Sommaire
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Marie-Julie
constante dans ses prédictions
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La France divisée
dans l’attente du Sauveur
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Les secrets de la Salette confirmés
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Depuis Fatima
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Le
Sacré-Coeur l’avait révèle a Marguerite-Marie
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Sombres perspectives confidences de la Vierge en deuil
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Les Sanctuaires désertés
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La flamme qui s’éteint
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France reviens, une
promesse ancienne
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Promesse renouvelée
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La Vierge traîne la France
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La France hésite
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Le triomphe sera douloureux
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Un dernier appel de tendresse
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Ne rien attendre du poteau
de boue
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Quelques
prédictions réalisées ou d'actualité
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Le partage du diable
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Marie-Julie et l'Abbé David
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Les rescapés de Paris
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Les Juifs réservés
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Le monde ne comprendra pas
avant
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Les dernières paroles de Notre Seigneur à Marie-Julie avant sa mort
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Le Grand Monarque
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La
survie miraculeuse du Pape
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Extase du 16 Novembre 1882
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Extase du 5 Octobre 1882
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Extase du 4 Octobre 1929
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Extase du
20 Septembre 1880
Marie-Julie
constante dans ses prédictions
Ceux qui s’intéressent aux prophéties
tombent, presque infailliblement, dans le travers de vouloir, dès
l’abord, identifier les personnages annoncés, et pensent appliquer à
leur propre temps ce qui n’est que pour des temps plus reculés.
Dieu domine l’éternité et, quand il
promène ses prophètes à travers les époques, il leur fait perdre la
notion de durée.
Certains des Amis de Marie-Julie sont
tombés dans le travers. Le Sauveur Inconnu, ils se sont crus autorisés à
le reconnaître dans le comte de Chambord. Le Pontife à délivrer, c’était
certainement Pie IX. Et comme tout ne devait arriver qu’après la mort de
Marie-Julie, ils attendaient cette mort avec grande impatience.
Pie IX est mort, le comte de Chambord
également, mais Marie-Julie a prolongé ses années au-delà de toute
vraisemblance, jusqu’à la quatre-vingt douzième. Imperturbable, elle
n’en a pas moins continué, jusqu’à la fin, à prédire les mêmes
événements la venue du Roi, la délivrance du Saint-Père, le châtiment,
le triomphe de l’Église.
Pour nous ancrer dans cette perspective
de longue attente, nous publions, dès le premier chapitre, des rappels
de ses extases des derniers temps de sa vie, des rappels de ce qu’elle
avait annoncé, si abondamment, entre 1875 et 1888. Nous tenons, dès le
seuil de ce livre, à montrer que Marie-Julie a été constante dans ses
prédictions.
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La France divisée
dans l’attente du Sauveur
La Sainte Vierge dit :
- Mes chers enfants, mon coeur
maternel est brisé de plus en plus ; mon royaume de France devient le
centre de tous les abîmes du mal et, pour le sauver, que de victimes,
que de sang répandu !... Mon royaume, sous peu, sera divisé. Les enfants
de la France vont devenir les enfants d’un autre royaume, malgré leur
prétention de rester français.
25 mars 1895
Saint Michel dit :
- Mes bien-aimés fidèles, courage !
Encore un peu de temps, et vous verrez tout l’enfer se déchaîner pour
tout renverser. Vous verrez des choses abominables, des violations
épouvantables. La malice des hommes va encore grandir en fureur et en
méchanceté. La fille aînée de l’Église sera divisée, partagée,
déshonorée, souillée de crimes. C’est mon dernier mot.
Et la voix vibrante de l’extatique
saisit les assistants.
Mes bien-aimés enfants, consolez-vous à l’heure du désespoir
terrible, sous le coup de la Justice, la fille aînée de l’Église verra
se lever pour elle ceux qui ont été ses sincères amis. Elle sera sauvée
et chantera le Te Deum d’actions de grâces. 2 juillet 1895
- Le grand Coup de la main de Dieu ne
sera pas de longue durée, mais il sera si terrible que beaucoup en
mourront de peur. C’est après ce grand Coup qu’arrivera le triomphe de
l’Église et de la France.
D’abord paraîtra celui que la France prendra pour son sauveur : mais
ce ne sera pas le vrai Sauveur : celui qui est choisi et envoyé par Dieu
et qui sera des lys. 19 mai 1898
- Quant je verrai en souffrance la
vie des victimes, ma main qui bénit et qui frappe, fendra le firmament
et apparaîtra aux regards de mes justes pour les diriger, comme une
étoile mystérieuse, vers la terre du repos. Ensuite cette main armée de
traits de vengeance, après tant de patience et de bonté, touchera la
terre ; et le coup sera le grand coup de ma justice
Un peu plus tard, sous une belle
aurore d'un matin plein j'espérance, sortira un Sauveur qui sera choisi
par moi pour rendre la paix à mes enfants exilés. Il bénira mes oeuvres;
il favorisera mes desseins; il sera l'ami de Dieu.
Si les hommes ne font pas ce qu'ils doivent, je prendrai leur place
et je ferai mon oeuvre sans les hommes et malgré les hommes. 1er
décembre 1896
- Ne vous découragez pas, dit Jésus,
je laisse faire l'ennemi de vos âmes, car il est à la dernière limite de
son effort. Il sent qu'approche l'heure de la grande Justice. Je suis
las de tant de péchés, de tant d'offenses. Je n'ai plus qu'à laisser
sortir de ma bouche un souffle pour que la terre entière soit remuée
jusque dans ses fondements.
Je m'effraie cependant de ce grand Coup annoncé depuis tant et tant
d'années et qui n'est plus éloigné. J"aime tant la France. Je me la suis
choisie pour l'accomplissement de mes grands desseins. 1er
mars 1923
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Les
secrets de la Salette confirmés
Le docteur Imbert-Gourbeyre a rassemblé
divers textes, tirés des extases de Marie-Julie, qui confirment
expressément les révélations de La Salette. Les voici :
- J’ai prié, dit la Sainte Vierge;
j’ai pleuré ; j’ai souffert. Je suis descendue sur la terre pour les
avertir. J’ai promis le salut si l’on faisait pénitence..
J’ai annoncé au clergé de fatales perditions ; j’ai fait entendre
pour lui mes menaces, s’il faiblissait dans l’orage et la tempête. J’ai
pleuré sur la France. J’y ai tracé le chemin de la Croix. J’ai ouvert
des fontaines pour laver les malades. J’ai consolé mon peuple, lui
promettant de le sauvegarder. Tout cela n’a pas touché le coupable. Il
est resté dans le crime ; son châtiment est proche. 29 novembre 1877
- J’ai renouvelé bien des fois, dit
le Seigneur, le secret de l’humble fille de la montagne. Ma sainte Mère
portait l’instrument de ma Passion. Elle répétait
Les plantes chrétiennes seront si
clairsemées que la terre ressemblera plutôt à un désert qu’à une terre
habitée par des chrétiens, qui sont si nombreux pourtant.
Il y aura si peu de monde resté dans
ces contrées qu’un grand nombre d’églises ne seront plus occupées, même
par une seule âme. Ce sera selon les contrées et selon les progrès de
l’iniquité. 29 mars 1882
- Rappelez-vous mes graves paroles
sur la montagne de la Salette. Le prêtre n’est plus humble et n’est plus
respectueux. 19 septembre
1896
J’ai encore à mes yeux, dit la
Sainte Vierge, la trace larmes que j’ai répandues à pareil jour, en
voulant apporter à mes enfants la bonne nouvelle, s’ils se
convertissaient, mais la triste nouvelle s’ils persistaient dans leur
iniquité. On a fait peu de cas de ce que j ‘ai révélé.
Mes enfants, quand je me rappelle,
depuis le jour où, sur la sainte montagne, j’ai apporté mes
avertissements à la terre menacée... quand je me rappelle la dureté avec
laquelle on a reçu mes paroles pas tous, mais beaucoup Et ceux qui
auraient dû les faire passer dans le coeur de mes enfants, avec une
confiance immense et une pénétration profonde, ils n’en ont pas fait
cas. Il les ont méprisées et, pour la plus grande part, ont refusé leur
confiance.
Eh bien ! je vous assure que toutes
ces promesses, mes secrets intimes, vont se réaliser. Il faut qu’ils
passent visiblement. Quand je vois ce qui attend la terre, mes larmes
coulent encore.
Quand la terre aura été purifiée, par
les châtiments, de ses crimes et de tous les vices dont elle est
revêtue, de beaux jours reviendront avec le Sauveur choisi par nous,
inconnu de nos enfants jusqu’ici.
29 septembre 1901
- Dernièrement j’ai bien souffert.
Quand de saints Pasteurs prêtres ont voulu que les dernières lignes de
mes secrets, sur la montagne des douleurs, soient connues de tout mon
peuple, d’autres pasteurs se sont révoltés.
J’ai eu la douleur de voir remisées,
sous scellés, ces dernières pages qui auraient dû être livrées au monde.
C’est parce qu’il y est grandement
question des pasteurs et du sacerdoce qu’on s’est révolté, et qu’on a
replié les dernières pages de ce secret divin. Comment voulez-vous que
les châtiments ne tombent pas sur la terre ?
On va jusqu’à envelopper mes
dernières paroles sur la sainte montagne, et à les faire disparaître.
jusqu’à faire souffrir ceux qui se sont dévoués pour cette sainte cause,
avec la joie de me glorifier dans cette solennelle prédiction.
C’est parce que ces dernières lignes
sont toutes au sujet du sacerdoce - et c’est moi-même qui les ai
prononcées et révélées - et que je montre comment on sert mon Fils dans
les saints ordres et comment on vit son sacerdoce. 4 août
1904)
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Depuis Fatima
Le texte qui suit est formellement
attribué à Marie-Julie ; mais la copie que nous en avons ne porte ni
date, ni signature. Nous ne pouvons donc en garantir la parfaite
authenticité.
- Les hommes n’ont pas écouté les
paroles prononcées par ma très Sainte Mère à Fatima. Malheur à ceux qui
n’écoutent pas maintenant mes paroles. Les hommes n’ont pas compris le
langage de la guerre. Beaucoup d’hommes vivent dans le péché, le plus
souvent dans le péché d’impureté. Malheur à ceux qui séduisent les
innocents.
Vous ne devez pas en vouloir à ceux
qui ne veulent pas croire, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais
malheur à ries ceux qui se permettent de juger avant de s’être informés.
Les apparitions fréquentes de ma
bonne Mère sont l’oeuvre de ma miséricorde. Je l’envoie, par la force du
Saint-Esprit, pour prévenir les hommes, et pour sauver ce qui est à
sauver... Je dois laisser arriver cela, sur le monde entier, afin que
soient sauvées beaucoup d’âmes qui, sans les cela, seraient perdues.
Pour toutes les croix, pour toutes les souffrances et pour tout ce qui
surviendra encore de plus terrible, vous ne devez pas maudire, mais
remercier mon Père du ciel.
C’est l’oeuvre de mon amour. Vous ne
le connaîtrez que plus tard. Je dois venir dans ma Justice, parce que
les hommes n’ont pas reconnu le temps de ma grâce. La
Mesure du péché est comble, mais à
mes fidèles il n’arrivera aucun mal.
Je viendrai sur le monde pécheur,
dans un terrible roulement de tonnerre, par une froide nuit d’hiver. Un
vent du sud très chaud précédera cette tempête, et de lourds grêlons
fouilleront la terre.
D’une masse de nuages rouge-feu des
éclairs dévastateurs zigzagueront, enflammant et réduisant tout en
cendre. L’air se remplira de gaz toxiques et de vapeurs mortelles qui,
en cyclones, arracheront les oeuvres de l’audace, de la folie et de la
volonté de puissance de la " Cité de la Nuit. "
Le genre humain devra reconnaître
qu’au-dessus de lui se trouve une volonté qui fera tomber, comme une
maison de cartes, les plans audacieux de son ambition. L’Ange
destructeur anéantira pour toujours la vie de ceux qui auront dévasté
mon royaume.
