloires, toutes les merveilles du Seigneur qui se donne en aliment
sur la Terre.
- Chers amis de Dieu, à la suite
de ces oeuvres, les poitrines oppressées par le mal sont prêtes
aussi à se fendre pour laisser la vengeance éclater : ce sont les
hommes du pouvoir,
ajoute la flamme.
- Chers amis de Dieu, dès qu'ils
vont avoir lancé l'étincelle qui produira un feu aussi étendu que la
terre du royaume qui doit subir cette terreur, ils se retireront à
l'abri de l'orage et laisseront toutes les portes de la France
ouvertes ; tous pourront y pénétrer sans défense puisqu'elle va être
livrée à la merci de tous les peuples, de tous ceux qui voudront
emporter le pouvoir de la terre française.
- Chères victimes, serviteurs et
servantes, l'heure est sur le dernier point avant que soit faites
toutes les déclarations contre tout ce qui a été mentionné tant de
fois dans le soleil. Quand ils vont, ces hommes si coupables, avoir
tout déclaré, tout livré, ils se tiendront ensuite comme n'étant
plus rien. C'est à ce moment que le bruit sinistre sortira du
centre, ce sont les voix acclamantes de l'heure sanglante.
La flamme dit :
- Durant l'espace de plusieurs
jours, ces cris ne retentiront que là, au centre. Dès que le bruit
aura circulé dans toute la France, ce sera un grand mouvement, ce
sera la France toute entière livrée à ces maux, ou plutôt, tombée
dans l'abîme insondable tant le mal l'a creusé. Il n'y a plus de
fondements, ils sont ébranlés.
- Chers amis de Dieu, ne bâtissez
point une demeure en France car elle serait renversée. Ne vous y
réfugiez pas, restez sous le firmament de la Bretagne, quoique bien
des maux lui sont réservés, ils ne sont pas comparables à ceux du
royaume.
Pris uniquement dans son sens
littéral, ce dernier avertissement semblerait ne s'adresser qu'aux
seuls Bretons pour qui la consigne est simple : restez en Bretagne,
nulle part ailleurs vous ne seriez mieux et, surtout, ne vous "
réfugiez pas en France ", " n'y bâtissez point une demeure. "
La Bretagne est certainement un de ces lieux bénis dont la Très Sainte
Vierge a dit : " la Justice de mon divin Fils ne fera qu'y
effleurer la surface de la Terre. "
Cet avertissement n'aurait-il donc
qu'une portée restreinte ? Ce serait surprenant, les " amis de
Dieu " qui habitent la France étant les plus immédiatement
concernés par la menace. Or, curieusement, le péril n'est pas
présenté dans le fait d'habiter en France, mais de s'y " bâtir
une demeure. "
C'est pourquoi, outre le sens
littéral, il convient peut-être d'y reconnaître un enseignement
figuré.
Nous pourrions le comprendre ainsi :
il ne faut pas chercher à se faire une place dans cette société ; ce
n'est pas la que nous trouverons un abri sûr : " Ne vous y
réfugiez pas. " La France est actuellement dominée par la
Révolution ; cette cité des hommes, rebelle à Dieu, est appelée à
être renversée par la Justice divine, ne nous y installons pas si
nous ne voulons être entraînés dans sa ruine.
Remarquons la similitude dans les
termes avec l'avertissement évangélique : " Quiconque entend ces
paroles que Je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à
un insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée,
les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette
maison, et elle a été renversée, et grande a été sa ruine "
(Matth. VII, 26-27). Les grands Principes de la Révolution sur
lesquels repose la société ne sont que du sable : " vos maximes
sont proverbes de sable "
disait le saint homme Job (Job XIII, 12).
La Bretagne dans cette perspective symbolise la Cité de Dieu, c'est le
Royaume de Marie, c'est là que nous devons chercher refuge ou
demeurer. Chez Marie-Julie, trois abris nous sont proposés : le
Sacré-Coeur, le manteau de la Très Sainte Vierge et la Croix. En
recourant à ces abris, " chers amis de Dieu ", amis de
Marie-Julie, vous avez élu domicile chez elle et, par le fait, êtes
devenus Bretons par adoption.
