Colloque avec la Sainte Vierge
Sommaire
-
Rappelle-toi bien cette
promesse
-
Marie se fait mendiante
pour nous
-
Sur l'éducation des enfants
-
Un anniversaire de Pontmain
-
La Sainte
Vierge tend les bras à la France
Rappelle-toi bien cette
promesse
Extase du 17
octobre 1877
Marie-Julie : oui mon bon Jésus,
Coeur adorable, je me le rappellerai puis le bon serviteur est là
qui écrit.
- Je suis très
satisfait, je veux que mon peuple soit prévenu.
Marie-Julie : je vois la Plaie
sanglante de son Épaule ! Combien elle est profonde et douloureuse.
Jésus : Je te dirai les prières qui
allègent mes souffrances. Je désire que cette plaie soit connue de
mes enfants.
Paroles de Jésus :
- Amour,
accourez pécheurs, dit-il, c’est le temps du pardon, du repentir, de
la contrition. Bientôt ce temps sera passé. Je ne pardonnerai plus,
ce sera l’heure de la Justice, et Je frapperai.
Le Coeur de mon Dieu est rempli de
trésors cachés et non encore connus. Bientôt, dit le Sauveur, vous
verrez combien mon Coeur possède d’amour pour vous. Oh ! mes enfants
qui avez cessé de m’offenser ! Je ne veux pas vous laisser périr
parce que vous êtes mon ouvrage, je vous ai pardonné et vous
pardonne chaque jour !
Au pied de la Croix pour la pauvre
France, j’ai vu Marie étancher ses larmes avec son manteau. Depuis
longtemps, elle retient le bras de son Fils, Elle suspend sa
Justice. Marie demande des prières aux enfants du Sacré-Coeur. Elle
se fait mendiante pour nous ; Elle sollicite du Sacré-Coeur encore
un peu de temps pour que nous l’invoquions encore. Le Divin Jésus
pardonnera t-il ?
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Marie se fait mendiante
pour nous
Parole de Jésus :
- Amour,
accourez, pécheurs,
dit-Il, c'est le temps du pardon, du repentir, de la
contrition. Bientôt ce temps sera passé. Je ne pardonnerai plus, ce
sera l'heure de la Justice, et Je frapperai.
- Le Coeur de mon Dieu est rempli de trésors
cachés et mon encore connue. Bientôt,dit le Sauveur, vous
verrez combien mon Coeur possède d'amour pour vous. Oh ! mes enfants
qui avez cessé de m'offenser ! Je ne veux pas vous laisser périr
parce que vous êtes mon ouvrage, je vous ai pardonné et vous
pardonne chaque jour !
Au pieds de la Croix pour la pauvre France,
j'ai vu Marie étancher ses larmes avec son manteau. Depuis longtemps
elle retient le bras de son Fils. Elle suspend sa Justice. Marie
demande des prières aux enfants du Sacré-Coeur. Elle se fait
mendiante pour nous ; Elle sollicite du Sacré-Coeur encore un peu de
temps pour que nous l'invoquions encore. Le Divin Jésus
pardonnera-t-Il ?
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Sur l'éducation des enfants
Extase du 2
octobre 1903
Notre Seigneur :
- Ô mes épouses, ma Croix de
chaque vendredi devient énormément lourde : Je perds des adorateurs
et des adoratrices ; on a le temps de servir le monde mais on n'a
pas le temps de méditer. Plus Je châtie, plus on s'éloigne de Moi.
Oh ! que Je suis délaissé !
Mes épouses bien-aimées, Je vois
une multitude d'âmes qui se perdent, surtout les enfants, même ceux
qui n'ont pas l'âge de raison. Ceux qui en ont la responsabilité,
s'ils savaient ce qui les attend au redoutable jugement ! Les
enfants sont instruits maintenant comme les grandes personnes. Que
de paroles honteuses sonnent à leurs oreilles et font écho dans
leurs bouches ! C'est épouvantable et terrible. Cela fait frémir de
voir la jeunesse rendue à un tel point, et on n'y prend pas garde,
on n'en prend pas soin, on ne s'occupe pas de ce qu'ils font ; de ce
qu'ils disent, on en rit et on les laisse entièrement libres de
leurs actes.
