Suite à l'importance des révélations faites à Jeanne ROYER et
que nous avions fait connaître dans le livre "Marie-Julie
prophétise", nous avons estimé qu'il était de notre devoir de
mettre ci-dessous, l'intégralité du livre "Synthèse des messages
de San Damiano" de M. l'abbé Rebut, compte tenu de l'importance
des messages donnés par la Sainte Vierge en ce lieu.
Il est impossible de dissocier ces messages de ceux reçus par
Marie-Julie Jahenny, tout comme de ceux de La Salette, de
Garabandal, de Fatima ou de tous ces autres lieux où notre Dame
a, dans sa grande bonté, daigné nous mettre en garde face à ces
terribles châtiments qui vont s'abattre sur la terre entière, et
où personne ne sera épargné.
Nous avons eu la grâce il y a quelques semaines de recevoir un
prêtre à qui j'ai demandé : "Comment cela se fait-il mon Père,
que plus personne aujourd'hui n'a de discernement."
Sa réponse a été : "Pour nous les prêtres, nous sommes façonnés
et formatés dans les séminaires, et toutes les revues que nous
recevons et lisons, vont dans le même sens, ce qui nous empêche
de sortir du carcan. Ce qui m'a été salutaire, c'est d'avoir eu
une dévotion particulière à la Sainte Vierge, qui m'a ouvert les
yeux et éclairée spirituellement. En ce qui concerne les laïcs,
ils sont pris dans l'engrenage de la télé, de l'ordinateur, du
téléphone portable et du monde, et tant qu'ils resteront ainsi
pris au piège, ils ne pourront pas s'en sortir."
On le constate d'ailleurs par le manque de discernement qu'a le
monde actuel, qui suit, croit et écoute tous les voyants,
prophètes ou messagers.
Si on regarde la vie des saints ou des mystiques, il n'est pas
difficile de s'apercevoir que jamais aucun d'eux ne s'est auto
édité, n'a publié de livres, donné de conférences ou fait du
commerce.
SYNTHESE
DES MESSAGES DE SAN DAMIANO
Abbé Roger REBUT
La venue de
la très Sainte Vierge Marie annonçant le second avènement
est la plus grande miséricorde que le
Père Eternel a
faite au monde depuis le Vendredi Saint.
Conformément
aux décrets d'Urbain VIII et du II Concile du Vatican,
l'auteur déclare se soumettre entièrement ait Jugement de
I’Église et ne vouloir en rien le devancer.
Les articles
1399 et 2318 du Droit Canon ayant été abrogés par un décret
du 15 novembre 1966 de la Congrégation pour la Doctrine de
la Foi, l'imprimatur n'est plus requis pour les ouvrages
traitant d'apparitions, miracles ou prophéties.
Pro
Manuscripto
Préface
Message du
27 août 1965 : Priez, mes enfants, priez, priez, car Jésus
ne peut plus porter la Croix, plus !
Si l'on
continue ainsi, il viendra de grands fléaux, terribles, des
secousses qui feront trembler la terre entière. Que de
villes, que de pays seront détruits.
Ceux qui n'auront pas la foi, qu'en sera-t-il d'eux ?
Ceux qui n'auront pas la foi, tant pis pour eux !
Je viens
moi-même annoncer que les fléaux sont commencés. Et ils
viendront toujours plus terribles.
Ceux oui n'auront pas la foi, qu'en sera-t-il d'eux ?
Priez !
Priez ! Je viendrai dans un grand triomphe ! Mais après le
triomphe viendra une grande secousse.
Réunissez-vous ! Réunissez-vous pour prier. Réunissez-vous
pour que diminuent ces grands fléaux. Car le Père Eternel
ne peut plus supporter de voir son Fils ainsi martyrisé,
ainsi blasphémé, ainsi insulté, spécialement par les
jeunes, qui sont dans la fange : ces cinémas, ces théâtres,
ces plages !
qu'en sera-t-il d’eux ?
Réunissez-vous pour prier ! Priez avec foi ! La foi
transporte les montagnes n'importe où !
ceux qui n'auront pas la foi, qu'en sera-t-il d'eux ?
C'est
l'heure de prier et de faire pénitence.
Mes fils de
prédilection, faites beaucoup, beaucoup prier ceux que Jésus
vous a confiés. Attirez beaucoup d'âmes à Dieu,
convertissez-les, amenez-les à se confesser. Allez en
donnant le bon exemple, en parlant, pour les attirer à la
foi. Car les moments sont terribles. S'ils se sont
préparés, ils iront dans le royaume des cieux, ceux qui
partiront. Et ceux qui demeureront ici auront une grande
joie ici, et dans l'autre vie.
Parlez
clairement ! Annoncez clairement que c'est moi, c'est moi
qui viens moi-même pour annoncer qu'on doit prier.
Préparez-vous car les fléaux sont terribles. Si vous
n'êtes pas préparés,
qu'en sera-t-il de vous ? Et bientôt ! Car Jésus
ne peut plus porter la Croix.
Soyez forts
dans la foi.
Soyez dans
la grâce de Dieu.
Laissez-les
un peu les travaux, laissez-les !
Préparez-vous à une bonne confession et à une bonne
communion.
Restez près de Jésus. Si vous restez près de Jésus, vous
êtes et vous serez forts pour porter les croix.
Je viendrai
vite dans un grand triomphe. Priez ! Priez ! Priez ! Car
Jésus ne peut plus porter la Croix.
Prière au Christ- Roi
Jésus Roi d'amour, ayez pitié de nous.
Parce que
nous voulons vous aimer, aidez-nous à vous aimer.
Parce que
nous reconnaissons que vous êtes le vrai
Roi, aidez-nous
à toujours plus vous connaître.
Parce que
nous croyons que vous pouvez tout, confirmez notre foi par
votre
miséricorde.
Vous,
Roi du monde, ayez pitié de ce pauvre monde et de nous
qui y sommes.
Vous,
Roi de la paix, donnez la paix au monde et à
nous-mêmes.
Vous,
Roi du ciel, accordez-nous de devenir vos sujets.
Vous, qui
savez que nous pleurons, consolez-nous.
Vous, qui
savez que nous avons besoin de tout, aidez-nous.
Nous savons
que nous souffrons par notre faute, mais nous espérons en
vous.
Nous savons
que ce que nous souffrons est peu, en regard de ce que nous
mériterions de souffrir, mais nous avons confiance en vous.
Nous savons
ce que nous vous avons fait, mais nous savons aussi ce que
vous
avez fait pour nous.
Nous savons
que vous êtes le sauveur,
sauvez-nous, jésus !
roi de la couronne d'épines
par votre martyr d'amour, soyez pour nous l'amour qui secourt.
De vos mains
crucifiées, ouvrez-nous les trésors de votre grâce et des
grâces.
Avec vos
pieds blessés, venez à nous.
Avec le sang
qui coule de vos plaies - germe de votre règne de Rédempteur -
sanctifiez la terre et nous-mêmes.
Par la
flamme de votre
Cœur ouvert pour nous, ouvrez nos cœurs à l'amour.
Si nous
vous aimons, nous serons sauvés ici, à l'heure de la mort et du
jugement dernier !
Vienne
votre
règne, Seigneur,
sur terre, au ciel et dans nos cœurs !
(Prière
dictée par notre
Seigneur à
mamma Rosa, avec l'injonction de la diffuser dans
toutes les langues.)
Chapitre I
Essai de synthèse des messages de San Damiano
Il est
actuellement impossible d'écrire une synthèse exhaustive des
messages de San Damiano. Pour le faire, il faudrait posséder
la totalité des messages publics donnés par la très Sainte
Vierge, certains messages privés ayant une relation avec tel
ou tel message public, avoir accès à toutes les relations
des visions, etc.., de l'instrument de Notre Dame des Roses,
et en outre pouvoir se livrer à des enquêtes précises pour
savoir à quel événement mondial ou politique il est fait
allusion dans certains messages.
Cet essai
n'a donc qu'un but : permettre aux pèlerins se rendant
actuellement à San Damiano, de connaître les raisons de
la venue de la très Sainte Vierge en ce lieu, afin de
pouvoir répondre à ses appels.
Les
pèlerins, en fait, ne connaissent que trop souvent
partiellement des messages et dans un ordre disparate.
Personne, comme pèlerin, n'a suivi au jour le jour le
déroulement des manifestations. Les messages parvenus aux
traducteurs par tel ou tel, suivant les possibilités et non
dans un ordre chronologique, ont été traduits
scrupuleusement (d'où parfois des points de suspension dans
le texte pour certains passages inaudibles à
l'enregistrement), avant d'être communiqués au public.
En remettant
les textes en ordre, deux points se dégagent. En dehors d'un
fond commun d'idées maîtresses sur lesquelles la Madone
insiste régulièrement, il apparaît au contraire qu'elle
traite certains sujets en une série de messages donnés dans
un laps de temps assez court et qu'elle n'y revient pas une
fois ceux-ci enseignés.
Ceci
explique l'ignorance de beaucoup sur le fond même de San
Damiano. Bien des personnes y vont, comme elles auraient été
à Lourdes au moment des apparitions.
Or, la
manifestation de Notre Dame des Roses à San Damiano, par
son fond et son importance, est à placer sur un plan
absolument unique.
Le premier
cycle des apparitions de la très Sainte Vierge que l'on
pourrait appeler le cycle de l'Immaculée va de la Médaille
Miraculeuse (1830) à Syracuse (1953). Elle y affirme son
titre de victoire contre les forces du mal. Mais à
Syracuse, qui constitue plutôt un miracle qu'une
manifestation, la Sainte Vierge, en fait, ne vient pas.
Simplement, des yeux d'une silhouette de Vierge en plâtre,
les larmes humaines vont couler. La Madone a tout dit
pour prévenir ses enfants mais ceux-ci ont dit :
non, alors il
ne lui reste que ses yeux pour pleurer.
Les
manifestations qui suivront exprimeront le sursaut de
l'amour maternel de la très Sainte Vierge qui fait tout pour
sauver ses enfants. Elle cherche à arracher au Père
Eternel la miséricorde, grâce aux prières de ceux qui
accepteront de l'écouter et de la suivre. Mais si,
hélas, ce monde doit aller à la justice et la catastrophe,
elle veut alors nous préparer à vivre les graves événements
annoncés dans les précédentes apparitions.
Le plan
de Dieu est intangible. Le règne du Christ-Roi, inauguré par
la venue de Notre Dame, s'accomplira,
soit dans la paix si les hommes se convertissent et prient,
soit dans le châtiment s'ils refusent de revenir vers le
Seigneur. mais de
toutes façons, cela sera.
Et c'est
cela que la
très Sainte Vierge vient annoncer à
San Damiano.
Chapitre II
Bref résumé des débuts de l'histoire de San Damiano
Le 24
septembre 1961, Rosa Quattrini, plus familièrement : mamma
Rosa, est ramenée chez elle de l'hôpital de
Ponte d'Olio,
dans un état désespéré : péritonite perforée.
Cinq jours
après, en la fête de saint Michel Archange, vers midi, se
présente à la porte de la maison une femme inconnue
venant demander l'aumône : mille lires pour offrir trois
cierges à la chapelle du Padre Pio. Tante Adèle, tante par
alliance de mamma Rosa, en l'accueillant, ne peut que lui
décrire l'embarras financier de la famille et
l'impossibilité de répondre à la requête formulée, la
fortune s'élève à mille lires… empruntées ! L'offrande, vous
devez la faire quand même, déclare la dame et devant son
insistance tante Adèle lui remet cinq cents lires...
Cependant la
visiteuse désire voir la malade et, conduite auprès d'elle,
le dialogue s'engage :
- Allons,
courage, qu'as-tu ?
- Je suis
tout éventrée, ils m'ont portée de l'hospice à la maison
parce qu'il n'y avait plus d'espoir.
- Allons,
lève-toi.
- Je ne peux
pas.
- Donne-moi
la main ! Lève-toi !
- Je ne peux
pas!
- Donne-moi
encore l'autre main, lève-toi !
Et mamma
Rosa se lève, reconnaît la céleste visiteuse qui lui fait
signe de se taire.
- Récitons
l'Angelus... puis elle fait ajouter cinq Pater, Ave et
Gloria aux intentions du Padre Pio, en l'honneur des cinq
plaies de notre Seigneur, alors que les plaies de mamma
Rosa sont guéries par les mains de la Vierge Marie qui
lui donne l'ordre d'aller chez Padre Pio.
- Je n'ai ni
argent ni vêtements.
- Tu auras
tout ce qu'il faut.
Et quelques
jours après, elle recevait argent et vêtements.
Au printemps
1962, un samedi, alors que mamma Rosa arrivant à San
Giovanni Rotondo, était sur la place de l'Eglise, elle
s'entend appeler : Rosa et voit la céleste visiteuse.
- Tu me
connais ?
- Oui, vous
êtes la Madone qui n'a pas voulu que je le dise.
- Je suis
la Maman de la consolation et des affligés. Dis-le donc
à San Damiano et au professeur qui n'a pas voulu croire à ta
guérison. Après la messe nous nous trouverons près de la
table Sainte et je t'accompagnerai chez le Père Pio qui te
donnera une mission à faire.
Celui-ci lui
enjoint d'aller assister les malades, pendant deux ans,
surtout spirituellement.
Ce que mamma
Rosa fit à un hôpital, interrompant son apostolat quelque
temps avant la date fixée, avec la permission du Padre Pio,
pour soigner tante Adèle qui réclamait ses soins.
Le 16
octobre 1964, alors que mamma Rosa récitait l'Angelus, elle
s'entend appeler du dehors à deux reprises : Viens ! Viens !
Je t'attends !
Le 10 juin
1966, La Madone Miraculeuse des Roses allait donner son
premier message. Et afin que nous n'ergotions pas sur
l'origine de ces messages, la Sainte Vierge tient à nous
dire elle-même quel instrument elle a choisi : Vendredi,
j'ai accompagné ici beaucoup d'âmes de San Damiano, mais
personne n'a prêté attention ; personne ne s'est présenté à
ma voyante, bien qu'elle soit la plus ignorante de ce
monde. Je vous le répète... Oui, elle est ignorante, très
ignorante. Mais ce qu'elle dit vaut beaucoup, vaut
tellement que personne ne peut le comprendre ! Cette
parole sera joie et satisfaction là-haut dans le ciel !
Pour une
étude plus approfondie, lire :
- Présence
de la très Sainte Vierge à San Damiano, de Jean Gabriel (N.E.L.).
- San
Damiano, de Guy le Rumeur.
Chapitre III
Le jardin de paradis – L’enclos
Le pèlerin
qui arrive au lieu de l'apparition est immédiatement attiré
par l'enclos et le parterre de roses qui l'entoure.
Le 8 mars
1968 : Le chemin qui mène à mon enclos ne doit être qu'une
floraison de roses parfumées.
Bientôt, il
saura que le champ attenant est l'emplacement de la future
basilique.
Qui comprendra le sens de l'enclos et du sanctuaire aura
l'intelligence de San Damiano.
Le 20 mars
1970 : En ce lieu est mon jardin de paradis. Un jour
vous le comprendrez. Vous le comprendriez déjà maintenant.
Mes enfants, parce que vous avez l'intelligence et la
science. Maintenant vous ne voulez pas comprendre et
quand vous voudrez le comprendre, il n'en sera plus temps.
A diverses
reprises, la Sainte Vierge nous entretient de son paradis de
cette terre, (5 avril 1968). Or le ciel ne parle jamais
pour ne rien dire, encore moins pour utiliser des formules
de style. Au cours des messages, l'importance de ce lieu
sera confirmée et le terme : paradis, prendra toute sa
valeur.
Le 15
décembre 1967, notre Seigneur dit : Ce lieu doit être un
centre de prières d'amour, de volonté généreuse pour me
faire venir avec mon règne. Règne que saint Pierre,
s'adressant aux Juifs de Jérusalem, annonçait en ces termes
: Repentez-vous donc et convertissez-vous afin que vos
péchés soient effacés et qu'ainsi le Seigneur fasse venir le
temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous a
été destiné, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu'au
temps de la restauration universelle dont Dieu a parlé par
la bouche de ses saints prophètes. (Act. 3, 19-21)
Que signifie
ce temps de la restauration universelle ou du rétablissement
de toutes choses ?
La faute de
nos premiers parents au paradis terrestre eut pour
résultat :
- La
rupture entre Dieu et l'humanité.
… Et Yaweh
le renvoya du jardin d'Eden pour cultiver le sol d'où il
avait été tiré. Il bannit l'homme et il posta devant le
jardin d'Eden des Chérubins et la flamme du glaive fulgurant
pour garder le chemin de l'arbre de vie. (Gen. 3, 23)
- Et la
malédiction de la terre à cause de la faute de l'homme :
- Maudit
soit le sol à cause de toi, il produira pour toi épines et
chardons. (Gen. 3, 17-18)
Pour que
la rédemption soit achevée, non seulement il faut que
l'homme soit réconcilié avec Dieu par le sang du Christ,
qu'il soit délivré du joug de Satan qui pèse sur lui, mais
aussi que toutes choses soient rétablies comme avant la
chute, car la création elle-même attend avec un ardent désir
la manifestation des enfants de Dieu. (Rom. 8, 19 et suiv.)
C'est cette réconciliation entre Dieu et l'humanité qui est
annoncée
et ébauchée a San Damiano, au jardin de Paradis,
lequel s'oppose au paradis terrestre.
La
comparaison entre les deux est instructive. Nous lisons dans
la Gen. 1, 8 : Yaweh, Dieu planta un jardin en Eden, à
l'Orient et y mit l'homme qu'il avait modelé. Yaweh fit
pousser du sol toutes sortes d'arbres séduisants à voir et
bons à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin et
l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve
sortait d'Eden pour arroser le jardin et de là il se
divisait pour former quatre bras....
Et au sujet
de la Jérusalem céleste nous retrouvons dans l'Ecriture
cette mention des arbres et de l'eau.
Ezéchiel,
décrivant le Temple de la nouvelle Jérusalem, écrit : Et
voici que l'eau sortait de sous le seuil du Temple vers
l'Orient... au bord du torrent sur chacune de ses rives,
croîtront toutes sortes d'arbres fruitiers dont le feuillage
ne flétrira pas ; ils produiront chaque jour des fruits
nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire et les fruits
seront une nourriture et le feuillage un remède. (Ez. 47,
1-12)
Et, en
l'Apocalypse de saint Jean, nous lisons : Puis l'Ange me
montra le fleuve de vie, limpide comme du cristal qui
jaillissait du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de la
place, de part et d'autre du fleuve, il y a des arbres de
vie qui fructifient douze fois, une fois chaque mois et
leurs feuilles peuvent guérir les païens. (Ap. 22, 1-2)
Ainsi dans tous ces textes se découvre une constante: les arbres, le
fleuve ou l'eau...
Au jardin de
paradis, existent deux arbres : un poirier et un prunier et
l'eau : le puits de la Madone.
Certes, les
arbres de l'enclos n'ont pas des feuilles toute l'année et
le nombre de feuilles en est, par le fait même, limité,
mais la Madone des Roses a résolu maternellement le problème
en bénissant toutes les roses déposées dans son jardin de
paradis. Feuilles et pétales bénis, envoyés aux malades,
apportent à ceux-ci santé et guérison de l'âme et du corps.
Dans
l'enclos, il y a aussi le puits.
Dès 1965, la
Sainte Vierge l'annonce dans une série de messages :
Le 6 août :
La Madone dit qu'ici viendra une grande source de grâces,
d'eau pure où se purifieront l'âme et le corps.
Le 13 août :
Mes fils, venez ici, il viendra une source de grâces, de
grâces, de grâces, une source d'eau vive qui vous purifiera
l'âme et le corps.
Le 20 août :
Une grande grâce ici viendra, une grande source d'eau
vive pour purifier l'âme et le corps.
Mais ce
n'est que le 21 octobre 1966 que la Sainte Vierge demanda
qu'un puits soit creusé dans l'enceinte du poirier à un
emplacement désigné par elle. Les travaux commencés aussitôt
sous la direction du professeur Antonio
Pelagatti,
ingénieur à Rome, furent terminés le 26 octobre 1967.
Le 23
décembre 1966, en bénissant le puits, la Madone dit : Mes
enfants, buvez de cette eau, elle vous purifiera l'âme et le
corps. Buvez-en souvent. Venez à cette source, je guérirai
tant, tant d'âmes et je donnerai lumière, foi, dans les
cœurs.
Le puits
atteint à une profondeur de 17 mètres un circuit d'une eau
absolument pure et pratiquement inépuisable. Durant les
travaux, alors que l'on avait atteint une première nappe
d'eau, à différentes reprises, un enseignement était donné
sur l'eau du puits.
Le 26 mai
1967, saint Michel au nom du Père Eternel déclare :
J'annonce que tous doivent préparer de grands fûts en
plastique pour venir prendre beaucoup d'eau… et
préparer de petites cuvettes. Quand viendra le terrible
moment de découragement, parce qu'on n'a pas écouté ma
parole, il y aura tant de choses vilaines, mettez cette
eau dans les petites cuvettes et mettez-y votre visage et
vous serez saufs.
Quand on tire l'eau, une seule personne doit le faire et
personne ne doit entrer dans l'enclos. L'eau jaillira
toujours plus et le puits se remplira. Quand la famille
vient prendre l'eau avant de la mettre dans le fût, il
faut réciter dix Ave Maria et dire : Maman céleste,
sauve-nous et libère-nous d'âme et de corps. Par cette
oraison jaculatoire il jaillit beaucoup d'eau et avec cette
eau nous pourrons nous réunir et nous sauver. Oh ! mes fils,
cette eau apporte lumière, amour, paix et santé dans vos
familles, dans vos maisons. Qu'elle soit votre force,
votre puissance contre toutes les puissances diaboliques qui
veulent s'écraser sur nous et le monde entier.
Le 2 juin
1967 : Venez prendre beaucoup d'eau. Cette eau sera celle
qui nous sauvera, nous donnera la santé d'âme et de corps et
vous renforcera plus encore dans la foi pour combattre et
pour vaincre.
Le 16
juillet 1967 : De ce puits surgira tant, tant d'eau pour
donner à boire à tous, dans le monde entier, pour rafraîchir
toutes les âmes, dans leur âme et dans leur corps, pour les
consoler, pour leur donner la paix, l'amour, la sérénité sur
cette terre et grande paix et joie là-haut dans le ciel. Ce
puits donnera de l'eau à toutes les générations, à tous les
hommes. Plus on en tirera, plus il en viendra : c'est une
eau miraculeuse.
Le 13
octobre 1967 : Buvez tant d'eau. Cette eau vous redonnera la
santé de l'âme et du corps et vous purifiera et libèrera les
obsédés. Buvez tant d'eau et baignez-vous la partie du
corps malade en récitant : Trois Ave et un Credo.
De la
lecture de ces textes se dégage cet enseignement. L'eau
de la Madone doit apporter la santé du corps certes, mais
surtout la santé de l'âme, c'est-à-dire des grâces de
conversion.
Comment ne
pas penser au texte d'Ezéchiel : Je répandrai sur vous
une eau pure et vous serez purifiés et je vous purifierai de
toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je
vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un
esprit nouveau. J'ôterai de votre corps le cœur de pierre et
je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en
vous. (Ez. 36, 25) et celui de saint Jean : L'Esprit et
l'épouse disent : Viens et que l'homme assoiffé s'approche,
que l'homme de désir reçoive l'eau de la vie gratuitement. (Ap.
4, 10)
L'eau de la
vie a remplacé l'arbre de vie.
Jésus disait
à la samaritaine : Si tu savais le don de Dieu et qui est
celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui l'en
aurait prié et il t'aurait donné de l'eau vive… Qui boira
de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif, l'eau
que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau
jaillissant en vie éternelle. (Jn. 4, 10)
La Sainte
Vierge n'a-t-elle pas parlé de source d'eau vive qui
purifiera l'âme et le corps ?
Mais le
rétablissement de toute chose demande davantage.
Si, par la
faute d'Adam et d'Eve, le monde est devenu le royaume de
Satan, lors de la restauration universelle la terre doit
redevenir propriété du Christ-Roi et la puissance être
arrachée à l'adversaire.
Ainsi, en
préfiguration, la très Sainte Vierge, le 25 mars 1967,
annonce que le Père Eternel a
consacre
l'enclos, c'est-à-dire en a fait un lieu séparé du monde ;
et le 16 juillet 1967 que l'ennemi ne peut plus y entrer
à partir de ce jour ; enfin le 26 janvier 1968 : Dans ce
lieu Satan n'entrera jamais, non jamais, jusqu'à la fin des
siècles. Ce lieu a été béni par le Père Eternel qui lui a
donné une puissance telle que personne ne pourra y entrer
pour le mal.
Le
centre international
De même que
Rome est le centre de l'Eglise, devant un message d'une
telle importance, l'on comprend que San Damiano doive
devenir le centre international de la Maman Céleste, (le 1er
décembre 1967) ; car le monde entier viendra ici à mes
pieds, (le 25 mars 1968). C'est pourquoi, en connexion à
la source d'eau vive - le puits - la très Sainte Vierge veut
un sanctuaire très, très grand ; que tous puissent y venir,
de toutes les parties du monde pour demander des grâces, (le
6 août 1965).
Le 8
décembre 1966 : Souvenez-vous mes enfants que je veux ce
sanctuaire. Grand, avec 15 autels et je veux beaucoup de
maisons pour placer les enfants sans toits, qui n'ont rien,
pour sauver tant d'innocents qui souffrent et pleurent.
Faites tout le possible et je répandrai sur vous tant de
grâces.
San Damiano
doit non seulement devenir un lieu de prières ferventes mais
aussi un foyer de rayonnement du Cœur Douloureux et
Immaculé de Marie par la dévotion du Rosaire, sur tous
ceux qui souffrent et peinent : orphelins du monde entier -
vieillards abandonnés - vieux prêtres délaissés. C'est
pourquoi la Madone demande des maisons partout, maisons qui
recevront leur animation spirituelle de San Damiano.
Le 25 juin
1965 : La Madone dit de prier beaucoup, qu'elle puisse
bientôt prendre tous les enfants dans les terres lointaines
et les apporter ici, tous les petits enfants pour leur
donner le baptême et les rassasier, spécialement par
l'Eucharistie.
Il est
facile de comprendre qu'il ne s'agit pas de rassembler tous
les petits orphelins du monde entier à San Damiano, du reste
la Madone demande des maisons partout, mais, en partant
de là, de leur apporter la nourriture de l'âme et du corps.
Mai 1967 :
Mes enfants, je veux un sanctuaire ici où je suis présente
et des maisons pour les enfants, les malades et les
consacrés âgés.
J'annonce
toujours à mon instrument qu'il parle au monde afin qu'il
puisse commencer au plus tôt de grandes maisons ;
spécialement pour la jeunesse parce qu'il y en a tant sur la
route qui gémissent, pleurent, ont faim et font aussi des
péchés d'impureté parce qu'ils sont abandonnés de tous.
Il faut les réunir et les sauver, parce que Jésus est mort
sur la croix pour eux aussi.
Tant de
consacrés n'ont rien. Ils ont donné toute leur vie pour
Jésus et pour moi, et maintenant ils sont abandonnés de
tous.
Le 5 janvier
1968 : Il y a tant de temps déjà que je vous annonce que je
veux beaucoup de maisons pour donner à manger aux enfants
qui meurent sur les routes, dans les rues, tant de
vieillards, tant de mamans qui souffrent.
Enfin le 22
mai 1970 : La Maman céleste annonce qu'aujourd'hui, demain
et dimanche, elle vient ici-bas sur la terre, le matin, pour
bénir toute l'œuvre qu'elle veut, tout le terrain qui lui a
été donné. Elle vient bénir pour faire commencer les
travaux. Tant d'innocents souffrent de la faim, tant de
prêtres pauvres souffrent et ont besoin d'aide ; tant de
vieillards ! Il faut construire pour les aider, leur porter
secours, leur donner l'aide et mon amour.
Puis le jour
viendra où je voudrai un grand sanctuaire, car tous
viendront m'honorer, tous m'appelleront et tous demanderont
pardon.
Aussi la
Madone, ayant fait connaître l'âme de son petit paradis,
affirme la pérennité de ce lieu. C'est pourquoi elle ne
cesse de nous y appeler, afin de nous purifier, de nous
préparer aux événements à venir et nous combler de grâces.
Le 6
septembre 1969 : Moi, je suis ici avec vous, toujours avec
vous, toujours unie à vous, c'est sûr ! Je vous le dis, je
vous le répète !
Le 5
décembre 1969 : Ecoutez-moi, mes enfants, ne délaissez
pas ce lieu, ne le délaissez pas, même si vous êtes
calomniés et piétinés. Il vous apporte le bonheur,
l'amour en votre cœur, la sérénité et la foi pour surmonter
tous les obstacles et remporter la victoire sur les ennemis.
Le 16
janvier 1970 : Je viens en ce lieu au nom du Père Eternel
pour sauver mes enfants, pour éloigner toutes les pestes
et les famines et les guerres si vous m'écoutez, parce
que mes enfants du monde je les aime tant.
En
définitive, c'est là que doit triompher Celle qui doit
écraser la tête de Satan.
Le 5
septembre 1969 : Il y aura des luttes terribles mais ma
puissance et mon secours vaincront. Satan, je l'écraserai
et mon triomphe viendra en ce lieu où, avec tant
d'insistance, je vous appelle, je vous attends et vous aime
tant.
Le 16
janvier 1970 : Quand le Père Eternel m'envoie avec sa
puissance aucun homme du monde, aucun de mes fils,
personne ne peut éloigner ma personne de Mère.
Chapitre IV
Créer un mouvement d'opinions dans l'Eglise
Etant donné
l'importance du message que le ciel vient adresser au monde
entier : la fin du temps des nations (Lc. 21, 25-28)
et l'établissement du règne du Christ-Roi par la
rénovation de toutes choses spirituelles, morales et
physiques, la très Sainte Vierge veut mettre le monde en
condition afin qu'il soit apte à l'écouter.