Ne point bâtir une demeure, c'est
aussi nous considérer comme des exilés en ce monde. Le 19 mars 1878,
Saint Joseph disait à Marie-Julie :
- Malgré les malédictions qui lui
sont réservées (à la France), mon Fils accordera le don de
protection à plusieurs familles qui se sont comportées
charitablement dans la foi et la reconnaissance de la divine grâce ;
elles seront protégées mais en fuyant ; elles devront faire comme
moi lorsque j'ai fui en Égypte.
- Mais saint Joseph, nous n'avons
point d'Égypte, nous.
- La Bretagne sera l'Égypte.
Ici, il n'est pas hors de propos de
lire ce qu'écrit Bossuet sur cette fuite de saint Joseph en Égypte :
" Étrange destinée que celle d'un pauvre artisan qui se voit banni
tout à coup, et pourquoi ? Parce qu'il est chargé de Jésus, qu'il
l'a en sa compagnie. On n'a pas Jésus pour rien ; il faut prendre
part à ses croix. "
Serait-il alors déraisonnable pour
les " amis de Dieu "
vivant dans les grandes métropoles, celles dont les crimes attirent
particulièrement la colère divine, de chercher, matériellement,
refuge sous d'autres deux plus paisibles ? Certainement pas si nous
désirons être la où le Divin Maître veut que nous soyons. Ses
avertissements miséricordieux sont une grâce qui nous est offerte,
ne les méprisons pas. Mais alors le Bon Dieu dont ce sera la sainte
Volonté donnera les lumières et les moyens.
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Noirs complots, Paris, le
roi
Extase du 1er juin 1877
Mon Jésus me dit :
- Viens à mon Divin Coeur, J'ai
besoin de parler à ton coeur. J'aime à te voir rabaisser tes
pensées, tes réflexions ont été sans détour. Je vais te dire un mot
de la pauvre France !
- Vendredi prochain, fête de mon
Sacré-Coeur, beaucoup de prières seront faites comme amende
honorable et réparation. Plus les justes prient, plus l'enfer est en
fureur.
- Le 8, les impies, les
profanateurs, les consciences sans remords trameront un des plus
noirs complots que la France n'aurait jamais pu imaginer sans le
souffle de l'esprit infernal. De ce projet infernal seront tirées
toutes les mèches qui allumeront l'esprit de révolte et qui
attireront les châtiments terribles.
- II y a longtemps que les
usurpateurs ont caché un feu violet, un feu à demi découvert, sous
les murs de la grande ville de Paris. Dès que le petit brin de
souffle sera porté sur ces étincelles violettes, aussitôt elles
formeront des brasiers ardents qui dévoreront les demeures et feront
périr un grand nombre d'habitants. Sache bien que ces hommes sans
foi, qui ne désirent que le désordre et la mort, se servent de la
poudre tirée des charbons de l'enfer.
- Là où les premiers et les
derniers rois ont insulté la Sainte Église et son chef, l'ont
dépouillée, là il y aura un rude assaut dans ce palais.
- Pour avoir un Roi comme celui
que Je vous réserve, il faut de nouveaux murs. Ce Roi en rentrant en
France fera comme une nouvelle bâtisse d'une religion fortifiée, de
lois violées et renouvelées.
- Pour abriter ce grand homme,
cet homme de foi qui porte sur son coeur la décoration de son
honneur et de sa foi, il faudra une nouvelle couverture au palais
royal. Celui-là étendra davantage la dévotion de mon Sacré-Coeur et
de ma Croix. Il sera un des illustres propagateurs de mes Oeuvres,
c'est-à-dire qu'il consacrera la France entière au Sacré-Coeur.
- II sera comme un nouveau Louis
XVI, avec son crucifix dans la main quand il étendait cette main
vers le Ciel en consacrant dans sa prison la France au Sacré-Coeur.