Vous, âmes qui profanez le nom du
Seigneur, gardez-vous de vous moquer de moi ; gardez-vous du péché
contre l’Esprit
Lorsque l’Ange de la mort fauchera la
mauvaise herbe, avec le glaive tranchant de ma Justice, alors l’enfer se
jettera avec colère et tumulte sur les justes et, avant tout, sur les
âmes consacrées, pour essayer de les anéantir par une terreur
effroyable.
Je veux vous protéger, mes fidèles,
et vous donner les signes qui vous indiqueront le commencement du
Jugement :
Quand, par une froide nuit d’hiver,
le tonnerre grondera à faire trembler les montagnes, alors fermez très
vite portes et fenêtres... Vos yeux ne doivent pas profaner le terrible
événement par des regards curieux...
Réunissez-vous en prières devant le
Crucifix. Placez-vous sous la protection de ma très Sainte Mère... Ne
laissez aucun doute s’installer en vous, au sujet de votre salut : plus
vous serez confiants, plus sera inviolable le rempart dont je veux vous
entourer. Brûlez des cierges bénits, récitez le chapelet.
Persévérez trois jours et deux nuits. La
nuit suivante, la terreur se calmera. Après l’horreur de cette longue
obscurité, avec le jour naissant, le soleil paraîtra dans toute sa
lumière et sa chaleur.
Ce sera une grande dévastation. Moi,
votre Dieu, j’aurai Fout purifié. Les survivants devront remercier la
Sainte Trinité de leur protection. Magnifique sera mon royaume de paix
et mon nom sera invoqué et loué, du lever au coucher du soleil.
Priez, priez, priez,
convertissez-vous et faites pénitence. Ne dormez pas comme mes disciples
au Jardin des Oliviers, car je suis très proche. La colère du Père
envers le genre humain est très grande. Si la prière du Rosaire et
l’offrande du Précieux Sang n’étaient si agréables au Père, il y aurait
déjà sur terre, une misère sans nom. Mais ma Mère intercède auprès du
Père, de Moi-même et du Saint-Esprit. C’est pour cela que Dieu se laisse
attendrir. Remerciez donc ma Mère de ce que le genre humain vive encore.
Honorez-la avec un respect d’enfant - je vous en ai donné l’exemple -
car elle est Mère de Miséricorde.
N’oubliez jamais de renouveler
continuellement l’offrande du Précieux Sang. Ma Mère me supplie
inlassablement et, avec elle, beaucoup d’âmes pénitentes et expiatrices.
Je ne peux rien lui refuser. C’est donc grâce à ma Mère, et à cause de
mes élus, que ces jours seront raccourcis.
Soyez consolés, vous tous qui honorez
mon Précieux Sang, il ne vous arrivera rien.
J’inspirerai à mon Représentant de
mettre continuellement en honneur le sacrifice de mon Précieux Sang et
la vénération de ma Mère...
Quelques-uns de mes prêtres
voudraient-ils être plus pape que le Pape ? Ils me crucifieront, car ils
retarderont l’oeuvre de ma Mère. Priez beaucoup pour les préférés de mon
Cœur, les prêtres. Un temps viendra où mes prêtres aussi comprendront
tout cela...
Quand vous verrez l’Aurore Boréale
apparaître, sachez que ce sera le signe d’une guerre prochaine. Quand la
lumière sera de nouveau visible, alors ma Mère se tiendra debout, devant
le soleil couchant, pour prévenir les bons que le temps est là. Les
méchants verront un animal effrayant, et crieront, épouvantés et
désespérés ; mais il sera trop tard. Je sauverai beaucoup, beaucoup
d’âmes (pour l’autre vie).
On est déçu parce que beaucoup de ce
que j’avais ordonné d’annoncer pour inviter les hommes à se convertir
n’est pas encore arrivé. On croira pouvoir outrager des âmes élues parce
que, à cause d’elles, j’aurai retardé un peu le terrible événement. Si,
dans ma bonté et à cause des expiations qui me sont offertes, je retarde
le désastre, je ne le supprime pas. Cela ne dépend pas du jugement des
hommes ignorants. Dois-je encore, moi-même, rendre des comptes à ceux
qui ne veulent rien savoir ?
Alors que le monde se croira en
sûreté, je viendrai comme un voleur dans la nuit. Comme l’éclair, je
suis là.
C’est encore le temps de mon immense
Miséricorde, pour donner le temps de se repentir. Soyez prêts, en état
de grâce, alors vous serez en sécurité sous ma protection et celle de ma
Mère. "
Ce texte doit dater des années qui ont
précédé 1938.
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Le
Sacré-Coeur l’avait révélé à Marguerite-Marie
Le Coeur Sacré de Jésus laisse échapper
des rayons si multipliés que leur nombre dépasse celui des étoiles du
firmament.
Le Seigneur dit:
- Mes enfants, il y a autant de
rayons que d’âmes inscrites dans mon Coeur divin et appelées à y trouver
un refuge, à l’heure où vont retentir sur terre les coups des grands
maux. L’heure n’est pas éloignée où mon peuple va pousser un nouveau cri
de détresse. Ce sera l’ouverture première de profonds engloutissements
du bien, et qui doit ensuite marcher vers une ruine épouvantable que le
ciel et la terre n’auront jamais vue passer.
L’orage va éclater sur la France où
j’ai voulu manifester les prodiges de mon divin Coeur et dévoiler ses
secrets. Mes enfants, c’est la France qui, la première, sera meurtrie,
déchirée, persécutée.
Quand je manifestais ce divin soleil
à la bienheureuse Marguerite-Marie, je laissais tomber de mes lèvres
cette parole
La terre qui t’a vue naître, et qui
te verra expirer, sera terriblement menacée, depuis l’époque de 80 à 83
surtout. Je laissais entendre à mon humble servante, que la troisième
serait bien douloureuse. Il n’y aurait que des glaives, que des
apostasies et des violations dans cidres des personnes qui me sont
consacrées, les unes par le sacerdoce, les autres par la vie religieuse.
Les mauvais chrétiens ne se
contenteront pas de se perdre. Ils chercheront à surprendre les âmes ;
ils tendront, par tous les moyens, à les faire pécher contre tout ce qui
est du devoir du chrétien...
Mes enfants, l’Église n’a pas bien
des années à rester sans la douleur d’aujourd’hui augmente, mais bien
des fois plus terrible. En cette douleur, il n’y aura ni borne, ni
arrêt. Je garde l’Église à l’abri, jusqu’au jour où la terre devenue un
désert et le monde une poussière, sur la terre désolée.
Le Seigneur la
fait entrer
(la France) parmi le sang et l’eau de sa blessure. " Mes enfants,
dit-Il, elle est sortie avec joie de mon divin Coeur, elle n’y
rentrera que parmi le sang et les pleurs. "
Le divin Coeur dit encore.
Sous peu, à l’époque marquée, il ne
restera debout, en Fiance, aucune maison religieuse ; pas un cloître
n’échappera aux tyrans de l’époque. Il y aura une attitude de massacres,
depuis le Centre (Paris) à
Lyon, de Lyon sur le midi et jusqu‘aux bords de la Bretagne qui est
encore catholique, mais plus comme autrefois. La génération de la foi se
fait partout.
En ces massacres, aux mois froids, la
terre deviendra un déluge de sang, comme au temps de Noé elle devint un
déluge d’eau. Tous ceux qui ne seront pas dans l’arche de mon Coeur
périront, comme au temps du déluge.
Je lui disais encore :
Moi-même, je choisirai ; je ferai
nommer le véritable consolateur de mon peuple et de l’Église : celui qui
reconstruira mes temples incendiés sous la violence d’une grande guerre
civile, bien qu’elle ne sera pas longue. Je ne peux, dit-il, nommer
autrement que guerre civile cette guerre à laquelle la France sera
livrée.
Mes enfants, combien l’âme de ma
servante fut attristée de mes paroles si désolées ! Elle ne me répondit
que par un soupir :
" Seigneur, je prierai pour cette
France, en la demeure où vous m’aurez introduite avec vous. "
Mes enfants, aujourd’hui si peu
d’âmes me demandent mon amour, si peu de coeurs me servent fidèlement.
Jusque dans les cloîtres, je trouve indifférence, oubli et faiblesse. Je
me plains amèrement. Si les bons chrétiens sont si lâches, que seront
donc les coupables qui veulent tout détruire et renverser jusqu’à mon
Règne Éternel.
Le Sacré-Coeur de Jésus dit encore.
Il se lèvera soudain sur la France de
grands fléaux et des calamités que rien ne pourra ni arrêter ni
amoindrir. Passeront, sur la France, une mortalité innombrable que
jamais le monde n’aura vue et des maladies qui seront inconnues. C’est
surtout au Centre que cette mortalité lancera son fléau. Elle viendra
frapper jusque sur la paroisse qui est la vôtre, mes enfants ; mais ne
craignez rien, mon Coeur sera une demeure pour vous protéger.
- Je me rappelle cela, divin Coeur de
Jésus.
- Mes enfants, ceux qui me font la
guerre depuis plus de 60 ans, guerre qui a redoublé depuis 11 ans, ne
seront pas attaqués par le fléau de la mortalité. Je les attends d’une
autre manière aussi courroucée.
Je préviens mon peuple qu’à la suite
de ces nombreux fléaux en France, dont les premiers ne sont pas loin, et
qui seront suivis de beaucoup d’autres, je vous préviens qu’un jour se
trouvera - et il est marqué - où il y aura peu de soleil, peu d’étoiles
ni de lumière pour faire un pas hors des demeures, refuges de mon
peuple.
Le jour commencera à croître ; ce ne
sera pas au fort de l’été, ni dans les jours les plus longs, courts
encore. Ce ne sera pas à la fin d’une année, mais dans les premiers mois
que je donnerai clairement mes avertissements...
Ce jour de ténèbres et d’éclairs, ce
sera le premier que j’enverrai pour convertir les impies, et voir si un
grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de prés.
Ce jour, mes enfants, n’atteindra pas toute la France, mais une partie
de la Bretagne en sera éprouvée. Le côté où trouve la terre de la Mère
de ma Mère Immaculée ne sera obscurci par les ténèbres à venir, jusqu’à
vous et, au-delà, sur le lever du soleil.
Tout le reste sera dans l’effroi le
plus terrible. Depuis la nuit jusqu’à la nuit, un jour entier, le
tonnerre ne cessera de gronder ; le feu des éclairs fera beaucoup de
mal, même dans les demeures fermées où l’on sera dans le péché...
Mes enfants, ce premier jour n’ôtera
rien des trois autres marqués et décrits.
Ce jour particulier fut révélé à ma
servante Catherine dans les apparitions de ma sainte Mère, sous le nom
de Marie conçue sans péché. Ce jour se trouve noté dans cinq petits
rouleaux bien fermés de la soeur Saint Pierre de Tours. Ce rouleau
restera dans le secret, jusqu’au jour où une personne de Dieu portera sa
main prédestinée sur ce que le monde aura ignoré, jusqu’aux habitants de
ce cloître.." (15 juin 1882)
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Sombres perspectives : confidences de la Vierge en deuil
- Je vous salue, mes enfants, de mon
coeur de mère et de toute ma tendresse. Je viens établir mon trône au
milieu de vous.
- Merci, bonne Mère !
Nous aussi, nous vous saluons, du fond de nos coeurs.
- Mes enfants, ne soyez pas
attristés, si vous me voyez descendre ainsi revêtue d’un deuil complet.