C'est pour cela que la Madone des Roses
multiplie grâces et conversions, etc., mais dépassés
peut-être par l'envergure de l'événement, il faut avouer
qu'au premier abord nous n'avons pas saisi
la strategie de la Vierge Marie.
A longueur
des messages une plainte est formulée. Nous lisons par
exemple le 16 octobre 1967 : La Sainte Vierge est partie
triste, parce que l'on n'a pas fait connaître les guérisons
obtenues cette année et ainsi on a retardé son triomphe.
Et le 8 mai
1970 : Mes petits enfants, j'ai tellement pitié de vous,
je vous donne tant de joies, tant de grâces, jour et nuit.
Je répands les grâces, mais vous, ces grâces vous ne les
faites pas connaître, ces grâces vous les cachez pour ne pas
me faire triompher ! Mais je viendrai, je viendrai avec
le triomphe au milieu de la tempête. Entre ces deux dates,
la plainte est continuelle.
Le 27
septembre 1968 : Je donne tant de grâces, mais personne ne
les annonce, personne ne veut mon triomphe. Annoncez
les grâces si vous voulez être sauvés. Le Père Eternel
est las parce que vous ne faites pas votre devoir de fils
envers moi.
Le 4 mars
1969 saint Michel annonce que la Maman céleste pleure de
ce qu'on ne correspond pas aux grâces reçues en ne les
faisant pas connaître et que l'on retarde ainsi son
triomphe.
La plainte
deviendra même un reproche et une mise en garde. Le 4 avril
1969 : Mes enfants les grâces que vous recevez, annoncez-les
sans respect humain. Si vous ne le faites pas, comment
sera votre conscience devant le jugement ? Vous ne voulez
pas me faire triompher et aimer ?...
Et le 9
novembre 1969 : Je dispense en ce lieu tant de grâces, tant
de conversions de tous ordres et nombreuses sont les âmes
qui ne parlent pas de ces grâces qu'elles ont reçues de moi.
Elles ont peur. Elles ont du respect humain, mais ce
respect humain, qu'en restera-t-il quand vous serez devant
Dieu ? Vous aurez grand remords à votre heure dernière.
Pourtant il
semble, à première vue, que les pèlerins se soient efforcés
de répondre à l'appel de Notre Dame en faisant parvenir aux
différents centres marials, puis à la revue Stella Maris,
les relations des grâces reçues.
La réponse
est dans un message du 10 février 1968 : Au nom de la Maman
céleste vous devez faire aller de l'avant vos prêtres.
Ceux qui ont reçu des grâces, qu'ils portent tous ces
documents aux prêtres. C'est à eux de les réunir et d'en
faire propagande.
Quels prêtres et quels documents ?
Si l'on fait
attention à la date du message, il ne peut s'agir des
quelques prêtres, alors en relation avec les centres marials
et s'occupant de San Damiano. Ils sont à cette époque peu
nombreux et pris par leur ministère respectif. Il s'agit,
en fait, de tous les prêtres croyant aux apparitions de la
très Sainte Vierge en général - non pas à ceux qui
acceptent l'une et refusent l'autre - mais à ceux qui
considèrent, comme normal, qu'une Mère intervienne auprès de
ses enfants.
A ces
prêtres il fallait porter connaissance des documents sur San
Damiano, c'est-à-dire les grâces données et contrôlables
pour que, convaincus de la vérité de l'intervention de la
Vierge Marie, ils deviennent ses instruments pour
susciter dans l'Eglise ce mouvement d'opinion voulu par
elle. Grâces contrôlables en effet, de sorte que les
témoignages communiqués ne puissent être mis en doute.
C'est le
fait des conversions, des guérisons, de signes constatés par
un ensemble de pèlerins,
s'ignorant mutuellement et donc n'ayant pu s'influencer
comme le jour où nombre d'entre eux ont vu dans le ciel un
arc-en-ciel à l'envers. Beaucoup ont vu des signes dans le
ciel, beaucoup ont senti des odeurs de parfum, d'encens,
cela est vrai mais rien ne peut prouver dans ce cas que la
personne n'a pas été influencée, n'a pas pris pour un signe
un phénomène naturel, etc.. Par contre, la divulgation
des signes contrôlables aurait constitué un signe de
crédibilité, c'est-à-dire un motif raisonnable de croire à
la réalité de San Damiano.
Or, une
semaine après le message que nous venons d'analyser, le 16
février 1968, la très Sainte Vierge disait : Mes larmes,
vous les avez enfermées dans un tiroir, peut-être
justement parce que les récits des grâces reçues n'ont été
que collationnés dans des dossiers en vue de les soumettre,
en temps jugé opportun, aux autorités ecclésiastiques, au
lieu de les crier sur les toits. Car, même leur parution
dans Stella Maris ne répond qu'imparfaitement à la volonté
de la Madone puisque cette revue n'atteint en majeure partie
que des pèlerins ou des personnes conquises à San Damiano.
Le mouvement
d'opinion en faveur de San Damiano ayant été créé, alors
les esprits se seraient trouvés disposés, dans l'Eglise, à
écouter les messages dont la très Sainte Vierge Marie
rend chaque pèlerin responsable vis-à-vis de l'Eglise et du
monde.
Chapitre V
Parlez...
Le premier
appel de la Madone des Roses a eu lieu le 16 octobre 1964 :
Ma petite fille, je viens de très loin. Annonce au monde
que tous doivent prier parce que Jésus ne peut plus porter
la Croix. Je veux que tous
soient sauvés, les bons comme les méchants. Je suis la Mère
de l'amour, la Mère de tous, vous êtes tous mes
enfants. C'est pourquoi Je veux que tous soient
sauvés. C'est pour cela que je suis venue, pour amener
le monde à la prière, parce que les châtiments sont
proches. Je reviendrai chaque vendredi et je te donnerai
des messages et tu dois les faire connaître au monde.
Le pèlerin,
mis actuellement en face de ces messages et des demandes
formulées par la Vierge Marie dès les premiers mois, a
immédiatement une réaction intérieure, jugeant leurs
réalisations impossibles.
Il est vrai que ce qui aurait pu être accompli en 1965, si
le mouvement d'opinion voulu par le ciel avait été suscité,
s'avère beaucoup plus difficile actuellement. Depuis, dans
l'Eglise et dans le monde, des positions qui sont parfois
des entraves, ont été prises vis-à-vis des manifestations de
la très Sainte Vierge. N'empêche qu'il est de notre
devoir de prendre connaissance des demandes de la Madone
pour nous efforcer de les réaliser au maximum du possible.
Il
ne nous est pas demandé de réussir mais d'agir
Alors qu'il
n'y a encore que peu de pèlerins les demandes de la Madone
des Roses se précisent sur deux points :
-
Annoncer que c'est elle qui vient.
- Et que
les fléaux sont commencés.
Le 30
juillet 1965 : La Madone dit que vous devez parler
clairement. Allez chez vos curés annoncer que les fléaux
sont commencés, afin qu'ils préparent les âmes à Dieu dans
la ferveur, les approchant de la confession et de la
communion. Nous sommes dans les moments de terrible
épreuve. C'est elle-même qui vient sur cette terre pour
annoncer ces choses, Elle ne veut pas que ses fils se
perdent. Parlez clairement au monde entier, n'ayez pas peur
de parler.
Comme la
remarque en a été faite, la même idée est exprimée dans une
série de messages successifs.
Le 6 août
1965 : Parlez clairement. Si vous parlez vous trouverez
grand réconfort, grande jubilation. Même si on ne vous
écoute pas. Mais parlez ! Un jour vous serez contents et
vous aurez la joie éternelle. Qu'on puisse comprendre que
c'est moi qui viens ici pour annoncer que les fléaux sont
prêts.
Le 15 août
1965 : Annoncez aux évêques, annoncez aux curés que je suis
tout près de vous...
Et peut-être
parce que cela soulève beaucoup de problèmes en raison de
l'esprit du clergé, Elle-même donne un début de solution :
Le 6 février
1967 : Parlez, mes enfants, parlez avec vos curés, avec les
évêques, avec les prêtres du monde entier… Commencez au
moyen de votre Ange gardien, c'est-à-dire en l'envoyant
auprès d'eux… mais cela demande la foi.
Les messages
donnés se présentent, si l'on peut se permettre cette image,
comme la Bible de la très Sainte Vierge. Celle-ci ne
s'exprime pas d'elle-même mais, envoyée par le Père Eternel,
elle transmet au monde les paroles du saint Esprit.
Aussi, de même que l'on doit respecter la parole de Dieu et
la transmettre fidèlement, de même vis-à-vis des messages de
notre Dame. C'est pourquoi il nous est demandé de parler
clairement.
Malheureusement trop souvent l'on se contente d'à peu près.
On lit, on parcourt les messages, sans faire attention
suffisamment au sens des mots et on déforme la pensée de la
Madone. Pourtant, Elle ne cesse de
nous dire : Pensez, pensez, réfléchissez ! Réclamant
le sérieux dans l’étude et la diffusion de ses paroles.
Dès 1967, elle se plaindra de nos façons d'agir.
Le 13 juin
1967 : Tant d'âmes viennent ici en ma présence, écoutent
ma parole, puis l'annoncent et la répandent tout de travers.
Ces âmes quand elles se présenteront au tribunal de. Dieu,
qu'en sera-t-il d'elles ? Ma parole de Mère, vous ne
l'écoutez pas, vous la transmettez faussement. Il y en a
tant et tant qui me trahissent.
Faut-il que
nous soyons inconséquents puisque pendant deux ans ce
reproche va nous être adressé.
Le 7 juillet
1967 : Je suis depuis des années et des années, plus sur
terre qu'au ciel et vous ne m'écoutez pas. C'est
pourquoi le Père Eternel veut faire justice.
Le 11 août
1967 : Voyez tant de disgrâces que le Père Eternel veut
envoyer parce qu'on n'écoute pas l'appel de votre Maman
céleste.
Le 8 mars
1968 : Le Père Eternel veut faire justice parce que on ne
met pas en pratique mes paroles ; on ne veut pas me faire
connaître, on ne veut pas m'aimer.
Le 29 avril
1968 : Je suis venue sur l'ordre du Père Eternel. Si vous
n'écoutez pas, lui fera justice.
En outre
parmi les pèlerins se glissent parfois des curieux et des
hésitants mais aussi des malveillants. La Vierge Marie met
alors les uns et les autres en face de leur responsabilité.
Le 13
septembre 1968 : Ne pas croire aux apparitions n'est pas un
péché, mais nier mes paroles est extrêmement grave, dit le
Père Eternel.
Le 29
novembre 1968 : Si vous venez ici avec malice, si vous y
venez pour rapporter les choses en les défigurant, pour
apporter de la malice dans le monde, pour transmettre la
parole de la Madone en la déformant, pour livrer ses
messages en vue du mal, ne venez pas, parce que la Maman
céleste, si vous agissez ainsi, ne viendra plus jamais.
Elle donnera de grands châtiments sur l'humanité et fera
voir sa puissance de Mère.
Le 7 mars
1969 : Vous ne devez pas faire la part du démon. Si vous
niez, si vous profanez ma parole, quand je viendrai écraser
le démon, vous serez dessous.
Si vous
niez... En effet, certains messages étonnent l'un ou
l'autre et ceux-ci sont tentés de les rejeter sous prétexte
que cela va à l'encontre de leurs idées ou des positions
qu'ils défendent. Mais qui veut faire un choix dans
les paroles de la Madone ou refuse de les mettre en
pratique, se coupe bien souvent de la lumière de l'Esprit.
C'est pourquoi la Madone insiste tant, surtout qu'à la
longue, des pèlerins habitués en quelque sorte aux
messages et ne cherchant que le sensationnel, n'y
attachent plus la même attention respectueuse.
Le 11
juillet 1969 : Vous n'écoutez pas ma parole, mais vous
vous en repentirez !
Le 5
décembre 1969 : Mes paroles se répandent, mais vous ne
les mettez pas en pratique.
Le 6
décembre 1969 : Vous ne lisez plus mes paroles que je
proclame dans toutes les parties du monde, vous ne
réfléchissez plus et n'obéissez plus.
Le 3 mai
1970 : Mes paroles sont toujours les mêmes jusqu'à ce que
vous ayez écouté, que vous les ayez mises en pratique, parce
que je veux vous sauver.
S'il faut
donner une conclusion à ces appels de la très Sainte Vierge,
il n'en est pas de meilleure que ces consignes adressées au
groupe de Paris.
Le 15 mars
1970 : Quand vous revenez chez vous, petit à petit, mot à
mot, traduisez en Français. Mais je vous avertis,
cependant, que la Sainte Vierge n'est pas tellement
contente, parce qu'il y en a qui traduisent le message de la
Sainte Vierge, mais ce ne sont pas les paroles qu'elle dit.
Alors le message n'est plus ce que dit la Sainte Vierge.
Traduisez-le toujours mot à mot, répétez-le deux ou trois
fois jusqu'à ce que vous compreniez ce qui est dit
réellement. Alors vous comprendrez bien les paroles que
la Sainte Vierge a dites.
Chapitre vi
Parlez... Affirmez ma présence sur la terre
Lorsque le
29 septembre 1961, la très Sainte Vierge se présente chez
Rosa Quattrini,
c'est vraiment une personne vivante qu'elle vit entrer
chez elle et lui apporter la guérison. Depuis ce jour,
sans cesse la Madone se manifeste à San Damiano et il est
bien difficile de définir chaque fois à quel genre de
manifestation nous avons à faire, qu'il s'agisse des
visions de mamma Rosa ou de celles de nombreux pèlerins.
Arrêtons-nous simplement à l'enseignement qui se dégage
progressivement des messages tels que nous les connaissons
actuellement.
En 1965, la
Madone Miraculeuse des Roses affirme sa présence parmi nous.
Le 13 août
1965 : Je suis près de vous, je vous assiste de toutes
manières.
Le 15 août
1965 : Je viendrai bientôt, bientôt, auprès de vous, si
vous faites connaître que c'est moi qui viens.
Déjà, nous
présumons cette venue, dont il sera question dans un des
chapitres suivants.
Le 20 août
1965 : N'ayez pas peur, dites que c'est moi qui viens, dites
ce que vous voulez, dites que je suis présente parmi vous,
dites-le à tous.
Et enfin :
Le 27 août
1965 : Parlez clairement. Annoncez clairement que c'est
moi qui viens moi-même pour annoncer qu'on doit prier.
Mais il
semble que ce ne soit que le 6 mai 1966 que la Madone
déclare pour la première fois :
je suis ici vivante
comme vous, vivante et vraie, précisera-t-elle
plus tard, le 15 janvier 1968.
Essayons de
comprendre. De même que notre Seigneur s'est manifesté entre
la Résurrection et l'Ascension à ses apôtres et à ses
disciples, avec son corps ressuscité, de même la très
Sainte Vierge Marie, ayant quitté le ciel et envoyée par le
Père Eternel, se montre à nous avec son corps glorieux.
Or l'homme ne peut voir un corps glorieux sans une grâce
spéciale de Dieu. Lorsque le 9 septembre 1961, la Madone
quitta mamma Rosa, son fils la vit passer, mais non d'autres
personnes présentes.
Quelques
rares pèlerins ont eu la grâce exceptionnelle de voir la
très Sainte Vierge vivante et vraie et de converser avec
elle.
Le 9 juin
1967 : Jésus dit dans un message : Ici elle est vivante
et présente parmi vous. Vous pouvez tout dire, vous pouvez
vous confier à elle. N'attendez pas que la Maman soit
retournée au ciel et que vous ne puissiez plus rien lui
dire.
C'est
cette Présence qu'il faut crier au monde entier, si nous
voulons que la Vierge Marie reste parmi nous.
Le 6
septembre 1967 : Beaucoup m'ont oubliée ou reniée.
C'est pourquoi je me confie en votre fidélité, en votre aide
pour me faire connaître et affirmer ma présence sur terre,
sur la terre, je vous le répète. Formez un front uni pour
ma défense, faites connaître ma présence sur la terre, ne me
contraignez pas à vous abandonner…
De cette
présence parmi nous la Madone a, à plusieurs reprises,
promis un signe. Déjà, le 27 août 1965, mamma Rosa le
demandait, mais il lui fut répondu que ce n'était pas
l'heure... Certains faits pourtant, s'ils ne sont pas le
signe annoncé : le 17 janvier 1969 : Je donnerai une
confirmation de ma présence, sont toutefois des preuves de
la venue de la Vierge Marie à San Damiano.
Le 6 mai
1966 alors que deux possédés s'agitent durant l'apparition :
Vous avez vu mes enfants, ma présence ? A peine ai-je
ouvert les portes du ciel, il (Satan) s'est déchaîné !
Vous avez vu ma puissance ? Qu'il y a ici la Maman
céleste ? Maintenant, vous savez ! J'ai fait ainsi pour vous
faire voir que je suis ici !
Et le 12
avril 1968 : J'inspire à beaucoup d'âmes de venir ici.
Vous comprenez que c'est une ratification de ma présence.
Personne ne les appelle. C'est moi, c'est l'Esprit saint,
ce sont les Anges gardiens qui inspirent aux âmes de venir.
En fait le
véritable signe semble être lié à son triomphe, le 21
février 1969 : Vous serez comblé de joie quand je donnerai
le signe de ma présence.
Pour le
moment, la Vierge Marie est là, présente, tous les vendredis
et tous les jours de fête. Mais, le 9 février 1968 Elle nous
dit : Je suis sur cette terre pour peu de temps.
Tant que mamma Rosa est parmi nous, la Madone est là.
Le 22
décembre 1967 : Je serai toujours au milieu de vous et ici
jusqu'au moment où mon instrument partira entre mes bras ;
et le 7 mai 1970 : Je suis toujours ici, jour et nuit,
tant que mon instrument vivra, je serai toujours ici.
Seulement
la durée de cette présence ou inversement la vie de mamma
Rosa est liée à notre réponse, à celle que chacun de nous
donnons à la très Sainte Vierge.
Le 25
octobre 1968 : Je viendrai toujours tant que mon instrument
sera sur cette terre, si vous l'écoutez, elle y sera
longtemps. En fait : si vous écoutez ce que je vous dis par
elle. C'est pourquoi le 22 décembre 1967 saint Michel
dit : Aimez tant la Maman céleste, ne la laissez pas partir.
Si vous la laissiez partir les châtiments viendraient
fort.
Le 19
février 1966, un jour la Madone Miraculeuse des Roses
partira, mais en dehors de sa venue, prélude à l'avènement
du Christ-Roi, elle reviendra tous les premiers
vendredis du mois comme le Père Eternel le lui a promis.
Pour
l'instant, puisqu'elle est avec nous, c'est le temps de nous
réfugier sous son manteau afin de nous mettre à l'abri des
dangers présents et futurs.
Le 14 avril
1968 : Venez sous mon manteau tandis que les Anges, les
Archanges et les saints le tiennent largement ouvert pour
couvrir tous mes fils du monde. N'attendez pas que le Père
Eternel referme mon manteau. Alors il ne sera plus temps de
lever les yeux vers le ciel pour demander pitié et
miséricorde.
En
temps voulu : un signe de sa présence
Le 21
novembre 1969, Fête de la Présentation de la très Sainte
Vierge au Temple, la petite statue de l'oratoire fut portée
dans la chambre de mamma Rosa, celle-ci étant malade, et
posée sur sa commode. Tous les pèlerins connaissent cette
statue de bois, et ils étaient habitués à en voir la robe
d'un bleu délavé, ceci voulu par la Madone, en prévision de
ce qui devait se passer ce jour-là.
Au début de
la récitation du Rosaire de 10 heures, les quelques
personnes priant avec mamma Rosa virent le corsage de la
Sainte Vierge devenir d'un bleu tirant sur le bleu-roi.
Prêtres, religieuses, laïcs appelés successivement purent
contempler le fait. Environ une heure après, le bas de
la robe se colora du même bleu, se fondant avec l'ancien par
un dégradé délicat. Progressivement celui-ci remonta jusqu'à
la ceinture, la jupe devenant bleu-roi à son tour, alors que
la ceinture restait blanche. Le visage de la Madone
paraissait plus vivant, ses lèvres intensément roses. Enfin
après un certain temps, les extrémités des manches dépassant
le manteau de la Madone, changèrent de teinte, elles aussi.
Don Giovanni
Campana, curé
de Godi, que
les pèlerins appellent communément l'observateur, appelé à
remarquer le prodige et interrogé, répondit d'abord : Je ne
dis rien, mais, tout de même intrigué, demanda : Quand cela
a-t-il commencé ? Le prêtre faisant fonction de curé
intérimaire à San Damiano fut appelé de même à constater le
prodige. Par la suite, après le message de la très Sainte
Vierge, la robe a pâli quelque peu, mais est restée plus
foncée que d'habitude. Un pèlerin, ignorant ce qui s'était
passé, demanda le 8 décembre 1969 : Si on avait repeint la
robe de la Sainte Vierge.
Il est à
remarquer que sous le Cœur d'or, accroché au cou de la
statue, le corsage est devenu bleu comme le reste de la
robe.
La statue
fut emportée à Plaisance par le curé de la paroisse,
l'observateur et deux autres prêtres pour étude et rapportée
le lundi suivant.
La
conclusion fut de leur part : diffusion de lumière,
phénomène d'optique. Une simple remarque : le ciel était
sombre et aucun rayon de lumière ; et une simple question :
Pourquoi la ceinture est-elle restée blanche et pourquoi
sous le Cœur d'or la robe a-t-elle changé de couleur ?
La Madone
dit : J'ai voulu donner un signe ; c'est le dernier appel
que j'adresse et ceux qui, après cela ne croiront pas,
porteront une terrible responsabilité. Lorsque j'ai donné le
signe du poirier, ils n'ont pas voulu croire. Les fleurs
n'étaient pas des fleurs de poirier mais des fleurs
spéciales, elles étaient parfumées. (Or les fleurs de poirier ne sentent pas.)
Lorsque
mamma Rosa a acheté cette statue de bois, elle fut peinte,
sur sa demande, le manteau en bleu et la robe en blanc.
Mais la Sainte Vierge elle-même, le 7 octobre 1965, devant
l'oratoire rempli de pèlerins, inversa les couleurs, le
manteau devenant blanc et la robe de ce bleu très clair que
tous les pèlerins étaient habitués à voir avant le 21
novembre 1969.
Chapitre VII
Annoncez au monde entier, car tous doivent le savoir, ma
venue et celle du regne de Jésus sur cette terre
17 novembre
1967 : Nous disions précédemment que la très Sainte Vierge
avait voulu susciter un mouvement d'opinion dans l'Eglise,
ceci afin de faire accepter la raison foncière de sa
présence à San Damiano : Le règne terrestre de Jésus et
de Marie.
Une telle
affirmation peut dérouter le chrétien ignorant le dessein de
Dieu sur ce monde, d'autant plus que la Madone est là,
présente, vivante et vraie et qu'elle nous entretient de sa
venue dans le futur.
Le 19
février 1966 : Je suis ici en votre présence et je veux vous
annoncer une grande nouvelle : Je viendrai
bientot. Je
viendrai bientôt vous donner une grande lumière. Venez
ici à mes pieds. C'est moi qui suis ici.
Les Anges au
jour de l'Ascension, disent aux apôtres : Celui qui vous
a été enlevé, ce même Jésus viendra comme cela, de la même
manière dont vous l'avez vu partir vers le ciel, (Act.
1, 11). Les apôtres, juifs nourris de la parole de Dieu,
enseignés par le Seigneur lequel pendant quarante jours les
a entretenus du royaume de Dieu (Act. 1, 3) vont vivre dans
l'attente et dans l'espérance du jour du Seigneur. Espérance
peut-être par trop charnelle pour certains disciples, au
point que saint Paul devra élargir leur horizon : I Th. 5,
1-3... II Th. 2, 1-2... Ainsi que saint Pierre : II Pie. 3,
8-10... Le Seigneur ne retarde pas l'accomplissement de
ce qu'il a promis, comme certains l'accusent de retard,
mais il use de patience envers nous, voulant que
personne ne périsse... Il viendra le jour du Seigneur,
comme un voleur...
Durant les
trois premiers siècles la vivante espérance, demeura ancrée
dans l'âme des fidèles, mais petit à petit, l'Epoux tardant
à venir, semblables aux vierges folles de l'Evangile (Mt.
25, 1-13) ils s'endormirent, interprétant les textes du
retour comme ayant trait au jugement dernier. La question
du règne de 1000 ans dans l'Apoc. 20, 1-3, donna lieu à de
nombreuses interprétations et à des erreurs
condamnées sous le nom de millénarisme. Si bien que tout
ce qui parle du retour du Seigneur et de son règne est
systématiquement sujet à suspicion. Or toutes les
apparitions de la Madone faisant suite aux interventions de
Paray le Monial, vont en ce sens, ainsi que de
nombreuses communications rapportées par des âmes
privilégiées, reconnues par l'Eglise.
Pie
X : Qui pèse ces choses (les désordres actuels) a droit
de craindre que la perversion actuelle des esprits ne soit
le commencement des maux annoncés pour les derniers temps
et comme leur prise de contact avec la terre et que
véritablement le fils de perdition dont parle
l'apôtre, (II Th. 2, 4) n'ait déjà fait son apparition
parmi nous. (E. Supremi Apostolatus, le 4 octobre 1903)
Pie
XI : La haine satanique qui se déploie contre la religion
fait penser au mystère d'iniquité dont parle saint Paul.
(Caritate, Christi Compulsi : 3, 5-32).
Pie
XII : Venez Seigneur Jésus. Il y a tant de signes que votre
retour n'est pas loin. (Message Pascal 1957)
PAUL VI :
L'attente des peuples est plus anxieuse que jamais, les
tristesses des temps, les dangers courus par la paix,
donnent à penser que le temps de Dieu est proche. (Discours
du 23 octobre 1965)
Si San
Damiano est essentiellement parousiaque la Madone des
Roses ne peut, devant notre ignorance, que nous donner un
enseignement progressif, tout en travaillant à notre
formation. Nous sommes semblables à ces chrétiens à qui
saint Paul disait : C'est du lait que je vous ai donné à
boire, non une nourriture solide, vous ne pouviez encore la
supporter, (I Cor. 3, 2). Aussi la Sainte Vierge va
d'abord nous entretenir de
sa venue.
Le 28
janvier 1966 : Je viendrai bientôt éclairer le monde, Jésus
m'enverra bientôt.
Le 29 avril
1966 : Priez que le Père Eternel m'envoie avec une grande
lumière et un grand triomphe, que tous puissent se convertir.
Le 28 août
1966 : Priez pour que l'Esprit saint m'envoie bientôt au
milieu de vous afin que tous puissent me voir...
Aucune
des personnes divines n'agissant indépendamment des deux
autres, la Sainte Vierge vient au nom de la très Sainte
Trinité,
accomplissant une œuvre de la divine miséricorde, une œuvre
d'amour, c'est pourquoi Elle nous dit le 15 août 1966 : Je
viendrai bientôt vous donner un grand signe d'amour, de
reconnaissance, d'affection. Je viendrai vous apporter la
joie dans les cœurs et dans tous les cœurs l'amour de Jésus.
Cependant la
Sainte Vierge commence à nous faire entrevoir l'avenir.
Le 8 juillet
1966 : Viendra après moi un fils qui est grand, mon fils de
prédilection pour apporter la paix au monde. Puis
viendront de grandes secousses, de grandes choses. Ceux qui
n'auront pas la foi trembleront d'épouvante.
Le 9
septembre 1966 : Car l'heure est sonnée, mes enfants,
l'heure est sonnée. Il n'y a plus de temps à perdre. Je
viendrai donner la lumière forte. Mais quand vous aurez
vu la lumière, qu'adviendra-t-il ? Il y aura de grandes
ténèbres. Puis si vous n'écoutez pas, si vous ne m'aimez
pas, le Père Eternel fera Justice.
Et dès le 25
mars 1966, Notre Dame nous parle de la
venue de Jésus.
Mes enfants priez avec grande foi, avec grand amour
et Jésus viendra apporter la joie dans les cœurs, la paix et
le triomphe. Comme nos ancêtres nous aurions pu considérer
cette annonce comme celle d'une venue spirituelle dans nos
âmes. Ce n'est qu'en 1967 que la très Sainte Vierge va
nous mettre en face de :
la venue du Roi
universel sur cette terre.
Le 6 janvier
1967 : Jésus viendra sur cette terre, lui
aussi, avec une grande miséricorde, avec un grand
amour, il aplanira les montagnes, les vallées, les plaines
et sauvera les âmes, celles qui veulent se sauver.
Le 3 mars
1967 : Je suis sur cette terre, mes enfants, vous ne
voulez pas m'écouter, mais quand vous verrez ma
puissance, qu'en sera-t-il de vous, qui n'avez pas écouté
ma parole ; quand je viendrai avec le règne de Jésus sur
cette terre si vous n'êtes pas préparés.
Le 21 mai
1967 : Il viendra bientôt mon Fils Jésus dans le monde et
tous le verront.
Toutefois
elle ne cesse en même temps d'insister sur
sa venue. La
chronologie de l'avenir, autant que nous pouvons la
connaître, nous en donnera la raison. Aussi elle nous dit :
Le 31 mars
1967 : Préparez-vous, préparez-vous à ma venue, avec un
cœur pur, plein de grâces et d'amour pour recevoir votre
Maman du ciel, n'attendez pas qu'il soit trop tard.
Le 14 avril
1967 : Envoyez vos Anges gardiens à tous les confins de la
terre, tous doivent se convertir à ma venue.
Le 8
septembre 1967 : Je viendrai avec une grande lumière et
je la répandrai sur tous les esprits.
Et le 30
octobre 1967, Notre-Seigneur lui-même nous dira : Priez
que vienne la Maman céleste avec une grande lumière dans le
monde entier, puis je viendrai avec un royaume nouveau de
paix, de grandeur, de bonté, de bonheur.
