Sommaire
			
			
			
			- La France menacée
			
			
			
			- 
			
			Le Sacré Coeur et la France, Marguerite-Marie et Marie-Julie. La 
			France est sauvée
			
			
			
			- 
			
			Le salut de la France donné en récompense
			 
			
			
			
			- 
			
			Tu verras le commencement des châtiments
			
			
			
			- 
			
			Le triomphe de la France après de grands châtiments
			
			
			
			- Assaut 
			venant de la Salle de l'enfer
			
			
			
			- 
			Acharnement contre la dévotion au Sacré Coeur
			
			
			
			- II est temps 
			de témoigner à Dieu votre foi
			
			
			
			- Noirs complots, Paris, le 
			Roi
			
			
			
			- 
			Marie-Julie accepte de souffrir pour la France
			
			
			
			- Marie-Julie victime 
			pour la France
			
			
			
			La France menacée
			
			
			
			Conséquences de la mort de Louis XVI
			
			Le 28 mai 1877, Notre-Seigneur 
			disait à Marie-Julie : 
			
			
			- Depuis que Louis XVI est mort 
			sur l'échafaud, la France est menacée de périls et de malheurs. 
			
			Que de misères, en effet, notre 
			malheureux pays n'a-t-il pas connues depuis 200 ans : révolutions, 
			invasions étrangères, mépris des autres nations, inimitiés entre ses 
			propres fils et, pour finir, domination de plus en plus pesante des 
			puissances apatrides.
			
			Depuis 200 ans la France a tourné le 
			dos à sa mission divine, depuis 200 ans elle a rejeté son Dieu et 
			piétiné les promesses de son baptême. Nous en payons chèrement les 
			conséquences.
			
			
			
			La France M'a blessé
			
			- Oh ! que la France M'a blessé - 
			se plaignait amèrement le Sacré-Coeur 
			le 26 juin 1917 - Oh ! que la France M'a blessé. Ma blessure est 
			tellement profonde que la douleur a percé toutes mes chairs 
			adorables et sacrées. Je suis blessé à l'extérieur par les traits du 
			dedans qui M'ont fait tant souffrir, et il a fallu que la douleur 
			transperce jusqu'au dehors. Voyez jusqu'au point où Je suis blessé.
			
			Ces plaintes du Sacré-Coeur se 
			faisaient entendre au plus fort de la tourmente de la première 
			guerre mondiale.
			
			La France avait péché, certes, mais 
			d'autres peuples n'avaient-ils pas commis de semblables forfaits ? 
			Sans doute, mais les crimes de la Fille aînée de l'Église touchaient 
			bien davantage le Coeur de Jésus. Voici ce qu'il disait alors, 
			parlant de l'envahisseur :
			
			
			
			Le peuple du châtiment moins coupable
			
			- Le peuple du châtiment est bien 
			coupable, mais Mon peuple français. Je n'ai pas visité ce peuple, 
			mon divin Coeur ne s'y est pas révélé. Je n'ai pas envoyé ma Sainte 
			Mère ouvrir des sources de grâces ; les grâces du Ciel ne sont pas 
			tombées comme en France dans ces pays d'où vient le châtiment. Ces 
			âmes ne Me connaissent pas beaucoup, un grand nombre n’est pas 
			participant de mes grâces (les protestants). Mais la France Me 
			connaît, M'a connu. Elle est bien coupable, elle a terni sa foi, son 
			honneur et sa dignité. Si Je la sauve, Je la sauverai gratuitement 
			car le nombre de mes justes est bien petit comparé au nombre des 
			injustes.
			
			Voici quatre-vingts ans que se 
			déroulaient ces tragiques événements. La leçon avait-elle porté ?
			
			
			
			Très peu ont été touchés
			
			Dès le 16 novembre 1920, 
			Notre-Seigneur constatait amèrement :
			
			- J'ai comblé toute la Terre de 
			mes bienfaits, J'ai envoyé des souffrances, des châtiments pour 
			ramener mon pauvre peuple à la foi. Très peu ont été touchés, très 
			peu ont compris la grandeur du châtiment qui a frappé la pauvre 
			terre qui fut autrefois le Royaume si beau de ma Très Sainte Mère.
			
			
			
			Annonce de la seconde guerre mondiale
			
			L'avertissement n'avait donc pas 
			suffit et, ce même 16 novembre 1920, la Sainte Vierge se voyait 
			contrainte d'annoncer la seconde guerre mondiale : 
			
			- Oh ! mes chers enfants, je me 
			penche vers vos coeurs qui me sont si chers. Je pleure 
			continuellement sur les grands malheurs qui menacent de plus en plus 
			mon Royaume, pauvre Royaume, si beau dans le passé, où les âmes 
			m'aimaient et me glorifiaient.
			