Pas une parcelle de son vêtement ne
porte de la blancheur, ni aucune couleur réjouissante. Son front est
voilé jusqu'aux sourcils. Elle est toute triste et dit :
- Ce n’est pas à cause de vous, mes
enfants, que je porte ce vêtement noir, c’est à cause... -
son coeur bat de douleur, je le vois
bien - c’est à cause de cette heure malheureuse qui, pour de longs
jours, va vous envelopper et achever de perdre ce malheureux royaume qui
me fut si cher et qui l’est encore. Si je dis longs, c’est à cause de la
profondeur de douleurs que ces jours renferment... "
Brisement des maisons
religieuses.
- Je prends le deuil pour le reste
des dernières maisons de vierges qui vivent dans la prière. Une heure
est décidée qui va briser leur repos intime et faire couler des larmes
de regret. Toutes ces maisons seront brisées, plus tôt qu’aucun de vous
qui avez la foi ne peut le concevoir.
Tout à coup l’enfer va rugir. Ce cri
ne cessera plus. Les ministres de mon Fils seront renvoyés de leurs
demeures et dispersés au milieu du peuple.
Quand la main de l’homme perfide va
se poser pour la troisième fois sur le reste de ces maisons de grâces
qui, par leurs prières, ont retenu la colère de mon divin Fils, quand
cette main se posera pour la troisième fois. elle ira jusqu’au bout,
sans excepter personne, pas même les familles de foi qui resteront chez
elles, dans la prière. Leurs demeures seront souillées par l’entrée
d’hommes redoutables.
Il n’y a que mon Fils et moi qui
connaissions la suite de leurs desseins. Ces desseins conduiront
jusqu’au renversement coupable, complet et parfait de toutes choses.
Couronne noircie de la
France.
La Vierge lève un peu sa robe noire qui
cache ses pieds, et me fait voir une large couronne noire qui n’a plus
que quelques points blancs. Elle la tire de ses pieds et la prend dans
ses mains virginales.
- La voilà,
dit-elle, cette couronne malheureuse,
autrefois si blanche, si admirée de tous les rois étrangers, et renommée
jusqu’aux extrémités du monde. Aujourd’hui, sous cette forme
douloureuse, c’est la couronne de la France. Elle conservera cette
couleur déchirante jusqu’au jour où l’Homme de Dieu, mon fils, viendra
relever la France de ses ruines. Il prendra, dans les larmes, ce triste
diadème et se le posera autour du front, relevant, avec un coeur brisé,
ce royaume tombé dans les décombres les plus ignobles et les plus
coupables. Dans cette couronne, mes enfants, toute la France est
enfermée, excepté toi, ô Bretagne !
J’aurais voulu ne pas la poser, cette
noire couronne, pas même sur la pointe de tes terres, ô Bretagne que
j’aime ; mais mon Fils en a réservé un coin pour l’épreuve la plus
douloureuse. J’interviendrai le plus que je pourrai.
La Sainte Vierge lève, à deux mains, la
couronne vers le ciel et dit :
- Mon Fils, puisque tout mon peuple
est menacé, hors la Bretagne gardée par ma mère et protégée par ma
bonté, oh ! du moins conservez le reste de vos maisons qui se sont
sacrées à vous ; gardez, dans la paix, vos apôtres,fidèles ;
laissez-leur le repos. "
La très Sainte Vierge se tait. On entend
cette parole, la voix de Dieu qui parle comme juge et pénètre dans les
profondeurs :
- Ma Mère, dans peu de temps, il n’y
aura plus de paix ni de repos ; dans peu de temps, il n’y aura plus que
la liberté pour le mal, pour l’incendie, le sang et la mort.
Voilà les paroles que j’ai entendues,
fortement et avec vérité. La Sainte Vierge dépose la couronne à ses
pieds et dit
- O France si chère, je te regarde
d’un oeil mouillé de pleurs. Je vois cette couronne se lever de tes
pieds. Tu la poseras sur ta tête. Tu viendras enfoncer sans pitié l’arme
de la mort dans le coeur de tes généreux combattants, l’épée du trépas.
Sa voix se pâme comme celle d’une mère à
qui la mort vient d’enlever ce qu’elle a de plus cher. La Sainte Vierge,
les yeux fixés sur la France, lui dit encore :
- O France ! pour toi j’ai tant de
fois pleuré et intercédé. Je ne te demande qu’un seul acte de charité
épargne au berceau l’innocence ; laisse la vie aux anges de la terre,
afin qu’ils puissent attirer sur toi le commencement de la miséricorde.
Mes enfants, c’est par bonté que je
vous préviens de l’approche de ces calamités mortelles et de tous les
grands malheurs.
Mes enfants, bien près de ce lieu où
vous resterez paisibles, au commencement de ce grand et dernier orage
qui amènera ensuite de beaux jours, vous verrez tomber de bien près des
fléaux si grands et si nombreux que vous serez bien angoissés de voir
tant souffrir jusqu’autour de vous.
Mes enfants, vous verrez tomber sur
le monde des maladies mortelles qui ne laissent pas même le temps de se
disposer à paraître devant mon Fils.
Les châtiments
- Les foudres du ciel se succéderont
avec une violence rapide. Le feu du ciel parcourra la terre sur une
largeur effroyable : cette foudre vengeresse brûlera toute pointe qui
produit du fruit. Les terres cultivées seront ravagées par la puissance
de ce feu ; les prairies seront brûlées et réduites à une terre
complètement dépouillée. Les fruits ne paraîtront point ; toutes les
branches d’arbres seront sèches jusqu’au tronc.
Enfants de la Bretagne, vous userez,
pour conserver vos récoltes, de ce que la bonté de mon Fils vous a
révélé : c’est le seul moyen de sauver votre nourriture.
Mes enfants, pendant trois jours le
ciel sera en feu, sillonné de frayeur par la colère divine. Ce qui
m’attriste, c’est que cette colère n’arrêtera pas la force de l’enfer.
On ne craint ni mon Fils ni l’enfer. Il faut que ce temps passe. Le
péril de la France est inscrit au ciel par la puissance éternelle. Je ne
peux plus intercéder ;je ne suis plus qu’une mère sans puissance.
Pendant plusieurs années, la terre ne
produira rien. La France sera malheureuse, même après son triomphe.
Pendant deux ou trois ans, elle se ressentira de ces ruines et de ces
misères profondes. La misère sera grande, bien que mon peuple soit
éclairci. La prière ramènera la bénédiction. Mon Fils et moi, nous
aurons pitié de cette longue pénitence.
Mes enfants, priez pour l’Église ;
priez pour tous ses ministres priez pour le Pape, car on attentera à ses
jours. Ce lieu aussi sera criblé de vengeance, et le mal y fera des sans
mesure, malgré la foi d’une grande partie de mon peuple.
Le mal, que j’entrevois si proche,
laisse à mon coeur une blessure qui durera toujours: une perte d’âmes
considérable, la foi ruinée, le baptême souillé. Toutes ces lâchetés,
que je vois, changeront en mauvais chrétiens beaucoup de mes enfants.
La France périra - pas toute, mais
beaucoup périront – Elle sera sauvée avec un nombre bien petit... O
France, on apportera, jusque dans tes lieux, la poussière de l’étranger.
Tu ne pourras renvoyer ces étrangers. Tu fus si noble, ta noblesse sera
perdue.
J’ai vu tout passer sur terre. Jamais
- je vous le dis avec un coeur de mère - jamais je n’ai eu sous les yeux
l’attente de pareils crimes, de pareils malheurs : violations,
sacrilèges, attentats. C’est dès aujourd’hui que je vois toutes ces
peines. Oh ! priez, mes enfants !
Je m’arrête sur ces douleurs.
Reposez-vous, mes enfants. 30 novembre 1880
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Les
Sanctuaires désertés
Notre Seigneur dit :
- Mes enfants, quand je regarde sur
terre vos demeures mortelles, mes yeux se mouillent de larmes.
Désormais mon heure n’est plus loin.
Ma miséricorde est si large, pour mes
amis véritables, que je ne peux vous en exprimer la grandeur ; mais
aussi ma Justice est si effrayante que, si je vous en développais une
étincelle, je vous causerais une douleur inguérissable.
Mes enfants, ne vous effrayez pas.
Désormais je ne puis plus attendre.
Plus je fais pour mon peuple, plus il
m’offense et me fait souffrir. Jamais il n’y aura de paix, d’union, de
charité et de bonheur, tant que ma Justice ne sera pas venue sur la
terre. Tout est méprisé partout : mon amour, ma bonté, ma Croix, mon
Tabernacle.
Mon peuple semble rentrer dans
l’incrédulité. Ce qui déchire mon divin Coeur, c’est la guerre que l’on
déclare au saint temple dans lequel je fais ma résidence pour consoler
et fortifier les âmes.
Mes enfants, ce n’est pas seulement
une guerre, c’est un acharnement épouvantable. L’esprit de la plupart
des hommes est gâté, corrompu jusqu’à la dernière fibre.
- C’est bien vrai,
mon Jésus.
- La religion, chaque jour,
s’affaiblit. Bientôt elle sera désertée presque par toute la terre ;
mais elle régnera dans des âmes isolées, poursuivies, frappées
cruellement et sans pitié.
Bientôt, dans de grands endroits de
cette terre des morts, il n’y aura plus de Sanctuaires. Les apôtres
auront pris la fuite. Les âmes saintes pleureront sur les ruines et les
abandons. La route qui s’ouvre va conduire là, en peu de temps. Voyez
combien on m’insulte et combien on m’offense.
- C’est bien vrai,
mon Jésus
- Oh ! bientôt, terre de ma création,
oh ! bientôt combien contiendras-tu de victimes sans vie ! Bientôt,
terre de ma création, tu auras une parure frémissante : le sang des
apôtres et des chrétiens restés dans la foi !
Je vois la main de Notre-Seigneur levée
et entourée d’un large éclair foudroyant. Cet éclair est si ardent qu’il
faut, chaque jour, nous y attendre et nous y préparer.
Notre-Seigneur continue.
- J’ai assez attendu ; j’ai assez
invité ; j’ai assez supplié. Les ingrats ont eu leur triomphe ; il est
temps que le juste entre dans la joie. Je n’ai plus qu’une parole, pour
vous dire de n’être point surpris, jusqu’au jour où je viendrai vous
proclamer : entrez maintenant dans la paix de la terre qui est venue
pour vous du ciel.
N’attendez rien des hommes ici-bas - je dis rien de bien - mais
attendez tout en mal. Ils n’ont plus que cette force, que ce pouvoir.
Les pécheurs de la terre n’ont plus qu’un désir: se repaître du mal, se
nourrir de tous les sacrilèges. L’odeur de leur haleine est infecte.
10 juillet 1879
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La flamme qui s’éteint
La Flamme du Saint-Esprit dit :
29 septembre 1879
- Le Seigneur a prévenu son peuple,
depuis des années et des années. Il lui a prédit le terrible et
douloureux événement. Mon vrai peuple attend, sans effroi, la grande
menace de Dieu et des hommes. Tous ceux qui ne sont plus à Jésus-Christ
n’attendent que l’heure du grand déchirement pour tremper leurs mains
dans le sang des innocents.
Elle dit encore :
- Sur la terre du royaume de la Mère
de Dieu s’élèveront des luttes entre les hommes. En ces combats, il n’y
aura ni coeur ni pitié.
Une terrible épreuve de captivité et
de dépouillement pour les apôtres de Dieu passera prochainement dans
l’esprit des hommes.
Dans le soleil, la Flamme dit encore :
- Tout ce qui, jusqu’ici, était
considéré comme justice sur la terre sera violé.
Que le peuple du Centre
(Paris) se hâte d’aller se
consacrer au Sacré-Coeur élevé sur cette terre ! Ce temple, qui a
entendu tant de prières sera transformé en salle de conseil. C’est là
que les ennemis, en partie, décideront, en dernier, de lancer l’annonce
de la terreur et de la mort, sur toute l’étendue de ce royaume.