Après de
telles déclarations, lesquelles constituent pour bon nombre
de chrétiens une véritable révélation, que certains seraient
peut-être tentés de rejeter comme une fable, ne nous
étonnons pas que la très Sainte Vierge Marie nous enseigne
un moyen d'obtenir la foi. Certes, depuis le début, elle n'a
cessé et ne cessera jamais d'insister su cette vertu,
nécessaire pour être sauvé.
Le 14 août
1965 : C'est votre foi qui vous sauvera.
Le 27 août
1965 : Ceux qui n'auront pas la Foi, qu'en sera-t-il
d'eux?
Le 8
décembre 1967 : Moi, je regarde la foi. C'est votre foi
que je veux voir. Je veux une grande foi, avec la foi on
transporte les montagnes !
Ce que la
Madone attend de nous, c'est, d'une part, la foi croyance:
notre foi est-elle celle du Credo de Paul VI ?
Croyons-nous au règne de Jésus et de Marie ? Sommes-nous des
attendant ?... d'autre part, la foi-confiance :
croyons-nous à l'amour de Jésus et de Marie au point d'être
abandonnés entre leurs mains comme de petits enfants ?
C'est le 7
juillet 1967 que Notre Dame va nous enseigner le moyen
auquel il a été fait allusion précédemment : Mes fils,
écoutez-moi. Je vous annonce que vous devez réciter le
petit chapelet de la foi... Au commencement, on récite
le Credo, puis on dit 10 fois : Jésus, Marie, je vous aime,
sauvez les âmes et celles des consacrés. Au lieu du Pater on
dit le Credo. A la fin, après avoir récité les 5 dizaines,
ajoutez cinq Salve Regina, pour obtenir la paix entre les
frères du monde entier.
Le 14
juillet 1967 : Ceci (le chapelet de la foi) doit réunir
tous les frères avec les frères lointains, tous. Vous
devez vous réunir dans la paix, la joie, dans l'amour de
Jésus.
Le 13
octobre 1967 : Je veux la foi, la foi, mes fils. Récitez
beaucoup de Credo. Par le Credo, Je vous donne la foi.
Nos cœurs et
nos esprits ayant été préparés mystérieusement par la grâce
divine, le 22 novembre 1967, la très Sainte Vierge va
révéler aux hommes les desseins éternels de Dieu sur les
temps présents.
Le Père
Eternel a donné tout pouvoir à son épouse pour accomplir une
grande mission sur cette terre et pour préparer tous ses
fils avec un cœur pur, plein d'amour, de reconnaissance,
d'affection envers leur Maman céleste et pour
enflammer tous les cœurs pour la venue du Roi Universel sur
cette terre.
Le règne
de Jésus répandra dans le cœur de ses fils un ardent amour
l'un envers l'autre
et exterminera toutes les hérésies, le péché, tout le mal
et rejettera dans les profondeurs de l'abîme tous les
démons.
Tous ceux
qui resteront auront une grande lumière et accompliront une
grande chose, grande, grande chose sur cette terre !
Et Jésus
passera par les chemins du monde avec ses apôtres, avec les
saints et avec les Anges, avec toute la cour céleste, avec
un parfum d'amour, de grande bonté et de tendresse pour
tous.
Jésus et
Marie seront toujours avec vous dans le ciel, sur la terre,
sur la mer, partout ensemble, en grande joie et triomphe
avec moi. Et quelle étoile brillante éclairera le monde
entier de grande joie, pour tous ceux qui auront pâti,
souffert pour mon amour…
…Règne de
Jésus ! Règne de Marie !... dans le monde entier, dans tous
les cœurs avec grande joie et amour !
…Le démon
se tient forcément dans le grand combat terrible !
Mais il ne vaincra pas, parce que ma puissance lui
écrasera la tête.
…Mais quand
viendra ce jour où le ciel et la terre s'ouvriront, ce sera
un combat terrible d'angoisse et de pleurs ! Le tonnerre et
les éclairs feront grand fracas! Mais, vous, ne craignez
pas ! Récitez beaucoup de Credo ! Priez beaucoup
l'Archange saint Michel avec le Rosaire dans les mains pour
qu'il vous donne la force, le courage, dans le grand combat
et vous serez saufs sur la terre et gagnerez le bonheur
éternel dans le ciel.
Mais quand
sera terminée cette calamité et que vous verrez le ciel
ouvert ce sera pour vous une joie immense et vous
ne pourrez jamais comprendre la beauté, la grandeur, la
bonté de la miséricorde de Dieu !...
…Ceux qui
devront partir de cette terre arriveront au ciel avec une
grande troupe d'Anges et retourneront sur la terre pour
réconforter, pour prier, pour consoler tous leurs frères.
Quelques
jours après, de nouveau, la Madone insistera.
Le 8
décembre 1967 : Priez, priez et insistez auprès du Cœur
de Jésus et aussi auprès du Père Eternel pour qu'il ait
pitié de vous et fasse miséricorde, pour que je puisse
venir avec un grand triomphe d'amour et de grâces, et que
puisse régner sur cette terre Mon Fils Jésus dans tous les
cœurs, règne de miséricorde, de pardon et de paix.
Jésus
viendra et je viendrai aussi au milieu de vous, vous porter
tant de grâces et de bénédictions célestes. Vous, faites, et
moi je ferai... Toujours forts, toujours avec Jésus dans
le cœur et Jésus reviendra au milieu de vous,
fontaine de miséricorde, porter le triomphe d'amour dans
tous les cœurs, dans toutes les nations, et
partout où Jésus veut régner parce que l'Eglise a toujours
régné et règnera toujours.
Le 15
décembre 1967, Jésus dira : Je viendrai, moi, sur cette
terre, avec beaucoup d'Anges, beaucoup de saints, beaucoup
de patriarches, beaucoup de prophètes... et tous les
apôtres.
Le 29
décembre 1967 : Tout sera résolu dans le règne d'amour.
Jésus retournera sur cette terre, son règne de miséricorde,
de pardon et de paix. Jésus viendra avec de grands
cortèges d'Anges, avec de grands cortèges de martyrs, et ils
le suivront sur les routes, dans les contrées, partout.
Enfin, le 2
février 1968, la Madone, nous redit : Je viendrai avec une
grande lumière. J'éclairerai tout le monde et puis viendra
le règne de mon Fils Jésus. Avec son règne règnera la
paix et la joie partout.
Si nous
notons les dates de ces différents messages nous constatons
qu'en un laps de temps très court un enseignement important
a été donné, explicitant la grande révélation de Paray le
Monial : La dévotion au Sacré-Cœur marque la venue des
derniers temps et notre Seigneur Jésus-Christ règnera
sur la terre malgré ses ennemis.
Le 22 avril
1966 la Sainte Vierge n'avait-elle pas dit : Priez et faites
prier pour que le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur de
Jésus puissent triompher dans le monde entier et que
partout Jésus puisse régner en grand triomphe.
A de
nombreuses reprises, la Madone dit et répète : Je suis la
Maman de la douleur, de la miséricorde... Je pleure tant de
larmes de sang... Mon Cœur est déchiré !
J'ai
porté la croix avant vous et bien plus lourde que la vôtre !
J'ai le cœur
transpercé par une grande épée à voir mon Fils si torturé,
si affligé. Il a répandu tout son sang pour sauver le
monde entier : Je l'ai laissé mourir en croix pour
vous sauver tous.
J'ai mon
cœur écartelé, j'ai les yeux ruisselants de sang, à voir
mes fils pareillement ingrats, qui ne veulent pas
écouter la parole d'une Mère qui les aime tant !
Or le
règne de Jésus est lié au règne de Marie, son triomphe au
sien. Aussi à
peine vient-elle de nous parler du règne de son Fils que la
Madone nous donne des directives précises pour le triomphe
de son Cœur Douloureux et Immaculé.
Déjà le 23
décembre 1966, Notre Dame nous dit : Priez pour le saint
Père afin qu'il puisse faire triompher mon Cœur si
Douloureux. Mais au début de 1968 la reconnaissance de
cette dévotion par une fête solennelle dans les paroisses où
elle demande la consécration à son Cœur Douloureux
et Immaculé et monde entier.
Le 12
janvier 1968 : Consolez mon Cœur qui est tant transpercé.
Faites la consécration à mon Cœur Douloureux dans les
familles. Je viendrai au milieu de vous, Je donnerai
grâces... paix... amour... Je vous consolerai dans vos
peines.
Le 19
janvier 1968 : Annoncez, mes fils, que je veux que soit
célébré le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie. Je veux
que ce soit une fête de triomphe. Annoncez dans vos
paroisses, à vos curés, que ce doit être une fête, une
journée d'amour à mon Cœur Immaculé. Annoncez-le, qu'on
n'attende pas qu'arrivent les châtiments... Annoncez mon
triomphe, le triomphe du Cœur Immaculé et Douloureux de
Marie, afin qu'il y ait une fête de lumière et de grâces au
plus tôt.
Le 26
janvier 1968 : Avez-vous annoncé à tous qu'ils fassent une
fête à mon Cœur Douloureux ? Célébrez-la quand vous
voudrez mais que ce soit le plus vite possible.
Avez-vous demandé à vos curés qu'ils fassent une fête à mon
Cœur Douloureux ? S'ils ne font pas triompher mon Cœur
Transpercé, qu'adviendra-t-il ? Je pleure beaucoup parce
qu'ils n'écoutent pas mon invitation de Mère !
Le 2 février
1968 : Quand je suis entrée dans le Temple, le vieillard
Siméon m'a annoncé la prophétie qui devait se réaliser, j'ai
eu l'épée dans le cœur... Vous devez vous réunir tous.
Faites une journée en l'honneur de mon Cœur Douloureux pour
mon triomphe dans toutes les paroisses du monde, vous devez
faire cette fête.
Notre-Seigneur, en mars 1910, avait dit à Berthe
Petit, apôtre
de la dévotion au Cœur Douloureux : Il faut que le monde
soit consacré au Cœur Douloureux et Immaculé de ma Mère,
comme il l'est au mien. De nouveau à la fin de l'année,
Notre Dame réitéra sa demande :
Le 11
novembre 1968 : Consacrez-vous tous à mon Cœur Douloureux,
mettez- vous sous mon manteau et je vous assisterai, je vous
donnerai la force. Je vous donnerai le courage pour
porter ces croix que Jésus veut envoyer.
Le 21
novembre 1968 : Consacrez-vous tous à moi, à mon Cœur et au
Cœur de mon Fils Jésus.
A cette
volonté du ciel rien ne pourra s'opposer.
Le 20
décembre 1968 : Faites, défaites, refaites tout ce que
vous pouvez mais mon Cœur Douloureux Triomphera sur le monde
entier.
Une
consécration n'est pas une simple démarche consistant
simplement à lire une formule, comme cela arrive trop
souvent, mais un don de soi, d'autant plus solennel qu'il
sera accompli dans un cadre liturgique. Or les
différents messages nous ont été adressés dans les périodes
préparatoires aux deux présentations, lesquelles sont
réellement des offrandes liturgiques accomplies au Temple de
Jérusalem :
Le 2
février : Celle de Jésus à son Père et de la Vierge Marie
unie au Cœur de son Fils.
Le 21
novembre : Celle de la Sainte Vierge au service du
Très-Haut.
En nous
demandant ces consécrations, la Madone n'attend pas de nous
simplement un geste mais notre engagement à travailler au
triomphe de son Cœur en tant que Douloureux, de le
prier et de le consoler comme tel en même temps que de le
présenter à Jésus pour qu'il ait pitié de nous en
considération des mérites de sa très Sainte Mère.
Le 25 mars
1970 : C'est à vous à consoler mon Cœur. Jésus est si
transpercé, tout lacéré par tant de graves péchés et
sacrilèges que commet l'humanité... C'est tellement
douloureux pour mon Cœur, tellement, tellement. Je suis
tellement insultée en ce lieu, tellement raillée, tellement
blasphémée ! J'ai tant de douleurs que l'humanité ne
voie pas que je viens pour la sauver. Je viens pour vous
aider, je viens pour vous sanctifier.
Ainsi, en
principe, le pèlerin de San Damiano attend la venue de Jésus
et de Marie, mais dans quel esprit ?
Un grand
nombre ne voient dans cette venue qu'un événement
merveilleux, mais veulent systématiquement en ignorer les
circonstances ; ils rejettent et condamnent qui parle
de choses tristes tout en espérant passer à travers sans que
cela les touche en quoi que ce soit et retrouver ensuite
leurs
tranquillités, leurs
habitudes et un monde selon
leurs
conceptions traditionnelles.
Un tel
état d'esprit est aux antipodes de la réalité.
C'est
pourquoi il reste encore à la Madone à nous mettre en face
de nos responsabilités personnelles quant à sa venue.
Le 16 juin
1967 : Moi, mes fils, je vous le promets. Si vous le
promettez, moi, je vous promets de venir vous donner
consolation, mais ma promesse est entre vos mains.
Le 12
juillet 1967 : Vous ne comprenez pas l'amour que nous
voulons.
Car de toute
façon, la Sainte Vierge viendra.
Le 11
janvier 1970 : Je viendrai avec la lumière si vous
m'écoutez. Si vous ne m'écoutez pas je viendrai avec la
tempête mais je viendrai. Je viendrai vous sauver.
Mais Elle
viendra lorsque ceux qu'elle a appelés seront prêts et
marqués de son
signe.
Le 16
février 1968 : Quand vous serez doux, sereins, humbles,
je viendrai vous donner la lumière.
Le 5 août
1968 : Je veux que mes fils deviennent tout-petits, alors
je viendrai.
Le 19 mars
1969 : Lorsque vous serez préparés, je vous donnerai la
lumière forte.
Il y a
tellement à changer en nous !
Le 14 avril
1968 : Vous devez vous aimer les uns les autres. Pas
d'orgueil, pas de superbe, mais seulement amour, amour,
amour !
Alors
nous serons marqués de son signe afin d'être ses instruments
selon sa volonté dans les temps à venir.
Le 4 mars
1966 : On viendra ici avec foi. Tous recevront un signe. A
tous je donnerai le signe. Il suffit qu'ils viennent ici
avec foi.
Le 31 mai
1966 : Par l'intermédiaire de mon instrument, je vous
donnerai un signe de croix sur le front... Mon
instrument vous le donnera, non plus sur le visage mais sur
le front. Ce signe est celui de l'Esprit saint. Un
jour ce signe vous comprendrez ce qu'il est, une force
puissante pour demeurer sur cette terre ou pour arriver au
ciel.
Je vous
donne ma puissance, mes enfants. Je vous donne ma
puissance et vous vaincrez toujours, toujours. Ce signe
que vous donne mon instrument est pour vous donner plus de
force, pour vous encourager et pour remporter la victoire en
tout et pour tout.
C'est
pourquoi, afin que tout cela puisse s'accomplir en nous, le
ciel lui-même interviendra.
Le 14 mars
1969 : Il viendra une grande purification.
Préparez-vous ! Préparez-vous ! Il viendra de tout pour vous
purifier, pour vous sanctifier, pour vous porter au ciel.
Le 24 mars
1969 : Tenez-vous prêts car viennent les moments tristes
de purification.
Le 25 mars
1969 : Mes petits enfants, pensez, pensez, pensez... car les
heures s'approchent, tant de bouleversements !... Il viendra
une grande purification des âmes. S'ils n'ont pas la foi,
qu'en sera-t-il d'eux ? Seront-ils capables de souffrir ? et
de porter la croix avec Jésus ?...
Nous
n'aurons, en fin de compte, aucune excuse,
car la miséricorde divine nous conduisant par la main, comme
des enfants, va répondre à l'ultime question que nous
pourrions poser : Comment nous préparer ?
L'annonce
est solennelle.
Le 25 mai
1969 - Pentecôte : Mon Fils Jésus et le Père Eternel veulent
que j'annonce comme Jésus veut que se fassent les 9
premiers vendredis du mois, je désire que mes fils fassent
les 9 premiers samedis du mois... Faites-les, mes
enfants. Faites les 9 vendredis et les 9 samedis en
l'honneur de Mon Cœur et de Celui de Mon Fils Jésus...
Commencez, commencez mes enfants, les 9 premiers samedis
et votre cœur brûlera d'amour pour moi.
Le 31 mai
1969 - Marie Reine : Promettez mes enfants, promettez de
commencer les 9 premiers samedis du mois consécutifs.
Promettez et vous aurez tant de grâces - matérielles et
spirituelles - et la plus grande grâce que Je vous donne est
d'arriver au ciel triomphant. Ecoutez-moi, écoutez-Moi, un
jour vous comprendrez. Mais si vous ne l'avez pas fait,
vous en aurez du regret.
Le 5 juin
1969 – Fête Dieu : Promettez-moi, mes enfants, de faire
les 9 premiers samedis du mois pendant 9 mois consécutifs.
Commencez tous, parlez-en à tous, ces 9 premiers samedis
seront si riches de grâces.
Le 6 juin
1969 - 1er Vendredi du mois : Tous ceux qui
pratiqueront les 9 premiers vendredis durant 9 mois
consécutifs auront toutes les grâces si c'est pour le bien
de leur âme et la grâce d'entrer au Paradis. Je vous le
promets, mes enfants, je vous le promets. Si vous le faites,
vous aurez tout.
Le 7 juin
1969 - 1er Samedi du mois : C'est aujourd'hui que
vous avez commencé le premier samedi. Je tiendrai compte
de tout ce que vous avez fait et de ce que vous ferez.
Et pour
marquer l'importance de cette communion, chaque mois la
Madone des Roses nous rappellera le 1er samedi.
Ainsi le 6
décembre 1969 : Préparez votre âme toujours pure, car
aujourd'hui est un grand jour pour vous, si vous pensez à ce
que je vous ai annoncé et vous ai toujours dit de faire :
les premiers samedis du mois. Aujourd'hui sera un jour de
grande valeur pour ceux qui auront reçu Jésus en leur cœur.
Un jour ils comprendront mes paroles de Mère.
A Fatima,
la Sainte Vierge avait demandé les 5 premiers Samedis en
réparation, des outrages faits à Son Cœur. Ici, Elle nous
demande les 9 premiers pour être prêts.
Quelques
solutions pratiques :
1°/ En cas
d'empêchement absolu de communier le 1er samedi,
offrir la première communion faite en l'honneur du Cœur
Douloureux et Immaculé de Marie.
2°/ Celui
qui a communié à une messe du matin, en réponse à la demande
de la Sainte Vierge, ne peut communier à une messe
dominicale du soir.
3°/ La
communion à une messe dominicale le samedi soir demeure
une réponse à la demande de la Sainte Vierge. Le fait de donner à cette
messe valeur de satisfaction pour le précepte dominical
n'influe pas sur la communion.
Le 23
février 1968, mamma Rosa annonça qu'une grande troupe
d'Anges arrivaient. Ils avaient tous à la main une rose
blanche et une bannière blanche sur laquelle était écrit :
Vive
le triomphe de Marie et
vive le règne de Jésus.
Chapitre VIII
Soyez prets...
Le 30
juillet 1965 : Ceux qui seront préparés seront sauvés en
cette vie et dans l'autre, ceux qui ne seront pas
préparés, qu'en sera-t-il d'eux ?
Dans le
chapitre précédent la très Sainte Vierge nous a annoncé Sa
venue, prélude à celle
de son Fils Jésus, et nous a enseigné comment nous
préparer, non pas tant à l'accueillir mais à entrer dans
cette nouvelle période de l'histoire du monde, le temps
du règne faisant suite au temps des nations.
Si nous
lisons dans notre Evangile les chapitres 24 de saint
Matthieu, 13 de saint Marc et 21 de saint Luc, nous sommes
frappés de l'annonce des événements apocalyptiques, sans que
nous puissions exactement les situer ni dans le temps ni
dans leur chronologie. Sans doute parce que cela n'est pas
immédiatement nécessaire à notre salut, mais un point
demeure dont l'importance est soulignée : Soyez prêts.
Matt. 24,
42 : Veillez donc car vous ne savez pas quel jour
votre Maître doit venir.
Lc. 21, 34 :
Prenez garde à vous-mêmes de peur que votre cœur ne
s'appesantisse dans la crapule et l'ivrognerie et les
préoccupations de la vie, et que ce jour-là ne fonde sur
vous à l'improviste, comme un piège, car il atteindra
tous ceux qui se trouvent sur la face de la terre.
Or, les
messages de San Damiano nous annoncent des événements à
venir et cette annonce est toujours accompagnée d'un
appel à la conversion ainsi que d'un appel réitéré à
réfléchir aux fins dernières. La Madone Miraculeuse des
Roses nous dit, Elle aussi : Soyez prêts.
Le 29 août
1969 : Il viendra de tout si vous ne changez pas, et vous
ne vous en doutez pas, cela viendra comme le voleur, de
nuit si vous ne changez pas.
Les
conditions de salut demeurent toujours les mêmes. Il n'y a
pas de nouvel Evangile mais rappel de l'Evangile : Mc. 16,
16 : Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui
qui ne croira pas sera condamné.
Et le 15
août 1966 : Avec la foi on transporte les montagnes et
sans la foi on va en Enfer. Mt. 7, 13-14 : Entrez par la
porte étroite, car large et spacieuse est la route qui
mène à la perdition, et il en est beaucoup qui la
prennent. Mais étroite est la porte et resserré le chemin
qui mène à la vie, et il en est peu qui le trouvent.
Et le 20 mai
1966 : Ne savez-vous pas mes enfants que pour arriver au
ciel il faut la croix. Jésus l'a portée avant vous (Cf. Mt.
16, 24), votre Mère du ciel plus que vous. Elle a tant
souffert, tant pâti. Avec la Croix, on arrive à entrer au
Paradis, c'est là que je vous attends mes enfants,
la !
Car la
Vierge Marie veut nous sauver tous, les bons et les
méchants. Elle est la Mère de tous et Jésus est mort pour
tous.
Le 15 août
1966 : Il y a ici tant d'âmes qui n'ont pas la foi, qui
profèrent des imprécations, se moquent de moi. Mais,
moi, je les serre quand même entre mes bras. Je ne veux pas
qu'elles aillent à leur perte, je veux les étreindre très,
très fort : Je veux qu'elles s'approchent de moi par la
foi, par une très grande espérance, par une ardente charité
... Je vous aime tant, tant.
Son Cœur
souffre tellement de voir ses enfants sur le chemin de la
perdition qu'elle ne peut se taire et les supplie d'avoir
pitié d'eux et d'elle.
Le 23
septembre 1966 : Le salut de l'âme est ce qui me tient le
plus à cœur... Maintenant, il faut le salut des âmes
parce que si l'âme n'est pas belle on ne va pas au Paradis…
et tant, tant d'âmes vont à la perdition… et moi j'en
souffre beaucoup, beaucoup.
Le 8 janvier
1966 : Tant d'âmes partiront, riches, pauvres, savants,
évêques, prêtres, cardinaux.
Aussi le 19
août 1966 : Convertissez-vous mes enfants,
convertissez-vous car l'heure est sonnée, n'attendez pas
qu'il n'en soit plus temps et que le démon vienne vous
ravir à l'improviste.
Le 1er
juillet 1966 : Préparez-vous à faire une bonne confession,
d'un moment à l'autre le monde peut être un cimetière !
Qu'en sera-t-il de vous quand vous vous présenterez au
tribunal de Dieu ? Ou l'Enfer ou le Paradis. Pensez.
Réfléchissez bien à ces paroles de la Maman céleste. Un jour
vous vous trouverez si heureux et contents dans le Paradis.
A parcourir
les textes une véritable méditation sur l'au-delà se dégage.
En
face de nos responsabilités
Le 2 juin
1967 : Jésus est miséricordieux. Il pardonne à tous mais
il les a tous laissés libres, libres. Il attend jusqu'à
la dernière heure, mais s'ils veulent se perdre que doit-il
faire ? Il a tant souffert, tant supporté. Il est mort sur
la croix pour sauver tous ses frères.
Le 2 février
1969 : Ne voyez-vous pas tant d'âmes qui se perdent,
spécialement sur les routes ! Tant d'âmes qui meurent
dans le péché mortel ! Tant de sacrilèges qu'on fait !
Priez pour tous. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'ils font,
afin que Jésus leur pardonne, que Jésus ait pitié et
miséricorde d'eux et qu'ils se repentent avant leur mort.
Le 23 août
1968 : Mamans, mamans, mamans, que pensez-vous ! Vous n'avez
pas souci de vos enfants que j'aime tant ! Pensez à vos
enfants, pensez à l'âme de vos enfants, car tant d'enfants
partent de cette terre et se précipitent dans l'Enfer…
Sur cette terre vous êtes pour peu de temps, vous devez
penser à l'éternité, où vous serez pour toujours et
jouirez du bonheur éternel… Il y a si longtemps que je
viens, si longtemps que je viens, si longtemps que je
pleure des larmes de sang pour vous sauver… et vous
ne m'écoutez pas. Et mon Fils Jésus est ici présent :
tout son corps est flagellé par les grands péchés des
mamans, spécialement d'impureté, qui causent la perte de
leurs enfants. Qu'adviendra-t-il, mamans, quand vous
vous présenterez au tribunal de Dieu ? Ici, il y a
l'argent... Tout peut se faire avec la justice d'ici...
Mais là, rien ! C'est la vérité pure : ou Enfer ou
Paradis ! Pensez-y bien et préparez-vous pendant qu'il
est encore temps, car, bientôt le Père Eternel veut faire
Justice… Pourquoi ne m'écoutez-vous pas ?... Vous,
les mamans, vous, toutes les mamans, parlez ! parlez avec
vos enfants ! ne les laissez pas se perdre mais sauvez-les
par la parole, par la prière, et aussi par la force. La
seule chose qui compte c'est qu'ils soient sauvés.
Tant de péchés se commettent sur le plan de la pureté !
Réfléchissez à la sentence que je vous présente, à la
sentence quand vous vous présenterez au tribunal de Dieu !
La
mort est certaine
Le 1er
juillet 1966 : Récitez tous les matins trois Ave Maria
pour le salut de l'âme.
Le 7
novembre 1969 : Pensez ! mes enfants. Réfléchissez ! Combien
vous aime Jésus ! Combien je vous aime moi-même ! Et vous
comprendrez tout ! Vous ne savez donc pas mes enfants que
vous n'êtes pas pour cette terre ! Vous êtes pour le ciel.
Quand vous verrez là-haut que les portes s'ouvriront, vous
verrez la grande splendeur de la Majesté de Dieu. Quelle
joie ce sera pour vous ! Vos peines vous les aurez offertes
à Dieu. Quelle joie vous trouverez ! Tout passe ici-bas.
Mais l'éternité jamais. Toutes les heures soyez
prêts pour monter au ciel.
La
Sainte Vierge sera auprès de nous
Le 17
novembre 1967 : Moi qui aime tant mes enfants, je ne les
abandonnerai jamais ! Jamais ! Ni dans cette vie, ni
dans l'heure dernière ! Vous serez assistés par votre Maman
du ciel, vous serez protégés contre les tentations.
Le 15
décembre 1967 : Mais quand viendra le jour de votre
départ de cette terre, pour ceux qui auront cru en moi
et auront espéré en moi, ce sera un jour de joie et de
triomphe, parce que vous ne pourrez jamais comprendre le
bien que je vous ai voulu. Moi, je serai près de vous, près
de votre lit où vous gémirez. Je vous assisterai avec
saint Michel et je vous porterai dans mes bras au Juge…
où vous serez jugés… Mais moi je vous ouvrirai les
portes du ciel pour venir chanter la joie, la grâce, le
chant de l'amour, de la reconnaissance.
Le 21 mars
1969 : Mais quand viendra ce jour où vous laisserez cette
terre pour rejoindre le ciel, vous serez assistés de
votre Maman céleste, de mon patriarche saint Joseph et de
votre Ange gardien avec saint Michel, et nous vous porterons
là-haut auprès de Jésus, Roi et Juge. C'est Lui
qui vous jugera et vous pardonnera, si vous avez accompli
ma volonté et la sienne.
L'Agonie et le départ de cette terre
Le 18
novembre 1966 : Quand l'âme est au moment de partir de cette
terre, les personnes présentes doivent réciter le Rosaire
et jeter beaucoup d'eau bénite, sur la bouche également.
Quand l'âme part de cette terre, il y a une grande troupe
d'Anges qui viennent la prendre et son Ange gardien prend
l'âme entre ses bras avec une grande splendeur et la porte
devant le tribunal de Dieu. Là, il y a l'Ange gardien,
les trois Archanges et le démon. Mais si l'âme est pure,
si l'âme a demandé pardon, Jésus fait miséricorde…
Le 14 avril
1968 : Quand viendra votre dernière heure, je vous
embrasserai et vous serrerai contre moi, et je vous porterai
dans la gloire de Dieu, dans la gloire du Père. Vous verrez
alors la splendeur immense et beaucoup d'âmes qui souriront
et chanteront votre entrée dans la patrie céleste. Vous
ne trouverez jamais un jour aussi heureux que celui où vous
verrez la splendeur de Dieu. Quand vous verrez mon
visage et que je vous étreindrai pour vous donner le baiser
de l'amour pour tout ce que vous aurez fait et souffert,
quelle joie vous éprouverez, mes fils. Quel jour heureux ce
sera pour vous ! Vous n'aurez jamais trouvé sur cette
terre une joie comme celle-là ! Rappelez-vous, mes
enfants, rappelez-vous que tout passe, mais l'éternité
jamais !
Le 24 mai
1968 : Priez pour les agonisants : qu'ils puissent
avoir la lumière, l'amour de Jésus et ils partiront de cette
terre, glorieux et triomphants… Priez pour les pécheurs,
pour ceux qui ne veulent pas se réconcilier avec Dieu, afin
qu'ils puissent avoir la lumière à l'heure dernière et
puissent prononcer le nom de Jésus : Mon Jésus
miséricorde ! Pitié et pardon ! Jésus a miséricorde, il
accepte le repentir de l'âme et la purifie et la sanctifie
pour le ciel. Rappelez-vous mes enfants que vous avez une
âme à sauver ! Pensez et réfléchissez.