			Mes petits enfants, je viens 
			toujours avec mon voile noir que je n'ai pas quitté depuis le grand 
			châtiment qui est tombé sur cette pauvre terre qui nous a donné tant 
			de martyrs à couronner au Ciel, tant de souffrances endurées par mes 
			pauvres enfants !
			
			- Mes petits enfants, je veux vous dire : 
			aujourd'hui encore des âmes cruelles et barbares n'ont pas désarmé 
			leur rage, leur fureur contre les pauvres enfants de mon Royaume. 
			Mes petits enfants, une haine au coeur les pousse, une vengeance 
			insatiable les tient encore contre les pauvres enfants de mon 
			Royaume, une ambition terrible par instants. Il y a entre eux comme 
			un accord pour renouveler les terribles souffrances qui sont 
			passées. Mais je garde mon Royaume. Dans leurs efforts et leur 
			vengeance je les refoulerai. Ils reviendront encore. Ma divine 
			puissance arrêtera leur rage mais ils feront beaucoup de mal. Mes 
			petits enfants, je veux vous avertir afin que vous ne soyez pas 
			surpris.
			
			
			
			Tant que mon peuple ne reviendra à la foi 
			
			Le 20 février 1919, Notre-Seigneur 
			prévenait :
			
			- Tant que mon peuple ne 
			reviendra pas à la foi, Je châtierai en beaucoup de manières. 
			J'éprouve les âmes justes, et de leurs épreuves Je retire de l'or 
			pur pour Me dédommager et Me consoler. Une peine bien sensible qui 
			déchire mon divin Coeur, c'est que Je vois la foi s'abaisser, même 
			dans beaucoup de mes chers ministres : le zèle, le dévouement, 
			s'abaissent avec la foi. Ah ! que mon divin Coeur est affligé et 
			attristé. Je vous assure que sur la terre, pour le moment, satan est 
			vainqueur, il est plein de victoires, il triomphe, il domine, il 
			perd les âmes, il sème le désordre et l'angoisse dans mes élus les 
			mieux aimés et les plus près de mon divin Coeur.
			
			Ah ! si mon peuple revenait à la 
			miséricorde ! à l'instant Je pardonnerais tout, J'oublierais tout, 
			Je sauverais toutes les âmes, J'éloignerais les calamités, Je 
			précipiterais satan avec tous ses suppôts au fond des abîmes. Mais 
			non, mais non, très peu reviennent à la grâce ; l'indifférence est 
			partout, les âmes se perdent sans regret et se précipitent dans 
			l'abîme sans réflexion. Et pourtant mon divin Coeur veut que le 
			triomphe soit complet.
			
			Dans ce rassemblement que font 
			les hommes pour la paix sur la Terre, au milieu de tous ces 
			conseils, mon Saint Nom est encore blasphémé au lieu d'implorer la 
			divine lumière. Et encore, il n'y a pas que des âmes vraiment 
			françaises.
			
			Ma Justice gronde au-dessus de la 
			Terre mais pour refuge vous aurez mon divin Coeur, vous aurez ma 
			Croix vainqueur et triomphante.
			
			Depuis que Louis XVI est mort sur 
			l'échafaud, la France est menacée de périls et de malheurs.
			
			Qu'en est-il après deux siècles de 
			guerres et de révolutions ? Les temps de calamités sont généralement 
			l'occasion d'un timide retour à Dieu, mais lorsque l'épreuve est 
			passée on retombe et on retombe plus bas, la rechute étant toujours 
			pire que la chute. Vous savez quels débats ont mobilisé le monde 
			politique français ces jours-ci : ils n'ont rien trouvé de plus 
			urgent, tous partis " respectables " confondus, que de 
			s'assurer que les défenseurs de hi vie, don sucré de Dieu, seraient 
			condamnés avec la dernière rigueur pour avoir voulu s'opposer au 
			massacre des innocents ! Ainsi en ont décidé ceux qui dirigent la 
			France. Et, ce qui fait l'effroi des coeurs chrétiens, laisse le 
			plus grand nombre indifférent, quand ce n'est pas complice. Tout 
			ceci nous rappelle la brûlante actualité des révélations de 
			Marie-Julie.
			
			La Révolution triomphante ne détruit pas seulement les corps, elle 
			s'acharne encore plus généralement à perdre les âmes.
			