Ô bon Roi ! que ton coeur a battu de fois près du Mien. Bon
serviteur, ton coeur est sur le point de battre sur le Mien. Pauvre
enfant exilé, tu vas donc revoir ta patrie, la saluer par tes
pleurs. La foi est gravée dans ton coeur et la consécration de la
France à mon Divin Coeur la fortifiera encore. Ô Henri, mon
serviteur ne vois-tu pas la voile de mon Amour qui vogue vers tes
régions lointaines ? Cette voile se forme comme un pavillon ! Tu
marcheras sous cette voile, toi et tes chers compagnons et les
soldats de ta cause. Henri, en entrant en France tu as le dessein de
défendre le Saint Père. Henri mon serviteur, ces armes sont
renfermées dans un anneau d'or.
- Ma victime, voilà les beaux
desseins de mon serviteur !
- En rentrant en France, il veut
porter un grand scapulaire représentant le Sacré-Coeur et la France
implorant le secours du Ciel. Cet homme ne rougira pas de sa foi, il
ne rougira pas d'être chrétien.
- Quand Henri entrera en France,
les combats seront terribles, le centre droit et le centre gauche
viendront comme pour fondre sur le Prince avec des irritations et de
noires colères. La seule vue du scapulaire suffira pour les
renverser et Henri passera librement avec sa cour.
- Ma victime, mes desseins sont
bien grands pour le Roi et pour la France. J'ai dans mon domaine de
grands préparatifs qui ne se dévoileront qu'à mesure que la France
fera des progrès !
- Pauvre France, sans Moi jamais
tu ne te serais relevée !
La Sainte Vierge demande pour la
France le Salve Regina quatre à cinq fois par jour, puis un acte de
contrition prosterné en terre.
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Marie-Julie accepte de souffrir pour la France
Extase du 1er juin 1882
- Veux-tu souffrir quelque chose
pour ta patrie, tes pays et la terre de tes berceaux ?
- Mon Jésus, désirez, j'accepte,
choisissez et j'obéis.
- Veux-tu souffrir quelque chose
pour elle, car le nom de la victime ne s'oubliera jamais à travers
tous les siècles.
- Mon Jésus, ce que Vous voudrez,
mais je l'ai vue dans un tombeau parmi les horreurs des abominables
iniquités, consumée dans la pourriture. Seigneur, vous ne pouvez
plus la prendre car elle a juré de (détruire) votre Église et de
n'être rassasiée que quand elle aurait triomphé en toutes choses.
- Je ne peux plus la relever,
dans sa poitrine est planté le signe rouge qui fait reculer
d'épouvante. Ses lèvres sont noires de blasphèmes, les ennemis de ma
gloire l'entourent et l'ont tournée contre Moi. Je la sauverai, mais
après son malheur. Je m'arrête maintenant. Toutes ces choses me
faisaient souffrir et maintenant Je suis soulagé en te les ayant
révélées.
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Marie-Julie victime pour la France
Extase du 16 décembre 1880
La colombe me montre une branche de
lis. La tige est flétrie et les feuilles fanées comme une fleur
exposée depuis longtemps au soleil. Elle dit :
- Voilà la France, le pays des
victimes et de tous les enfants de Dieu. Voilà ce royaume flétri,
brisé, réduit, presque sans vie, sans espérance. Accepte la tige
flétrie de ce lis.
- Ô Colombe, je n'ose la toucher
parce que son crime a été la cause de son déshonneur.
- Bientôt sur cette tige, tu
scelleras tes lèvres mourantes et le dernier souffle de ton coeur
lui dira combien pour elle tu as prié, tu as souffert. En sortant de
ce bas monde, tu vas au Ciel chercher le triomphe et acclamer sa
noble victoire.
- Avant encore, il faut à Dieu un
immense sacrifice, il faut que ses victimes soient immolées et que
leurs blessures deviennent aussi larges que les fleuves profonds.
Mais Celui qui dore de son amour toutes les pertes des blessures
profondes, c'est Celui qui descendra au milieu de ses amis,
apportant les trônes les plus glorieux de triomphe.
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