Le 22 août
1968 : Tant d'âmes meurent sans avoir Jésus dans le cœur !
Ne savez-vous pas que l'heure de la mort est terrible ?
Que le démon fait tout ce qu'il peut pour ravir les âmes ?
Un prêtre doit s'employer sans cesse à les libérer des
tentations, à donner la paix du cœur, pour qu'ils puissent
partir de cette terre, assistés de Jésus, Joseph et Marie,
de leur Ange gardien et saint Michel. Qu'ils puissent
s'envoler vers le tribunal de Dieu pour demander pardon et
miséricorde.
Le
Jugement
Le 11
février 1969 : Ecoutez-moi mes enfants !... Quand vous vous
présenterez au tribunal de Dieu, quelle excuse direz-vous
pour n'avoir pas exécuté et n'avoir pas écouté mon
invitation de Mère ! Pour avoir écouté les tentations du
démon avec tous les plaisirs de la chair, avec tant de
péchés sur la conscience et tant de sacrilèges ! Qu'en
sera-t-il de vous ? Quelle sera votre sentence ? Jésus vous
dira ce que vous méritez !
Le 13 juin
1969 : Pourquoi ne pensez-vous pas que vous devez quitter
cette terre ? Que vous êtes pour peu de temps sur cette
terre ? Que vous êtes destinés pour le ciel ? Que
vous devez vous présenter au tribunal de Dieu ? Là, c'est la
vérité ! Jésus est Juge ! Il écoute et puis il juge ! Vous
serez jugés et qu'en sera-t-il de vous ? Vous ne pensez pas,
vous ne réfléchissez pas que tant d'âmes se perdent ?
Tant de personnes meurent sur la route avec tant de péchés
sur la conscience ! et tant de sacrilèges dans le monde
entier ! Ils piétinent mon Fils Jésus, ils donnent Jésus
à n'importe qui !
Le 11
octobre 1969 : Lorsque vous vous présenterez au tribunal de
Dieu, là c'est la pure vérité. Mais si vous avez fait
le bien, si vous avez accompli votre devoir, vous serez
heureux sur la terre et au ciel. Parce que je suis votre
avocate, en cette heure où vous serez jugés. Votre Ange
gardien dira tout ce que vous aurez fait. Saint Michel
vous défendra contre l'ennemi.
Le 5
décembre 1969 : Ne savez-vous pas que l'ennemi fait tant de
ravages ? Vous ne croyez pas que c'est l'ennemi, mais un
jour vous le verrez, quand vous vous présenterez au tribunal
de Dieu. Mais il ne sera plus temps.
Le
Purgatoire
Le 5 avril
1968 : Viendra le moment de la purification. Quand
vous serez purifiés, quand je viendrai pour vous embrasser à
nouveau. Ce sera l'heure ultime ! Je vous porterai dans la
joie dans le Paradis.
Le 17 mai
1968 : Jadis il n'entrait jamais de jeunes dans le
Purgatoire jusqu'à l'âge de 15 ans révolus... Maintenant il
y en a de 10 ans qui souffrent à cause de la malice qui est
en eux, parce que leurs parents ne les ont pas élevés aux
pieds de la Maman du ciel.
Le 8 mars
1968 : Priez pour les âmes du Purgatoire car beaucoup
sont depuis des années, depuis 50 ans ! 70 ans ! qui
gémissent au Purgatoire et peu de personnes prient ! Tant
d'âmes n'ont personne qui prie pour elles. Surtout dans
les bombardements, surtout dans les tremblements de terre !
Des familles entières sont parties et n'ont personne qui
prie pour elles !
Le 16
octobre 1967 : La libération d'une âme du Purgatoire…
C'est le plus grand don que je puisse vous faire,
parce que, au ciel, ces âmes prieront tant, tant pour vous !
Voici, mes enfants, la grâce que je vous accorde, la grâce
de la conversion des pécheurs.
Le 30
juillet 1972 : Il faut prier beaucoup, faire des
sacrifices et faire dire des messes pour les âmes des
pèlerins de San Damiano qui sont au Purgatoire, pour leur
délivrance et pour qu'elles fassent hâter le triomphe de
la Vierge et sa venue.
Le
Ciel
Le 5 octobre
1969, saint Michel : Un jour, vous vous trouverez tellement
heureux, quand vous serez avec nous là-haut dans le ciel,
que vous jouirez de la félicité éternelle. Là on ne
souffre plus. Ce n'est qu'amour et joie. Un jour vous
comprendrez et vous serez unis à moi et à votre Maman du
ciel.
Le 5
décembre 1969 : Quand vous verrez la splendeur du Paradis,
que sera-ce pour vous ? Quelle joie ce sera ! Vous
ne compterez plus les sacrifices que vous avez faits
ici-bas, vous ne vous en souviendrez plus ! Mais vous
vous souviendrez de l'amour, de la joie que vous a données
votre Maman du ciel.
Le 25 mars
1970 : Quand vous serez là-haut dans le ciel, quelle joie
vous aurez à être auprès de Moi, à vous promener dans le
grand jardin du Paradis, tous, fleurs de toutes couleurs,
toute la jeunesse, tous dans l'amour avec les Anges et
les saints.
Le 29 mars
1970, Jésus : Ne pensez pas tant à ici-bas. La beauté par
excellence vous la verrez là-haut, parmi les fleurs et
les chants, au milieu de l'amour, de la joie, avec les Anges
et les saints. Vous verrez la splendeur du Père Eternel,
vous verrez la splendeur de l'Esprit saint qui vous a donné
tout son amour et vous verrez votre Maman céleste et la
mienne qui vous comblera de baisers.
L'Enfer
Le 3 juin
1967 : Ils sont plus nombreux ceux qui se perdent que
ceux qui vont au Ciel.
Le 24 mai
1968 : Pour ces pauvres âmes qui partent avec le péché
mortel dans l'âme, quand elles se présentent au tribunal de
Dieu, c'est un feu ardent qui s'approche, c'est le démon et
elles ne sont plus capables de se prononcer. Ce ne sont que
hurlements entre l'âme et le démon qui se tient pour les
ravir et les porter dans les profondeurs de l'abîme.
C'est une telle douleur pour moi ! J'ai laissé mourir mon
Fils Jésus pour vous sauver.
Le 22 août
1968 : Si l'âme s'en va troublée et dans le péché, quand
elle se présente au tribunal de Dieu, ce n'est que feu, ce
n'est qu'angoisse effrayante et elle pleure désespérément
parce que la sentence est dure, est juste, est vérité.
Sainte
Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort,
Chapitre IX
Je
viendrai... Les circonstances de la venue
Le 5 décembre 1969 : Je viendrai :
- avec la lumière
- ou dans la paix
- ou dans la tempête.
Nous ne pouvons en douter, depuis 1964, la
très Sainte Vierge nous annonce sa venue : Le 4 avril 1970 :
Je viendrai, je vous le promets, je viendrai.
Mais quant aux circonstances et quant à
l'instant de celle-ci, le pèlerin de San Damiano peut se
trouver quelque peu dérouté en ne lisant que quelques
messages, et se représenter cette venue comme une grandiose
manifestation de la Madone sur un monde inchangé mais
ayant pour résultat sa conversion.
Cette vue serait simpliste.
En réalité cette venue se situe dans tout un
enchaînement d'événements dont la Sainte Vierge nous parle à
maintes reprises, laissant à nous-mêmes le soin de les
analyser et de les comprendre.
Pensez... Pensez... Réfléchissez...
Il semble qu'un certain classement des
textes soit possible, sans toutefois prétendre donner une
chronologie de valeur absolue, bien des événements
dépendant de notre réponse : Faites et je ferai.
Nous aurions alors le schéma suivant :
- Départ de la très Sainte Vierge en
période de révolution, persécution, guerre.
- Le Fils de prédilection rétablissant la
paix.
- Venue de la très Sainte Vierge.
- Refus de conversion : Châtiment de
Dieu.
- Venue de Jésus.
- Le règne.
Ces événements étant précédés de ceux
annoncés à Garabandal :
L'avertissement, et le grand miracle.
Pendant tous ces temps la très Sainte Vierge
vient spirituellement vers tous ses enfants.
Le 6 septembre 1969 : Moi, je viens, je
viendrai toujours jusqu'à ce que je vous aie tous au ciel.
Je frapperai aux portes, je frapperai aux églises, je
frapperai aux couvents jusqu'à ce que tous aient ma lumière
et tous comprennent ce que je veux de vous.
Le 15 mai 1969 : Je continuerai de venir
jusqu'à ce que j'aie préparé tous les cœurs par la prière et
le pardon. J'éclairerai toutes les intelligences pour
qu'elles me connaissent et m'aiment. Par contre, il en
est tant qui me haïssent… et ils savent qu'ils ne peuvent
pas faire seuls, ils ne peuvent faire sans ma
participation et celle de mon Fils. Jésus n'a point de
miséricorde pour ceux qui foulent aux pieds sa Mère et la
vôtre. Jésus pardonne à tous, mais à ceux qui
m'offensent, non.
L'Avertissement et le Grand Miracle
Le 28 juin 1965 : Nous sommes au milieu
d'un fléau épouvantable.
Le 30 août 1965 : Annoncez que les fléaux
sont commencés.
Le 9 juin 1967, Jésus : L'avertissement :
celui-ci est commencé, vous devez comprendre que c'est le
commencement des terribles épreuves d'angoisse et de pleurs,
car le Père Eternel ne m'écoute plus, ni ma Mère céleste.
Cependant, il y a dans ces annonces une
certaine part de relativité.
En outre, il ne faut pas confondre les
avertissements et l'avertissement.
Les avertissements sont des mises en
garde de la miséricorde divine. Le 7 mai 1970 : Ne
voyez-vous pas combien il y a de malheurs partout ? Ils
sont le début des châtiments que le Père Eternel envoie
pour voir si mes enfants de la terre se repentent, s'aiment,
si entre eux la paix est : dans les cœurs, les familles, les
nations.
Par contre l'avertissement sera comme un
petit châtiment.
Dans le message du 28 mai 1968, nous lisons
ceci : Est présent un saint Père qui a les mains
largement ouvertes et fait beaucoup de lettres
d'alphabet :
A C D V Z - 9 5 10 18 29
et tous ces chiffres forment tous une
couronne de roses.
23 – 72 – 1969 – 1968 – 18 – 28 – 8 – 0
La Maman céleste dit : Vous avez noté tous
ces chiffres. Annoncez-les à vos prêtres, demandez-leur
ce qu'ils veulent dire…
Remarquons tout de suite : A et Z première
et dernière lettre de l'alphabet : Début et fin
d'événements annoncés.
C : châtiments au sens biblique
de Heb. 22, 5-11, c'est-à-dire de correction en vue de la
conversion : Mon fils, ne dédaigne pas le châtiment du
Seigneur, ne te décourage pas quand il réprimande, car le
Seigneur corrige celui qu'il aime et frappe celui qu'il
reconnaît pour son fils. Au moment même tout châtiment
paraît un sujet de peine plutôt que de joie, mais il procure
ensuite à ceux qu'il a frappé un fruit de justice et de
paix.
D : de Dieu.
V : Vengeance, au sens de Jer.
46, 10 et Is. 59, 17-18
Or ce jour-là est au Seigneur Yaweh,
Jour de vengeance pour se venger de ses ennemis,
Son épée va dévorer tout son soûl,
Elle s'enivrera de leur sang. (Jer. 46, 10)
Il a revêtu la justice comme une cuirasse,
Et mis sur sa tête le casque du salut.
Il a revêtu la vengeance comme une tunique,
Et s'est drapé dans la jalousie comme un manteau.
A chacun il va payer son dû,
Colère pour ses adversaires,
Représailles pour ses ennemis. (Is. 59, 17-18)
Deux années sont bien indiquées : 1968 -
1969 et le mois d'août 1968 a bien semblé marquer le début
d'événements graves sur le monde avec la crise traversée par
la Tchécoslovaquie, tandis que, fin 1969 fut une période de
troubles et d'inquiétudes…
Pourtant rien n'arriva…
car il y a toujours des âmes qui paient pour les
autres. Le 3 juin 1966 : Il y a tant d'années que je
suis sur cette terre pour annoncer ces grands fléaux.
Tant d'âmes prient, sont sur la croix avec Jésus pour
empêcher que cela n'arrive, mais maintenant le Père
Eternel n'en peut plus.
Quant à l'avertissement proprement dit, à
diverses reprises, en dehors de San Damiano, la Sainte
Vierge a sollicité prières et sacrifices pour obtenir du
Père Eternel sursis sur sursis.
Aussi est-ce une erreur de dire que la
Madone ne donne jamais de date. Ne serait-ce que celle du
grand miracle de Garabandal qui, elle, est certaine. Mais
c'est aussi une erreur de les interpréter dans un sens
absolu.7
Le monde est toujours au centre du combat
entre la miséricorde et la justice : le 16 juillet
1969 : Jésus attend, le Père attend. Il y a longtemps
qu'il veut envoyer le châtiment, mais il attend pour vous
sauver. Il m'envoie sur cette terre pour appeler mes
enfants, afin que vous puissiez entendre ma parole de Mère.
Il suffit de lire la Bible pour s'apercevoir
que bien souvent devant les péchés des hommes, Dieu non
seulement annonce des châtiments et les envoie ;
parfois l'intervention de l'un ou l'autre, accomplie dans la
foi arrachera le pardon à la miséricorde divine. Lorsque
Israël se révolte contre lui, Yaweh veut anéantir son peuple
par la peste. Il faut l'intervention de Moïse pour que
Dieu pardonne, mais aucun des révoltés ne rentrera
dans la terre promise. (Nb VI, 14.)
Il suffit d'un regard et je pardonne, dit la
Madone.
Hélas, certains se targuent de la
miséricorde divine pour agir comme bon leur semble, oubliant
que : On ne se moque pas de Dieu (Gal. 6, 7). Par
contre, d'autres, oubliant les Béatitudes : Bienheureux les
miséricordieux parce qu'ils obtiendront eux-mêmes
miséricorde (Mt. 5, 7), oublient de rendre grâce au
Seigneur, lorsqu'il menace de nous frapper, de retenir son
bras, et regrettent qu'il ne laisse pas aller sa justice.
Nous avons besoin d'écouter la Madone nous
dire et nous redire : Soyez humbles.
L'humble reconnaît sa misère et s'en
remet entre les mains du Seigneur, sachant qu'il ne mérite
que peines pour ses péchés ; l'orgueilleux lui, se fait
juge, et en appelle à la justice.
Dans la mesure dont vous mesurez, on
mesurera pour vous en retour. (Lc. 6, 38.)
C'est sans doute après l'avertissement
que les trois prophètes montrés par la Madone commenceront à
exercer leur ministère.
Le 7 juillet 1967 : Je suis venue
aujourd'hui avec trois prophètes qui viendront annoncer
au monde que tous peuvent avoir la foi. Ils iront de
maisons en maisons, porter la paix, la joie, la résignation
dans les moments tristes d'angoisse et de pleurs.
Quant au grand miracle annoncé à
Garabandal, il n'en est pas question directement à San
Damiano.
On peut penser toutefois que certains textes
comme ceux-ci peuvent y faire allusion.
Le 7 avril 1967 : Une étoile viendra dans
le ciel. Avec cette étoile je viendrai au milieu de vous.
Avec cette étoile je donnerai la lumière au monde entier.
Ceux qui auront foi trouveront dans leur cœur tant de joie
et de consolation et tant d'âmes se convertiront. Elles
se sauveront et auront le salut et la paix. Cette étoile
quand la Maman viendra, sera grande comme cet enclos, dit la
Maman céleste et voyagera sur le monde entier… Elle
portera la lumière partout et j'enverrai ses rayons dans les
cœurs des prêtres et dans toutes les âmes ! En ces
jours-là jusqu'à ce qu'arrive ma venue, je donnerai tant de
signes dans le ciel, dans la lune, les étoiles, et en
tellement d'endroits.
Ou bien : le 21 juin 1968 : Je donnerai
un grand signe dans le ciel pour ceux qui voudraient encore
être sauvés.
Révolutions - Persécutions - Guerres
Le 12 décembre 1967, la Madone Miraculeuse
des Roses nous dit qu'elle partira en emmenant mamma Rosa
entre ses bras, sans nous fixer sur ce moment. Toutefois les
signes photographiques nous montrent le départ de la Madone
au milieu du déchaînement des événements et il semble
bien que ce soit au temps des calamités annoncées par les
cavaliers de l'apocalypse : Apoc. 6.
En effet, le cheval blanc (v. 2) apparut sur
une photographie le 28 mai 1970 : Celui qui le montait
tenait un arc : on lui donna une couronne, puis il s'en alla
vainqueur et pour vaincre encore. (Grand Monarque)
Le cheval brun (v. 4) le 4 septembre 1970,
signifiant : Révolutions, persécutions et guerre.
Le cheval noir (v. 5) le 2 février 1971,
signifiant la famine.
Enfin le cheval vert (v. 7) le 13 mai 1971,
signifiant la peste.
Aux mêmes dates étaient données les
photos des châtiments montrant tremblements de terre - feu
du ciel et de la terre - et sur celles prises en 1971 le
départ de la Madone.
Il est peut-être possible de faire le
rapprochement avec le texte de saint Jean (Ap. 12 13-15) :
Se voyant rejeté sur la terre, le dragon se lança à
la poursuite de la femme, la Mère de l'Enfant mâle. Mais
elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au
désert jusqu'au refuge où, loin du serpent, elle doit être
nourrie un temps et des temps et la moitié d'un temps.
Le serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve
d'eau derrière la femme pour l'entraîner dans ses flots,
mais la terre vint au secours de la femme : ouvrant la
bouche elle engloutit le fleuve vomit par la gueule du
dragon. Alors furieux de dépit contre la Femme, il s'en
alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui
obéissent aux ordres de Dieu et possèdent le témoignage de
Jésus.
Ainsi nous sommes prévenus, nous allons
vers la guerre, mais celle-ci est précédée de révolutions et
de persécutions. Elles seront terribles.
Le 11 mai 1969 : Jésus vaincra. Il
y aura luttes, persécutions, tremblements de terre, guerres
aussi, si vous ne vous mettez pas en paix.
Le 22 août 1969 : Mon Cœur triomphera,
mes enfants, même en pleine tempête. Mais il
triomphera, il y aura des luttes, des persécutions, de tout.
Aussi faut-il être prêt au martyr si Dieu
le demande.
Le 9 juin 1967 : Quand viendra cette
heure où ils vous mettront en mains la palme du martyre,
qu'en sera-t-il de vous? Mais si vous êtes venus ici
pour prendre force, courage, foi, pour résister aux luttes,
aux tribulations, à la croix, à la persécution, la guerre,
les tremblements de terre, la peste, la faim, si vous
n'avez pas de force, de résistance, qu'adviendra-t-il de
vous ? Lorsque viendront ces terribles moments
d'obscurité, si vous avez Jésus dans le cœur, vous serez
forts. Vous appellerez Jésus, Père Eternel, pitié,
miséricorde. Si vous quittez cette terre Jésus vous
portera au Ciel, je vous couvrirai avec mon manteau et vous
serrerai sur mon cœur et vous serez tous forts pour
supporter n'importe quelle lutte, et vous embrasserez la
Croix et la palme du martyre et vous entrerez dans la
patrie céleste où le Père Eternel vous attend avec tant
d'amour.
Ce sera le temps de la confusion extrême,
aussi :
Le 19 mars 1969 : Soyez forts, car les
luttes seront dures, mais si vous vous agrippez à moi,
vous aurez la force sur cette terre et la gloire là-haut
dans le ciel. Aimez-moi et faites-moi aimer, pardonnez et
il vous sera pardonné.
Devant une telle éventualité, quelle
attitude avoir ?
Le 10 janvier 1970 : Si vous maintenez ferme
votre foi, si vous appelez saint Michel, vos Anges
gardiens, saint Raphaël et saint Gabriel, ils vous
éclaireront pour comprendre les personnes par qui vous êtes
persécutés. Vous comprendrez le bien et le mal. Je vous
inspirerai et guiderai pas à pas.
Quant à la guerre, la très Sainte Vierge en
parle à diverses reprises, nous en faisant entrevoir
l'horreur.
Le 22 septembre 1967 : Vous avez eu tant de
guerres déjà et tant de destructions. On a tellement
détruit dans le monde, tant d'âmes sont perdues. Vous ne
réfléchissez pas que s'il venait une guerre maintenant, que
serait-ce ?
Le 17 mai 1970 : Il viendra une guerre si
grande, si vous n'écoutez pas mon invitation de Mère. Tant
de choses atroces. Pourquoi ce grand bouleversement dans
les familles, dans les nations? Parce qu'il n'y a plus de
pureté, d'amour, de pardon. Il n'y a que scandale, que
méchanceté, que malice. Pleurez sur vos enfants et
sur vous-mêmes car lorsque vous verrez toutes les nations en
lutte, toutes en péril, ce ne sera plus le moment de
demander pardon quand les luttes viendront si dures.
Toutes les nations !
Le 27 mai 1966 : Ces bombes ! Ces bombes que
je hais tellement, qui pourront faire tant, tant de mal.
Priez beaucoup le Père Eternel qu'il calme, qu'il
inspire ces âmes afin que n'arrive aucun châtiment.
Le 12 août 1966 : D'un moment à l'autre
le monde peut être un cimetière.
Aussi méditons l'appel de saint Michel le 12
juillet 1967 : Je pèserai sur toutes vos épaules,
parce que les guerres ont déjà commencé et vous devez
combattre beaucoup.
Saint Gabriel vous inspirera toutes les
choses à venir et vous inspirera et vous guidera.
Saint Raphaël sera votre compagnon pour
le long voyage pour venir aux pieds de la Maman céleste.
La Paix
Dans ce
chaos de toutes les nations, Dieu enverra le grand
Pontife qui avec le grand Monarque doit mettre fin à la
guerre.
Le 8 juillet
1966 : Après Moi viendra un fils qui est grand, mon fils
de prédilection pour apporter la paix au monde. Puis
viendront de grandes secousses, de grandes choses. Ceux qui
n'auront pas la foi trembleront d'épouvante.
Analysons ce
texte.
Après Moi ce
qui implique le départ de la Madone.
Un fils
qui est grand : le grand Pape.
Puis
viendront de grandes secousses : donc cette paix ne sera
pas définitive et sera suivie d'événements graves au cours
desquels beaucoup périront.
Si nous
rapprochons ce texte d'autres paroles de la Madone, le 9
septembre 1966 : Je viendrai donner la lumière forte, mais
quand vous aurez vu la lumière, qu'adviendra-t-il ? Il y
aura de grandes ténèbres puis si vous ne m'écoutez pas, le
Père fera justice, nous constatons qu'ils font tous deux
allusion au châtiment mais aussi qu'il faut situer la
venue de la très
Sainte Vierge entre la paix et le châtiment.
Etant partie, Elle vient
La Mère nous
a quittés et la Reine
revient. Mère,
elle est venue envoyée par le Père Eternel,
Reine, elle
reviendra de même. Seulement la première venue était un
pur effet de la miséricorde divine, la seconde venue
dépendra, dans une certaine mesure, de notre attitude.
Le 29 avril
1968 la Madone nous dit : Quand le Père Eternel voudra,
il ouvrira les cieux, mais le 17 mai 1968, elle nous
invite à demander avec insistance sa venue. Priez
beaucoup, afin que le Père Eternel puisse faire ouvrir la
porte du ciel et que je puisse venir avec une grande lumière
sauver mes fils.
Le 12
septembre 1966 : Insistez, mes enfants, insistez,
demandez cette grâce au Père Eternel afin que je
puisse donner la forte lumière au monde et que je puisse
venir au milieu de vous et tous me verront, me connaîtront.
Le 15 août
1968 : Soyez unis dans la prière pour attendre ce grand
jour. Je convertirai, sauverai, libérerai, tant de mes
fils d'ici-bas. Quand je donnerai cette grande lumière,
que d'amour et de joie auront mes fils qui auront cru. Priez
beaucoup pour qu'il vienne vite.
Je
convertirai tant de mes fils d'ici-bas, car c'est au jour
de sa venue que la très Sainte Vierge Marie envoie les
apôtres des derniers temps à travers le monde.
A travers
ses messages, la Madone nous décrit en quelque sorte dans
ses grandes lignes, le jour de sa venue.
Le 5
septembre 1968 : Quand viendra ce jour bienheureux où le
Père Eternel m'enverra sur cette terre, je donnerai grande
lumière à tous. Il y aura tant de pleurs, tant de mes
enfants pleureront parce qu'ils n'auront pas compris que je
les appelais auprès de moi. Bientôt, je viendrai.
Lorsque la
Madone viendra avec une grande lumière, elle remplira les
vallées et les monts.
Le 16
juillet 1967 : Elle tournera sur le monde entier.
Le 13
octobre 1967 : Ce sera alors joie et bonheur.
Le 22 août
1966 : Je veux venir avec une grande lumière. Et un grand
triomphe. Vous jouirez d'un grand bonheur quand vous me
verrez passer au firmament.
Le 13 mai
1966 : Vous verrez ce qu'est ma puissance, ma joie, joie
d'une maman... Je viendrai avec une grande lumière et
viendrai avec tous les Anges et tous les Saints.
Le 22
septembre 1967 : Ce jour vous verrez dans le ciel une grande
lumière qui passera partout et tout le monde la verra.
Que se
passera-t-il à ce moment-là ?
Le monde aura été secoué par des événements politiques sans
précédent.
Révolution,
persécutions et guerre. La paix sera revenue mais les
hommes, pour autant, ne seront pas convertis.
Paix ou
tempête...
La Sainte
Vierge vient quel que soit l'état du monde et devant sa
venue quelle
sera la réaction de chacun ?
Ecoutons la
Madone.
Le 25 juin
1965 : Bientôt, bientôt viendra la Madone dans un grand
triomphe afin que tous puissent la voir, louer, aimer.
On croira que c'est elle qui vient avec grande joie, avec
enthousiasme. Elle viendra avec un pouvoir puissant et
ceux qui auront foi recevront tant de grâces, tant, tant.
Le 31 mai
1966 : Je viendrai avec une grande lumière. J’éclairerai
les cœurs les plus endurcis.
Le 2
septembre 1966 : Je viendrai avec une grande lumière et
tous s'agenouilleront à mes pieds, tous demanderont pitié.
Le 23
décembre 1966 : Je viendrai avec une grande lumière.
J'ouvrirai les yeux de tous... dans le monde entier,
dans une lumière forte.
Le 4 avril
1970 : Je viendrai avec une grande lumière en forme de
colombe et cette colombe de lumière tous la verront
et tous m'aimeront et tous auront la lumière du ciel pour
réveiller vos cœurs des ténèbres.
Le 10 mai
1970 : Je me ferai voir de tous, je me ferai voir à tous
et ils comprendront.
Au premier
abord la lecture de ces textes pourrait nous faire conclure
que tous verront la Sainte Vierge et que tous se
convertiront. Seulement il est dangereux, voir même
impossible d'analyser de tels textes sans tenir compte de
l'ensemble.
Si nous
regardons le monde nous pouvons le diviser en trois
groupes :
1°/ Les
chrétiens que l'on peut appeler croyants.
2°/ Les
ennemis de Dieu, du Christ et de la Vierge Marie.
3°/ La
grande masse des tièdes.
Voyons alors
ce que la Madone nous laisse entrevoir pour chacun de ces
groupes :
Les croyants
Le 12
décembre 1967 : Ce jour-là sera jour du triomphe de
l'amour, de la joie dans les cœurs.
Le 25
février 1966 : Si vous avez la foi, vous verrez tant de
choses.
Le 14
juillet 1967 : Si vous avez la foi vous pourrez voir,
votre Maman céleste vous donnera lumière et force.
Le 12
janvier 1968 : Je donnerai à votre cœur et à votre esprit
une grande lumière qui brillera comme une lampe d'amour
envers moi et envers mon Fils.
Le 1er
mars 1969 : Quand viendra cette lumière au milieu de la
tempête, la flamme de mon cœur pénètrera dans vos cœurs
et vous comprendrez tous combien je vous ai appelés et
combien je vous aime.
Le 18 mai
1969 : Vous verrez bientôt mon triomphe, mon amour,
la lumière, la paix, la tranquillité dans les âmes.
Mais
surtout, la promesse faite de se manifester à tous ceux qui
auront foi.
Le 29 avril
1968 : Tous me verront, ceux qui auront cru.
Le 22 août
1969 : Quand viendra ce jour où vous verrez ce qu'est ma
splendeur, ceux qui auront cru, quelle joie pour leur
cœur !
Le 3 avril
1970 : Je vous promets que je viendrai, mais quand sera
venue l'heure où le Père Eternel ouvrira les cieux.
Alors, vous verrez ma splendeur. Tous me verront, tous
croiront...
Au jour
de sa venue, la
très Sainte Vierge Marie se fera voir dans tous les lieux où
elle s'est manifestée dans le temps.
Quelle joie
pour ceux qui croient !
Quelle
preuve et quel démenti pour ceux qui la combattent !
Les ennemis de Dieu, du Christ et de la Vierge Marie
Le 27 août
1965 : Ceux qui n'auront pas la foi, qu'en sera-t-il
d'eux? Tant pis pour eux !
Ne nous
étonnons pas d'une telle parole car la Vierge Marie fait
tout pour sauver tous ses enfants. Mais que peut-elle faire
de plus si ceux-ci refusent d'écouter ?
Le 25 mars
1966 : Quand je viendrai avec une grande lumière ceux qui
n'auront pas la foi tomberont et ne se relèveront pas.
Priez mes enfants. J'attends de venir pour que tous puissent
avoir la foi.
Le 22
septembre 1967 : Ceux qui m'auront insultée et tournée en
dérision que leur adviendra-t-il ? Que sera leur conscience
quand elle se présentera devant le tribunal de Dieu ?