			
			
			L'irréligion dans l'âme des enfants
			
			- Je vois,
			annonçait la Très Sainte Vierge le 24 septembre 1903, je vois 
			l'irréligion jusque dans l'âme qui n'a pas même sept ans. Malheureux 
			pères ! malheureuses mères ! il eut mieux valu qu'ils ne fussent 
			jamais venus sur la Terre. C'est comme une donation à l'ennemi 
			qu'ils traitent en roi, en bon ami, parce qu'il leur obtient tous 
			les dons qu'ils désirent, à peu près toutes les réussites qui les 
			élèvent, à peu près tous les trésors qu'ils ambitionnent, et dans 
			cet état on se passe de mon divin Fils et de Moi-même. 
			
			
			
			Nous voici donc avertis, ne 
			cherchons pas la réussite sociale au prix de toutes les lâchetés, de 
			toutes les compromissions, du reniement de notre foi et au grand 
			péril de celle de nos enfants.
			
			" Ô vous Vierge Sainte qui avez 
			écrasé la tête du serpent, gardez notre foi et l'innocence de nos 
			petits enfants, " nous fait demander la prière révélée par Notre-Dame.
			
			
			
			Les catholiques devront acheter leurs écoles
			
			Extase du 11 octobre 1881 
			
			Mais alors que de difficultés :
			
			- Voici le temps où les chers 
			prêtres du Seigneur, presque tous également, vont éprouver et subir 
			de grandes peines au sujet de l'éducation chrétienne et des maîtres 
			d'institution. Si ces chers apôtres n'achètent 
			pas, à leurs frais, ces maisons où l'on enseigne, les hommes du 
			pouvoir vont s'en emparer librement et les placer sous leur pouvoir 
			et il ne sera plus possible d'avoir des âmes religieuses pour 
			développer le germe de la religion chez les jeunes enfants que le 
			Ciel a appelés sur la Terre. Sachez, peuple fidèle, que ces 
			puissants de la Terre sont inflexibles et ne reviennent sur rien.
			
			S'il était permis d'avoir pour 
			soi toutes les maisons de cures et d'écoles catholiques, acquises au 
			prix de l'or de soi-même, l'assurance serait plus complète, 
			l'inquiétude moins vive.
			
			
			Toutes les 
			générations seront perverties
			
			Le Seigneur est terriblement 
			irrité et dans bien des coins du royaume sa Justice se portera, mais 
			les hommes seront les puissants et les vainqueurs avant Dieu qui 
			n'est que miséricorde. 
			29 janvier 1925
			
			Déchristianisation des jeunes âmes, 
			mais toutes les générations sont atteintes :
			
			- II viendra un moment où les 
			révoltes se succéderont, où il n'y aura plus de charité, plus de 
			foi, plus d'amis sincères qu'un tout petit nombre, si petit ! si 
			petit !
			
			Quand on ne verra plus dans 
			l'enfance comme dans le vieillard que froideur irréligieuse, 
			blasphèmes, propos offensants et impurs, l'heure de ma grande 
			Justice ne sera pas éloignée. 
			
			
			
			L'impiété rentre partout
			
			Extase du 11 octobre 1881
			
			Et voici que l'impiété rentre 
			partout. N'est-ce pas ce que réalise la télévision ?
			
			- Tu vas voir, mon peuple, de tes 
			yeux vivants, les terribles spectacles, les peintures les plus 
			affreuses et les plus infectes. Mon peuple le poison le plus infect, 
			le plus assaisonné de toutes autres mauvaises odeurs, compte que ce 
			poison va puissamment sortir du Centre et s'étendra partout sans 
			exception. Si tu pouvais concevoir l'impiété qui rentre avec les 
			êtres que le Ciel menace et qu'il arrêtera dans leurs progrès, tu 
			frémirais d'épouvante, tu irais jusqu'à dire :
			
			- Comment l'homme renferme-t-il 
			tant de corruption, tant de désordre, tant d'iniquité ?
			
			
			
			Le peuple français deviendra bien misérable
			
			Les conséquences de cette déchéance 
			sont sous nos yeux. Voici ce qu'annonçait la Très Sainte Vierge le 5 
			janvier 1904 :
			
			- Le peuple français deviendra 
			bien misérable. Toutes les portes ont été largement ouvertes à 
			toutes langues, aux étrangers, à tous ceux qui voudront pénétrer 
			dans cette Sodome de malédiction où la Justice de mon divin Fils est 
			suspendue sur elle. 
			
			
			Des lois impies, 
			la laideur des arts
			
			Extase du 16 novembre 1920
			
			- Je veux vous dire encore 
			combien Je souffre, combien mon divin Coeur est affligé. Je vois une 
			multitude d'âmes bien coupables, bien corrompues où il n'y a plus le 
			plus petit germe de croyance. Mes petits amis fidèles, ce sont ces 
			âmes dont Je prononce le nom avec tristesse qui sont au pouvoir, 
			dont les réunions se font dans la Salle de l'enfer, dans cette 
			capitale où J'ai pourtant de bien belles âmes. Mais Je les sauverai, 
			Je ne veux pas qu'elles périssent.
			