La Sainte Flamme dit encore :
- Toutes les âmes qui se seront
consacrées au Seigneur pour l’éducation chrétienne vont se voir tout
retirer, n’ayant pour pain et soutien que la Providence du Seigneur qui
n’a jamais abandonné personne.
Il ne faut pas s’arrêter sur les
écoles d’aujourd’hui où règne satan. Sa parole et sa puissance vont
augmenter encore les iniquités déjà commencées.
En ce temps, qui marche vers le terme
d’une grande victoire, les âmes qui se sont vouées à l’instruction
catholique n’habiteront plus les lieux qu’elles occupent encore
aujourd’hui. Le vide va se faire complètement, pour toutes celles qui
dépendent de la grande autorité perfide.
Dans le soleil, la Flamme dit :
- Jusque dans les lieux les plus
retirés, tous les suppôts de l’enfer travaillent, maintenant, à des
écritures abominables. Mon peuple les trouvera partout sur son chemin.
Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du
manque de travail qui est leur pain de chaque jour... Les petites
villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes
d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout,
surtout que l’heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à
sonner.
La Flamme dit :
- Partout, la France presque entière
sera soulevée contre L’Église. On répandra sans repos, sur la foi et
l’Église, des articles abominables que le monde, sans l’enfer, n’aurait
jamais su inventer.
Les indignes ennemis du Dieu-Sauveur,
qui s’assemblent dans les loges et les remplissent, sentent le moment
approcher. Ils vont se lever, pleins d’espoir, pour jeter boue et
scandale sur les apôtres de Dieu et sur son Église. C’est par eux que la
jeunesse finira d’oublier son Créateur et Rédempteur. Ce temps fait
frémir, au sujet de ceux des chrétiens dont la foi se trouvera
inébranlable.
La flamme a tout un côté qui s’éteint et
le soleil devient triste, comme noyé dans un voile sombre. Il s’élève
une autre flamme qui dit : "Je contiens la voix de celle qui a été
choisie comme Reine de ce royaume. " J’écoute sa parole. Elle dit :
- La Mère de Dieu, poussée par
l’amour de son coeur, va redescendre sur la terre, apparaissant à son
peuple d’une façon qui sera sans mesure.
Elle va renouveler sa descente du
ciel sur terre, dans les environs des montagnes de La Salette. Elle
apparaîtra, suspendue sur une nuée blanche, environnée d’une guirlande
de roses, pour dire
La terre ne sera qu’un tombeau,
depuis l’Alsace-Lorraine, qui n’est pas comptée, jusqu’au bord de la
Bretagne.
La Mère de Dieu manifestera une autre
gloire à son peuple, comme dernier trait de son amour, au sujet de la
douleur des chrétiens. Dans le nord de la France... elle viendra, avec
des signes de deuil, et n’adressera que trois paroles qui seront
entendues par une dizaine d’âmes
1° - Toute la terre, excepté la
Bretagne, ne sera qu’un tombeau sans vie.
2° - L ‘Église va souffrir des
persécutions telles que l’enfer n’en aura jamais inventé de plus
cruelles.
3° - Le Centre deviendra une terre
imbibée de sang. Le dernier qui y coulera sera celui de l’homme que le
ciel maudit à cause de ses crimes.
La Flamme dit encore :
- Mon peuple, ne crains rien. Nos
victimes seront alors revenues à l’abri de l’orage de feu et de flammes.
Leur grande oeuvre ne s’arrêtera pas pour cela l’espace d’une minute.
Le ciel laissera passer sur terre les
signes de sa Justice. La terre étrangère ne récoltera aucune nourriture.
Une pluie de feu réduira en poussière la nourriture de ces peuples où
sont mêlés chrétiens non catholiques et mahométans.
La Flamme dit encore :
- La terre de France va subir aussi
la Justice de Dieu. Pendant trois années, les pommes de terre pourriront
à l’heure de la semence ; le blé ne poussera pas ou s’arrêtera à
mi-hauteur. Les fruits noirciront : un ver en rongera l’intérieur, avant
qu’ils aient atteint la grosseur du doigt.
La Flamme dit :
- Le Centre et ses demeures seront
broyés par la violence du tonnerre de Dieu. Les frémissements et
tremblements de terre se multiplieront, jours et nuits, sans cesser,
pendant quarante-trois jours. La mer s’agitera et jamais de tous les
siècles, ses vagues et ses flots n’auront pris une forme semblable. Tout
le monde de cette époque périra à jamais.
Mon peuple, si Dieu te parle ainsi,
c’est qu’il ne peut plus soutenir sa Justice inexorable. Il te dit :
n’aie pas peur, j’ai tous les pouvoirs.
Maintenant, mon peuple, que rien ne
t’épouvante. Si, demain, tes oreilles entendent des bruits nouveaux ; si
tes yeux parcourent des lignes qui font frémir, que rien ne t’étonne !
C’est l’enfer qui se met à l’oeuvre.
II faut que la terre périsse : pas
toute, mais plus de la moitié de la moitié. La terre deviendra le
désert, mais Dieu la repeuplera dans la paix et la tranquillité.
"
Paroles de la Flamme.
15 mars 1882
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France reviens, une
promesse ancienne
La bienheureuse Marguerite-Marie est à
genoux, au pied de la bannière du Sacré-Coeur, tenue par Saint Michel.
Le Seigneur montre la plaie de son Coeur et dit :
- Mes enfants, mon divin Coeur a le
privilège de toutes les pies. Là est le triomphe. Mais, avant de vous
donner ce triomphe, je veux vous éprouver. Je vous enverrai bien des
maux : vous verrez ma Justice tomber sur la terre ; vous verrez aussi
paraître, au firmament, d’éclatants signes précurseurs.
J’avais promis à la bienheureuse
victime de mon Sacré-Coeur
(Marguerite-Marie) de donner le triomphe à la France, par mon Coeur
Sacré, mais à la condition que tous enfants de la France se seraient
soumis. S’ils demeuraient lents et ingrats, les châtiments seraient plus
terribles.
J’avais promis que, peut-être,
j’aurais attendu deux cents ans, peut-être plus. Si mon peuple avait été
docile, j’aurais donné plus tôt le triomphe... Il n’a pas été docile :
j’ai attendu. Mais le triomphe aura lieu. Ma victime, retiens bien cela.
Il dit encore :
- La victime de mon Sacré-Coeur n’a
pu transmettre toutes mes révélations. Voilà pourquoi je veux
aujourd’hui prévenir mon peuple, afin qu’il soit bien préparé quand
l’heure de ma Justice arrivera.
J’avais promis que le triomphe de la
France viendrait après de grands châtiments : cette révélation n’a pas
été transmise.
J’avais annoncé, à plusieurs âmes
saintes, qu’avant le triomphe de la France, il y aurait une grande
révolte entre tous mes enfants. On tentera de profaner tout ce qu’il y a
de respectable sur la terre : ce sera en vain.
France coupable, ne vois-tu pas le
tombeau qui s’ouvre pour entasser les victimes du crime ? . Tu ne vois
pas l’heure fatale qui grandit ? Ce sera l’heure du démon. Il va me
jeter à la face le souffle empoisonné de sa colère.
Mes enfants, je vous préviens : Satan
va satisfaire sa rage qui est d’autant plus grande que les siens seront
vaincus. Je veux humilier mon peuple, il n’a pas écouté mes paroles.
Ensuite je donnerai la victoire complète.
Voici le moment où le lys blanc et la bannière blanche vont être
encore foulés aux pieds. Ce ne sera que pour un temps. Cette bannière
blanche sera plantée sur la France, et ses ennemis seront forcés de
vivre sous sa dépendance. 27 octobre 1877
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Promesse renouvelée
- Le triomphe des vivants sera beau,
dit Saint Michel, quand la sainte
Église, aujourd’hui entourée d’épines, se verra entourée d’une couronne
de lys d’or. Les défenseurs de la foi seront couverts par la protection
du ciel.
Le divin Jésus ajoute :
- Je peuplerai la France de fleurs
nouvelles quand aura passé le déluge de mes justes châtiments.
Il bénit la France et lui dit :
- J’enverrai Saint Michel, prince de
la victoire, apporter le lys au chevet de ta tête. Tu verras comme, de
jour en jour, je me réconcilierai avec toi, selon qu’il fleurira peu à
peu... Je viendrai te visiter, puis te relever moi-même.
"
La France s’émeut et se rassure. Les
épines, coupées pour être placées dans son tombeau, sont remises dans le
champ. Le lieu du tombeau reste sans épines. J’entends Saint Michel :
- Comme je me réjouis,
s’écrie-t-il, voilà le moment de
combattre contre l’enfer dont la rage est plus rouge que les charbons
ardents. Mais ne craignez rien, car vous êtes les combattants de la
bonne cause. Redoublez de prières pour les pécheurs et les aveugles. Les
sifflets des monstres de l’enfer, bientôt, vont se faire entendre d’un
bout à l’autre de la France. Le trouble civil.
Marie-Julie, de plus en plus effrayée,
s’arrête en murmurant :
- Je ne comprends pas.
La Mère Immaculée fond en sanglots plus
amers, inconsolable à la pensée de tant d’âmes perdues, dont le rachat
avait coûté si cher.
- Ma Mère chérie,
lui dit son Fils, il faut mettre fin
au mal. Si je retardais encore, toutes les âmes seraient perdues. Il est
nécessaire que ma sainte Église triomphe. Que de fois n’avez-vous pas
averti la France, votre fille bien-aimée ! Pourquoi a-t-elle toujours
étouffé votre voix ? 18 septembre 1877
- Ma victime,
dit Jésus, tu vois que l’heure fatale
va gronder sur la France et au-delà. Le bien et le mal vont se
combattre. Le mal, pendant un moment, sera vainqueur mais, bientôt,
cédera devant le bien. L’Univers sera presque renversé, car mon peuple
est coupable.
J’ai promis que les châtiments du
ciel éteindraient la race corrompue. Le moment va venir. Je fermerai la
bouche des impies. Je les surprendrai par ma Justice. Je ne puis plus
supporter le mal. Je suis comme dans une piscine où l’eau me gagne ; je
suis submergé.
- C’est vrai, Seigneur. Si, depuis
Pontmain et l’apparition de Notre-Dame d’Espérance, nos cris n’étaient
arrivés à vous, vous nous auriez déjà foudroyés.
- Je me laisserai encore toucher,
mais seulement après la destruction que j’ai promise. Ceux qu’au milieu
des cendres j’aurai épargnés seront la gloire de la France.
- Oh ! Seigneur, je vois votre
Justice sur la France.
- Ce sera un moment terrible pour les
ingrats et les méchants. Ce moment sera sans frayeur pour les justes.
Je vais être foulé aux pieds : ma
prison d’amour sera violée, mais je n’y serai plus. Mes ministres
m’auront soustrait et emporté, caché sur leur coeur. Mon temple sera
souillé et plein d’horreur, mais ce moment sera court. Mon sanctuaire
vous sera fermé; mais je serai avec vous, et ces jours seront rapides.
La France coupable verra le sang couler ; ma douleur sera amère, mais
je resterai insensible. La terre sera abreuvée du sang des martyrs et de
celui des impies : le premier criera miséricorde, le second vengeance. 24
octobre 1877
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La Vierge traîne la France
La Mère Immaculée vient près de la
France coupable et lui dit par trois fois
- France, donne-moi ton coeur.
Celle-ci demeure sourde.
- Te rappelles-tu, France ingrate et
couverte de plaies hideuses, te rappelles-tu que tu avais promis à mon
divin Fils de lui donner ton cœur ?
La France demeure muette, les yeux levés
fièrement vers Marie. Tout en elle respire l’orgueil
- O France coupable et perfide,
n’es-tu pas contente d’avoir déjà fait tant de victimes ? Le sang versé
par ta faute a coulé par ruisseaux. Si ni savais quels châtiments mon
Fils te réserve encore, avec quelle ardeur tu reviendrais à lui.