Le 5 avril
1968 : Ils (mes fils de prédilection) ne veulent plus
m'appeler du doux nom de Mère. Mais quand viendra cette
heure triste, où ils seront tous pris d'épouvante,
qu'adviendra-t-il d'eux ? Ils n'auront plus la force
de lever les yeux au ciel et de m'appeler. Ils ne le
pourront plus parce que le Père Eternel veut faire justice.
La Madone
nous parle de l'heure triste. Il est donc à penser
que ceux qui, d'une façon ou d'une autre, auront refusé,
non seulement la conversion, mais aussi de la reconnaître
durant le temps qui suivra sa
venue,
seront terriblement châtiés, lorsque le Père Eternel fera
justice.
Le 5 avril
1968 : Je viendrai pour donner la lumière, pour éclairer
toutes les âmes, mais il sera trop tard pour ceux qui ne
comprendront plus l'amour d'une Mère. Ils seront au milieu
d'une épreuve terrible, les cieux et la terre se
déchaîneront, et ils ne seront plus capables d'élever les
yeux au ciel pour implorer pitié et miséricorde.
Le 23
février 1968 : Beaucoup d'âmes pleureront de n'avoir pas
écouté mon appel.
Le 10 avril
1970 : Je souffre beaucoup de ce qu'ils n'écoutent pas.
Qu'adviendra-t-il d'eux ? Quand ils comprendront que c'est
moi ? Ce sera triste pour eux. Quand ils verront ma
splendeur le monde sera si triste !
Ce sera
le combat entre le Ciel et la terre. Ce sera terrible.
Rappelons-nous le texte que nous avons cité précédemment :
Le 15 mai
1969 : Jésus n'a point de miséricorde pour ceux qui me
foulent aux pieds, sa mère et la vôtre. Jésus pardonne à
tous, mais à ceux qui m'offensent,
non.
La grande masse des tièdes
Nous avons,
non seulement déjà remarqué que la très Sainte Vierge par
les événements annoncés à
Garabandal veut
appeler la foule des tièdes et des incroyants à la
conversion, mais envoie auprès d'eux : les 3 prophètes et
les apôtres des derniers temps : la conversion n'étant
pas l'œuvre d'un jour.
Le 1er
mars 1968 : Je veux que les âmes se convertissent et que les
âmes comprennent que c'est moi qui viens. Je viendrai avec
ma puissance et j'ouvrirai les cieux, les nuées.
J'éclairerai le monde entier et beaucoup d'âmes se
convertiront, beaucoup d'âmes entreront dans le ciel,
elles quitteront la terre, beaucoup, beaucoup.
Le 5 août
1968 : Je viendrai bientôt avec une grande lumière convertir
beaucoup d'âmes et alors trembleront le ciel et la terre.
Par ma présence, alors s'éclairciront tous les esprits et
s'embraseront tous les cœurs d'amour pour moi,
Car le 8
septembre 1969 : Je les veux tous sauvés : les bons et
les méchants au jour où je donnerai la grande lumière.
Aussi
prenons garde à nous-mêmes, ne soyons pas présomptueux,
préparons-nous sérieusement à vivre de tels événements.
Le 23
février 1968 : Il faut que vous ayez grand courage,
grande force, grande foi pour surmonter les obstacles qui
viendront.
Car le 10
mai 1968 : Le jour viendra bientôt, mais qu'en sera-t-il
de vous si vous n'avez pas écouté mon appel de Mère ?
Vous vous repentirez, vous pleurerez, mais il ne sera plus
temps.
Le 22 août
1968 : Jésus attend pour voir ce que vous allez faire.
Mais ensuite vont fondre les châtiments sur l'humanité et
des châtiments de toutes sortes. Ecoutez ma parole,
n'attendez pas que les choses fondent sur vous, vous ne
pourrez plus alors m'appeler du doux nom de
Mère.
Le 16 mai
1969 : Quand vous vous trouverez .au centre du combat
entre le ciel et la terre qu'adviendra-t-il ? Quand vous ne
pourrez plus parler pour demander pardon, quand votre esprit
ne comprendra plus ? Agissez donc maintenant pendant que le
temps vous en est laissé.
Mais si nous
sommes préparés, alors :
Le 18 mars
1966 : En ce moment vous pleurez et ceux qui vous insultent,
vous soufflettent pour n'importe quoi. Mais un jour ils
pleureront et vous, vous rirez.
Paix ou Tempête
La très
Sainte Vierge nous met en face de cette alternative :
Le 12 mai
1969 : Mon Cœur, triomphera, au milieu de la tempête et
du bouleversement.
Le 22 août
1969 : Mon Cœur triomphera, mes enfants, même en pleine
tempête mais il triomphera. Il y aura des luttes, des
persécutions, de tout, mais mon Cœur triomphera et le règne
de Jésus viendra sur cette terre apportant la paix et la
miséricorde.
Le 19
novembre 1969 : Je viendrai vous sauver, avec la lumière
de la joie et de l'amour, ou au milieu de la tempête.
Le 5
décembre 1969 : Je viendrai avec la lumière ou dans la
paix, ou dans la tempête.
Le 11
janvier 1970 : Je viendrai avec la lumière si vous
m'écoutez. Si vous ne m'écoutez pas je viendrai avec la
tempête, mais je viendrai vous sauver de toute façon...
Les conflits
sanglants ont pris fin. Le grand Pontife et le grand
Monarque ont rétabli la paix civile sur le monde, mais
les esprits pour autant ne sont pas changés. Le désordre
règne toujours dans les cœurs et dans les idées. Les erreurs
philosophiques qui ont pourri le monde ne sont pas encore
arrachées des esprits. La vérité ne règne pas encore,
peut-être même dans l'Eglise. Le monde est encore dans la
tempête religieuse, morale et intellectuelle.
C'est
dans cette tempête que...
La
très Sainte Vierge
vient.
Chapitre
X
Satan
Si la Madone
Miraculeuse des Roses dans son petit paradis vient préparer
le rétablissement de toutes choses, c'est que le règne de
Satan arrive à son terme et doit faire face au règne de
l'Amour.
C'est le dernier combat
Le 26 mai
1967 : La bataille décisive est engagée entre les deux
chefs : saint Michel et Lucifer. Mais c'est seulement
par l'intercession de celle à qui Dieu a donné la puissance
d'écraser la tête de Satan que l'on aura la victoire
décisive. Je suis à ses ordres avec la troupe de toute la
milice céleste et vous qui croyez en moi, combattez avec
moi par la prière en récitant le saint Rosaire qui vaincra
tout, je le répète, toutes les batailles ! Oh ! mes
fils, allons ensemble à l'assaut, le heurt est inévitable
et terrible, surtout pour tous ceux qui n'ont pas la foi...
Qui croit en moi, chef de la milice céleste n'a rien à
craindre, ni dans sa vie ni dans sa mort.
Après la
victoire terrestre, nous aurons le premier embrassement
du Père Eternel avec toute la cour céleste...
C'est le grand combat des armées célestes
Le 4 juillet
1969 : Ici sont présents tous vos Anges gardiens, avec tous
les Archanges qui livrent bataille au-dessus du monde.
Jésus les a envoyés sur cette terre pour le nouveau règne.
Le 19
septembre 1969 : Moi, par ma puissance, saint Michel avec
son épée, nous écraserons Satan bientôt, mes enfants
bien-aimés, bientôt.
Le 26
septembre 1969 : Je suis moi-même avec les Anges gardiens,
avec saint Michel et son épée, je suis ici. Nous
combattrons nuit et jour contre Satan pour le chasser dans
l'abîme.
Le 29
septembre 1969 : Saint Michel est sur terre avec les Anges
et les Archanges du ciel en lutte contre Satan pour le
vaincre dans le monde ; le démon fait carnage.
Le 20
janvier 1968 : Le Père Eternel a fait lancer dans le
monde tout l'Enfer.
Le 5 août
1968 : Le démon se déchaîne dans toutes les parties du
monde.
Comment
comprendre ce combat : tout l'Enfer, tout le ciel. Quels
sont donc les camps en présence ? D'un côté : Satan et les
Anges rebelles et tous les damnés. De l'autre, derrière la
Vierge Marie et saint Michel toute la milice céleste et les
saints du ciel. Le combat se livre sur deux fronts :
l'homme et la nature.
L'homme…
En dehors des cas
de possession, ou des démons peuvent temporairement habiter
dans une personne et des cas d'infestation où les démons
peuvent avoir une action physique sur quelqu'un par le
pouvoir qu'ils ont sur la nature, ceux-ci agissent
normalement sur notre pensée,
et tout le monde sait ce qu'est la tentation. Aussi la
Madone nous a-t-elle donné des directives pour lutter, car
les tentations vont devenir de plus en plus fortes en raison
de l'aveuglement général et d'une atmosphère de plus en plus
viciée. En même temps les bons Anges s'efforcent de
faire naître en nous des pensées d'amour, d'offrande, etc..,
par lesquelles nous pouvons déjouer les pièges du diable.
La nature… Dieu
a remis aux Anges la garde et la direction de la création et
ceux-ci ont pouvoir sur elle. Les Anges rebelles n'ont
pas perdu ce pouvoir et des missionnaires ont été témoins de
l'action de sorciers pouvant déclancher sataniquement par
exemple, tel ou tel phénomène atmosphérique.
Dans le
combat actuel, ce que les uns peuvent faire, d'autres
peuvent l'empêcher ou le défaire. Le mal projeté par les
démons peut être contrecarré par l'action des Anges fidèles.
Seulement, Satan est libre,
présentement à cause de nous. N'oublions pas que Dieu
seul commande à Satan et ceci à la prière de son Fils Jésus,
se tenant sans cesse auprès du Père pour intercéder pour
nous ; notre Dame unie à Jésus partage sa puissance. Mais
il nous faut faire nôtre cette prière de Jésus et de Marie
par la Messe et le Rosaire.
LA
Messe...
Grave
problème... car elle est essentiellement sacrifice ! ... A
chacun de conclure !
LE
Rosaire...
Si des groupes de prières se répandent progressivement..,
il est de plus en plus combattu !
Alors,
puisque l'homme ne présente plus le sacrifice du ciel, Dieu
ne commande plus à Satan qui est
libre.
Le 21 mars
1969 : Le Père Eternel l’a (Satan) laissé libre pour voir
ce que vous faites tout seuls.
Le 23 mai
1969 : Le démon fait une terrible bataille : il est libre
de faire tout ce qu'il veut aussi longtemps que le Père
Eternel lui donne la permission.
Libre, Satan veut ravir toutes les âmes
Le 3 juin
1966 : Le démon est en train de se déchaîner fortement
dans le monde. Partout ! Dans les curies, dans les
hôpitaux, dans les cliniques, dans les foyers, partout il se
déchaîne.
Le 1er
février 1967 : Ne vous laissez pas prendre par le démon,
c'est l'ultime combat qu'il fait, mais il est terrible.
Le Père Eternel le laisse faire.
Le 14
juillet 1967 : Les moments s'approchent terribles. Les
guerres commencent, et plus encore Satan qui veut ravir
toutes les âmes.
Le 10 mai
1968 : L'ennemi fait rage, prend possession des âmes,
fait voir tout beau et puis les trompes. Et maintenant
il est libre, il peut faire tout ce que le Père Eternel lui
laisse faire, mais...
Le 12
janvier 1968 : Il lui reste peu de temps à combattre pour
ravir les âmes.
Seulement
son pouvoir est limité par sa nature même d'Ange déchu. Il
ne peut faire œuvre d'amour, et s'il utilise l'apparence
d'un bien, c'est toujours pour, en fin de compte, combattre
l'amour, en entraînant dans l'orgueil et la désobéissance.
Le 30 mai
1968 : Le démon peut faire des grâces matérielles, des
spirituelles, non.
Méfions-nous du merveilleux
Rappelons-nous la parole de l'Evangile : Mt. 24, 23-25 :
Il surgira des faux christs et des faux prophètes qui
produiront des signes et des prodiges considérables,
capables d'abuser, si possible, même les élus. Ainsi nous
voilà prévenus.
Soyons
sur nos gardes
car le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous
gardera du mauvais. II Th. 3, 3
C'est à
un véritable examen de conscience,
pour nous faire découvrir les pièges du diable que la Madone
Miraculeuse des Roses nous invite à travers ses messages :
Le 22 août
1966 : Si vous écoutez les folies du monde, le démon vous
tente tellement. Maintenant, il est en train de lutter
beaucoup parce qu'il sent qu'il va être jeté dans l'abîme.
Ses heures sont comptées. Mes fils, maintenant il veut faire
des dégâts dans les âmes, mais vous, si vous avez Jésus dans
le cœur il ne pourra rien faire.
Le 3 mai
1968 : Ne voyez-vous pas, mes enfants, tant de châtiments.
Ne comprenez-vous pas que vous ne vous aimez plus, que vous
n'avez plus de paix dans le cœur, dans les familles, dans
les nations ? Seulement l'orgueil, la présomption et
seulement la méchanceté ! Et le démon entre et fait
des ravages car le Père Eternel l'a laissé libre. Il
fait tout pour vous posséder. Vous, vous êtes enchaînés par
la grande corruption que vous avez et le démon à présent est
libre. Au début, c'est lui qui était enchaîné, maintenant
c'est vous qui êtes enchaînés par lui.
Le 22 août
1968 : Le Père Eternel est las, las, las... ! Il a
laissé le démon libre et à l'heure actuelle, il fait des
ravages dans le monde et ravit toutes les âmes. Même
les âmes d'élite ne se comprennent plus, ne s'aiment plus.
Rien qu'orgueil et superbe.
Le 5
septembre 1969 : N'écoutez pas les paroles du démon.
N'écoutez pas tout ce que disent les journaux, les livres.
C'est le démon qui fait cette confusion. Vous devez
n'écouter que moi et vous serez heureux sur cette terre et
là-haut.
Aussi le 31
mars 1967 : Ne vous laissez pas vaincre par les
tentations de Satan.
Le 14
février 1968 : Ne vous laissez pas tromper par l'ennemi.
Le 15
juillet 1968 : Tant d'âmes sont possédées par le démon et
font le jeu du démon. Et tant de ravages dans les cœurs.
N'écoutez pas les paroles trompeuses.
Le 5 octobre
1968 : Parlez peu car le démon tente les âmes.
Le 11
octobre 1968 : Le Démon les jette de côté et d'autre pour
ne plus se comprendre ni s'aimer.
Le 14
février 1969 : Il leur fait prendre une chose pour une
autre.
Ecoutons Notre Dame
Le 12
septembre 1966 : Je veux que tous aient la paix dans le
cœur. Pas de superbe, pas d'orgueil, amour et paix.
Car par la superbe entre le démon. Mais je veux le
chasser, je veux l'envoyer au fond de l'abîme.
En effet,
dans cette lutte, nous ne sommes pas seuls :
Le 11 mai
1967 : Je vous attends ici à mes pieds. Je vous donnerai
plus de puissance, plus d'aide pour lutter contre Satan.
Le 8 mai
1966 : Le démon se déchaîne avec force mais si vous vous
tenez près de moi, vous vaincrez toujours.
Le 13 juin
1967 : Le démon n'a rien à faire avec la prière récitée
avec force, (c’est-à-dire à voix haute et avec foi)
tandis qu'avec l'esprit seulement le démon peut faire
obstacle et alors vous ne pouvez plus aller de l'avant...
Mais la prière récitée avec l'âme élevée vers le ciel, à
voix forte, sera toujours entendue de Jésus.
Le 17
novembre 1967 : Voici le moment le plus terrible car le
démon peut faire carnage. Quand vous vous sentez faibles,
renforcez votre foi par un Credo. Répétez-le fortement.
Car le jour du triomphe sera la fin du règne de Satan
Le 2 février
1968 : Le démon se tient forcément dans le grand combat
terrible. Mais il ne vaincra pas parce que ma puissance
lui écrasera la tête. Ses heures sont comptées.
Le 14 mars
1969 : Je lui écraserai la tête au milieu de la tempête.
Je donnerai une grande lumière. Je réveillerai quantité de
cœurs.
Le 13 juin
1969 : Avec ma puissance, je viendrai les écraser,
bientôt, ils s'éloigneront et ne reviendront plus jamais. Le
démon fait tant de carnage. Quand le Père Eternel voudra
l'arrêter je le piétinerai.
Pour
conclure, réfléchissons à ces derniers textes :
Le 10 mai
1968 : Priez pour que je vienne, moi, lui écraser la tête
et vous aurez lumière et force pour comprendre et m'aimer.
Le 16 mai
1969 : Ça suffit, mes petits enfants. Moi, je suis Maman. Je
pardonne, mais il y a le Père Eternel. Il en a assez,
vous écoutez toutes les tentatives du démon.
Enfin,
précisons celui-ci :
Le 3 juin
1966 : Tous les jours récitez la prière des exorcismes de
saint Michel. Ne l'abandonnez pas ; récitez-la bien ; avec
foi et tenez-vous toujours prêts.
Chapitre XI
Intercession de Marie
Au cours de
ses manifestations, la Madone Miraculeuse des Roses, ne
cesse de nous répéter : Je suis votre Mère -
Maman céleste -
et Mère, elle
ne peut abandonner ses enfants. Sa protection s'étend
sans cesse sur nous.
Le 14
juillet 1967 : Je souffre tellement pour vous et vous ne
pensez pas à moi. Elle nous veut tous sous son manteau,
mais elle ne nous sauvera pas sans nous ; aussi elle attend
de nous, la prière et le sacrifice, le Rosaire et la Croix.
Au fur et à
mesure que le temps passe, le ton des messages change,
parce que nous ne répondons pas à ce que le ciel demande ;
si bien que fin 1967 marque, d’une certaine façon, un
tournant. Avant cette date les fléaux et châtiments
pouvaient être évités ; après cette date ils ne peuvent plus
qu'être écourtés ou atténués.
Le 28 août
1968, message privé, la Madone disait : Si, les signes
commencés, il y a conversion, la suite des châtiments sera
modifiée. Mais, courant par les chemins ils
pleureront, bouleversés et démolis (il s'agit des
pervers). Aussi les justes, mais eux savent le triomphe de
la Vierge et ils espèreront...
Continuons
d'écouter la Madone :
Le 25 juin
1965 : Nous sommes au milieu d'un grand fléau
épouvantable, c'est à nous de prier afin qu'il ne devienne
pas plus fort.
Le 30
juillet 1965 : C'est de nous qu'il dépend d'écarter les
fléaux.
Le 20 août
1965 : Les fléaux, c'est de nous qu'il dépend de ne pas
les avoir.
Le 4 mars
1966 : C'est à vous de prier et de faire en sorte que les
fléaux ne viennent pas.
Le 22
septembre 1967 : Nous pourrons arracher la grâce
d'éloigner les châtiments.
Quelques
réflexions sont nécessaires sur le nous, employé par la
Madone.
Le 13
octobre 1967, nous avons ce texte : Le Père Eternel m'a
donné tant de puissance, je puis tout obtenir, avec votre
prière et avec mon aide, nous pourrons tout faire.
Normalement
nous devrions lire : vous pourrez tout faire. Mais
l'idée est celle-ci : la Madone le 7 février 1969 peut tout
faire parce que le Père Eternel lui a tout donné, mais
elle ne veut pas agir sans nous. Elle réclame donc notre
prière. Seulement cette prière, pour être agréée, doit être
bien faite, et seuls nous ne pouvons rien, il nous faut
l'aide de Jésus et de Marie. Alors notre prière
pourra être utilisée par la Madone.
Et le 13
octobre 1967, Elle nous dit : Nous pourrons tout faire.
Avec une foi ardente nous pourrons tout obtenir du Cœur de
Jésus et du Père Eternel.
Au début de
1967, le 6 Janvier : Si vous avez l'amour les uns pour
les autres vous recevrez tant de grâces, les châtiments
disparaîtront, tout disparaîtra. Il ne viendra que la
joie, l'amour, dans vos cœurs, dans la patrie, dans le monde
entier.
Le 9 mai
1968 : Hélas ! il n'y a pas eu cet amour, et il n'est
plus question que d'atténuer les fléaux.
Le 20
décembre 1968 : Priez pour conjurer tous les châtiments
que le Père Eternel veut envoyer.
Le 2 février
1969 : C'est à vous à mitiger les châtiments.
Le 7 mars
1969 : C'est à vous de les diminuer, éloigner, demander
pardon.
Le 1er
septembre 1969 : Le Père Eternel est las, il veut
manifester sa puissance qui domine le monde entier.
Demandons miséricorde ; ensemble avec les Anges et les
saints et les âmes du Purgatoire, nous pourrons beaucoup
mitiger les châtiments.
Un combat se
livre au ciel, entre la justice et la miséricorde : le 22
mars 1968 : La justice du Père et de son Fils qu'il a
établi juge et la miséricorde de la Vierge Marie.
Le 8
décembre 1968 : Préparez-vous et soyez prêts. Au Père
Eternel j'ai tant demandé miséricorde, tant, tant, tant. Il
m'accordera quelque chose, mais il a dit : Assez, assez,
assez. Ma parole n'est pas écoutée. Ils veulent faire tout
seuls, mais seuls, non.
La puissance est de Dieu, la hauteur est de Dieu, la
miséricorde est de Dieu, l'amour est de Dieu et le pardon
c'est Dieu qui le donne. Réfléchissez, réfléchissez
mes fils. L'heure a sonné. Réveillez-vous mes fils !
Comment ne
pas être frappé par cette opposition de termes : tant –
assez – répétés trois fois, et la raison du refus : Ma
parole n'est pas écoutée, ils veulent faire seuls !
Mais
l'insistance de notre Dame est inlassable. Combien de
fois ne sera-t-elle pas obligée de nous dire :
Le 25 mai
1968 : Le Père Eternel ne veut plus que j'étende les bras
pour étreindre mes enfants.
Le 7 octobre
1969 : Jésus est lassé, le Père Eternel est lassé, il
veut faire justice. Mon bras le Père Eternel ne veut
plus que je l'élève pour couvrir mes enfants.
Alors la
Sainte Vierge se fait suppliante, et 10 jours après :
Le 17
octobre 1969 : Je demande au Père Eternel de pouvoir
encore lever mon bras pour demander miséricorde pour mes
enfants.
Malgré tout,
son Cœur se plaint de notre attitude.
Le 13
octobre 1969 : S'ils avaient écouté ma parole dès les
premières années, le monde ne serait pas en ruine. Le
monde serait sauvé. Dans le monde, ce serait la paix,
l'amour, la tranquillité. Jésus fera justice. Vous ne
m'écoutez pas moi-même. Jésus agira mais ce sera
tellement douloureux cette épreuve, tellement,
tellement.
Le 8
décembre 1969 : J'envoie continuellement vos Anges gardiens
vous éclairer, pour que vous puissiez comprendre ce que je
vous annonce, ce qui devra venir. Car le Père Eternel
veut faire justice, parce qu'il y a plus de 100 ans que je
viens sur cette terre pour vous rappeler à la pénitence,
pour vous combler de grâces et pour vous sanctifier.
Plus de 100
ans, en effet, car les grandes interventions de la très
Sainte Vierge ont commencé en 1830, à la Médaille
Miraculeuse, rue du Bac, à Paris. Mais rares sont ceux
qui se sont simplement intéressés aux différents messages de
la Vierge Marie donnés ensuite : à La Salette : 1846 - à
Lourdes : 1858 - à Pontmain : 1871- à Pellevoisin : 1876 - à
Fatima : 1917 - à Beauraing : 1932 - à Banneux : 1933 - à
Syracuse : 1953…
Le 26
décembre 1969 : Pitié et miséricorde, je le crie
tellement, les mains levées pour demander miséricorde pour
mes enfants.
Depuis Juin
1970 nous n'avons plus connaissance des messages de la
Sainte Vierge. Un des derniers, du 22 mai 1970 mettrait un
point final si la Vierge pouvait renoncer : Je ne peux
plus lever mes bras pour vous défendre, parce que le Père
Eternel a dit : Cela suffit, parce que vous n'écoutez jamais
ma parole.
Quant à
nous, gardons confiance et redisons sans cesse à la Madone
ce texte de Jérémie : Lam. II-19 :
Crie dans la
nuit,
Au
commencement des veilles
Répands ton
cœur comme de l'eau
devant
Yaweh,
Elève vers
Lui tes mains
Pour la vie
de tes petits enfants.
Mais
n'oublions pas que le 9 novembre 1969, en apparaissant en
rouge, la Madone a dit : Après 3 fois, le Père Eternel
fera justice si vous ne demandez pas pardon, si vous ne vous
amendez pas de tous ces péchés et sacrilèges.
Et déjà,
elle est venue 2 fois en rouge.
Chapitre XII
Discrimination - L'Église
Le 12 août
1966 : Le Père Eternel est las de voir son épouse,
l’Eglise, ne pas écouter.
De tout ce
que nous avons vu précédemment une opinion se dégage au
sujet de la venue
de la Madone. Celle-ci, qui aurait pu s'accomplir dans la
paix, semble de plus en plus avoir lieu dans la tempête.
Dans le
message codé du 28 Mai 1968, la fin de 1969 était indiquée
comme une période importante, sinon décisive.
Le 21
septembre 1968, dans un message privé, il était dit : La
Vierge ne veut pas que les Evêques écrasent le Pape ; ou
qu'arrive la paix et la Vierge viendra avec sa lumière, ou
s'il n'y a pas l'amour, si c'est le désordre (sous-entendu
dans l'Eglise) la Vierge viendra avec la tempête et la
grande catastrophe... S'il n'y a pas cette paix, cette
réunion dans la vérité du triomphe de l’Eglise tout se
débandera.
C'est donc
de l'Eglise que semble dépendre l'atmosphère du monde au
moment de la venue
de la Sainte Vierge.
En parlant
de l'Eglise, il ne faut pas l'envisager simplement comme
société humaine, mais comme le corps mystique du Christ,
le Christ continué et présent parmi les hommes, qui
donne à l'Eglise son caractère humano-divin.
Le
triomphe de l'Eglise est le triomphe de Jésus et de Marie.
Telle est
l'Eglise, tel est le monde.
L'Eglise
n'a pas à suivre le monde, mais le monde à être entraîné et
converti par l'Eglise.
Le 6 janvier
1970 : L'Eglise est une famille, l'Eglise doit être réunie à
tous les fils du monde, c'est l'Eglise qui doit apporter
l'amour, la paix, la joie dans les cœurs.
Souvent la
Madone nous rappellera qu'elle est la Mère de l'Eglise :
Le 9 février
1970 : Je suis Reine des apôtres, je suis la Mère de
l'Eglise, car c'est vous, mes fils de prédilection qui
m'avez déclarée Mère de l’Eglise.
Et c'est
pourquoi le 19 janvier 1968, elle vient pour sauver l’Eglise
de Pierre. Car, l'Eglise de Pierre ne doit jamais périr.
(25 mars 1968) Mais doit régner jusqu'à la fin des
siècles. (29 septembre 1968).
Cependant,
devant la crise de l'Eglise, le ciel ne peut demeurer
insensible. Ce qui est divin en elle, ne peut périr,
l'Esprit saint étant l'âme de l'Eglise, mais ce qui est
humain doit être purifié.
Aussi le 31
mai 1969 le Père Eternel parle-t-il de détruire l'Eglise
de Pierre. Il voudrait la renouveler, car tant d'âmes de
l'Eglise se perdent ! Que l'Eglise de Pierre puisse
triompher et que tous s'aiment d'un amour réciproque parce
que Jésus est un. Jésus vivra pour tous les siècles.
Jésus veut que l'Eglise de Pierre triomphe en un seul
troupeau, en un seul pasteur. (5 septembre 1969). Et
bien souvent la Sainte Vierge reviendra sur ce terme,
condamnant le schisme de Clément XV, le faux-pape,
mais aussi tous ceux qui, dans l'Eglise, s'attaquent à
l'autorité et à la primauté du Souverain Pontife.
Le 7 octobre
1969 : Je suis la Mère de l'Eglise. Je suis la Mère de tous
et je viendrai avec mon triomphe. Je viendrai écraser
Satan. Mais je viendrai aussi au milieu de la tempête si
vous ne réfléchissez pas, si vous ne pensez pas de vous unir
tous à l'Eglise de Pierre : une
seule Église, un seul
Pasteur qui est
Paul VI.
Mais au mois
de Septembre 1969, le ton a changé. Le drame de l'Eglise a
éclaté et le cœur de la Vierge saigne.
Le 15
septembre 1969 : J'éprouve tant de douleurs en ce moment à
cause de tant de mes enfants, spécialement dans l'Eglise
qui est si troublée.
C'est
pourquoi elle attend de nous prière et pénitence pour sauver
l’Eglise.
Le 19
septembre 1969 : Réunissons-nous en vue d'une vraie
pénitence pour le triomphe de l’Eglise. Priez et moi je
ferai.
Le 16
octobre 1969 : Je viendrai en grand triomphe avec le
triomphe de l'Eglise et le triomphe de tous mes enfants.
Je vous sauverai tous. Vous, priez et moi, je ferai.
Le 17
octobre 1969 : Priez pour le triomphe de l'Eglise dont je
suis la Mère.
Le 26
octobre 1969 : Priez pour que triomphe l'Eglise de Pierre
comme Jésus l'a fondée.
Et le 25
Décembre 1969 : Que
l'église revienne repentie, tous mes fils, mes
apôtres, que tous reviennent entre mes bras de Mère.
II ne s'agit
pas simplement de la conversion des fils de prédilection,
mais surtout que l’Eglise renonce à certaines décisions,
spécialement à celles qui entraînent à tant de sacrilèges, à
tant de profanations vis-à-vis du Corps et du Sang du Christ.