			En ce moment Je veux vous révéler 
			qu'un travail s'ouvre, se fait avec la plus noire ingratitude, avec 
			le raffinement d'une méchanceté inouïe contre la sainte Religion, 
			contre la sainte Église, contre le clergé et contre les âmes 
			pieuses, mes petites âmes aimantes. Tous les démons des enfers 
			assistent à cette délibération pour tout détruire, pour tout 
			effacer, jusqu'à Moi qui est éternel, qui est infini.
			
			Quand vous verrez sortir ces 
			nouvelles lois impies, vous vous direz avec tristesse : " Voilà bien 
			la bonté de notre Père qui nous a préparé d'avance, par sa paix 
			divine et par son divin amour, à supporter ces lois horribles. " Ils 
			iront jusqu'à effacer les arts et à les refaire sous une forme 
			hideuse, épouvantable et tout cela se prépare et approche. 
			
			Tout ce travail de sape était donc 
			bien annoncé chez Marie-Julie. Pouvons-nous encore douter que cet 
			infernal programme ne soit très largement réalisé ?
			
			Aussi, bien que les châtiments 
			soient toujours conditionnels, nous ne saurions prendre trop au 
			sérieux la menace suspendue sur notre monde apostat :
			
			- Oh ! mes petites âmes aimantes, 
			Je vous assure que le dernier coup de ma Justice qui approche sera 
			terrible. Les maux seront bien grands et la désolation sera pour 
			ceux qui ne croient plus, qui n'ont plus confiance, qui M'insultent 
			par leur incroyance. 
			
			
			Il fallait qu'il 
			y eu un règne infernal
			
			Extase du 24 septembre 1903
			
			Coup terrible de la Justice divine, 
			coup redoutable mais aussi signe d'espérance. Voici ce que révèle la 
			Très Sainte Vierge :
			
			- Je viens à ce temps qui passe : 
			c'est le temps du martyre pour mes élus et le temps de la joie 
			apparente pour nos ennemis, joie bien triste, satisfaction bien 
			coupable, espérance bien aveugle. Ils jouissent, c'est leur temps, 
			ils triomphent, c'est leur temps. Il fallait que ce temps vint pour 
			eux, qu'il y eut un règne infernal sur la Terre avant le règne 
			divin. 
			
			Le triomphe de l'Église et de la 
			France est donc annoncé, mais il ne viendra qu'après une grande 
			purification.
			
			
			
			Saint Michel, Le renouvellement de l'univers
			
			Extase du 29 septembre 1878, Saint Michel 
			apparaissait à Marie-Julie :
			
			- Pauvre France, regarde mon épée 
			flamboyante. Elle a un double fer, elle est aiguisée des quatre 
			côtés. Ne tressailles-tu pas de subir une pareille opération par ces 
			lames aiguës, cette épée flamboyante ? Mais la France est assourdie. 
			Elle est devenue sourde pour entendre les paroles plaintives qui lui 
			sont adressées. Elle n'a plus qu'un entendement, celui du mal, du 
			péché et de la vengeance, parce que nuit et jour ils lui soufflent 
			leurs abominations et lui font croire qu'elle se sauvera par la 
			puissance de ces malheureux bourreaux perfides, de ceux qui l'ont 
			torturée, déchirée, perdue. Ce sont eux qui portent cette corne 
			affreuse qui contient tout ce que Satan a de plus infernal.
			
			Non, je le dis hautement, si Dieu 
			n'avait pas promis de sauver la France, tout ce peuple serait à 
			plaindre, mais la promesse de Dieu est pour vous fortifier et vous 
			rassurer. Vous n'avez aucune frayeur à craindre car le secours de 
			Dieu vous est promis. Cette contrée, vos contrées, seront protégées, 
			séparées de la France menacée de périr.
			
			Oui, Dieu sauvera la France, ni 
			sans justice, ni sans rigueur, cela est bien promis. La France sera 
			sauvée plus tôt que la grande partie ne pense - Cette grande partie, 
			ce sont les hommes qui n'ont pas confiance en Dieu et qui n'espèrent 
			pas en Dieu.
			
			La France endure depuis quelques 
			années une soif ardente, mais Dieu dans son amoureuse miséricorde a 
			envoyé des souffrances sur la Terre afin que, par là, II soit 
			dédommagé. La France souffre cependant encore de sa soif mais elle 
			se désaltérera dans le sang de ses amis et dans le sang de ses 
			ennemis ; c'est-à-dire que le sang des innocents sera versé pour sa 
			cause et pour une autre cause plus élevée encore, et que le sang des 
			méchants sera aussi versé pour satisfaire la colère et la vengeance 
			de Dieu.
			