La France ne dit rien mais découvre
lentement son coeur.
- Mon Fils,
s’écrie Marie, que son coeur est noir
! Ce n’est qu’une source de vices, d’iniquités et d’incrédulité !
- France, suis moi.
- Je vous suivrai Marie, à condition
que mes compagnons me suivent moi-même.
- Non. France, tu me suivras seule.
La France refuse. La Sainte Vierge lui
rappelle ses beaux jours passés, le lys de Saint Louis. En vain... Elle
lui retrace le courage de Louis XVI... Rien ne touche la France.
La bonne Mère prend, sous son manteau,
une chaîne dont elle entoure, sous les aisselles, la poitrine de la
France.
- Suis-moi, dit-elle, suis-moi
maintenant. Malheur à toi si tu résistes ; tu périras tout entière.
La France, obligée à contre coeur de
marcher, est conduite comme une criminelle devant son juge. De temps en
temps, Saint Michel lui présente sa bannière du Sacré-Coeur, mais elle
refuse.
- Arrêtons-nous, dit la France, c’est
marcher trop longtemps. Je n’en puis plus.
- France, tu marcheras, quand tes
pieds seraient en sang ! Ils ont marché dans l’ingratitude. Tu es
corrompue de la tête aux pieds. Le ciel est ta seule espérance.
- J’attends et j’espère encore sur la
terre.
- Quel est ton espoir sur la terre ?
- Marie, en France, il y a encore de
la foi.
- Qui l’a conservée ? Ce n’est pas
toi.
- J’ai répandu la foi dans le monde.
- Comment l’as-tu répandue ? Si tu avais pu monter jusqu’à mon Fils,
tu y serais montée pour y éteindre ses lumières. 18 septembre
1877
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La
France hésite
La France tombe sans force devant Jésus.
Marie la soutient et la présente comme la fille aînée de l’Église. Jésus
la reçoit comme une misérable.
- Je ne la reconnaîtrai, dit-il,
pour la fille aînée de mon Église que lorsqu’elle aura vidé son coeur de
ses iniquités.
La France n’est vêtue que de quelques
haillons.
- Pourquoi, ô France, reprend-t-il,
t’es-tu laissée entraîner à l’incrédulité ? Pourquoi rougis-tu d’appeler
le ciel à ton secours ? Tu savais que tu violais mes lois.
- Les hommes m’ont trompée.
- Pourquoi t’es-tu laissée abuser?
- Ils m’ont bandé les yeux ; je les
ai suivis.
- Pourquoi ô France coupable, as-tu
méprisé ma sainte quoi t’es-tu révoltée contre elle ?
- Seigneur, je ne me suis point
préoccupée de religion. Je t’ai laissé à l’écart.
- Comment ne pouvais-tu redouter mes
châtiments ?
- Mon intelligence s’est évanouie. Je
n’en ai plus. Je n’en ai plus.
- Tu as toute mon intelligence ; mais
tu l’as fait servir au service du mal. "
La France baisse les yeux. Le Seigneur
ordonne de la placer dans un tombeau, sur un monceau d’épines. 18
septembre 1877
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Le
triomphe sera douloureux
- France, écoute ma
parole :
Tu auras beaucoup à
souffrir pendant quatorze jours de combats terribles. Pendant ces
quatorze jours de guerre, il y aura des châtiments.
Ah ! si mon peuple
savait comme il est à la veille d’un si beau triomphe, il ne pourrait
contenir sa joie ! Il prierait chaque jour et, par ces prières,
recevrait des consolations : ce serait, même avant la victoire, une
marque de reconnaissance.
France, en ces jours
de combat, tu ne t’attristeras pas ; tu ne perdras pas courage.
Quand l’étranger
viendra fondre sur la France, c’est par une prière révélée qu’il sera
refoulé et dispersé. Il viendra fondre sur la France comme un lion
furieux, avec toute sa rage, avec toutes les armes de l’impiété, pour
faire plier le peuple français et l’immoler.
Ma main, invisible,
le foudroiera.
France, sans ma Mère,
tu ne te serais jamais relevée de tes forfaits. Si le triomphe t’est
accordé si vite, c’est grâce à Marie, à ses supplications, à ses larmes.
France, tu auras un
combat terrible pour le Roi Henri qui doit apporter la paix et la
concorde dans sa patrie. Tu auras moins de peine pour défendre la sainte
Église. Rappelle-toi que la délivrance du Saint-Père sera terrible
cependant, mais moins terrible que la lutte pour le Roi. La France aura
besoin d’un bras puissant le premier jour, la bataille sera livrée par
le ciel, le second jour, par les hommes.
1er octobre 1875
Depuis que la France est fille aînée de
l’Église, elle a versé beaucoup de sang et fait beaucoup de victimes. Le
jour de sa délivrance sera le plus fatal, le plus terrible, le plus
triste, le plus douloureux qui ait passé. Oui, beaucoup d’âmes seront
moissonnées par l’effroi et la terreur.
- France, tu auras de
grandes afflictions, au milieu de la foudre du ciel qui grondera et des
éléments qui se déchaîneront. 5
novembre 1875
- France, tu ne
rougirais pas d’avoir été si lâche, toi si opulente ? Aujourd’hui, dans
ta misère, tu viens mendier le pain de chaque jour. Sans moi, tu serais
pour toujours ensevelie dans un tombeau, et tu ne porterais plus ton nom
de France.
Remarque bien que,
dans ta dernière épreuve, quand le peuple sera plus acharné que jamais,
tu verras commencer tous les châtiments guerre, boucherie, horribles
fléaux. Après ce sera l’appel au Roi.
12 février 1876
- Où es-tu, pauvre
France, brebis perdue, égarée ? Pourtant, c’est toi qui dois espérer la
première, puisque c’est toi qui dois délivrer l’Église.
France, France, tu
n’as encore rien vu, rien éprouvé. Si, aujourd’hui, ton coeur manque de
courage, que seras-tu dans ce grand jour ? Reste là... jusqu’à l’heure
où tu verras les châtiments du ciel écraser les tiens qui se seront
rendus coupables. Après cette dévastation, la fleur (de lys) apportera
la paix la plus douce.
Tu n’auras pas à
souffrir longtemps, mais ces jours si courts te seront pénibles,
douloureux, épineux, déchirants.
Place-toi, pauvre
France, droit au milieu de la Croix.
18 février 1876
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Un dernier appel de tendresse
Je rencontre Notre Seigneur. Son Coeur
est découvert : il en sort des ruisseaux de sang... Sa tunique en est
imbibée. Ses plaies semblent fraîches. Il est pâle.
Je vous adore, mon Sauveur bien-aimé.
- Approche, ma
victime.
- Que vos souffrances
sont grandes !
- Mes enfants, ce
sont les derniers opprobres que je souffre. Vous qui avez combattu pour
moi, et qui avez été fidèles à mes commandements, réjouissez-vous.
Le divin Sauveur découvre davantage son
Coeur blessé, et j’y vois inscrite la sentence de malheur :
- C’est toi, France coupable, à qui
je veux faire entendre un dernier appel de tendresse, à toi qui es là,
dans ce navire. N’entends-tu donc pas l’orage qui gronde et qui
s’approche de toi ? Viens sur le bord de la rivière, donne-moi seulement
le plus petit battement de ton coeur. Viens, reprend le Seigneur,
approche-toi de celui qui veut te sauver.
La France reste muette: elle n’a ni
voix, ni soupir, ni souffle. Rien.
Le divin Jésus lève les yeux vers son
Père. Je ne sais ce qu ‘il lui dit, mais ses paroles doivent être
terribles car je ressens, dans mon âme, une douleur plus que mortelle.
- Mon Fils bien-aimé,
voilà ma volonté : que tout pécheur soit exterminé !
- Courage, mes enfants, dit Jésus,
l’ennemi cruel a rassemblé les siens. O France, que ce temps te coûtera
cher !
Le nuage rouge arrive sur la terre. Il
en sort des hommes munis de leurs crimes d’ardeur de vengeance contre le
ciel, du désir de donner la mort aux chrétiens fidèles et de détruire le
temple du Seigneur.
- Ce sont là, dit Jésus, mes
plus perfides ennemis et aussi les vôtres, mes enfants.
Pour la cinquième fois, le Sauveur
appelle la France et lui commande de sortir du vaisseau. Elle obéit. Le
Seigneur lui tend une boule dans laquelle elle lit et il lit en même
temps. Voici ce qui est écrit :
- J’ai porté le coup
de mort à mes enfants. J’ai tout donné à mes ennemis. Il ne me reste
rien que la douleur, l’aveuglement et les larmes.
La France lit encore et voit, au fond de
la boule, sa sentence pour ainsi dire de mort. Elle verse des torrents
de larmes.
- Faut-il donc, o divin Coeur,
s’écrie-t-elle, que la France entière périsse, excepté la Bretagne et
la Vendée dont la terre a été baignée du sang des martyrs !
- Ce n’est pas tout, dit le
Seigneur.
- Faut-il donc que je
n’aie plus que ce court délai ! A peine mon nom même existera-t-il ! Il
sera prononcé encore à l’étranger mais, dans la patrie même, ce nom sera
mort.
- Regarde plus haut, reprend le
Seigneur.
- Je serai seule à combattre, dit
la France. Tous me refuseront du secours. Eh bien ! je me jette dans
le désespoir. Frappez ; ôtez-moi mon nom ; faites-moi périr.
- France coupable, dit le divin
Jésus courroucé, tu as porté le beau nom de France. Après ta mort, il
te restera. Tu as livré toi-même mon temple et mes autels à des mains
sacrilèges. Tu t’en es fait gloire ! Tu t’es proposée de tremper tes
bras, jusqu’au coude, dans le sang des victimes de mes autels. Tu crois
que tes amis te sauveront ? Tu abrèges ainsi le terme de ma Justice.
Penses-tu te sauver d’un sort si terrible ?
- Mes enfants, reprend le
Sauveur,
je m’adresse à vous. Nul homme ne peut sauver cette pauvre France noyée
dans le crime. Sans moi, il n’y aurait pour elle aucun espoir. Je ferai
un miracle pour les justes, mais il n’y aura qu’une partie du royaume de
sauvée. L’autre restera gémissante de longs jours.
- J’ai peuplé la terre par ma mort ;
je la dépeuplerai par ma Justice. Après ma Justice, je repeuplerai la
terre d’un peuple nouveau.
9 janvier 1878
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Le refus de la France
Saint Michel saisit son épée et montre à
la foule le Sacré-Coeur. Un cri affreux s’élève. Hommes et démons
semblent mêlés : on ne distingue plus la voix des chrétiens de celle de
l’enfer.
- Saint Michel, quels
cris effrayants !
L’archange s’approche de la gauche avec
la bannière flottante du Sacré-Coeur. Les cris redoublent :
- Voilà celui qui a
promis de clore sur nous les portes de l’abîme !
Tous murmurent et crachent au visage de
l’Archange. Celui-ci se tourne alors vers la droite :
-
Je parle,
dit-il,
écoutez ma voix. La mort est sur vos têtes. Le coup fatal est prêt.
Regardez le Sacré-Coeur qui sera votre refuge.
Le côté droit, qui est aussi mauvais que
le gauche, répond :
- Plutôt être
enveloppé dans la Justice du Christ que de reconnaître son Cœur !
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Ne rien attendre du poteau
de boue
Première crise Internationale
- L’heure de Dieu
n’est pas loin,
dit Saint Michel,
cette terreur profonde fera ressortir le triomphe de la nouvelle France.
Mais ce triomphe ne peut venir avant que la Justice ne se soit
appesantie sur cette terre gâtée.