Le mal
est grand, l'esprit d'indépendance contraire à toute vie
chrétienne règne :
le 9 janvier 1970 : Ne voyez-vous pas que le monde se
traîne dans le péché, qu'on ne veut plus obéir, ni à moi, ni
à mon Fils Jésus, ni non plus au Saint Père et Pape Paul
VI qui est le chef de l'Eglise, si bien que saint Michel
dira le 27 février 1970 : La Maman Céleste a une couronne
d'épines sur la tête et 7 glaives dans le cœur qui saigne à
torrents spécialement pour l'Eglise.
Terminons
par ces deux textes qui nous inciteront à prier plus
intensément pour l'Eglise et les fils de prédilection :
Le 24 avril
1970 : Ne voyez-vous pas comme le monde marche à l'abîme
? Ils n'écoutent que la parole du démon. Ils n'ont contre
Jésus qu'imprécations et contre moi qu'insultes, et ils ne
veulent plus me reconnaître pour Mère et Reine du ciel et de
la terre ! Je suis la Mère de l'Eglise et la Reine des
apôtres, et j'aime tant mes prediletti (fils de
prédilection). Je les voudrais tous saints, grands saints,
vite saints. Que l'Eglise triomphe avec Jésus, par Jésus
et en Jésus ! Je pleure tellement ! Combien et
combien je pleure de voir tant de mes prediletti s'éloigner
de moi ! Heures tristes ! Heures de peine ! Heures
d'angoisse !
Le 29 mai
1970 : J'aime tant mes prediletti, car je suis Reine des
apôtres, la Mère de l'Eglise et j'appelle, j'appelle mes
prediletti. Je les appelle ! Qu'ils écoutent ma voix de
Mère, qu'ils ne se perdent pas dans les ténèbres du péché,
mais qu'ils reviennent repentis, car le saint Père pleure
tant !...
La
Sainte Vierge parle... du Pape
Le Pape
est, pour la très Sainte Vierge, avant tout autre
considération, le Vicaire du Christ, dont le représentant de
son Fils, et sa parole se résume en ces mots :
priez pour le Pape.
Quelques
textes parmi beaucoup d'autres :
Le 16
octobre 1966 : ...Il n'y a pas encore eu sur terre un
Pape qui souffre autant que lui.
Le 23
décembre 1966 : Qui a tant à lutter en ces jours pour
sauver les âmes... Pour qu'il puisse prêcher dans le monde
entier la pure vérité de la foi… faire triompher mon Cœur si
douloureux.
Le 15
octobre 1967 : Afin qu'il puisse affronter tout ce qui
lui arrivera, tout ce qu'il aura à traverser en ces moments
terribles.
Le 12 avril
1968 : ...Qui souffre et gémit de voir se perdre tant de
fils de l'Eglise de Pierre. Mais l'Esprit saint lui donnera
beaucoup de lumières et moi, la Mère de l'Eglise, je le
couvre de mon manteau et je lui donne une telle puissance
pour parler au monde.
Le 12
janvier 1969 : ...Qu'il puisse être fort, qu'il puisse
parler avec douceur, sérénité et amour. Que tous puissent le
comprendre.
Le 27 juin
1969 : ...Qu'il ait la force de se lancer, par la parole,
par l'amour, portant l'amour et la paix à tout le monde et
rappelant tous les fils de la terre au repentir.
Le 4 juillet
1969 : ...Qu'il soit fort et puisse victorieusement faire
régner Jésus dans le monde entier, parce que lui est
enflammé du grand amour de l'Esprit saint. Il comprend tout,
il sait tout et parviendra à tout faire parce que moi, je
suis toujours auprès de lui, je le tiens par la main et je
le conduis pas à pas, au long de sa vie, là où un jour le
Père Eternel l'attend, car sa mission est grande. Il appelle
tous ses fils à l'amour, à la prière. Ecoutez-le, mes
enfants, écoutez-le et vous comprendrez tout.
Le 25
juillet 1969 : ...Qu'il puisse avoir la force, le soutien
au milieu de tant de croix, de calomnies, de persécutions.
Qu'il soit fort, priez pour tous ceux qui l'entourent et qui
doivent l'aimer, qui doivent le respecter car il est le chef
de l'Eglise.
Le 5
septembre 1969 : ...Que l'Esprit saint lui donne force,
amour pour surmonter toutes les luttes provenant de toutes
ces machinations, de toutes ces persécutions contre lui,
afin qu'il puisse être toujours serein et accepter la croix
telle que Jésus la lui envoie.
Le 26
octobre 1969 : Que triomphe l'Eglise de Pierre telle que
Jésus l'a fondée. Pierre doit être le chef de l'Eglise. Le
saint Père, vous devez l'aimer, vous devez lui obéir.
Le 9
décembre 1969 : Qu'il devienne un grand et saint apôtre,
martyr aussi pour l'Eglise.
Le 19
décembre 1969 : ...Qui souffre tellement, tellement,
tellement. Je vous le répète si souvent et je vous le répète
encore. On le fait tant souffrir. Que cela est douloureux de
voir ses fils qui le piétinent, qui piétinent sa parole de
Père, j'en souffre tant !
Le 6 février
1970 : ...Qui souffre beaucoup. Ces temps-ci, très
angoissé, il pleure tant à cause de ses fils qui ne
l'écoutent pas. Il pleure nuit et jour, il implore l'aide,
le réconfort du Père Eternel. Il demande miséricorde, il
demande pardon pour tout le monde.
Le 30 mai
1970 : ...Qu'il puisse unir toute l'Eglise : triomphe de
sainteté, de lumière, d'amour, de grâce. Je suis sans cesse
auprès de lui, l'assistant, car il est au milieu d'une
épreuve terrible, sous la croix, à côté de Jésus.
Trois messages pour les consacres
Le 22 Août
1968 : Mes fils de prédilection, réveillez-vous, vous
aussi, ne dormez pas d'un sommeil de mort : appelez tout le
monde à la prière, au sacrifice ; soyez très humbles,
pauvres, mais riches de grâces et d'amour pour tous les fils
que Jésus vous a confiés. Préparez-les, préparez-les par une
bonne confession et communion. Que dans les familles, il n'y
ait plus fierté ni orgueil mais seulement amour et paix, et
beaucoup de foi pour surmonter tout obstacle.
Debout,
debout, mes fils de prédilection ! Vous devez parler,
vous devez m'écouter, moi qui suis la Mère de l'Eglise, et
viens pour sauver mes enfants, parce qu'il y a trop de
luxe ! Jésus était pauvre, il était tout amour. Il
mettait tant de paix dans les cœurs... Vous aussi, mes
enfants bien-aimés, répandez l'amour autour de vous, allez
dans les familles pour porter la paix, pour bénir, aimer et
faire aimer, pour consoler les malades, leur donner la
résignation, leur apporter Jésus par la communion, il est
tant besoin de les préparer pour l’éternité.
Tant
d'âmes meurent sans avoir Jésus dans le cœur. Ne savez-vous
pas que l'heure de la mort est terrible, que le démon fait
tout pour ravir les âmes ?
Toujours il doit y avoir un prêtre auprès d'elles pour
les délivrer des tentations, pour donner paix au cœur
afin qu’elles puissent quitter cette terre assistées de
Jésus, Joseph et Marie, et de leur Ange gardien et de saint
Michel... qu'elles puissent voler au tribunal de Dieu,
il n'y a que feu, angoisse terrible, et, pleurs
désespérés parce que la sentence est dure, juste... et
vérité.
Et vous,
mes fils de prédilection, pensez au moment où vous serez
devant le tribunal de Dieu... Qu'en sera-t-il de vous, si
vous n'avez pas accompli votre mission de Père !...
Embrassez
la croix et méditez-la... et vous comprendrez ce que Jésus a
souffert pour vous sauver ; Jésus est avec vous, Jésus est
près de vous qui vous inspire, vous éclaire pour être des
Pères aimants, pleins de bonté pour les fils que Jésus vous
a confiés.
Accourez,
accourez, mes enfants, à mes pieds, sous mon manteau, car je
suis la Maman du ciel et votre Maman qui veux vous sauver et
veux vous aimer d'un grand amour, j'ai tellement pitié pour
vous ! Mais, vous, mes enfants, écoutez ma parole ;
n'attendez pas que les châtiments tombent sur vous, il ne
sera plus temps alors de m'appeler du doux nom de Mère.
Réveillez-vous, aimez-vous et aimez-moi, car, moi, j'ouvre
mes bras et vous serre sur mon cœur. Que tout ne soit
qu'amour, charité et joie ! Près de moi vous aurez la
force de supporter tout ce qui arrivera. Quelle joie
dans mon cœur quand je vous vois tous m'entourer avec un
sincère et grand amour... ! Mais… il en est tant qui
viennent pour me tourner en dérision, pour m'insulter, et
ils me font tant pleurer... Mais quand viendra ce jour du
triomphe, ceux qui n'auront ni cru, ni aimé, qu'en sera-t-il
d'eux ?... Ce sera un jour de grande tristesse. Et
auront-ils le temps de se repentir du tort qu'ils ont fait à
mon œuvre et du dommage à ma parole... tant lui ont nui...
mes fils de prédilection ! Ne pas croire n'est pas un péché,
mais, insulter, oui ! parce qu'une Maman fait tout pour
sauver ses enfants quand elle les voit en péril...
Le 4 août
1969, message de Jésus :
Mes frères
bien-aimés, je voudrais que tous mes frères m'entourent,
que tous m'aiment de ce même amour que j'ai pour vous, de
cette même miséricorde dont j'use envers vous. Je voudrais
que vous restiez toujours petits, toujours humbles, parce
que votre mission d'apôtres est si grande sur la terre et au
ciel !
Votre vie
doit être une vie de sainteté, d'humilité, de pureté, de
charité envers tous les fils que, moi, je vous ai donné à
garder, à sanctifier, et à aimer, mais de mon amour, non du
vôtre de la terre, parce que c'est moi que vous représentez
sur cette terre !
Vous
devez demeurer en contemplation avec moi et vous comprendrez
tout, mais vous devez être pauvres, pauvres.
Dans la
pauvreté vous comprendrez votre frère dans la campagne de
Bethléem. Il ne faut ni richesses ni honneurs, mais
seulement l'amour et la charité envers le prochain, parce
que si, vous marchez dans le chemin de la sainteté, tous
peuvent vous suivre, et tous, peuvent vous aimer.
Soyez
petits, petits, mes frères, sans superbe, orgueil ni malice.
Votre présence sur le monde doit ressembler à la mienne :
avoir toujours le sourire, même au prix de sacrifice, et
supporter la croix comme je l'ai supportée moi-même : les
calomnies, les trahisons, les injustices… ils m'ont encore
mis en croix ! Mais vous aussi, suivez-moi, ne suivez pas le
monde. Vous devez
penser que, si vous avez accompli votre mission de sainteté,
les portes du ciel s'ouvriront à votre dernière heure, et
vous serez accompagnés au ciel par moi, par ma Maman, par le
patriarche saint Joseph et par la cour céleste.
Si vous
pensiez quelle place est vôtre au ciel, vous ne penseriez
plus, ici-bas, aux choses du monde, mais seulement au salut
des âmes ! Là est
votre chemin du calvaire avec Jésus, par Jésus et en Jésus !
Pensez que
vous êtes mes frères ; vos mains sont consacrées, et tout
votre être, que vous pouvez porter sur votre poitrine Jésus
vivant et vrai, et me représentez sur cette terre.
Réfléchissez, réfléchissez !...
Ne pensez
pas à l'ambition, ne pensez pas aux plaisirs de ce monde ;
pensez à celui que vous représentez sur cette terre.
Si vous pensez à cela,
tous vous aimeront, tous vous loueront, et tous viendront à
vous pour avoir une parole de réconfort, une parole d'aide
pour pouvoir porter la croix avec la résignation. Car
tant d'âmes meurent bouleversées parce qu'elles n'ont pas la
résignation, n'ont aucun réconfort de mes frères. Quelle
douleur j'en éprouve ! Pensez, pensez et méditez !
Quand
vous célébrez la Sainte Messe, et prenez en vos mains mon
Corps, mon Sang, tout mon être, en ce moment de la
consécration, vous pouvez demander n'importe quelle grâce.
Si c'est bon pour votre âme, et pour tous, vous pouvez tout obtenir.
Demandez la paix dans le monde, l'amour dans le monde, le
repentir et la vie de sainteté comme les premiers apôtres.
Parlez,
parlez au monde ! Approchez les âmes, réconfortez les
âmes, car le monde est rempli de tromperies. Ils n'ont
plus de compassion entre eux, ne s'aiment plus, et ne se
pardonnent plus. Mais quand viendra l'heure du départ de
cette terre, et qu'ils se présenteront et seront jugés,
qu'en sera-t-il ? La vérité c'est : ou le Paradis ou
l'Enfer ! Et tant, tant de mes frères se perdent. Ils
sont dans la prison du Purgatoire, à souffrir les peines les
plus atroces, parce qu'ils n'ont pas rempli leur mission de
Pères.
Vous êtes
les Pères de la terre, et devez aimer sans distinction, les
bons comme les méchants, et les supporter tous pour vous
sanctifier.
Demandez la lumière, demandez la force au Père Eternel ; et
au saint Esprit de vous donner son amour, ses sept dons ;
que la sainte Trinité vous donne beaucoup de force en tout
et pour tout !
Faites
aimer, faites connaître ma Maman et la vôtre, qui vient sur
cette terre pour vous appeler, pour vous apporter le saint
Rosaire, et pour vous sauver, parce que le Père Eternel lui
a départi tant de pouvoir !
Elle peut tout faire : aller, appeler, aimer, tout pour
sauver ses enfants de la terre, pour les rappeler sous son
manteau, et les guider dans le chemin de la persévérance,
jour par jour, car tout s'accomplira !
Aimez-la ! Aimez-la ! Aimez-la et faites-la aimer : c'est
votre devoir, mes frères bien-aimés, de la faire aimer,
parce qu'elle est
la Mère de l'Eglise, et la Reine des apôtres ; elle peut
tout vous donner.
Elle vous
appelle entre ses bras pour vous délivrer de l'erreur, des
tentations, car l'ennemi, si furieux, ravit tant, tant de
mes frères, tant de nos apôtres, à ma Maman et à moi !
Ah ! combien
souffre ma Maman de voir se perdre tant de ses fils qui ont
l'Eglise pour épouse ! Ils pensent à ici-bas et le démon
ravit leurs esprits et ils ne comprennent plus mon amour
ni l'amour de leur Maman qui est la Mère de l'Eglise.
Priez !
Qu'ils prient ceux qui ont l'esprit encore clair, car
avec leurs prières et leurs sacrifices, ils peuvent ramener
leurs confrères sur le chemin de la sainteté, du repentir,
comme, moi, je le veux.
Mes
frères bien-aimés, soyez forts car les heures tristes
s'approchent.
Qu'en sera-t-il de vous si vous n'avez écouté ni moi ni ma
Maman et la vôtre qui vous appelle jour et nuit, pour vous
sauver, vous pardonner, et vous donner le baiser de
l'amour ? Réfléchissez au pied de la croix ; faites un
examen de conscience et vous aurez la force d'éloigner
toutes les idées mondaines et d'étreindre votre frère Jésus
et de le suivre jusqu'au ciel, car je vous attends
bientôt.
Moi je
suis avec vous.
Je suis au-dessus de vous. Marchez sur mon chemin, et
vous aurez le bonheur éternel.
Je vous
attends tous dans le feu de mon amour pour vous purifier et
vous pardonner...
Le 27
Novembre 1969 : Quelle joie de voir tant de mes apôtres
autour de moi ! Que de joie j'en éprouve ! Que de grâces je
veux vous donner ! C'est vous qui m'avez déclarée Mère de
l'Eglise. Ne voulez-vous donc pas me reconnaître pour Mère ?
Je vous appelle, je vous appelle, mes enfants, dans la
voie de la sainteté, car tant de mes apôtres se perdent.
Tant de mes apôtres vont à la perdition parce qu'ils
n'écoutent plus leur Mère qui les aime tant !
S'ils
comprenaient comme Jésus les appelle ! Quelle place élevée
ils ont au ciel ! Ils ont la plus haute place au ciel,
mes apôtres ! Mes prediletti que j'aime tant !
Sanctifiez-vous, mes enfants, sanctifiez-vous. Je
vous donnerai la puissance, la force, le courage de prendre
même en main la palme du martyre et votre âme volera
entre mes bras là-haut, et entre les bras du Père Eternel,
qui vous attend !
Soyez
saints et forts dans la foi, mes enfants,
forts dans la foi,
car les moments s'approchent. Préparez les âmes, préparez
mes enfants d'ici-bas, avec Jésus dans le cœur, avec le
chapelet en mains. Préparez-les, préparez-les en leur
apprenant à aimer Jésus et à m'aimer. Moi, je vous
donnerai tout, je vous consolerai et vous assisterai.
Aimez-vous, pardonnez et vous serez pardonnés.
Faites comme
votre frère Jésus, qui vous appelle à la prière et à la
pénitence. Vous aussi, appelez tous les fils que Jésus
vous a confiés, et amenez-les tous au ciel avec vous !
Demandez
la lumière, demandez la force, et le saint Esprit vous
illuminera de ses sept dons et vous donnera tout son amour
pour vous donner toujours plus de courage sur le chemin du
ciel.
En avant, en
avant toujours, avec Jésus qui est votre frère. Jésus est
le Roi des rois. Pensez quel don vous a été fait. Pensez-y
mes apôtres, pensez : avoir le Roi des rois pour frère,
lui qui vous aime tant et qui vous veut à ses côtés !
Au moment
de la consécration, quand vous célébrez le Saint Sacrifice
de la Messe, renfermez dans le calice tous vos confrères, et
Jésus les purifiera, les sanctifiera pour le ciel.
Que tous reviennent repentis à mes pieds. Je les appelle
avec tant d'insistance.
Mes
enfants, soyez forts, car les luttes deviendront dures, mais
la victoire nous l'aurons.
Vous,
avec la prière et la foi,
moi, avec ma puissance, saint Michel avec son épée,
et avec les Anges et les saints du ciel, nous triompherons
et porterons la paix dans le monde, la foi, l'amour et le
pardon. Soyez forts et soyez saints.
Au nom du
Père Eternel, je vous donne une forte bénédiction qui vous
assiste dans la vie et dans la mort,
Au nom du
Père, du Fils et du saint Esprit ! Ainsi soit-il.
Mes fils de
prédilection, cette bénédiction, au nom du Père Eternel,
vous pourrez la donner à tous ceux qui s'approchent de
vous ; avec la récitation d'un Ave Maria et d'un Gloria
Patri, ils auront la bénédiction du ciel et seront secourus.
Vive Jésus !
Vive Marie ! Nous vous accompagnerons toujours et vous
assisterons, vous protégerons et vous défendrons.
Chapitre XIII
Le châtiment
Si le monde
refuse la conversion, le Père Eternel laissera aller sa
justice. Comme nous l'avons fait remarquer précédemment, il
est pratiquement impossible de tout situer dans le détail.
Châtiment au sens de la vengeance divine et châtiment au
sens de la correction sont mélangés dans les messages.
Quelle est la part exacte de l'un et de l'autre ? Comment le
dire de façon absolue, d'autant plus que tel fait énoncé
peut ne pas avoir lieu, suspendu en raison de la miséricorde
divine, exauçant les prières de la Vierge Marie et les
nôtres.
Il faudra se
limiter à des idées générales mais toutefois suffisamment
impressionnantes pour nous conduire à réflexion.
Remarquons
d'abord, l'intensité des fléaux. Rappelons-nous la parole de
l'Evangile Mt. 24, 21 : Il y aura une grande détresse, telle
qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement du monde
jusqu'à ce jour et qu'il n'y en aura jamais plus.
Le 2 juin
1967 : Les fléaux sont terribles. Le Père Eternel ne
m'écoute plus, ni mon Fils. Il veut faire justice.
Le 9 juin
1967 : Les fléaux sont terribles, terribles, à un point
que vous ne pouvez imaginer.
Le 5 août
1967 : Le Père Eternel ne temporise plus.
Le 1 juin
1969 : Le Père Eternel est las, il veut manifester
sa puissance qui domine le monde entier.
Le 13 mai
1970 : Le Père Eternel veut faire justice. Il laisse faire
mais pas outre mesure. Il veut voir ce que fait
l'humanité livrée à elle-même et tant vont se précipiter en
Enfer par leur orgueil, leur malice.
C'est
l'heure de Dieu.
C'est
l'heure de Satan qui travaille dans le monde entier.
Il nous est
dit aussi :
Le 27 août
1965 : Si on continue ainsi, il viendra de grands fléaux
terribles, des secousses qui feront trembler la terre
entière. Que de villes, que de pays seront détruits.
Le 13 juin
1967 : Bien des régions du monde se détruiront.
Le 22 mars
1968 : Beaucoup de villes s'écrouleront puisque Jésus est
juge.
La
planète sera bouleversée, des côtes s'effondreront, des
montagnes surgiront et d'autres s'écrouleront. Le Christ ne
peut régner ou le péché a régné mais la justice habitera de
nouveaux cieux et une terre nouvelle.
(II Pierre 3, 13).
Guerres,
bombes atomiques, seront des instruments de la miséricorde
et de la justice, permis par le Seigneur avant le grand
châtiment.
Le 22 mars
1968 : Les cieux et la terre se déchaîneront si vous ne
priez pas. Lorsque vous verrez le feu et la terre incendiée
qu'en sera-t-il de vous qui n'écoutez pas ma parole de Mère.
De même il
est question des jours de ténèbres :
Le 19
janvier 1968 : Quand viendra ce jour de ténèbres vous
aurez le réconfort, mais eux seront dans l'angoisse.
Le 15
septembre 1968 : Les jours semblables au vendredi saint
vont venir. Quand viendront ces jours de ténèbres prenez en
mains le crucifix, serrez-le sur votre cœur.
Le 17 mai
1970 : Mes enfants quand vous verrez la terre :
s’abattre, s’illuminée de jets de flammes et de tonnerres.
Qu'en sera-t-il de vous si vous n'avez pas écouté mon appel
de Mère ?
Ecoutons cet
appel et l'assurance d'être protégés :
Le 20 août
1965 : Demeurez prêts, car quand viendront ces jours de
fléaux, si vous êtes prêts, vous serez unis à Jésus.
Le 9 mai
1969 : Je suis plus puissante que vous. Personne ne
pourra agir sans moi parce que si mon Fils Jésus et ma
puissance se retirent, vous êtes tous anéantis.
Le 8
décembre 1969 : Jésus est tout miséricorde, tout amour, tout
pardon ! Il laisse faire... mais non défaire. Jésus
pardonne... Mais vous, si vous ne faites pas ce que
je vous dis, Jésus ne pardonne pas.... parce que la Maman
fait tout pour ses enfants.
En dehors de
la récitation du Rosaire que la Madone nous demande
toujours, elle nous dit notre attitude au moment de
l'épreuve à venir.
Le 30
juillet 1965 : Ayez en mains le crucifix au moment où
vous sentirez ces secousses. Prenez en mains le crucifix et
appelez fort : Ayez pitié de nous. Gardez chez vous beaucoup
d'eau sainte et jetez-en dans tous les lieux de la maison.
Appelez Jésus avec force et la Maman céleste, qu'ils
nous viennent en aide au moment de l’épreuve, que vous soyez
forts à soutenir l'épreuve.
Le 20 août
1965 : Au moment de l'épreuve, prenez en mains le crucifix
avec un cierge allumé et appelez Jésus avec force.
Le 25 mars
1966 : Tenez souvent en mains le cierge allumé et récitez
un Ave Maria. Vous aurez force et courage pour tout
supporter.
Concluons en rapprochant deux
textes
Priez le
Père Eternel :
Le 24
janvier 1966 : Père Eternel, je vous offre le Corps, le
Sang très précieux de Jésus-Christ, en échange de mes
péchés, pour la conversion des pécheurs et à l'intention des
âmes saintes du Purgatoire. Et quand vous commencez
cette prière, invoquez tous les Anges, les saints, les
Chérubins, les Séraphins du Paradis afin qu'ils vous aident
dans la prière pour le salut du monde. Jésus ainsi fera
miséricorde.
De la vie de
sœur Faustine : 13 novembre 1936.
J'ai vu
un Ange mandataire de la colère de Dieu, les mains chargées
d'éclairs et de foudres pour châtier la terre
et surtout une ville dont je ne puis dire le nom. Je me suis
mise à le supplier d'attendre un moment, que le monde ferait
pénitence. Cependant ma prière était impuissante face à la
colère de Dieu. Soudain je vis la très sainte Trinité, la
grandeur de sa Majesté me pénétra toute et je n'osai plus
répéter ma prière. A l'instant même je sentis dans mon âme
la puissance de la grâce de Jésus qui y habite et je me suis
mise à supplier Dieu, avec des paroles imprimées dans mon
âme, d'avoir pitié du monde. Tandis que je priais ainsi
je vis l'impuissance de l’Ange de colère à exercer le juste
châtiment. De ma vie je n'ai prié avec une telle force !
Voici les paroles qui me furent inspirées :
Père
Eternel, je t’offre le Corps et le Sang, l'âme et la
divinité de ton Fils bien-aimé notre Seigneur Jésus-Christ
pour nos péchés et ceux du monde entier. Par sa douloureuse
passion ai pitié de nous.
(Droit à la Miséricorde, page 253.)
Le
règne de Jésus
Le 6 janvier
1967 : Jésus viendra sur cette terre, lui aussi, avec une
grande miséricorde, avec un grand amour... Il aplanira
les montagnes, les vallées, les plaines et sauvera les âmes,
celles qui veulent se sauver.
En dehors de
celui du 22 novembre 1967, dans les messages connus, nous
avons peu de textes nous parlant du règne de Jésus sur cette
terre. Le texte cité précédemment nous fait entrevoir que
Satan n'a pas complètement perdu son pouvoir lors de la
venue du Roi Universel sur cette terre et que la liberté de
chacun demeure.
*********
Marie n'a
presque point paru dans le premier avènement de
Jésus-Christ, mais dans le second avènement de Jésus-Christ,
Marie doit être connue et révélée par le saint Esprit afin
de faire, par elle, connaître, aimer et servir Jésus-Christ.
Saint Louis Grignion de Montfort.
Chapitre XIV
Les signes
De même qu'à
Fatima en 1917, la très Sainte Vierge avait donné un signe,
l'aurore boréale de janvier 1938, annonçant la guerre de
1939 ; de même à San Damiano elle a daigné nous donner des
signes des événements futurs.
Le 29
octobre 1966 : «Il y aura plusieurs signes dans le ciel,
jour et nuit, avant que viennent les tribulations.»
Le 16
février 1968 : Dans cette période-ci vous verrez beaucoup
de signes dans le ciel et je répandrai beaucoup de grâces.
Le 23
février 1968 : Je donnerai beaucoup de signes dans le ciel.
Il y a longtemps que j'annonce beaucoup de signes, mais
vous ne regardez pas, vous ne comprenez pas, vous ne croyez
pas aux signes que je donne. Mais vous les verrez, vous
viendrez à les connaître, mais il y a peu de temps à
attendre.
Or, parmi
ces signes, l'un d'entre eux, annoncé le 23 septembre 1966 a
été vu à San Damiano et en d'autres lieux durant la semaine
sainte 1970 : Regardez au ciel, il y a une étoile très
lumineuse avec une longue queue. Quand vous la verrez, le
soir ou le matin, ce sera un signe de calamités.
Mais il y en
aura d'autres
Le 6 janvier
1967 : Regardez le ciel ! Regardez-le souvent, vous
trouverez des signes et quand vous verrez un grand signe
dans le ciel ce sera le moment grand, terrible, d'angoisse
et de pleurs.
Enfin une
dernière précision et un reproche :
Le 12
décembre 1969 : Il y a longtemps, des années, que je vous
ai annoncé qu'il viendra une grande épidémie, mais vous ne
croyez jamais mes paroles. Après cette épidémie, viendront
les châtiments.
Les signes photographiques
Non
seulement la Madone Miraculeuse des Roses nous enseigne par
ses messages, mais elle veut aussi nous instruire par les
signes photographiques. Chaque pèlerin souhaite trouver
quelques signes sur ses clichés, en cela rien de
répréhensible. Seulement il faut redire et répéter que la
Sainte Vierge donne des signes à qui elle veut et quand elle
veut, et que ses signes sont nets et précis. Le ciel ne
nous fait pas jouer aux devinettes. N'importe qui, dans un
groupe de nuages pourra penser trouver quelque chose, mais
que d'imagination pour trouver ce quelque chose ! Combien
ont pris pour un signe, un détail normal qui, sur la photo,
par un jeu de lumière, se révélera autre…, etc. Dans ce cas,
le plus simple est, lors d'un prochain pèlerinage, de
vérifier en se remettant à la même place... et bien souvent
le pèlerin s'apercevra, peut-être avec un peu de dépit,
qu'il n'y avait rien d'anormal.
Les
signes sont parfois des réponses personnelles à des
questions posées par des pèlerins, d'autres fois des
confirmations de tel ou tel passage d'un message déterminé,
quelquefois encore des signes quant aux grâces accordées ou
quant aux événements à venir.
L'interprétation de ces signes n'est pas toujours facile
même s'il existe certaines constantes qui permettent de
savoir le sens à donner à telle ou telle photo.
Peut-on
avancer une explication de ces signes photographiques ? Si
certains signes peuvent être expliqués par des réfractions
de lumière sur les lentilles de l'objectif, cela ne signifie
pas obligatoirement que l'explication cadre avec la photo
prise dans telles ou telles conditions. Mais il y a les
autres, irréalisables, même en laboratoire, de l'aveu même
de professionnels.
Faut-il
faire intervenir le miracle à chaque fois ? Avant de
conclure ainsi il faut éliminer toutes explications
naturelles ou préternaturelles. De naturelles, il n'en est
pas mais une explication préternaturelle peut être avancée :
le pouvoir des Anges.