9 février 1904
La Sainte Vierge : - Mes bien
aimés enfants, il y a bien peu d'intelligences ouvertes de ce côté
et pourtant, le Ciel châtie la Terre, le Ciel s'éloigne de la Terre,
Je veux dire, mon divin Fils s'élève sur un trône fort élevé dans
son Ciel éternel. Il me dit souvent, Lui, en pleurant, - un Roi qui
pleure, un Époux qui pleure, un Père qui pleure la perte de ses
enfants - Il me dit bien souvent, oui, en pleurant, que de saints
sacrifices ne sont plus offerts dans cette France où J'ai été tant
aimé par des coeurs de foi, si bien servi par des coeurs animés par
la foi.
- Mes bien aimées mères de la
Croix et chers enfants de la Croix, tous les trésors du très Saint
sacrifice ont été célébrés dans une Terre étrangère et y attirent
les bénédictions tandis que les malédictions tombent sur la Terre
que J'ose à peine nommer mon royaume...
- Mes bien aimés enfants,
tout est engagé dans une perte irréparable, Je veux dire le salut
des âmes de l'enfance. La nourriture de ces pauvres petites âmes
devrait être pour eux le pain d'aimer leur Reine Immaculée, la Reine
du Ciel. Que Je souffre de voir ces âmes comme des pâtures livrées à
l'ennemi du salut des âmes ; c'est le bien de mon Divin Fils que
Satan prend pour le sien et pour se l'approprier, il a ses suppôts
dans tous les coins de la Terre. Je désespère, oui, Je désespère de
sauver ces âmes sans un péril immense et multiplié d'âmes et de
corps.
Marie-Julie intercède et la Sainte
Vierge répond :
Après la livraison des jeunes
âmes adolescentes à Satan, l'ennemi des âmes, Je veux dire que la
plupart de ces enfants sont entrés dans la voie de la corruption et
ces âmes n'ont pas reçu une goutte de ce parfum de mes vertus de
pureté ; c'est une douleur bien immense, car si vous en voyiez le
nombre, vous seriez effrayés et même frappés comme d'un coup mortel.
Marie-Julie : - Sainte Mère du
Ciel Immaculée, nous souffrons de ce que vous souffrez.
La Sainte Vierge : - Mes chers
enfants, que de mères insouciantes qui n'ont plus la foi, que de
pères coupables lancés dans des cercles où on ne fait qu'offenser
mon Divin Fils. Au ciel, quelle responsabilité ! Ils n'y pensent
pas, quel malheur épouvantable !
Nous venons d'entendre les plaintes
de Notre-Seigneur et de la Très Sainte Vierge sur la manière dont
les enfants sont maintenant éduqués, sur la perte de ces jeunes âmes
livrées à Satan. Soyons bien conscients de notre responsabilité
lorsque le Bon Dieu nous a confié des enfants, afin que nous en
fassions des élus pour le Ciel. Ne laissons pas la perversion
s'introduire jusque dans nos foyers par la télévision, mais aussi,
désirons et soutenons de bonnes écoles véritablement catholiques où
la foi et les moeurs ne seront pas mises en danger. Car il ne
servirait à rien de donner une solide éducation dans la famille, si
elle était ruinée dans des établissements où le rejet de Dieu est
imposé. Les terribles avertissements de Notre-Seigneur, les douleurs
de Notre Mère du Ciel ne doivent pas nous laisser indifférents.
Mais que de belles récompenses sont
promises aux âmes qui ici-bas se seront consacrées à l'éducation
chrétienne de la jeunesse, qui auront mis tout leur dévouement à
faire connaître et aimer Notre-Seigneur Jésus-Christ.
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Un anniversaire de Pontmain
La Sainte Vierge : - C'est Moi
qui vous donne, par le Coeur adorable ; ça lui plaît tant, mes
petits enfants bien aimés, que tout passe par Moi ! Ce qui passe par
Moi, votre Mère, est grand, est saint, est pur, est aimant.
Je suis venue
là (Pontmain) avec la Croix, avec tous les instruments du douloureux
supplice de la mort de mon divin Fils pour le salut des âmes.
Oh ! Pensez à
cette Passion ; offrez-la Moi pour le Bien-Aimé qui est mort d'amour
; offrez-la Moi en méditant trois minutes sur tout ce qu'il a
souffert !