- N’attendez rien de
celui qui règne comme roi et qui, aujourd’hui, est assis dans le même
fauteuil que les autres - fauteuil qui ne porte aucune marque d’un
pouvoir spécial et plus grand.
- Sa pensée est
accordée à la pensée des autres, sa parole à leur parole, sa volonté à
leur volonté. Sa puissance et ses pouvoirs ne sont pas plus que ceux de
celui qui est le dernier. N’attendez rien de ce côté : il ne mérite pas
plus de respect que tout le reste.
- Dans la tempête, sa
voix criera aussi fort que les autres, contre tout ce que Dieu a établi.
Il n’y a pas de fermeté en lui : ils l’ont mené ; ils l’ont dirigé.
Voilà le portrait de cet homme : c’est un poteau de boue. Plaignons-le,
mais n’y pensons guère.
- Je n’y pense point,
bon Saint Michel.
- Pour ramener le Roi choisi et
destiné par Dieu, il faut que tous ceux qui sont à présent soient
balayés.
29 septembre 1878
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Le partage du diable
Je vois dans le soleil qu’au moment où
le Seigneur, monté au ciel, prit possession de son Royaume Éternel, à ce
moment l’enfer devint le royaume de l’Ennemi. Le Seigneur s’empara de
son royaume terrestre et dit
- Je suis établi Roi Éternel .
Satan, furieux, cherche quelques détours
pour étendre malicieusement sa puissance...
Le Seigneur lui dit :
-
Tu me seras soumis, tu ne feras que ce
que te permettra ma loi éternelle.
Satan demande à porter le nom de prince
et que le doigt du Seigneur grave ce nom aux yeux de nous tous.
"
Oui, tu auras tous les noms. le nom de
prince : prince des ténèbres, prince de l’abîme.
- Ne mettez point de bornes à votre
puissance, reprend satan, laissez-moi libre de m’étendre aussi
grandement que vous devez vous étendre, jusqu’à la fin des siècles.
- Je resterai, comme
Roi, au-dessus de tout ce que tu feras, de tout ce que tu posséderas. Je
serai au-dessus et je commanderai.
Satan se révolte. Pourtant il avait son
partage, mais le Seigneur prenait aussi jouissance de ses possessions.
Le Seigneur lui dit :
-
Prosterne-toi à mes pieds et adore mes
volontés.
- Je fléchirai le genou, mais à une
condition. Laissez-moi libre, dit satan avec autorité, d’user,
comme vous et à mon gré, du pouvoir sur la mort, d’en être le maître.
- Je te laisse le
pouvoir de tenter tous les hommes, de les faire souffrir jusqu’à une
certaine mesure. mais je serai présent.
Satan demande aussi le pouvoir d’opérer
des prodiges. Le Seigneur ne le lui laisse pas entièrement, mais il lui
donne quelque chose afin que, par là, nous puissions mériter davantage.
-
Au commencement, dit le Seigneur,
tu ne feras pas beaucoup de prodiges, qu’un petit nombre. Ils te
serviront à faire le mal.
Satan proteste que le partage n’est pas
juste.
-
Un temps viendra, fort loin,
reprend le Seigneur, où tu posséderas
dans le monde une multitude si grande que ton partage dépassera le mien.
Tu deviendras grand conquérant pour un espace de temps qui sera trop
long et qui, cependant, sera fort court. Pendant que tu feras la
conquête de multitudes, j’opérerai des prodiges éclatants et tremblement
de terre, au moment où le monde sera près de périr, au moment où tu
triompheras d’une victoire sans mesure quand presque toutes les parties
du monde, l’Europe entière se soulèveront les unes contre les autres.
Pendant les ténèbres, il y aura beaucoup de conversions ; beaucoup
d’égarés reviendront à moi dans le repentir.
Alors qu’ils sont sur le point de se
séparer, pour rentrer chacun dans son royaume, satan demande le pouvoir
de prendre toutes les formes, afin de passer partout.
-
Je te laisse permission de tenter mon
peuple, répond le Seigneur, mais je ne te permettrai jamais de
prendre la forme divine ni celle de figures véritables.
Satan s’avise de vouloir tutoyer le
Seigneur.
-
Respecte-moi, au nom de mon Éternelle
Puissance.
- Oui, reprend Satan, un jour,
loin de ce jour où nous sommes, vous semblerez me dire que je suis un
puissant conquérant. Vous ne mettrez point de bornes aux ravages dont,
déjà, le désir me dévore.
Marie-Julie demande à la Flamme du
Saint-Esprit si l’époque est fixée, où satan doit régner en si grand
maître. La Flamme répond qu’elle est fixée dans les desseins du Seigneur
et que le Démon en pressent le moment, sans le connaître exactement.
" C’est celle où vous êtes maintenant, enfants de Dieu "
dit la Flamme.
Satan continue.
-
Au commencement de ce temps,
dit-il,
j’userai de tout blasphème et de toute chose injuste pour la destruction
de votre Royaume. je transformerai tout en outil de travail contre vous.
D’abord je creuserai ce lieu où le plus grand nombre habite.
- Vous n’ignorez pas quel il est,
dit la Flamme
je creuserai ce lieu sur lequel vous ferez tomber la foudre. vous
détruirez le premier, et, moi après vous, j’achèverai tout ; je ferai un
décombre tel qu’il n’en a jamais existé.
- Je couvrirai les miens d’une
protection de tendresse, dit le Seigneur.
- Je jetterai une révolte entre les
vôtres et les miens, reprend satan ; je soulèverai tous les rois
; je mettrai une division qui conduira à une guerre civile dans tout
l’univers.
- De mon côté, continue le
Seigneur,
j’enverrai ma Justice : des punitions, des miracles, des morts, des
fléaux, des pestes, des maladies inconnues.
- Je renverserai le temple de vos
prières, clame satan ; j’y établirai des idoles qu’on adorera.
Tout ce qui, en temps de paix, réside dans vos temples sera brisé,
traîné dehors, réduit en poussière par les miens.
- Je montrerai, affirme le
Seigneur,
que je suis le Roi Éternel. J’écraserai, sous la foudre du ciel, tous
ceux qui te seront donnés pour l’enfer. Je rétablirai mon peuple ; je le
préserverai des fléaux ; je relèverai les ruines. Je te précipiterai
dans l’abîme, mais seulement après que tu auras usé des pouvoirs que je
te laisse pour le moment.
La Flamme dit que la douleur est près
d’entrer dans les coeurs et l’Enfer prêt à entonner le grand chant de sa
victoire.
(30 août 1880)
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Marie-Julie et l'Abbé David
Au début de sa vie mystique, Marie-Julie
a eu comme directeur spirituel un saint prêtre, l’Abbé David, qui notait
régulièrement les extases de sa dirigée.
Le 19 mars 1874, la Très Sainte Vierge
avait précisé :
- Priez, priez, priez encore, Je
sauverai la France mais il faut qu’elle pleure. Les larmes ne sont pas
amères car la foi n’est pas morte, elle n’est qu’endormie et Je la
réveillerai. Mais priez, mes enfants !
Le 25 mars suivant, Marie-Julie disait :
- La Vierge m’a beaucoup parlé de la
France et du saint Pontife et m’avait recommandé trois prières pour la
France à réciter tous les jours trois fois par jour : un Magnificat, un
Ave Maris Stella et un Stabat Mater. Il faudra se jeter à genoux, la
supplier et jeter ses regards vers le Ciel. La Sainte Vierge la
délivrera par un Roi qui la sauvera et la gouvernera longtemps, et Elle
dit qu’on ne lui demande pas assez ce Roi et qu’on ne la supplie pas
assez de nous l’accorder. Elle le nomme Henri V et nous recommande de
prier aussi beaucoup Saint-Michel.
De son côté, le Sacré-Coeur s’est
plaint, à plusieurs reprises, que les Français ne lui demandaient pas le
Roi. Je crois bon de préciser - ainsi que je vous l’ai déjà dit - que ce
Roi ne sera certainement pas un des Orléans puisqu’ils ne descendent pas
par les mâles de la race des Rois de France qui seule est voulue par
Dieu qui l’a instituée. Il a été précisé que ce grand Monarque
descendrait du Roi et de la Reine martyrs.
Le 20 avril 1874 :
- La Sainte Vierge m’a dit qu’il
fallait que nous prions beaucoup pour détourner les malheurs qui doivent
fondre sur la France.
- Il lui faudra hélas ! expier deux
siècles d’athéisme politique et social, deux siècles de régime non
chrétien. La démocratie est en effet le régime luciférien par
excellence. Le seul régime d’origine divine ne vient jamais d’en bas,
mais seulement d’En-Haut. Sans faire de jeu de mot, disons que dans son
appellation même, la démocratie reconnaît que c’est le démon qui la
dirige démo-cratie : le démon est le maître.
Marie-Julie annonce le retour du drapeau
blanc fleur de lysé. Et le 23 mai, la Reine du Ciel ajoutait :
- Je bouleverserai, Je renverserai la
bande des méchants et des impies. Je ferai triompher l’homme juste et
les âmes ferventes. Oui, Je confondrai les méchants que J’amènerai aux
pieds du juste, de l’homme qui doit gouverner la terre de France. Le
moment sera terrible, mais Je vous protègerai.
Le Sacré-Coeur à son tour, déclare le 17
juillet :
- C’est ma fille aînée, cette France
qui m’a abandonné. Je la tiens néanmoins sur mon Coeur. Je la presserai
davantage et ce sera le jour où elle verra la Colombe du Ciel qui
viendra apporter cette bannière avec le Sacré-Coeur.
Et Il annonce que le Roi sauvera le Pape
et ajoute :
- Heureux ceux qui aiment mon Coeur,
ils seront en sûreté !
A son tour, le 29 juillet, Sainte-Anne,
patronne de la Bretagne :
- C’est Moi qui vous protégerai des
dangers dans la Bretagne et qui étendrai ma main pour renverser tous les
ingrats. Non, la Bretagne ne périra pas. Je l’ai toujours protégée. Je
la protégerai encore. Mais priez et venez à mon béni sanctuaire !
Le 25 août, l’Abbé David note :
- Le Saint-Père aura de faux amis aux
jours de son triomphe. Ce triomphe aura lieu de suite après celui de la
France.
Et quelques jours après, le 6 décembre,
l’Abbé relate cette importante révélation. Notre Seigneur, une main
placée sur son Coeur et l’autre tendue vers le Saint Pontife, lui dit :
- Mon fils, souffre avec patience.
Bientôt Je vais bénir tes chaînes et te faire sortir de ces grandes
épreuves et des épines qui t’envahissent car tu seras enveloppé de lys
(le Roi et les princes des lys). Mon fils, c’est assez longtemps vivre
dans les chaînes au milieu des calomnies et des persécutions, il est
temps que Je brise ces chaînes et que Je détruise le temple des impies
qui t’entourent. Mon fils, voilà mon Coeur qui vient te sauver de la
main des barbares et les confondre tous. Je viens te donner un trône
plus glorieux où tu règneras jusqu’à ta mort.
Et la Sainte Vierge ajouta :
- Mon Divin Fils te délivrera, mais
par Moi. Mon fils, console-toi, l’heure de ta délivrance est proche.
Sache que Je donnerai le triomphe à la France avant le tien.
Le Saint-Père souriait. La Sainte Vierge
reprit :
- Console-toi, mon fils, bientôt la
France va sortir de son cercueil ; toi aussi, tu es enseveli dans un
tombeau, mais la France va ressusciter et après ce sera ta résurrection.
Prie pour les Français, les Français seuls te délivreront et quelques
groupes d’étrangers choisis avec eux.
Le Saint-Père a parlé et a dit au
Sacré-Coeur :
-
Je vous supplie, dites quelles prières faut-il faire pour la France ?
Notre Seigneur a répondu :
- Prie, seulement après le triomphe,
le Sacré-Coeur et Marie Immaculée révèleront les prières d’action de
grâces qu’il faudra dire !