			La main de Dieu n'est plus 
			soutenue. Alors, le Père Très Haut a appesanti la main de son Fils 
			vers la Terre parce que les crimes, les iniquités sont comme des 
			montagnes amoncelées les unes sur les autres. La main de Dieu 
			s'appesantit doucement et lentement jusqu'à un certain degré qui a 
			été recueilli par les a mis de Dieu dans les révélations, mais quand 
			ce point sera passé, et la main du Seigneur le touche, II frappera 
			avec rigueur. Dieu aura attendu au temps qu'il avait marqué. Là, il 
			n'y aura plus de temps, tout sera accompli sans que le peuple 
			français ait reconnu Dieu et soit revenu à de meilleures 
			dispositions. Ce sera une époque terrible que la Terre n'aura jamais 
			vu ; aucun oeil, ni vivant, ni mort, n'aura vu ce qui est réservé 
			dans ce temps prochain ; jamais aucune justice, jamais aucun 
			courroux ne sera vu comme celui qui est réservé pour être vu par les 
			enfants de Dieu qui vivent à cette époque d'offenses et d'attentats. 
			Cette justice sera vue des yeux des enfants de Dieu qui ne subiront 
			pas la terrible vengeance ; elle sera vue par ceux qui doivent la 
			subir mais vue par eux courtement. Leurs yeux l'auront vue à peine 
			que déjà ils se seront fermés pour ne plus se rouvrir. Oh ! si les 
			impies savaient bien se pénétrer de la Justice du Juge inexorable, 
			ils frémiraient, ils gémiraient d'effroi et d'épouvanté.
			
			Vous qui verrez, n'en soyez pas 
			troublés, vous êtes destinés à voir ce que ceux qui ont vécu des 
			siècles avant vous n'ont jamais vu. Comptez sur la promesse 
			miséricordieuse de votre Rédempteur. Je vous dis à vous d'espérer 
			fortement et amoureusement dans la miséricorde de Dieu.
			
			L'heure de Dieu n'est pas loin et 
			cette terreur profonde qui doit faire ressortir le triomphe de la 
			pauvre France. Car ce triomphe ne peut, c'est impossible, ce 
			triomphe ne peut venir avant que la Justice de Dieu se soit 
			appesantie sur cette terre gâtée, corrompue, infectée par toutes 
			sortes de crimes.
			
			Je veux faire ce secret : 
			n'attendez plus rien, absolument rien des hommes. Pour ramener le 
			Roi choisi et destiné par Dieu, dit l'Archange saint Michel, il faut 
			que ceux qui sont en ce moment soient balayés parce que ce Roi si 
			digne, cet homme de Dieu, ne peut s'asseoir à la place du roi 
			hypocrite qui depuis plusieurs années n'empeste plus la terre, du 
			moins dessus.* Le poison est resté sur le trône, il faut qu'il soit 
			purifié car c'est un autre saint Louis qui doit s'y asseoir sur les 
			lis embaumés. 
			(*II s'agit de Napoléon III qui 
			venait de régner.)
			
			Le Saint Archange ajoute :
			
			- Que les cadavres des ennemis de 
			ce roi seront foulés sous les pieds de ceux qui l'accompagneront sur 
			le trône où il doit régner, rétablir la paix et faire refleurir 
			partout le bien ; que toutefois il restera encore des ennemis debout 
			quand le roi prendra possession parce qu'il doit venir dans le cours 
			de l'orage. Mais il sera pourtant sain et sauf car la Mère de Dieu 
			le garde comme son propre Fils et l'a réservé pour être l'héritier 
			d'une couronne méritée qui lui a été ravie. Les jours d'exil durent 
			encore et coûtent bien cher à ce Roi fidèle et catholique mais il 
			sera d'autant plus richement récompensé. Laissez dire et affirmer 
			aux hommes qu'il ne reviendra jamais. Écoutez-les et demandez-leur 
			s'ils sont prophètes.
			
			Enfants de la Croix, quand 
			viendra le règne de ce Roi, la France sera bien affaiblie et 
			dépeuplée, mais Dieu récompensera la France par des prodiges 
			nombreux après l'avoir criblée et fait souffrir. La paix régnera 
			aussi partout.
			
			Après ces affreux malheurs 
			réservés à la France, toutes les autres puissances aussi auront leur 
			justice parce qu'il s'agit du renouvellement de l'univers entier. Il 
			y aura partout et de toutes parts, dans les coins de la Terre où 
			habitent mes autres enfants, des châtiments et des justices de Dieu 
			parce qu'ensuite la paix doit régner partout. Il y a des puissances, 
			que je ne nomme pas, qui auront à souffrir pendant de longues années 
			car, cet affreux désordre de menaces et d'abominations, tout cela 
			n'est autre chose que des punitions de Dieu que les péchés attirent.
			