Les Anges
ont pouvoir sur la nature et ils sont au service de la
Madone. Ils peuvent donc, par obéissance, combiner avec les
éléments de l’atmosphère, telle ou telle image devant un
objectif, le temps de la prise de vue. Notre œil ne voit
rien, mais l'objectif plus rapide et la pellicule plus
sensible captent une image réelle mais fugitive. S'il s'agit
de films, rien n'empêche les Anges d'agir de telle façon que
notre propre regard ne puisse apercevoir l'image. Du
reste il faut constater que très rarement le pèlerin à qui
la Madone a montré quelque chose dans le ciel a pu
photographier ce qu'il voyait.
Chapitre xv
Quelques appels de la Madone Miraculeuse des
Roses...
Le 25 mars
1966 : Mes enfants, je vous aime tellement, je suis la Maman
de tous, la Maman de l'amour, la Maman de la joie, la Maman
de la consolation, la Maman des douleurs ! Je comprends vos
douleurs, vos peines, je vous étreins contre moi, fort,
fort. Je vous assisterai en cette vie et je vous
emporterai un jour dans l'autre.
Le 27 mai
1966 : Mes enfants, je veux vous serrer tous sous mon
manteau, entre mes bras. Je vous veux tous sauvés, tous,
les méchants comme les bons, car vous êtes tous miens.
Je vous veux un bien immense, vous êtes mon amour, ma joie.
Moi, je suis la Maman de tous et je veux que mes enfants
soient tous sauvés, tous avec moi dans le saint paradis, là
où vous trouverez tant de bonheur et tant de joie.
Le 8
décembre 1966 : Mes enfants ouvrez votre cœur, ouvrez la
bouche. Dites-moi tout, dites-moi ce que vous avez dans le
cœur, les choses laides comme les bonnes, tout ce que vous
avez. Annoncez- moi tout, car je suis la Reine du ciel, je
puis tout vous donner.
Le 17 mars
1967 : Je serai toujours à vos côtés. Je vous guiderai et
vous assisterai et vous, suivez le chemin du calvaire
comme Jésus vous y invite, Jésus qui vous aime, pour que
vous puissiez me faire aimer et me faire connaître, car je
suis la Mère des douleurs, de la miséricorde et la
médiatrice de tous.
Le 8
décembre 1967 : Mes fils, il dépend de vous de me faire
triompher ; c'est à vous de parler, c'est à vous de répandre
mes paroles de Mère. Moi, je viens toujours ici à vos
côtés ; c'est vous qui devez aller, parler, prier, endurer,
souffrir tout par amour pour Jésus, parce que mon Fils Jésus
est mort en croix pour vous. Ne craignez pas, mes fils, ne
craignez pas ; ma puissance est au-dessus de tous. Je
suis Mère, Mère de l'Eglise, Mère d'amour, Mère de tous et
les cœurs de mes fils, je les veux tous serrés contre moi
pour former un seul cœur d'amour et de bonté et un jour les
réunir tous, mes fils, là-haut dans le ciel où je vous
attends tous, les bons comme les méchants. Ils sont tous mes
fils et je les veux tous sauvés.
Le 8 mars
1968 : Le Père Eternel m'a donné beaucoup de puissance,
mon Fils Jésus m'a donné beaucoup de sagesse,
l'Esprit saint m'a donné beaucoup d'amour,
pour le donner au monde entier.
Le 1er
novembre 1969 : Courage, mes enfants, courage ! parce que
tant de saints dans le ciel étaient comme vous, ils avaient
vos défauts ; mais, par la prière, par le sacrifice ils se
sont corrigés et sont arrivés là-haut dans la patrie
céleste.
Chapitre XVI
Quelques consignes de la Madone miraculeuse les Roses…
Appelez-moi
du doux nom de Mere :
Maman céleste. Faites et je ferai. Priez et moi je ferai.
Si vous promettez, moi je vous promets de venir vous
donner : consolation. Mais ma promesse est entre vos mains.
Amour - Amour –
Amour. Prier - Souffrir - Offrir - Se taire.
Parlez peu et priez. Pensez - Pensez – Réfléchissez.
Agrippez-vous a Moi.
Récitez souvent le saint Rosaire. Approchez-vous
souvent des sacrements.
Le 14
novembre 1969 : Vous aurez tout si vous savez accomplir
votre mission. Chacun à son poste, parce que chacun a sa
mission.
Le 11
novembre 1966 : Quand vous êtes à la maison, mes enfants,
dès le matin, dès le réveil, prenez de l'eau bénite,
jetez-en sur la porte et demandez pitié et miséricorde au
Père Eternel pour qu'il daigne apaiser ce grand fléau.
Car le Père Eternel veut faire justice.
Eucharistie - Messe
Le 29 avril
1966 : Ce que je vous demande le plus instamment, c'est
le saint sacrifice de la messe ! Le sacrifice qui convertit
tant d'âmes et les amène toutes à Jésus. Faites aimer
mon Fils Jésus, surtout dans la Sainte Eucharistie. Allez
souvent recevoir Jésus. Il est le réconfort, la joie, la
consolation. Il vous donnera tout… et la paix au monde
entier.
Le 12 août
1966 : Tant de personnes, le matin, peuvent aller écouter
la Messe... et tant de personnes dorment ne se
préoccupant pas du salut des âmes.
Le 19 août
1966 : Ne vous préoccupez pas tant des choses
matérielles... Faites une heure d'adoration par jour. Cette
heure sera d'un si grand prix pour le ciel et quand vous
arriverez au ciel cette heure vous fera entrer dans la joie
du Paradis. Envoyez souvent vos enfants innocents
recevoir Jésus. Envoyez-les souvent car eux peuvent
obtenir tant de grâces de Jésus et tant de consolation pour
ceux qu'ils aiment.
Le 12
septembre 1966 : Tenez-vous près de Jésus dans la Sainte
Eucharistie, car Jésus est le consolateur de tous.
Le 16
septembre 1966 : Mes enfants, ayez une grande foi et un
grand amour pour Jésus dans la Sainte Eucharistie. Vous
trouverez toujours en lui le réconfort et la joie, de
même quand viendra cette grande… tragique...
Le 11
novembre 1966 : Dites à vos curés de faire des heures
d'adoration, de porter Jésus par les rues, les
routes, avant qu'arrivent les fléaux pour que Jésus
prenne les devants et donne foi, donne amour et résignation
à tous !
Le 27
janvier 1967 : Apportez votre cœur, votre amour, aux
pieds de Jésus au tabernacle et Jésus l'enflammera de ce
feu et il n'y aura plus de discorde et il n'y aura que la
paix.
Le 6 février
1968 : ...Jetez-vous souvent aux pieds de Jésus au saint
sacrement. Frappez à cette petite porte où Jésus est
toujours seul à pleurer.
Le 16
février 1968 : Jésus pleure, Jésus est triste parce qu'on
l'enferme dans un coin !
Le 14 avril
1968 : Au moment de la consécration, demandez au Père
Eternel par l'intermédiaire de son divin Fils qu'il purifie
et sanctifie votre âme et la prépare pour le ciel car
les heures sont tristes.
Le 5 mai
1968 : J'ai une grande douleur à vous dire quand vous
allez à la maison de Dieu, de mon Fils, pour le recevoir,
dans le cœur, vous n'avez rien sur la tête.
Le 4 octobre
1968 : Mes enfants, quand vous allez porter Jésus aux
malades, vous ne devez jamais aller seuls. Vous devez avoir
toujours près de vous, une personne qui vous sert d'Ange
gardien, pour adorer et remercier Jésus Hostie. Le
tabernacle où est Jésus, est tout entouré d’Anges, qui font
une garde d’honneur, nuit et jour ; et vous, quand vous
partez avec Jésus, ayez un Ange, une personne qui adore
Jésus, que vous alliez en voiture ou à pied, parce que mon
Fils Jésus doit être loué et aimé de mes fils d’ici-bas.
Réfléchissez mes fils de prédilection : ces paroles, c’est
moi qui vous les annonce !
Le 9 mai
1969 : Actuellement, ils foulent aux pieds mon Fils Jésus,
ils le cachent comme dans une tombe ! Ils ne le veulent plus
à la première place, sur les autels où il est adoré de tous
les Anges, de toute la cour céleste ! Jésus est le Roi
des rois ! Jésus est puissant !
Le 13 juin
1969 : …Et tant de sacrilèges dans le monde entier ! Ils
piétinent mon Fils Jésus !… Ils donnent Jésus à n’importe
qui !… Quelle douleur pour moi… quelle douleur de voir
fouler aux pieds le Corps et le Sang de mon Fils !
Le 22 mai
1970 : Soyez toujours dans la grâce de Dieu, toujours
unis à Jésus Eucharistie. Il est souvent seul, Jésus… Il
souffre tant… Il n’y a que les Anges à l’adorer.
Faites
souvent la communion spirituelle, même le nuit quand vous
vous réveillez, unissez-vous à Jésus Eucharistie,
et vous le consolerez
des graves sacrilèges qui se commettent… tant de péchés,
tant d’insultes… qu’il reçoit… de mes enfants !
Priez le saint Esprit
Le 1er
avril 1968 : Priez beaucoup l'Esprit saint pour qu'il
vous donne un grand amour, parce que, avec l'amour règne
la paix, la concorde, la félicité.
Le 10 mai
1968 : Priez souvent la sainte Trinité pour qu'elle vous
donne la grâce de bien vivre et de bien mourir, et que
l'Esprit saint vous fasse comprendre clairement les choses
pour les mettre en pratique et vivre chrétiennement et
saintement.
Le 17 mai
1968 : Priez l'Esprit saint qu'il vous éclaire, afin
d'avoir l'esprit lucide pour vous comprendre les uns les
autres.
Le 16 mai
1969 : Je veux que tous mes fils m'entourent, même
ceux qui ne m'aiment pas... qui ne veulent pas me connaître.
Cette Messe
à l'Esprit saint, que vous faites célébrer, c'est pour
que tous puissent s'approcher de moi, c'est pour que
l'Esprit saint éclaire tous mes enfants du monde... que
tous puissent revenir à mes pieds, repentis, demander pardon
et miséricorde.
Le Rosaire
Le 18 mars
1966 : Faites des réunions de prières avec le Rosaire,
des heures d'adoration.
Le 15 avril
1966 : Le Rosaire c'est la couronne qui conduit au ciel,
qui vous donnera la joie, vous donnera le réconfort et la
consolation. La couronne du saint Rosaire serrez-la
souvent contre vous. Si vous n'avez pas de poche, portez-la
au cou, mais tenez-vous toujours près de moi par la
récitation du saint Rosaire. Même 10 Ave Maria à la fois, il
suffit de le commencer. Si vous ne pouvez le finir tout
de suite, finissez-le durant la journée.
Le 6 mai
1966 : J'exige peu de sacrifices : le Rosaire, le Rosaire seulement et que
vous vous approchiez souvent des saints sacrements.
Le 20 mai
1966 : Quand vous avez terminé le Rosaire, récitez sept
Gloria au saint Esprit pour les consacrés.
Le 24 juin
1966 : Avec le Rosaire appelez les âmes à Jésus... Priez
et ne balbutiez pas. Mamans, faites réciter et récitez
le Rosaire à la maison. Par le Rosaire, on obtient tout.
Le 1er
juillet 1966 : Vous, petits enfants, qui êtes mes
bien-aimés, priez beaucoup. Insistez auprès du Père
Eternel auprès de mon Fils Jésus, par la récitation du saint
Rosaire. Ne serait-ce que cinq Ave Maria à la fois, mes
petits enfants, vous ne vous lasserez pas, et Jésus aura
miséricorde des vôtres, du monde entier, Jésus ne peut plus
soutenir la croix, son corps est déchiré.
Le 19 août
1966 : Faites beaucoup prier les petits enfants.
Faites-leur réciter le Rosaire pour que tout le monde puisse
avoir la paix, pour que tous se convertissent.
Le 16
septembre 1966 : Réunissez-vous maison par maison, mes
enfants, et priez, car l’heure est sonnée.
Le 30
septembre 1966 : Priez beaucoup par la récitation du saint
Rosaire. Le Rosaire est ce qui répand les grâces : il
sauve tout le monde, il apporte la paix, apporte la
concorde dans les familles, apporte la sérénité, apporte la
concorde et la paix dans le monde entier. Parce qu'ils ne
récitent plus le Rosaire, il y a toute cette lutte, tout cet
orgueil, toute cette superbe.
Le 27
janvier 1967 : Mes enfants, ce chapelet, serrez-le contre
votre poitrine nuit et jour... C'est lui qui vous donnera
toujours la force pour cheminer dans la voie de la sainteté.
Le 13
juillet 1967 : Je (saint Michel) vous conduirai pour
autant que vous réciterez le Rosaire.
Le 8
novembre 1968 : Saint Michel annonce, au nom de la Maman
céleste, de ne pas laisser les chapelets n'importe où,
car le chapelet est l'arme la plus puissante pour vous
sauver. La Maman pleure de voir traîner les chapelets
de-ci de-là. C'est un don précieux que le chapelet baisé par
la Maman Céleste ! Il faut y penser, mes frères,... pourquoi
faites-vous cela ! Le chapelet : ou au cou, ou en poche,
mes frères, et en mains pour le réciter et pour l'égrener
heure par heure... Vous voyez combien les moments sont
tristes...
Le 24
octobre 1969 : Où je vais, je montre le saint Rosaire ;
où je m'arrête, je fais réciter le Rosaire, partout
j'annonce le Rosaire, qui est l'arme la plus puissante pour
vous sauver.
Le 1er
novembre 1969 : Je vous l'ai promis le saint Paradis, si
vous, vous m'aimez, si vous me faites honneur, si vous priez
le saint Rosaire et préparez les âmes avec Jésus dans le
cœur, pour la venue de mon triomphe.
Message
privé : Allez dans les maisons apporter la couronne du
Rosaire et faire promettre de réciter chaque jour et à
chaque mystère la petite prière : Que la Reine de la paix
et le Cœur Immaculé de Marie triomphe sur le monde entier.
saint Michel - saint Gabriel – saint Raphaël
Le 25
février 1966 : Mes enfants, quand vous êtes dans les
tentations, dans les doutes, recourrez à saint Michel,
il vous viendra en aide, il viendra vous réconforter, il
vous aidera et sera votre réconfort. Le savez-vous, mes
enfants, que saint Michel est le prince du ciel ? C'est
lui qui surveille les âmes, c'est lui qui donne le réconfort
en cette vie et quand on passe dans l'autre :
confiez-vous en lui !
Le 16
septembre 1966 : Priez saint Michel, c'est lui qui vous
défend dans la lutte contre le démon.
Le 13
juillet 1967 : Le Père Eternel a autorisé la Maman céleste
et les trois Archanges à venir. Je suis venu pour
anéantir Satan, pour faire triompher la Maman céleste.
Le 8 mai
1968 : Saint Michel Archange, parce que ce jour lui est
dédié, fait une grande fête dans le ciel pour me
glorifier, m'aimer, et chanter d'amoureuses louanges au nom
de Jésus et de la Maman céleste, car il m'aime tant.
Priez-le
beaucoup, invoquez-le souvent pour qu'il vous obtienne
d'être libérés du mal très grand que l'ennemi vous fait.
Insistez, insistez par la prière, car lui est fort, et il
peut tous vous défendre avec mon aide, car il est l'Ange de
la puissance, de l'amour, de l'humilité, et de la douceur.
Priez, priez et vous serez exaucés, parce que lui est
prompt à faire bataille. Il donne la force à ceux qui
recourent à lui, parce que Jésus lui donne tant de grâces
à répandre, et dans le ciel il n'est jamais en repos.
Il aide dans tous les besoins, à tous ceux qui recourent à
lui dans la simplicité et l'obéissance. Priez-le
beaucoup pour qu'il vous secoure dans la vie et dans la
mort. Lui peut tout obtenir de la sainte Trinité.
Prions tous ensemble, par la récitation du saint Rosaire
qui est l'arme la plus puissante. Avec l'aide de saint
Michel, nous pouvons obtenir la paix, l'amour, la concorde
et la sérénité dans les cœurs, dans les familles, dans les
nations.
Le 30
janvier 1970 : Si vous maintenez ferme votre foi, si vous
appelez saint Michel, saint Gabriel, saint Raphaël et votre
Ange gardien, ils vous éclaireront pour comprendre les
personnes par qui vous êtes persécutés. Vous comprendrez le
bien et le mal.
Priez les Âmes du Purgatoire
Le 16
octobre 1967 : La libération d'une âme du Purgatoire c'est
le plus grand don que je puisse vous faire parce qu'au
ciel ces âmes prieront tant, tant pour vous. Voici, mes
enfants, la grâce que je vous accorde : la grâce de la
conversion des pécheurs.
Priez Pour...
Le 14
juillet 1967 : Priez tant pour les nations, tant, tant,
qu'elles puissent se comprendre entre elles, qu'elles
puissent avoir la paix, parce que les heures viennent
tristes.
Le 8 mars
1968 : ...Pour les âmes du Purgatoire.
Le 25 mars
1968 : Priez pour que mes fils de prédilection puissent
tous revenir entre mes bras maternels et je leur
donnerai le baiser du pardon, je les sanctifierai et je
dirai à mon Fils Jésus de les purifier et de les sanctifier
pour le ciel.
Le 10 mai
1968 : ...Pour la jeunesse.
Le 17
janvier 1969 : ...Pour les païens, les indifférents, pour
ceux qui parlent mal de moi, circulent partout pour
m'insulter et faire propagande contre moi et contre mon Fils
Jésus.
Le 25 avril
1969 : ...Pour le Saint Père... Il souffre tant de voir
l'Eglise dans une mer de tromperie.
Envoyez votre Ange gardien
Le 19
février 1966 : Servez-vous de votre Ange gardien,
ne le laissez pas inactif, envoyez-le à tous... A ces
innocents qui meurent de faim afin qu'ils soient
réconfortés.
Le 18 mars
1966 : ...A tous dans le monde entier, annoncer qu'ils
viennent prier ici en ma présence.
Le 8 avril
1966 : Priez, intercédez. Envoyez... jusqu'aux
confins de la terre, afin que tous puissent recevoir
Jésus dans la .Sainte Eucharistie, que tous puissent
avoir le baiser de Jésus, que tous puissent se sauver,
car tant d'âmes... vont à la perdition… Afin qu'il
puisse s'approcher des malades, des moribonds, qu'il puisse
leur être réconfort, joie dans leur grand voyage, qu'au
moment où ils quitteront cette terre ils puissent avoir la
résignation dans les peines.
…Aux
consacrés afin qu'ils puissent s'approcher des malades,
qu'ils puissent les réconforter, leur donner paix et amour.
Le 15 avril
1966 : ...Jusqu'aux extrémités de la terre, là-bas
dans les missions, dans les terres étrangères, auprès des
missionnaires et des religieuses.
Le 27 mai
1966 : ...Au Saint Père afin qu'il aille le consoler, car
il est au milieu d'une grande épreuve, d'une grande lutte...
Il est là, sur la croix, lui aussi, avec Jésus.
Le 5 août
1966 : Appelez souvent vos Anges gardiens, ils vous
guident sur le chemin de la vertu.
Le 15 août
1966 : ...pour qu'il aille partout, spécialement
auprès des malades qui en ce moment sont à l'agonie.
Le 22 août
1966 : ...dans les maisons pour qu'elles puissent avoir
cette même foi que vous, pour que tous puissent être
sauvés.
Le 12
septembre 1966 : ....Car tous doivent se réveiller de ce
grand sommeil dans lequel ils sont plongés, spécialement
la jeunesse qui est tellement dans la fange de l'impureté...
Le 23
septembre 1966 : Le long du chemin votre Ange gardien
vous suivra pas à pas, vous gardera de tout danger.
Le 27
octobre 1967 : Ma parole, envoyez-la jusqu'aux extrémités de
la terre par vos Anges gardiens, par des lettres, de toute
manière... Ecrivez, parlez, annoncez que la Maman céleste
vient pour vous sauver.
Les Vertus
Le 6 mai
1966 : Soyez forts, mes enfants, soyez forts. Sous mon
Manteau vous vaincrez toujours ! Ayez la foi, soyez
humbles, patients, doux avec tous. Pas de superbe, pas de
vanité, pas d'orgueil ! Soyez humbles, soyez doux avec
tous, et vous trouverez toujours la paix, la sérénité dans
votre cœur ! Soyez forts, soyez forts dans la foi, car
avec la foi tout se vainc !
Le 20 mai
1966 : C'est le moment le plus terrible du monde ! Que
les âmes soient pures, que les âmes soient proches de Jésus,
qu'elles aient en elles la foi, l'amour en tout et pour
tout.
Le 8 juillet
1966 : Mes enfants, je vous annonce que Jésus ne peut
plus soutenir la croix, plus, plus. Vous, aidez-vous à
porter la croix avec grand amour et grande résignation.
Le 2 août
1966 : Vous, imitez mon Fils Jésus dans l'humilité, dans
la pauvreté, dans la simplicité, en tout.
Le 10 mars
1967 : Supportez toutes vos peines, vos sacrifices, vos
croix, supportez-les pour l'expiation de vos péchés
et de ceux du monde entier. Jésus vous a donné la
croix selon les forces que vous avez pour la porter.
Donnez tous vos péchés à Jésus et Jésus les pardonnera.
Le 27 mars
1967 : Pardonnez à tous, même s'ils vous haïssent et vous
insultent, pardonnez et Jésus vous pardonnera.
Le 10 juin
1967 : Dites seulement la vérité, mes petits enfants,
annoncez la vérité. Avec la vérité, vous allez de
l'avant, vers Jésus. Jésus vous embrasse, vous étreint dans
ses bras.
Le 12
juillet 1967 : Promettez de m'aimer et de vaincre le
respect humain et de vaincre toute tentation, tout orgueil,
toute superbe.
Le 1er
mars 1968 - Carême : Faites quelques jours de jeûne, au
moins le jeudi et le vendredi. Faites-le, afin qu'ainsi
nos cœurs soient tous réunis ensemble pour demander au Père
Eternel pitié et miséricorde pour mes fils.
Le 25-3-69 :
Ne vous préoccupez que de consoler mon cœur et celui de
mon Fils Jésus.
Le 8
septembre 1969 : Ne vous découragez pas, même si
vous entendez beaucoup de bavardages, beaucoup de paroles à
mon sujet, car un jour vous verrez ma lumière. Vous
verrez ma présence, si vous priez avec foi.
Le 15
septembre 1969 : Mettez l'Evangile en pratique et vous
comprendrez, soit la parole de Jésus soit la mienne.
Le Monde
Le 20 août
1965 : Demandez des grâces surtout spirituelles...
Pour les corporelles, j'y penserai, moi !
Le 8 mai
1966 : Ne regardez pas les bassesses du monde, ne
regardez pas les cinémas, n'allez pas au théâtre. En tout
cela il n’y a que démons, injures et persécutions de toutes
sortes…
Le 27 mai
1966 : Laissez aller les choses terrestres. Ne vous
préoccupez pas tant pour les choses qui ne valent rien...
Pourquoi ces théâtres ?... Ces cinémas ?... Ces plages !
Qu'en sera-t-il d'eux un jour ?
Le 24 juin
1966 : Ces plages... ces théâtres... ces cinémas...
s'effondreront... Jésus est las... Il avait donné tant
de bien-être après la guerre, tant de bien, tant de bonheur.
Ce bien-être, au lieu d'en remercier Jésus ils ne l'ont
employé qu'à faire du mal... Ne restez pas là dans la
maison à faire tant de nettoyages. Tout est vanité ! Que de
vanités... Priez davantage !
Le 8 juillet
1966 : Ces plages, mes enfants, s'enfonceront dans les
abîmes. Jésus ne peut plus voir ces choses.
Le 12 août
1966 : Il y a tant de mal dans le monde parce qu'il n'y a
pas la foi. Tout le mal !… Les plages... les plages... !
Mes enfants... qu'adviendront-elles ? Les cinémas... tant
de lieux dangereux... Le mal de l'impureté ! Les
mamans qui abandonnent leurs enfants... et s'abandonnent au
mal, elles aussi… Repentez-vous, mamans, pendant qu'il
est encore temps !
Le 15 août
1966 : Bien peu demandent les grâces spirituelles... bien
peu… Tous demandent les matérielles.
Le 19 août
1966 : Ne laissez pas vos enfants innocents aller au
théâtre, au cinéma, à la télévision qui est leur damnation.
Le 2 juin
1967 : Laissez, laissez tous les travaux qui sont tous
inutiles, quand le plus nécessaire pour sauver la terre, car
cette heure que vous avez, priez pour la terre. Ne bavardez
pas, mettez-vous en prières.
Le 18 mai
1968 : A quoi sert d'aller dans les fabriques (usines) pour
tant de travaux ? Faire tant de travaux et laisser perdre
vos jeunes ? Vous ne pensez pas que lorsque vous
quitterez cette terre vous ne verrez plus vos jeunes. Vos
fils, vous les verrez là (en Purgatoire) à pleurer
amèrement.
Le 27
décembre 1968 : Il vaut mieux ne manger qu'une fois par
jour pour rester unies à vos enfants et à votre bien-aimé.
Le 29 août
1969 : N'allez pas dans le monde où il n'y a que
tromperie et orgueil et où l'ennemi fait tant de ravages.
Le 5
septembre 1969 : N'écoutez pas ce que disent les
journaux, les livres. C'est le diable qui fait cette
confusion.
Le 8
septembre 1969 : Ne vous préoccupez pas tant des choses
terrestres, préoccupez-vous tous davantage de sauver
votre âme et celle des autres, car un jour vous
comprendrez le sens des paroles que je vous ai 'annoncées...
Ne regardez pas le monde qui marche, marche... Ils ne
comprennent plus ni le mal, ni le bien.
Le 20
novembre 1969 : Par les paroles naissent les persécutions,
les luttes et tout. Par des paroles incomprises, vous
faites tant de mal, vous ne comprenez plus rien et le démon
vous traîne de part et d'autre.
Le 2 janvier
1970 : Vous allez vous perdre dans le monde avec les
commérages. Seulement plaisirs et richesses.
Message
privé : Tous les jours, Jésus prend beaucoup d'âmes dans la
souffrance... dans la souffrance atroce, pour sauver
beaucoup de jeunes qui vivent dans la boue. Et
spécialement vont en Enfer et dans la damnation, toutes
celles qui portent des minijupes, qui provoquent au péché,
même des consacrés, des jeunes, des autres jeunes, les gens
mariés et même des hommes âgés.
Chapitre XVII
Quelques messages particuliers de la Madone Miraculeuse des
Roses...
L’Eucharistie
Le 9
novembre 1969 : Voici déjà cinq ans que je vous appelle pour
vous sauver ! Cinq ans que je vous demande votre cœur pour
le garder en mon Cœur, pour l'enflammer d'amour pour Jésus
dans la Sainte Eucharistie : parce que Jésus est le fort, le
soutien de tous les éprouvés, de ceux qui pleurent, qui
gémissent et des agonisants qui à tout instant doivent
partir. Le viatique est le réconfort de cette terre, et
le réconfort pour le ciel, mais peu le veulent, ils le
piétinent, surtout au jour d'aujourd'hui. Ils reçoivent
Jésus dans les mains... Quelle douleur pour mon Fils et pour
moi !
Quand ils
consacrent leurs fils, quel soin prennent les Evêques,
quel soin prend le Saint Père, Paul VI, pour consacrer leurs
mains, pour les rendre purs, pour les rendre saints, pour
les faire apôtres de mon Fils, et les miens !
La Sainte
Eucharistie est foulée aux pieds. Mes enfants le prennent
dans les mains, mon Fils Jésus ! Sacrilèges sur sacrilèges !
Quelle condamnation sera la vôtre quand vous vous
présenterez au tribunal de Dieu ? Quel châtiment aurez- vous
? Le Père Eternel est lassé. Je vous le répète : Il est
lassé ! Pensez-y, faites un examen de conscience, demandez
pardon, et ne le faites plus ! Faites la communion
spirituelle plutôt que faire un sacrilège, plutôt
qu'offenser et piétiner mon Fils Jésus de toutes manières.
Jésus est
prisonnier dans le tabernacle, mais a, autour de lui tous
les Anges et les saints du ciel, qui l'adorent ; et il
appelle, ceux de mes enfants qui peuvent l'entourer d'amour.
Il veut purifier tous les cœurs de mes enfants, les
sanctifier, ici-bas, et pour le ciel.
Sur les mouchoirs et les vêtements
Le 24 avril
1967 : Quand viendront les heures tristes vous essuierez vos
larmes et ce sera un grand réconfort venant de la part de
Jésus. Tous ces habits, toute chose que vous avez sur vous
quand viendra ce moment d'angoisse et de pleurs, mettez
ces habits sur vous. Ils vous seront réconfort et joie. Je
vous donnerai la force et le soutien.
Le 11
novembre 1968 : Ces petits mouchoirs, vous les donnerez à
tant d'âmes malades et elles en essuieront leurs larmes.
Ce mouchoir recevra de moi un grand don. Ceux qui
s'essuieront les yeux auront la lumière du ciel,
comprendront que Jésus les appelle, qu'ils ont à se préparer
à la pénitence et à demander pardon pour arriver au ciel,
heureux et contents. C'est le grand don que je vous fais, un
don grand que m'a fait le Père Eternel pour sauver mes Fils.
Pour la jeunesse
Le 19 mai
1970 : Mes petits enfants, je suis encore au milieu de vous
pour vous aider, pour vous consoler, et pour répandre des
grâces ; pour éclairer tous mes enfants du monde de la
lumière de l'amour…
Etre
persévérants jusqu'à la mort, accroître en vous la foi,
l'amour envers Jésus, demander pardon et pardonner, aimer
tous !
Priez,
priez pour la jeunesse : que le saint Esprit l'éclaire d'une
claire intelligence, pour marcher vers la sainteté, pour
parcourir la vie dans la grâce de Dieu, et ne pas offenser
Jésus et l'aimer de plus en plus.