Sans doute l’avenir nous éclairera et
nous fera comprendre cette révélation...
Le 10 septembre :
- Sors, France, de ton tombeau et de
ton cercueil ! Jésus-Christ veut te réconcilier avec le Ciel ; sors et
reprends ta foi, cette belle vertu qui a fleuri tant de fois ; abjure
tes erreurs et jure une foi fidèle au Très Saint Sacrement car il te
réconciliera avec le Ciel. Marie Immaculée vient arracher ses enfants de
l’abîme. Jésus-Christ te bénit ! O France ! Jésus-Christ te purifie !
Jésus-Christ te pardonne, ô France ! Jésus-Christ te lave de tes
iniquités, Jésus-Christ a donné son Sang pour toi, ô France I
Jésus-Christ te bénit, ô France ! Jésus-Christ veut te sauver et te
donner cette belle espérance, cette belle perle précieuse qu’Il te
réservait depuis de longues années (le Roi Henri V). Il te posera une
couronne de lys après tes épines. Les Anges adorent Jésus-Christ au Très
Saint-Sacrement et prient pour qu’Il nous donne cette belle couronne
royale. Il bénit aussi le Saint-Père.
En septembre 1874, la Sainte Vierge dit
:
- Mon fils, sache bien que dans les
jours de mon Rosaire, Je déciderai le jour de ton triomphe, sache que Je
te préviendrai et que tu sauras l’heure de ton triomphe. Je le ferai
aussi connaître aux âmes que J’ai choisies pour faire le bien et faire
connaître mes révélations.
Et à la fin de ce même mois, le 29
septembre :
- Au Ciel, Saint-Michel va célébrer
avec le Sacré-Coeur, le triomphe du Saint-Père et celui de l’Église. Il
va terrasser les ennemis de la France. Même le Sacré-Coeur lui permet de
terrasser ses fils sacrés dans le sacerdoce. Ah ! chaque jour, il y en a
qui enfoncent la lance !
La Sainte Vierge dit que ce ne sera que
par les prières et par les pénitences que nous serons sauvés. Prions
surtout le Sacré-Coeur. La France pleure, les larmes du juste coulent,
il souffre pour les pécheurs
En novembre :
- Le Roi Henri V marchera le premier.
Jésus-Christ lui montrera la route. Il viendra de l’Est et ira vers le
Midi. Les amis du Roi marcheront à sa suite. Marie semble dire que trois
rois se disputent la couronne qui, en fin de compte, restera au Roi
légitime ... Vingt quatre heures avant l’éclat de cet orage si noir,
Notre Seigneur donnera des signes dans le firmament. Ah ! sans le
Sacré-Coeur, nous péririons tous. Tous les prêtres qui ne seront pas
bons, seront châtiés. 18 décembre 1874
Et encore, le 31 décembre :
- Un Roi qui n’a pas terni sa
couronne et qui a vécu au loin dans l’exil, qui a tant attendu de Marie.
Il l’avait autrefois choisie pour sa Mère. Il avait fait voeu de lui
appartenir. Et la France entière ressuscitera et sortira de sa
captivité. Il va ressusciter l’Église et délivrer le Saint-Père.
Et le 19 janvier 1875, Notre Seigneur
ajoute :
- Les puissances étrangères auront,
elles aussi, de terribles châtiments.
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Les rescapés de Paris
"
Mes enfants, dit la Sainte Vierge, quand
le crime sera à son plus haut degré, quand les sujets de l’ennemi
redoutable vont reprendre leur place au Centre, la terreur et la main de
mon Fils toucheront déjà les murs de cette ville si coupable - quoiqu’il
y ait de bonnes âmes - mais elles seront victimes pour les crimes et les
iniquités.
Mes enfants, savez-vous le nombre de
ceux qui vont échapper à cette infernale guerre meurtrière ? Ce nombre,
je n’ose le proférer.
Mes enfants, tous les chrétiens qui ne
se déroberont pas pour se cacher dans des lieux secrets, ceux qui
préféreront arroser la terre de leur sang plutôt que de passer dans un
pays où règne la paix... le nombre de ceux qui seront protégés est écrit
au trône éternel. Quand je regarde ce chiffre, je ne me console plus et
mon coeur est percé de mille glaives.
Mes enfants, il ne s’en échappera pas
cent, non, pas cent au milieu de cette immense ville coupable...
Comptez-en douze de moins, vous aurez le chiffre véritable. Jamais peine
pour moi ne fut plus grande.
Les hommes vont achever de faire monter
à sa dernière limite la juste colère de mon Fils. Pendant que ces
malheureux précipiteront au tombeau tout mon peuple, alors le monde se
trouvera sous la foudre vengeresse du Ciel.
Mes enfants, le travail du dimanche !...
Bientôt on ne verra plus que quelques chrétiens assister aux offices !
Les confessionnaux se videront... Mes enfants, c’est le blasphème qui
met l’enfer sur la terre. J’ai bien de la peine pour le clergé. Je vois
que, dans une quantité de plus en plus grande de prêtres, l’esprit
faiblit chaque jour.
Beaucoup de pasteurs ne sont plus, comme
l’étaient plusieurs de nos prêtres, résolus à mourir dans l’honneur de
leur saint ministère. "
(9 août 1881)
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Les Juifs réservés
Dans le soleil, je lis :
"
Ma parole est éternelle. J’ai fait mon
jugement sévère. Maintenant je l’annonce à mon peuple et, quand l’heure
sera venue, je le ferai passer au monde entier.
"
Je lis :
" Dans ma sagesse éternelle, j’ai
le dessein de réserver la vie à un nombre immense de Juifs car, au jour
de ma réjouissance, je veux les confondre. L’oeil impie de toutes ces
âmes restera ouvert, car je veux qu’il voie ma puissance. Je leur
réserve de voir, de leurs yeux, l’astre radieux que je ferai sortir du
fond de l’exil, sous un épouvantable orage de feu et sous les signes de
ma colère. Tout le firmament aura des traits semblables à ceux que mon
Père lança sur le monde, quand je m’offris pour racheter mon peuple.
"
Je lis encore :
" Au milieu de cette terreur,
tout le monde sera semblable à la fourmi qui sort de sa tanière... De
toutes parts, des hommes viendront s’unir à ce groupe perfide qui,
maintenant, conduit les choses de la terre avec une décision et une
iniquité qui n’a pas de nom... Ils périront misérablement sous les coups
de ma colère ou sous l’envoi de cruelles maladies.
Puis je guérirai les plaies du royaume ;
je rendrai la fertilité. Après que le Sauveur sera entré dans son règne,
je
sanctifierai par d’abondantes rosées, la terre souillée, et la pénitence
y effacera les tâches faites par les pieds des impies.
" (28 février 1882)
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Le monde ne comprendra pas
avant
Le Seigneur dit :
"
L’oeuvre de mon divin Coeur a été
révélée à ma bienheureuse servante. Le temps arrive à son terme l’oeuvre
de ma Croix et sa gloire vont, plus que jamais, s’étendre dans le monde,
sous les crises, les crimes et les combats. Rien n’arrêtera cette
glorieuse dévotion nouvelle à ma Croix.
Il fallait que la Croix fût combattue
jusqu’à être foulée aux pieds, avant que ne retentisse l’appel du ciel.
Voilà, dit le Seigneur, que j’ai
ouvert toutes les voies pour répandre, dès le commencement, ce que je
n’aurais pu faire à la fin : de si nombreuses paroles que la terre ne
comprendra pas, tant que les maux ne seront pas fixés sur le sommet
qu’ils doivent atteindre.
Amis fidèles, désormais je n’ai plus
besoin d’autres amis. Ils sont connus, et écrits sous mon doigt
adorable, ceux que je voulais, que j’attendais. Je n’ai plus besoin
d’une autre aide dans mes travaux. "
(22 juin 1882)
Je lis. :
" J’ai préparé mes voies. Mes
victimes recueillent mes paroles dans toute l’étendue de leurs lumières
; mes serviteurs les recueillent, enveloppées de rayons lumineux qui
répandront une chaleur très profonde sur tous les secrets qui
regarderont la terre seule.
Remarquez bien, victimes et serviteurs
qui lisez et recueillez mes paroles, que le moment du repos éternel ne
vous sera pas un temps de délassement... Vous tous, amis de ma gloire,
vous n’aurez pas à vous déranger des places que vous aurez occupées
depuis des jours se succédant sans interruption.
"
Je lis :
" En la mort, j’ai préparé de
grandes choses. Au moment où la foule approchera pour la dernière fois,
mes victimes et serviteurs sembleront vivre sous le doux parfum du mois
où l’on chante les louanges de ma Mère. La plante sera docile à ma voix
jusqu’à l’églantier qui m’offrira, sur le passage, son bouton et sa
fleur.
" (6 juillet 1882)
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Les dernières paroles que Marie-Julie, la stigmatisée de Blain, a
prononcées avant sa mort, en février 1941
Écoutez ces paroles que Notre
Seigneur vient de me dire :
" La guerre a été une miséricorde et
on ne le reconnaîtra que plus tard et tous ceux qui auront souffert
seront dans la joie, heureux d'avoir contribué à faire une France
nouvelle, dans laquelle Dieu prendra toutes ses complaisances.
Une fois que la France aura payé sa
dette, elle sera récompensée par une telle abondance de grâces que,
dans peu de temps, elle aura tout oublié.
Pour les puissances qui auront
combattu avec tant d'intrépidité et de courage, elles recevront de
la France la plus grande récompense : celle de prendre place au sein
de l'Église catholique qui, elle-même, sortira de ce baptême de sang
rajeunie et renouvelée.
Je vais briser tous les obstacles et
renverser tous les projets de ceux qui empêchent la lumière de se
faire, la France sera sauvée par des moyens hors de toute
connaissance humaine.
Dieu s’en réserve le secret jusqu'au
dernier moment.
Je me joue des projets des hommes,
ma droite prépare des merveilles. Mon Coeur sera glorifié par toute
la terre. Je me plairai à confondre l'orgueil des impies.
Et plus le monde sera hostile au
surnaturel, plus merveilleux seront les faits qui confondront cette
négation du surnaturel.
À la place de la bête s'élèveront
deux trônes : celui du Sacré-Coeur et celui du Coeur Sacré de Marie.
Il sera reconnu que ce ne sera pas
la force des hommes qui mettra fin à la guerre, qui ne se terminera
que quand l'expiation sera terminée.
Ayant hâte d'en finir avec l'impiété
et l'iniquité, et de voir la France telle que je la désire,
j'abrégerai la durée par l'intensité.
Prenez courage, cette expiation est
bientôt terminée, et soyez convaincus que la France une fois
victorieuse, je ne la laisserai pas au pouvoir des impies. "
Le règne de Dieu est proche. Il va
s'ouvrir par un fait aussi éclatant qu'inattendu.
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Quelques
prédictions réalisées ou d'actualité
- Le 26 octobre 1877, elle voit le
retour de l'Alsace et de la Lorraine à la France.
- Elle prophétise les deux guerres
mondiales de 1914 et 1939, cette dernière dès le 16 novembre 1920.
- En 1879 elle annonce, entre autres,
la guerre d'Algérie :
" La terre des Arabes triomphera
des pauvres armées françaises. "
- Le 17 décembre 1881, la Sainte
Vierge lui déclare:
"
Le temps des crimes est ouvert, beaucoup de mères seront sans coeur pour
leurs propres fruits encore innocents "
(avortements).
- Elle a prédit également des
épidémies de maladies inconnues dont les ravages seraient affreux
(sida... ).
- Le temps des ennemis de la foi est annoncé par la
Sainte Vierge : " ... Il fallait que ce temps vînt pour eux, qu'il y
eût un règne infernal sur la Terre avant le règne divin. "
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Le
Grand Monarque
…. Puis elle annonça le triomphe de l’Église et de la
France. D’abord paraîtra celui que l’on prendra pour un sauveur mais qui
n’est pas l’envoyé de Dieu, puis viendra le grand Monarque.