			Le saint Archange me montre alors la 
			bannière du Sacré-Coeur que je n'avais jamais vue :
			
			- Voilà comment nous aurons 
			marché sur les frontières de la France, portant la bannière et 
			l'épée. Je tiens sous mes pieds tous les ennemis de Dieu et toute 
			cette franc-maçonnerie. Je les exterminerai et la Justice de Dieu 
			achèvera de les écraser sous le poids de sa colère. Maintenant, en 
			marchant vers la France et sur les frontières de la France, nous 
			accomplirons notre devoir.
			
			Quand il sera accompli, quand le 
			règne de Dieu sera commencé et la paix rétablie, nous marcherons sur 
			Rome puisque la France doit se dévouer à la défense du Saint-Siège. 
			Le saint Pontife nouveau est bien plus exposé, bien plus menacé que 
			celui que j'ai accueilli. En attaquant son saint Temple, on attente 
			fortement à la vie du Pontife. S'il n'est pas martyr par des mains 
			barbares, c'est que Dieu fera pour lui un éclatant miracle qui n'a 
			pas de nom. Cette méchanceté vient bien aussi de votre France. 
			Jamais la tempête n'a été aussi forte, aussi puissante contre les 
			autres pontifes que contre celui-ci. Il est déjà martyr avant de 
			subir le martyre. Il souffre avant que l'heure n'ait paru, mais il 
			offre sa personne et le sang de ses veines pour tous ses bourreaux 
			et tous ceux qui attentent fortement, terriblement à sa vie. Que 
			d'exils à souffrir, que de martyres à endurer.
			
			Priez fortement, implorez avec 
			larmes la miséricorde du Bon Dieu. Il est grand temps, et même le 
			temps passe. Pleurons, gémissons de douleur sur tant d'amis qui vont 
			passer au fil de l'épée, de la mienne et de celle des guerriers 
			poussés par la rage. 
			
			Que peuvent faire les hommes ?
			
			
			
			Le Sacré Coeur seul sauvera ce royaume
			
			En septembre 1879, le Sacré-Coeur 
			avertissait :
			
			- Je ne trouverai aucune 
			puissance capable d'être unie à mon Divin Coeur. Ne compte pas sur 
			les hommes pour sauver cette France car le nombre des bons sera si 
			faible, si petit, que leurs voix seront sans doute bonnes et leurs 
			désirs admirables pour la bonne cause, mais quand ils voudront 
			parler, le grand nombre, plus fort, étouffera leurs voix 
			chrétiennes.
			
			A l'époque où Je sauverai mon 
			peuple, ce ne sera par aucune puissance des hommes, mon Coeur divin 
			seul sauvera ce royaume qui ne sera plus qu'un désordre honteux où 
			l'impiété régnera en plein triomphe. 
			
			Cependant, les amis ont leur place 
			dans le plan divin, en eux le Divin Coeur veut s'épancher :
			
			- Je Me plains aux âmes de ma 
			tendresse et ma plainte M'apporte un baume. Je Me plains et ma 
			plainte M'apporte une réparation, une réparation qui adoucit le 
			passage des crimes si traîtres qui M'ont tant déchiré.
			
			
			
			Vous Me dédommagez
			
			Oh ! mes bien-aimés, vous Me 
			dédommagez, vous Me faites oublier l'ingratitude des hommes, surtout 
			vous parfumez et embaumez la large plaie que M'a faite la France, si 
			coupable et si châtiée. Mes bien-aimés, c'est une plaie qui toujours 
			coule de sang pur et d'eau vive, de grâces et de pureté. 
			
			Nous terminerons par une extase ô 
			combien réconfortante ! Céleste confidence qui ne peut laisser 
			indifférents des coeurs français et qui nous remplit d'espérance.
			
			
			
			La France est à ma Mère immaculée
			
			Nous remarquerons que cette extase, 
			extase douloureuse est-il précisé, se déroulait à la veille d'une 
			grande épreuve pour la France : Le 7 septembre 1939. 
			
			Jésus : 
			
			- Mes petits enfants, la France 
			est bien coupable et mérite un châtiment du Seigneur. Mais la France 
			est à ma Mère Immaculée. Je ne veux pas qu'on la frappe trop fort !. 
			Ne vous attendez pas à avoir la paix et la tranquillité par les 
			hommes. Je ferai tout par mon Sacré-Coeur. J'aime la France, 
			plusieurs fois visitée par mon Sacré-Coeur.
			