Oh ! Je vous
assure qu'il tourne alors son doux regard vers le plus grand pécheur
du monde et votre pensée de sa douloureuse Passion, II la lui porte
comme une goutte de miséricorde.
Il lui dit :
- Reçois,
pécheur, de ton créateur, par les petites âmes, tes soeurs de la
Terre, reçois cette goutte de miséricorde qu'elles m'ont demandée
pour toi en pensant à Ma Passion douloureuse.
Mes petits
enfants, j'ai souvent la douleur d'entendre cette parole du pauvre
pécheur:
- Gardez pour
vous, vos dons, vous, que je ne connais pas ! Je les refuse, je ne
veux rien rompre de mon passé.
La Sainte Vierge : - Que de
larmes versées, que de douleurs me transpercent le Coeur, mais cette
charité de votre part : la pensée du douloureux supplice vous vaudra
un grand mérite. Je le récolte Moi-Même sur vos lèvres et Je le
porte au divin Crucifié, à l'immense Amour qui n'est que pardon.
- Priez encore, le ciel est bien
noir, priez encore, il est plein de justice, de maux, de calamités,
de malheurs qui toucheront les âmes et les corps, et avant de longs
jours, vous verrez de douloureuses catastrophes venant de la part de
ceux qui habitent la salle de l'enfer
(La Chambre des députés).
- Tout l'enfer est sur pied, tout
l'enfer est armé, l'enfer a ses légions d'âmes coupables, impures,
vengeresses, véritables bourreaux. Il y a tout en enfer : la
vengeance, la cruauté, l'insulte au Ciel ! Je ne veux pas vous
attrister, vous éprouverez les protections, la force et l'espérance
en votre Bien-Aimé. Les miennes seront aussi bien étendues et Je
suis plus près de vous car Je suis moins élevée.
Marie-Julie : - C'est vrai, bonne
Mère, Jésus est comme dans le sommet du Paradis, son divin Père est
au-dessus. Je ne vois pas le Ciel du Père ni le Ciel du divin Fils.
Bonne Mère, ce sont les deux premières Personnes Divines et le
Saint-Esprit qui est la troisième a ses rayons d'amour tendus par
toute la Terre, mais pour les justes, bonne Mère ?
La Sainte Vierge : - Et pour les
pécheurs qui reviendront à Moi, Je suis la quatrième, la plus basse,
la plus près de vous, mes petits enfants (elle sourit) la
plus proche de la Terre. J'y descends, J'en remonte, Je remonte et
Je descends toujours, chargée de grâces. Je remporte de la Terre au
Bien-Aimé, des grâces obtenues par vos prières. Il les offre à son
Père pour L'apaiser car le divin Père est bien irrité.
Marie-Julie : - Bonne Mère
Immaculée, que faire pour Le consoler, ce doux et tendre Jésus de
nos âmes ?
La Sainte Vierge : - Oh ! L'aimer
pour tant d'âmes qui ne L'aiment pas, Lui dire dans la simplicité de
votre coeur :
- Je voudrais vous aimer pour
tant d'âmes qui ne vous aiment pas !
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La Sainte
Vierge tend les bras à la France
Extase du 3
janvier 1900
-
Souviens-toi des bienfaits de Mon Coeur et des prodiges de Mon Divin
Fils. Tu t’es endormie dans l’iniquité sous le frein des lois où
l’on veut chasser Mon Divin Fils et les belles vertus de Sa Sainte
Mère... O France, Ma Fille ! Je la réveillerai de son pénible
sommeil et doucement, Je la ressusciterai avec les prières, les
souffrances, la foi et la confiance de Mes chers enfants. Avant le
grand événement, elle semblera à jamais morte à tout sentiment. Ce
sera là, la lutte du ciel et de la terre. Elle sera courte, mais
terrible et lugubre, et après, Mon bon peuple se réveillera et le
Sauveur caché jusqu’ici sortira du Sacré Coeur, avec Sa fleur de lis
et Son noble coeur de Saint-Louis. En même temps, Je relèverai tous
mes chers enfants élus pour le salut et le triomphe de la France.
Priez, priez, priez Mes enfants, ne vous découragez pas. Parmi la
colère, il y aura de belles merveilles.
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