Jeunesse,
jeunesse, pensez et réfléchissez à ce que vous devez
faire pour vivre chrétiennement et saintement dans le monde…
ne pas l'offenser Jésus qui est mort en croix pour vous ! Ne
pas l'offenser votre Maman du ciel qui vous aime tant ! Je
vous veux tous sauvés, je veux que vous marchiez dans la
voie de la persévérance, de l'amour chrétien : aimant tous,
ayant toujours votre cœur embrasé d'amour pour Jésus,
étant toujours joyeux... mais sans pécher ! C'est ce que je
veux de vous, jeunesse !
Je vous
appelle, vous appelle auprès de moi, pour vous consoler,
pour vous faire comprendre votre chemin, et pour vous guider
au long du chemin du ciel parce que sur cette terre...
tout passe, mais l'éternité, jamais ! où vous jouirez du
bonheur éternel !
Courage, mes
enfants, courage : et réfléchissez... et faites un bon
examen de conscience. Le soir, avant de vous coucher, pensez
à ce que vous avez fait dans la journée…
Tant de
péchés, d'impuretés, et tant d'âmes envoyées à la
perdition... avec
tous les scandales qu'il y a !
Réfléchissez
jeunesse, réfléchissez qu'un jour vous vous trouverez
heureux dans la patrie céleste... Votre Maman vous
appelle, vous attend ; et je vous éclaire, rends
votre esprit lucide si vous m'écoutez... si vous
écoutez mon invitation de Mère, moi, je suis avec vous,
je veux vivre avec vous et je veux vous amener au ciel avec
moi.
Groupez-vous
autour de moi sous mon manteau par la récitation du Rosaire,
par la réception des sacrements, je vous le répète,
mes enfants, je vous le répète ! Le Rosaire est l'arme la
plus puissante, et Jésus, quand il est dans votre cœur,
l'enflamme. Faites ce que je vous dis ! Ecoutez-moi !
Au nom de
mon Fils Jésus, je vous bénis, vous assiste et vous protège.
Pour la Famille
Le 6 mai
1970 : Mes chers enfants, je suis ici avec mon Fils Jésus,
et aujourd'hui je consacre toutes les familles du monde à
la sainte Famille pour que toutes les familles soient
dans la paix, dans l'amour, dans la concorde.
Priez,
supportez-vous, aimez-vous en vrais frères, par la
récitation du saint Rosaire dans les familles. C'est le
saint Rosaire que je veux. Dans les familles où l'on récite
le saint Rosaire, je vais, et répands grâces et bénédictions
célestes... parce que je suis la Mère du ciel, la Reine
de l'univers, et la Mère de toutes les familles du monde, et
je vous aime tellement, tellement !
Epoux et
épouses, occupez-vous de vos enfants ! Aimez vos enfants !
Rappelez-les par le bon exemple, par la prière, par le
sacrifice. Mettez-les sur la voie droite de la persévérance,
parce que tout passe ici-bas, mais l'éternité, jamais !
Quand
vous verrez vos enfants dans l'Au-delà... et qu'ils ne
seront pas à vos côtés, qu'en sera-t-il de vous ?
Pensez-y
bien, faites un bon examen de conscience, et priez pour vos
enfants. Priez votre Ange gardien de les préserver de
tous les malheurs, de tout mal, et de les conduire dans une
vie droite qui amène au Paradis.
Priez le
saint Esprit, d'éclairer pleinement leur esprit, pour qu'ils
aiment Jésus et qu'ils m'aiment. Ils sont à votre
exemple, papas et mamans ! Comme vous vous comportez, ils se
comportent.
Pensez,
pensez au moment où arrivera pour vous le jugement… au
tribunal de Dieu. Là c'est la vérité pure ! Jésus est
miséricordieux, mais il est aussi juge. Tant qu'il en
est encore temps, réfléchissez, et réunissez votre famille
dans la paix, dans l'amour de Jésus, comme le faisait
saint Joseph. Il tenait Jésus tout près de lui ; il
l'aimait tant !
Priez mon
patriarche saint Joseph, qu'il vous donne la force et le
courage d'accomplir vos devoirs de famille. Mon cher saint
Joseph vous aidera, vous donnera la lumière, vous donnera la
patience, vous donnera beaucoup d'humilité pour vivre ces
jours que vous devez passer sur cette terre, dans la
paix, dans l'amour avec Jésus.
Que cette
journée soit une incessante prière,
que toutes les familles du monde soient consacrées à mon
Fils Jésus et à moi. Sous mon manteau, vous cheminerez dans
la voie juste ; sous mon manteau vous serez éclairés ;
sous mon manteau, vous vous sauverez ! Par la prière, le
sacrifice, les bonnes œuvres, et la charité !
Les
mamans,... les mamans doivent être l'exemple pour la
maison ! La maman doit tout supporter ! La maman doit
porter la croix avec Jésus dans la patience, en offrant,
se taisant, priant, et alors, la famille est dans la grâce
de Dieu, la famille est avec Jésus.
Faites tout,
mamans, pour consoler vos maris, vos enfants. Consolez-les
avec l'amour de Jésus, et rappelez-les dans la paix, dans
l'amour de Jésus.
Le soir,
réunissez-vous dans la maison par la récitation du saint
Rosaire ; que
tous puissent s'approcher des saints sacrements, car
Jésus est médecin de l'âme et du corps. Jésus peut tout
vous donner et Jésus vous aime !
Priez et
ayez confiance en moi !
Priez le
saint Esprit, qu'il vous donne la lumière, l'esprit clair,
vous donne de prier, de vous taire, de vous tenir dans
l'humilité.
Je vous veux
tous saints, une seule famille : une réunion de la paix dans
les familles et dans les nations ! Il n'y a plus cette
paix, cette sérénité, cette concorde !…
Priez
unis à moi, unis à vos Anges gardiens...
et, avec ma puissance, avec l'aide de vos Anges gardiens,
avec saint Michel et son épée, je vous défendrai de tous
les ennemis et vous assisterai dans la vie et dans la mort.
Au nom de
mon Fils Jésus, je vous donne une forte bénédiction qui
vous assiste dans la vie et dans la mort, parce que je
suis la Maman du ciel, qui aime tant les mamans du monde,
qui, toutes sont mes filles...
Appendice
Note I
Cœur Douloureux et Immaculé de Marie
La dévotion
au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie est différente
de la dévotion à notre Dame des Sept Douleurs : la
première regarde l'état permanent du Cœur de la Sainte
Vierge, la seconde sept moments particuliers de sa vie
de Corédemptrice.
Pour
découvrir tant soit peu le Cœur de la Sainte Vierge, il
est nécessaire de se rappeler, d'une part qu'elle est
unie de toute éternité à Jésus-Christ d'une manière
mystérieuse, par un même et unique décret de
prédestination (Pie XII) et d'autre part qu'elle
est l'immaculée Conception.
Dieu dès
le commencement et avant tous les siècles choisit et
prépara pour son Fils unique la Mère en qui il
s'incarnerait et dont il naîtrait, il l'aima plus à elle
seule que tout l'univers entier
(Enc. sur l'Immaculée Conception). Comme l'artiste qui
conçoit dans son esprit un chef-d'œuvre avant de le
réaliser, Dieu, par sa providence, guida et orienta
toutes choses, en respectant la liberté de l'homme,
vers le temps où naîtrait celle de qui le Verbe devait
prendre chair. Dès sa conception, il convenait que la
Vierge Marie fut ornée d'une pureté telle que, non
seulement elle surpassa celle de tous les hommes et de
tous les Anges, mais qu'elle fut la plus grande qu'on
put imaginer après celle de Dieu (saint Anselme).
Au moment de
sa conception, l'âme de la Vierge fut créée Immaculée
et elle eut à l'instant même de sa conception toute sa
raison. N'ayant aucun contact avec le monde
extérieur, c'est-à-dire par les sens, la Vierge Marie ne
peut connaître selon les lois de la nature, mais elle
connaît de science infuse, c'est-à-dire communiqué par
Dieu, entrant par grâce en relation avec lui. L'Ange
de la Vierge dit à sainte Brigitte : Marie connut
Dieu et le connut si bien qu'aucune langue ne saurait
expliquer combien l'intelligence de la Sainte Vierge
réussit à pénétrer Dieu, dès le premier moment où
elle le connut, aussitôt notre Reine se détermina à
sacrifier à Dieu sa volonté avec tout son amour pour
tout le temps de sa vie et nul ne peut comprendre
combien sa volonté se soumit alors à embrasser toutes
les choses qui plairaient au Seigneur.
Dans et par
cette union avec la sainte Trinité, la Vierge Marie
eut connaissance, dans le sein de sa Mère, de la révolte
de l'humanité vis-à-vis de son Créateur : du péché. De
cet instant date le Cœur Douloureux de Marie.
Comment Celle qui a pu dire à la sœur Marie du Crucifix
que tel était le feu de l'amour dont elle brûlait pour
Dieu, qu'il aurait consumé en un moment tout le ciel et
la terre, et que toutes les ardeurs des Séraphins,
comparées aux siennes n'étaient que le souffle d'un vent
froid, comment n'aurait-elle pas voulu s'offrir à la
majesté infinie pour réparer et lui rendre l'amour au
nom de toute l'humanité ?
A chaque
instant de sa vie, Marie est toujours la pleine de
grâces. La grâce en elle est toujours au maximum du
possible. Cependant l'amour en la Vierge n'a fait que
grandir, car Dieu creuse en elle, à tout instant, de
nouvelles capacités de grâce. Comme l'enseigne saint
Thomas : Dans la créature, la faculté d'obéissance à
la volonté divine est illimitée et Dieu, en présentant à
l'âme de nouvelles occasions d'obéir à sa volonté qu'il
lui manifeste, peut toujours de plus en plus la combler,
en la rendant de plus en plus capable de recevoir.
Si bien que la montée de la Vierge Marie, dans l'amour,
depuis sa Conception Immaculée, a été constante durant
toute sa vie. Dieu est et agit en elle plus
qu'elle-même. Elle n'a aucune pensée que sa
grâce, aucun mouvement que par son esprit, aucune action
que par son amour. (Vie de Jésus : Bérulle.)
Tant de
grandeur stupéfia saint Bernard qui s'écrie :
Souveraine, comment avez-vous pu unir dans votre Cœur
une idée aussi humble de vous-même avec tant
d'innocence, avec une telle plénitude de grâces.
Comment, ô Vierge bienheureuse, a pu s'enraciner si bien
en vous cette humilité et une si grande humilité,
car, la Sainte Vierge vit en Dieu et ne vit qu'en Dieu,
sans qu'il y ait aucun regard, aucun retour sur
elle-même.
Ce que
Bérulle exprimera en ces termes : Dieu répand dans
son âme une simplicité divine, qui correspond à la
conduite de Dieu sur elle, qui la tire de son esprit
dans l'esprit de Dieu, qui la rend sans aucune vue sur
ce qu'elle est au milieu des ténèbres, et fait
qu'elle ne voit pas que Dieu l'élève sur un trône pour
la couronner comme Reine de l'univers et Mère de celui
qui l'a créée (Vie de Jésus).
Toutefois, tout en étant en Dieu, la Vierge Marie vit
dans le monde et dans un peuple dans lesquels elle
découvre à chaque instant le péché et ses conséquences.
Ce que Dieu lui a révélé avant sa nativité, elle le
côtoie tous les jours partout. Quelle souffrance en son
cœur ! On souffre autant qu'on aime ! Plus notre Dame
aime, plus elle souffre et plus grandit en elle la
volonté de réparation, volonté qui est en elle
inséparable de l'attente du Messie. Au Temple de
Jérusalem, pénétrant les écritures sous l'action du
saint Esprit en elle, qui ainsi la prépare à sa
maternité divine et à son rôle de Corédemptrice, la
Vierge Marie contemple en esprit par avance le Messie
souffrant. Déjà, elle s'offre au Seigneur pour répondre
à la plainte du serviteur de Yaweh : J'ai cherché
de la pitié mais en vain, des consolateurs et je n'en ai
pas trouvés (Ps. 69, 21)
L'Annonciation et le Cœur Douloureux de Marie
Au Cénacle
avant la Pentecôte on voit Marie appelant aussi de
ses prières le don de l'Esprit saint qui, à
l'Annonciation, l'avait déjà elle-même prise sous son
ombre (Lumen Gentium N° 59)
C'est à
la Pentecôte que commencèrent les actes des apôtres,
tout comme c'est par la descente du saint Esprit sur la
Vierge Marie que le Christ fut conçu.
(Ad Gentes n°
4)
Le
parallélisme entre l'Annonciation et la Pentecôte
affirme la venue personnelle de l'Esprit saint en la
Vierge Marie le jour de l’Annonciation. Au moment où
la Vierge Marie prononce son
fiat : Je
suis la servante du Seigneur, le saint Esprit descendit
corporellement dans Marie et, l'enrichissant de grâces
par-dessus toutes les créatures, il se reposa en elle
(saint Anselme), sanctifiant et élevant le corps et
l'âme de la Vierge Marie, la rendant capable de
concevoir la chair qui doit être assumée par le Verbe,
en même temps qu'il répandait en elle une nouvelle
effusion d'amour.
Il
fallait qu'elle eut une charité portée à l'unisson de
cet amour infini qui brûle au Cœur du Christ dès le
premier instant de l'Incarnation et jusqu'au moment du
sacrifice suprême sur la Croix
(saint Alphonse de Liguori). Faite Mère de Dieu, la
Vierge Marie entre en une communication qui lui est
personnelle avec les trois personnes divines. Comme
c'est la personne propre du saint Esprit qui prépare la
Vierge à cette rare et insigne opération, c'est la
personne propre du Père Eternel qui s'unit à la personne
de la Vierge et s'unit à elle en qualité de Père de
celui qui doit prendre naissance d'elle,
c'est-à-dire s'unit à elle en unité d'office et
d'opération, tendant en la Vierge à la génération
nouvelle de celui qui est né et naissant éternellement
de lui. (Vie de Jésus)
A l'instant
même du fiat,
ce qui est né de l'Esprit en la Vierge Marie, est
assumé par le Fils de Dieu donné aux hommes et l'âme
humaine du Christ est créée. Dans le même instant cette
âme jouit de la vision béatifique et la mission
rédemptrice du Christ lui est enseignée par le Père.
Elle se voit et se connaît comme âme du Fils de Dieu
donné aux hommes en vue de leur Rédemption et adhère
intégralement à la volonté du Père. Vous n'avez
pas voulu de sacrifice pour le péché. Je viens ô Dieu,
pour faire votre volonté. (Héb. 10, 7) Jésus étant
constitué à l'instant prêtre et victime.
Jésus est
vivant en la Vierge Marie, il tire d'elle sa vie
humaine, mais son âme est en la personne du Verbe.
Comment Jésus qui a attiré à lui, comme épouses, tant
d'âmes de la lignée du péché originel,
n'attirerait-il pas à lui celle qu'il a voulu de toute
éternité comme devant être sa Mère et qui par le
fait même atteint aux confins de la divinité. (Cajetan)
Rien ne nous
permet de pénétrer dans cette intimité de Jésus et de
Marie, si ce n'est de chercher à nous en approcher en
écoutant des âmes que Jésus a épousées, nous parler de
leur vie d'épouses du Christ et en nous disant qu'il
y a une distance incommensurable entre cette vie et
celle de la Vierge Marie.
Sœur
Faustine, apôtre de l'Amour Miséricordieux :
A un certain
moment, la présence de Dieu m'a envahie, mon esprit fut
étrangement illuminé. Il me donna l'intelligence de sa
vie intime. J'ai vu en esprit les trois personnes
divines. Une est leur essence, seul, un, unique mais en
trois Personnes. Elles ne diffèrent ni en grandeur, ni
en beauté, ni en lumière, car elles sont
un. Un
absolument, un elles sont. Son amour m'a introduit
en cette connaissance m'unissant à soi. Unie à une
Personne, j'étais à la fois unie avec les deux autres.
Une est leur volonté.
un est Dieu
quoique trois
dans ses Personnes. Lorsqu'une de ces Personnes se communique à
l'âme, celle-ci est unie à toutes les trois par la vertu
de leur volonté
une. Elle est plongée dans le bonheur dont se
nourrissent les saints et qui réjouit tout ce qui a été
créé. Source de toute vie, toute vie y trouve son
principe. Alors mon âme fut plongée dans une joie
qu'aucune parole ne saurait exprimer. Soudain j'entendis
des paroles nettement formulées : Je veux t'épouser.
Il m'a unie à soi très étroitement. Son Cœur a épousé le
mien d'amour. Je sens ses plus légères pulsations comme
il sent les miennes. (Droit à la miséricorde : p.
219.)
Thérésa
Higginson, apôtre de la dévotion à la tête sacrée de
notre Seigneur :
Notre
Seigneur m'a enseigné les choses cachées en Dieu,
accompagnées de délices excessives telles que tous les
sens jouissent d'un degré de douceur si immense que rien
ici-bas ne pourrait le décrire.
Et si vous désirez savoir ce que j'ai vu et ce qu'il m'a
appris, je pourrai seulement vous dire qu'il m'a
enseigné de grandes vérités cachées dans son immensité.
Il m'a dévoilé son secret et j'ai bu jusqu'à l'excès et
pourtant aucune image n'étant représentée à
l'intelligence, l'âme apprend et jouit sans savoir ce
qu'elle apprend ni ce dont elle jouit.
L'âme ne
désire pas faire ceci ou cela, mais seulement son
adorable volonté, dont elle a faim et soif,
car il lui fait connaître que comme lui elle doit
être occupée des affaires de son Père et rendre
témoignage au monde de l'amour et de la bonté de Jésus
son divin Epoux…
Il me semble
que je suis devenue comme un aigle puissant qui peut
prendre son essor et contempler le soleil de midi, et de
même que ceux qui fixent le soleil ne peuvent n'en voir
un autre que lui pendant quelque temps, de même je ne
vois plus rien maintenant que Dieu en toutes choses et
toutes choses en lui. (Thérésa Higginson, p. 243.)
La vie
alors de l'âme avec le Christ n'est plus qu'amour...
C'est la vie que saint Bernard évoque dans son sermon 83e
sur le Cantique des Cantiques :
Si l'âme
aime parfaitement, elle devient son épouse
(le Verbe)…C'est un embrassement et une union intime...
Lorsque l'amour naît dans une âme, il absorbe en lui
toutes les autres passions… Quelle autre liaison
voulez-vous qu'il y ait entre des Epoux ? Sinon d'aimer
et d'être aimé ?... J'aime parce que j'aime, j'aime pour
aimer. L'amour est une grande chose, si néanmoins il
retourne à son principe. Lorsque Dieu aime, il ne
demande autre chose que d'être aimé, puisqu'il n'aime
qu'afin d'être aimé, sachant que ceux qui l'aiment
deviendront bienheureux par cet amour même. Epouse
de l'amour, comment n'aimerait-elle pas l'amour même !
Il n'y a
plus qu'amour et ceci dès le moment du
fiat. De même alors que dans la personne du Christ existent les deux volontés,
divines et humaines, sans confusion ni séparation, de
même en quelque sorte la volonté de la Vierge Marie est
comme absorbée dans la volonté humaine du Christ, dans
le même acte d'obéissance au Père, sous l'action du
saint Esprit, sans qu'il y ait confusion ni séparation.
Union des volontés qui ne cessera qu'au vendredi saint
pour ré exister au matin de Pâques.
La Vierge
Marie, dont le Cœur fait un avec celui de son Fils, va
partager l'acte d'obéissance qui constitue le Christ,
prêtre et victime.
De tout son être, elle se porte à l'accomplissement de
la volonté du Père, que saint Paul exprimera en ces
termes (Rom. 7, 32) : Dieu n'a pas épargné son Fils,
il l'a livré pour nous. Dans le Cœur de la Vierge
Marie existent à la fois l'amour - vertu surnaturelle -
envers Dieu, et l'amour maternel envers son Fils.
Elle doit par amour du Père vouloir la mort de son Fils
en sacrifiant son amour maternel sur l'autel de son
Cœur.
C'est dans
cet acte que la Vierge Marie participe au sacerdoce de
son Fils. Son sacerdoce, différent de celui des
fidèles, repose sur son obéissance au Père qui la
conduit à vouloir le sacrifice de son Fils. Notre
Dame peut nous dire : J'ai laissé mourir mon Fils
pour vous. Combien douloureuse est la Vierge Marie !
Il n'y a pas eu un instant de sa vie où la croix
n'ait été présente devant son regard et dans son Cœur.
Jésus a dit
à sainte Thérèse : Aux paroles de Siméon, toutes les
circonstances des douleurs intérieures et extérieures de
la passion lui furent dévoilées en détail, et la Vierge
Marie dit à sainte Brigitte : que la douleur que lui
annonça Siméon ne quitta son cœur qu'après qu'elle eut
été enlevée au ciel. Les sept glaives qui percèrent
le Cœur de la Vierge ne furent que sept moments
crucifiants de sa vie qui ne fut que souffrance et
qu'une phrase résume : On souffre autant qu'on aime.
Comment une
Mère qui a tant souffert pour nous et à cause de nous
n'aurait-elle pas pitié de nous ! Allons à elle sans
crainte, avec une confiance totale. Son pouvoir est
illimité.
Benoit XIV
dit que Dieu lui a communiqué la presque totalité de son
pouvoir et un auteur a pu écrire : Marie a le même
pouvoir que Jésus par une dérivation aimante de lui à
elle. Elle peut en user avec une absolue liberté. La
toute puissance dérivée n'étant limitée par aucune
restriction.
Pour que je
pleure avec toi,
Mère source
d'amour,
Fais-moi
ressentir ta peine amère,
Fais qu'en
mon cœur brûle un grand feu,
L'amour de
Jésus-Christ mon Dieu,
Pour que je
puisse lui plaire.
Note II
Beaucoup de
personnes sont désorientées devant le déroulement des
événements. Certaines même se découragent,
abandonnent l'effort et regardent de nouveau, plus ou
moins, vers le monde. En effet, à différentes
reprises, des dates, des périodes, ont été parfois
avancées par des âmes privilégiées, sans que rien ne se
produise. De là à accuser le ciel, les voyants, il n'y a
qu'un pas.
Si les
rapports entre la miséricorde et la justice sont du
domaine divin, il n'est pas interdit à l'homme
d'essayer d'approcher du mystère, ne serait-ce que pour
rendre grâce.
Il est
nécessaire de ne pas oublier que Dieu frappe les corps
pour sauver les âmes :
Mon fils, ne dédaigne pas le châtiment du Seigneur, ne
te décourage pas quand il réprimande, car le Seigneur
corrige celui qu'il aime et frappe celui qu'il reconnaît
pour son fils. Au moment même, tout châtiment paraît
un sujet de peine plutôt que de joie, mais il procure
ensuite à tous ceux qu'il a frappé un fruit de justice
et de paix. (Heb. X12, 5-11) ; en outre, le même
événement est à la fois justice et miséricorde :
miséricorde pour l'homme qui revient vers le Seigneur,
justice pour qui demeure dans son péché.
La question
des dates avancées : Considérons dans le ciel une
balance, l'un des plateaux étant celui de la
miséricorde, l'autre celui de la justice. Le premier
est chargé principalement de l'offrande du sacrifice de
la Rédemption (Croix, Messe) auxquels sont joints les
prières, spécialement celle du Rosaire, et les
sacrifices des fidèles ; le second est chargé des péchés
de l'humanité.
Parfois la
justice l'a emporté sur la miséricorde : notamment le
déluge, Sodome et Gomorrhe.
Or, que
voyons-nous actuellement : le plateau de la
Miséricorde est moins chargé parce qu'on ne prie plus ou
guère. Quant au saint Sacrifice de la Messe, il vient
trop souvent faire poids du côté de la justice, en
raison des messes sacrilèges, des profanations et des
péchés envers l'Eucharistie. Les péchés de la chair
chargent, eux aussi, considérablement de nos jours, le
plateau de la justice. Aussi le Père Eternel voit la
balance qui oscille, en quelque sorte, jusqu'au jour J,
où le plateau de la justice menacera de dépasser le
plateau de la miséricorde. Il lance un
s.o.s. à la
Sainte Vierge, qui le répercute à la terre, sollicitant
un renfort de prières et de sacrifices pour ce jour-là,
afin de recharger le côté de la miséricorde, faisant
remonter celui de la justice et éviter ainsi
l'intervention du Seigneur.
Rappelons ce
que nous écrivions sur Satan. Dieu seul commande à
Satan à la prière de son Fils, s'offrant en Sacrifice !
Cette prière n'étant plus présentée suffisamment au
Père, la Rédemption en quelque sorte est stoppée dans
son effet et Dieu laisse Satan libre d'agir. Les hommes
ne demandant plus leur délivrance par l'offrande de la
victime du salut (Messe - Rosaire), Satan a tout pouvoir
sur ce monde.
La Justice est retardée
Toutefois on
est en droit de se poser la question suivante : le
renfort de prière demandé par la Sainte Vierge ayant
éloigné l'événement au titre de la justice pourquoi
n'a-t-il pas lieu au titre de la miséricorde, afin
de conduire les âmes à la pénitence ?
La
miséricorde a de multiples aspects. En fait, le Père
Eternel sait que si l'événement avait eu lieu, il
n'aurait pas obtenu la conversion des pécheurs, parce
que d'une part les bons n'ont pas assez prié, assez
réparé, assez souffert pour mériter les grâces de
conversion et d'autre part parce que l'Enfer déchaîné
sur terre a aveuglé les intelligences au point qu'elles
sont devenues incapables de percevoir les choses de
Dieu. Aussi l'amour miséricordieux, pour ne pas
faire souffrir les hommes inutilement, leur laissant sur
la terre leur bonheur, puisqu'ils ne veulent pas de
celui au ciel, surseoit à l'événement qui deviendrait
justice.
Les prières
n'ont donc pas été inutiles. Si elles n'ont pas
obtenu les conversions, elles ont arraché au ciel un
temps de répit. Le Père attend. Jésus attend. Ils
envoient la Vierge Marie lui laissant le temps d'agir
pour essayer, malgré tout, de sauver ses enfants en les
appelant à écouter sa parole de Mère.
Ainsi, quoi
qu'il arrive, il faut chanter les miséricordes du
Seigneur. Ce n'est que lorsque toute miséricorde aura
été épuisée et hélas refusée, que le Père déchaînera
l'événement de justice.
Tenons-nous
prêts sous le manteau de la Madone, comme si aux dates
annoncées cela devait arriver, et travaillons à notre
sanctification par l'accomplissement de notre devoir
d'état, comme si cela ne devait jamais se produire.
Misericordias Domini in aeternum cantabo.
Note III
Sur la communion dans la main
Il est
nécessaire de bien comprendre ce texte
en dehors de toutes polémiques sur les décrets
permettant de recevoir la communion dans la main.
Remarquons
tout de suite que les mots sacrilèges…
constituent une incise dans le texte, une interjection,
une plainte douloureuse de la très Sainte Vierge.
Le prêtre a les mains consacrées en vue de la
célébration de la sainte Messe, et en raison de la
grandeur du saint Sacrifice, pour marquer avec quelle
pureté il doit s'approcher de l'autel, et avec quel
respect il doit toucher le corps du Christ. Le
diacre, consacré en toute sa personne, par la grâce de
son diaconat, a le droit de distribuer la sainte
Communion, bien que ses mains ne doivent être consacrées
qu'au jour de son ordination sacerdotale. Un religieux,
une religieuse, ayant prononcé leurs vœux solennels,
sont eux aussi consacrés en leur personne et peuvent,
dans certains cas déterminés, distribuer la sainte
Communion.
Pour
comprendre la parole de notre Dame, il faut d'abord
préciser ce qu'est un sacrilège.
Par
sacrilège, on entend le traitement indigne de personnes,
de choses ou de lieux saints, en tant que consacrés à
Dieu, à plus forte raison, l'Eucharistie.
(Théologie Morale : Heribert Jones, N° 167.)
Notons aussi
ce décret :
Encourent
l'excommunication réservée spécialissimo modo au saint
Siège, celui qui jette des hosties consacrées ou bien
les emploie dans un but mauvais.
(Id. N° 431.)
Si l'on
applique à la communion, tel que l'usage se répand
actuellement, les principes de la théologie morale, qui
règle les actes humains, on est obligé de conclure
qu'un prêtre ne peut, en conscience, donner la communion
autrement que sur la langue.
En
morale, il est un enseignement précis. On n'a jamais le
droit de poser un acte mauvais en vue d'une fin bonne.
Dans certains cas, l'on peut être conduit à poser un
acte ayant deux conséquences une bonne et l'autre
mauvaise.
Donner,
recevoir la sainte Communion est un acte bon. Mais la
donner dans la main entraîne le risque de sacrilèges et
de profanations
(parcelles tombant à terre, manques de respect graves,
enfant jouant avec l'hostie par exemple, hosties jetées
à terre ou vendues en vue de messes noires, etc..).
Accomplir
un acte d'où résulte une ou des conséquences mauvaises
n'est permis que lorsque sont réunies les quatre
conditions suivantes :
1°/
L'action elle-même qui est posée doit être bonne.
2°/ Il
faut que de l'action posée résulte également et de
manière immédiate une conséquence bonne.
3°/
L'intention ne doit porter que sur les conséquences
bonnes. Si l'effet peut être procuré par un moyen qui
n'a pas de conséquences mauvaises, c'est ce moyen qu'il
faut choisir.
4°/ Il
faut qu'il y ait un motif suffisant de permettre la
conséquence mauvaise. (id. N° 10.)
Or ce
motif, dans le cas présent, ne peut jamais exister, et
il y a un moyen d'éviter les conséquences mauvaises : la
communion dans sa forme traditionnelle. Les motifs invoqués pour légitimer la communion dans la main, ne
sont que des recherches de justification et non des
motifs contraignants. D'où la conclusion :
La Théologie morale s'oppose à la
communion dans la main.
Deux points sont à considérer dans cette
communication :
1° le refus d'écouter, cause des événements,
Lire sur ce sujet : «Les Messages de la Vierge
Marie» de R. Rebut (Tequi).