			Ma douce Mère qui est venue 
			demander la prière et la pénitence a déjà allégé d'un grand poids ma 
			Justice. J'exterminerai les pécheurs endurcis ; ils n'aurons qu'un 
			temps sur la Terre pour faire le mal. Voyez, mes petits enfants, 
			l'enfer ouvert et les supplices qui les attendent. L'enfer, c'est le 
			feu de ma malédiction. Mes petits enfants, priez, priez beaucoup. 
			Vos prières seront exaucées.
			
			Petites âmes, amies de la Croix, 
			Je vous bénis. Je bénis votre beau titre d'amis et d'enfants de la 
			sainte Croix qui Me sera une grande réparation et sera aussi un 
			grand privilège pour mes petits amis que Je veux conserver pour 
			refaire une France nouvelle à ma Mère.
			
			Mes petits enfants, venez à la 
			Table sainte, venez au Banquet des Anges. Je purifierai la France. 
			
			La Très Sainte Vierge : 
			
			- Les âmes qui prient et qui 
			souffrent seront protégées par la bonté de votre Dieu.
			
			Priez, mes chers petits enfants, 
			et je vous donnerai ce que vous n'attendez pas
			(par trois fois, la Très 
			Sainte Vierge répéta ces paroles). Priez jusqu'à la fin où tout 
			se terminera par la paix du Seigneur. Et ce sera la joie parce que 
			le Divin Coeur aura donné sa parole :
			
			France, lave-toi de la boue où 
			l'on t'a ensevelie et reprends les armes d'un nouveau Roi, choix du 
			Divin Coeur.
			
		
		
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			Le Sacre-Coeur et la France Marguerite- Marie et Marie-Julie
			
			
			La France est sauvée
			
			Le 17 juin 1875, on posait a 
			Montmartre la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur. En 
			même temps, il y avait fête à Paray-le-Monial ; c'était le 
			pèlerinage de l'Assemblée Nationale représentée par nombre de ses 
			membres. Ce jour-là, Marie-Julie eut une extase dans l'église de 
			Blain après avoir communié. On put recueillir les paroles de 
			l'extatique, en voici quelques unes :
			
			- Je brûle de l'amour dont brûlent 
			les âmes qui prient à Paray-le-Monial. Viens, viens, ma soeur 
			Marguerite-Marie avec mon cher Époux. Oh ! la France !. Hâtez le 
			temps qui est proche. La France est sauvée ! le Sacré-Coeur a signé 
			sa délivrance ! Ô ma soeur, tu as bien pris part à ses douleurs. 
			Pauvre France ! elle n'a plus ni père ni mère, elle avait délaissé 
			Jésus et Marie. Venez, grands orgueilleux de la Terre, rois 
			souillés, venez voir le prodige du Sacré-Coeur. Venez, grands 
			empereurs, venez voir, vous serez confondus. Le Sacré-Coeur tirera 
			vengeance des méchants.
			
			Ô Marguerite-Marie, ta révélation 
			s'accomplit, la France est sauvée ! 
			
			A Paray, que de chants d'allégresse 
			! Tous reviennent avec espoir, avec le cri d'espérance, c'est que la 
			France est sauvée !
			
			Le lendemain, Marie-Julie a une 
			autre extase qu'elle raconte ainsi à son confesseur.
			
			Mon cher Époux m'a dit :
			
			- Mon Coeur est bien plus consolé 
			par les prières de la France. 
			
			Notre-Seigneur écrivit dans son 
			Coeur : 
			
			- La France est sauvée par mon 
			Divin Coeur.
			
			- Le peuple criait la même chose. 
			Ne dites plus " sauvez la France ", mais " la France est sauvée " ! 
			Marguerite-Marie me faisait voir la procession des pèlerins qui 
			portaient des branches vertes.
			
			Je voyais comment des pèlerinages 
			et leurs prières avaient avancé le triomphe. Marguerite-Marie était 
			là et demandait à Notre-Seigneur de bénir le bon groupe qui aime le 
			Sacré-Coeur et elle demandait le salut de la France. Et 
			Notre-Seigneur lui dit de demander tout ce qu'elle désirait. Par 
			elle, on obtiendra car elle est la plus près du Divin Coeur.
			
			Elle dit :
			
			- Mon cher Époux, voilà deux 
			cents ans que Vous avez promis de sauver la France et ses enfants.
			
			Notre-Seigneur répondit avec son 
			Coeur grand ouvert :
			
			- Oui, c'est pourquoi tu peux 
			dire : La France est sauvée.
			