"
Quel est son nom ? ", répéta plusieurs fois l’Abbé
Lehausteler.
"
Dieu vous fera connaître ", répondit Marie-Julie. Sur de
nouvelles instances, elle ajouta
"
Il est DES LIS, mon Père. "
3 janvier 1900 : la Sainte Vierge tendait les bras à
la France en lui disant : " Souviens-toi
des bienfaits de Mon Coeur et des prodiges de Mon Divin Fils. Tu t’es
endormie dans l’iniquité sous le frein des lois où l’on veut chasser Mon
Divin Fils et les belles vertus de Sa Sainte Mère.., O France, Ma Fille
! Je la réveillerai de son pénible sommeil et doucement Je la
ressusciterai avec les prières, les souffrances, la foi et la confiance
de Mes chers enfants. Avant le grand événement, elle semblera à jamais
morte à tout sentiment Ce sera là, la lutte du ciel et de la terre. Elle
sera courte, mais terrible et lugubre, et après, Mon bon peuple se
réveillera et le Sauveur caché jus qu’ici sortira du Sacré Coeur, avec
Sa fleur de lis et Son noble Coeur de Saint-Louis. En même temps, Je
relèverai tous mes chers enfants élus pour le salut et le triomphe de la
France. Priez, priez, priez Mes enfants, ne vous découragez pas. Parmi
la colère, il y aura de belles merveilles. "
19 septembre 1901 :
"
Quand la terre aura été purifiée, de beaux jours reviendront et
le Sauveur choisi par Nous, inconnu de Mes enfants jusqu’ici, viendra.
C’est une âme bien belle, c’est une fleur spéciale de vertu, et le Coeur
adorable de Mon Fils commence à lui préparer ses nobles dignités. Il
viendra au nom du Sacré-Coeur, avec la poitrine décorée de l’adorable
Coeur de Jésus. Mes enfants, à bientôt La grâce du ciel sera avec lui et
toutes les ruines seront relevées. "
17 août 1905 : "
Ce sera dans cette troisième crise que viendra le salut. Là,
sortira du centre de son Sacré-Coeur, le salut ou, pour mieux dire,
celui qui est destiné à apporter la paix. Avec son couronnement tous les
maux finiront. Mes enfants, il descend de la branche de Saint-Louis mais
cette Sodome coupable ne le possède pas. "
Quel sera donc ce grand Roi. ?
Marie-Julie a toujours assuré que Notre Seigneur et
la Très Sainte Vierge lui avaient souvent affirmé que les d’Orléans ne
régneraient jamais, le droit et la justice s’opposant à ce qu’on hérite
de celui qu’on a assassiné. Elle n’a jamais cessé de dire qu’il
descendrait du Roi et de la Reine Martyrs, donc de Louis XVI et de
Marie-Antoinette. Le Ciel lui a toujours parlé du Roi caché, car Dieu ne
veut pas qu’on le connaisse afin que certains prétendants ne puissent
tenter de l’assassiner. Laissons donc à Dieu le soin de nous désigner
son Élu....
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La survie miraculeuse du Pape
Marie-Julie, stigmatisée portait sur la poitrine une
inscription stigmatique écrite par la Sainte Vierge
"
Délivrance du Saint Père, triomphe de la Sainte Église. "
"
L'auguste Pontife doit lui aussi souffrir toutes sortes de
tourments. Vos voix ne seront-elles pas suppliantes pour celui qui sera
dans les fers, entouré d'ennemis ? Ses fers seront bien plus pesants que
ceux de l'auguste victime qui vient d'être moissonnée (il s'agit de Pie
IX). Ils désireront sa mort puisqu'ils veulent la ruine de l'Église
Catholique " 29 septembre 1879
" L'Église aura son siège vacant de longs mois... (...) Il y aura deux
anti-papes successifs qui régneront tout ce temps-là sur le
Saint-Siège... " 29 septembre 1882
" Priez pour le souverain Pontife ! Malgré la rage des mécréants, malgré
tout, il triomphera. Ils n'auront jamais sa vie... "
9 janvier 1874
" On attentera fortement à sa vie et, s'il n'est pas martyr par la main
des barbares, c'est que Dieu fera pour lui un éclatant miracle. (...)
Jamais, jamais tempête n'aura été aussi forte contre aucun autre
pontife. Il est déjà martyr avant de subir le martyre; il souffre avant
que l'heure n'ait sonné. Mais il offre sa personne et le sang de ses
veines pour tous ses bourreaux et pour ceux qui attentent terriblement à
sa vie. Que d'exils à souffrir ! "
29 septembre 1878
" Les peines, les tortures, le mépris, il recevra tout. On ira jusqu'à
le conduire à la pierre du premier Pontife. On lui dira Renie ta foi !
Laisse-nous la liberté ! Mais sa Foi sera ferme et constante. C'est moi
qui vous donnerai ce pontife. Priez pour lui qui doit voir sous ses yeux
une révolution acharnée ! Jusqu'à la mort, sa main tiendra la Croix et
ne la lâchera pas. Priez, je vous en supplie, priez ! Car la Foi et la
Religion vont être foulées sous les pieds de ces malfaiteurs. "
9 mars1878
" L'Église sera privée de son Chef qui la gouverne maintenant. Les
vestiges du saint Pontife présent doivent disparaître. L'empreinte de
ses pieds au saint autel sera réduite en cendres par les flammes de
l'enfer. Le chef de l'Église sera outrageusement outragé ! "
7 juillet 1880
" L'Église, dans un soupir voilé, vient faire retentir aux portes de mon
âme brisée l'écho de sa voix mourante. Le pontife suprême lance une
parole agonisante vers son peuple, vers les enfants dont il est le père.
C'est un glaive pour mon âme. (...) Je vois tout cela dans mon Soleil
mystique. Oh ! que je souffre ! "
4 novembre 1880
" L'Église n'aura plus sa voix, qui, aujourd'hui encore, parle bien
haut. Le lien de la Foi [Le Pape] boira bientôt dans l'exil l'amertume
d'un long et douloureux martyre. Son cœur saisi d'angoisse ne vivra,
pour ainsi dire, plus dans sa personne; il offrira tout pour ses
enfants, pour son troupeau et pour son Église infaillible. "
11 janvier 1881
" Au pied de la montagne, dans un rocher, je vois comme une prison
solitaire où est enfermé un VIEILLARD à cheveux blancs dont les traits
sont resplendissants. Il porte une croix sur la poitrine. Jésus le
reçoit et l'embrasse. Il sèche ses larmes et lui dit : Depuis longtemps
tu portes la croix, mais bientôt je te rendrai tous tes droits ravis et
ta liberté ! " 18 septembre 1877
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Extase du 16 Novembre 1882
" En la terre d’Amiens, la
Mère de Dieu est sur le point de se fixer un nouveau séjour, pour y
venir avec l’Enfant Jésus dans ses bras maternels, et prévenir le
peuple, mélangé comme partout. Il y aura un signe dans le Ciel... La
voix d’un petit enfant annoncera, par permission divine, les terribles
malheurs qui attendent la Patrie ; Il l’annoncera très peu de temps
avant que ces projets ne s’éveillent... Cet enfant parlera environ 27
minutes avec, dans la voix, des sanglots qui feront s’émouvoir jusqu’aux
brins d’herbe. Cette annonce, terrible pour la France, sera universelle.
"
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Extase du 5 Octobre 1882
"
Mon peuple, Mon peuple, Mon peuple, tes yeux vont voir le commencement
de l’heure épouvantable, quand le froment en herbe ne sera pas au
troisième noeud de sa croissance.
Au moment où Mon peuple n’aura plus
qu’à s’armer de Foi et d’Espérance, encore en la saison dure, pendant
quatre heures - de midi à quatre heures en France - en des jours durs
encore, le soleil aura comme un voilement de deuil ; Il sera obscurci,
sans lumière.
Jamais personne sur la terre ne
pourrait croire aux noirceurs de ces ténèbres. La terre n’aura plus
rien. L’oeil sera voilé, sans qu’il puisse voir le moindre objet.
Mon peuple, ce sera le commencement
des châtiments de Ma Justice. C’est le soleil qui annoncera ces douleurs
: le ciel qui pleurera, sans pouvoir se consoler, parce que ce sera
l’entrée du temps où les âmes se perdront, l’entrée, en un mot de
l’épouvantable malheur. Mon peuple, cette obscurité couvrira la Bretagne
l’espace de quatre heures, mais il n’y aura pas de mal... une petite
frayeur simplement.
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Extase du 4 Octobre 1929
Notre-Dame : " Ne vous effrayez pas
encore. Vous recevrez l’avertissement précis par l’apparition de taches
dans le soleil... Je l’ai déjà dit (à La Salette)... Vous verrez le
firmament sillonné de bandes. Il y aura une bande blanche qui contiendra
la protection de nos justes. Il y en aura une rouge qui enveloppera le
châtiment des misérables qui insultent leur Créateur. Il y en aura une
noire où l’on verra se débattre Satan et toute son armée. Celle-ci sera
plus large, parce que Satan a plus d’âmes pour le servir que mon Divin
Fils n’en a pour Le consoler et sécher Ses larmes. "
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Extase du
20 Septembre 1880
Le Seigneur " donnera Ses
avertissements au moyen de la nature, au début de chaque année. "
Les grandes perturbations atmosphériques avec pluies trop abondantes
entraveront les semailles et la nourriture des bestiaux. II est prédit :
" Deux jours de ténèbres en dehors
des trois jours du châtiment. Seuls les cierges de cire bénits donneront
de la lumière.
La flamme dit que dans les desseins
du Seigneur, il y aura deux jours d’affreuses ténèbres, séparées des
trois jours que beaucoup d’âmes ont annoncés. Le firmament sera violet
et rouge ; il sera si bas que la touffe des arbres élevés sera comme
perdue dedans, jusqu’au quart des arbres les plus hauts. Ces deux jours
vous préviendront comme un cachet
authentique de la Bonté, mais aussi de la descente de Dieu par Sa
Colère sur la terre. Vous ne serez pas exempt de ces ténèbres... Pendant
ces deux jours les arbres seront brûlés et ne produiront aucun fruit
l’année suivante, car la sève sera comme brûlée et arrêtée. La pluie qui
tombera de ce ciel bas aura une odeur infecte et, partout où elle
tombera, ce sera comme de gros grêlons de feu qui perceront ce qu’il y a
de plus solide et laisseront la tache d’une brûlure visible. Vos
demeures seront préservées. Il n’y a que ce qui est léger en couverture
qui souffrira.
" L’eau qui aura coulé sur la terre
sera noire, d’un noir effrayant et presque toute la terre portera cette
tache également partout ; mais elle ne nuira pas à ce qui sert
d’aliments aux chrétiens. "
"
La flamme dit qu’en Bretagne,
dans ces deux jours de ténèbres, sous ce ciel bas, il paraîtra une
lumière, mais que personne ne pourra voir, car il ne faudra pas mettre
la figure au jour par l’ouverture d’une porte ; il y aura un envoi de
Dieu, sous la forme d’un éclair brûlant, qui obscurcirait l’oeil humain.
"
" Le Seigneur me presse de vous faire
passer Ses paroles et Ses volontés. Le jour de ces ténèbres sera encore
supportable, malgré l’obscurité... Mais si le jour est calme, la nuit
sera violente, et pendant les deux nuits, des cris sortiront on ne saura
d’où ; on n’entendra point de pas, ni de marche sur la terre, couverte
de Justice. La nuit, la bougie bénite, comme le cierge ne devront pas
être éteints. Le jour, on pourra s’en passer, par une grâce qui vient du
plus loin du Coeur de Dieu. "
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