			Notre-Seigneur a attendu de longues 
			années avant de dévoiler les secrets de Marguerite-Marie. Le 25 
			juin, II disait à Marie-Julie :
			
			- Je ne serai pas longtemps à te 
			faire connaître ses secrets.
			
			Bientôt le secret sera découvert 
			et l'univers entier sera témoin de mon grand amour et de ma 
			puissance.
			
			Trois jours après, II disait encore 
			à Marie-Julie :
			
			- J'opérerai des miracles plus 
			grands pour toi que pour ta soeur Marguerite-Marie.
			
		
		
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			Je donne en récompense, le salut de la France et le triomphe de 
			l'Église
			
			Marie-Julie raconte une vision dans 
			laquelle Notre-Seigneur s'est entretenu avec elle et Sainte 
			Marguerite-Marie. C'était le 27 octobre 1875 - Le Seigneur dit à 
			Marguerite-Marie :
			
			- Ouvre ton coeur et montre la 
			grâce que J'ai mise dans un coeur si tendrement aimé. 
			
			Marguerite-Marie dans sa gloire 
			s'approche de Jésus, son coeur se découvre et il en sort une belle 
			fleur, si belle que j'avais peine à la regarder tant elle était 
			pure. Il en sortait des grâces. Dans le milieu, il y avait un écrit. 
			Notre-Seigneur disait :
			
			- De mon Divin Coeur va sortir le 
			triomphe de la France et le salut de la Sainte Église. 
			
			Au-dessous du calice de cette fleur, 
			il y avait un autre écrit. Je lisais :
			
			" Le triomphe est tout proche et 
			le parfum de mon Divin Coeur a semé la rosée de la miséricorde sur 
			la terre de France. "
			
			- Voilà la promesse qui va 
			s'accomplir, cette promesse que J'ai confiée à Marguerite-Marie.
			
			Depuis de longues années, J'avais 
			promis le triomphe de la France par mon Sacré-Coeur. J'ai voulu 
			soumettre le peuple français à la dévotion au Sacré-Coeur. 
			Marguerite-Marie, ma servante, mon voeu s'est accompli. La dévotion 
			s'est répandue par toi-même, partout. C'est donc à mon tour de 
			réaliser cette parole prophétique. Par cette promesse et l'amour de 
			cette dévotion, plus répandue en France qu'ailleurs, Je donne en 
			récompense le salut de la France et le triomphe de l'Église. La 
			Sainte Église brillera par sa foi et son amour, et régnera. La 
			France conservera toujours sa foi, elle régnera, depuis son triomphe 
			jusqu'à la fin des temps. Je te montrerai encore une grâce plus 
			belle et plus consolante, à toi, mon épouse. 
			
			Mais avant le triomphe promis.
			
			Fais ces révélations si 
			importantes ; prépare ton coeur pour recevoir ces terribles menaces. 
			Je te donnerai la force et le courage de les supporter. Il faut que 
			tu partages la Justice de mon Divin Coeur, tu partageras aussi mon 
			Amour. C'est le moment le plus terrible pour la France. Ce moment de 
			tristesse précédera celui de la joie et de l'espérance.
			
			Notre-Seigneur disparut, 
			Marguerite-Marie le suivit en nous bénissant tous.
			
		
		
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			Tu verras le commencement des châtiments, mais non le couronnement 
			de la France
			
			Extase du 27 octobre 1876
			
			Mon bien-aimé Jésus me montre, près 
			de son Coeur, la place où la bienheureuse Marguerite-Marie allait 
			puiser l'amour, la force et la consolation.
			
			- Je lui demandais, dit Jésus, quand elle était près 
			de mon Coeur :
			
			Que désires-tu ?
			
			Et elle Me répondait :
			
			- L'amour de votre Coeur.
			
			- C'est alors que Je lui 
			promettais que la dévotion à mon Divin Coeur serait répandue par 
			toute la Terre, en France surtout. 
			
			Jésus me dit :
			
			- Malgré ta misère et ton 
			indignité, dis à tes amis de la Terre : " Le Sacré-Coeur va 
			descendre avec sa Justice et sa Charité. "
			
			- J'avais promis à 
			Marguerite-Marie, dans une de mes révélations, que, quand la 
			dévotion à mon Divin Coeur serait répandue par toute la terre de 
			France et au-delà, que les chrétiens ses enfants ne se 
			respecteraient plus, que la charité serait bannie de la Terre, que 
			mon Coeur serait outragé et que le mal serait fait par presque tous 
			les (hommes) ici-bas, Je descendrais alors sur la Terre avec mon 
			Amour et ma Justice. Je séparerai les pécheurs et mes amis. Aux uns, 
			Je donnerai ma Justice, aux autres, mon Amour. Que ce secret soit 
			connu, 
			dit Jésus.
			
			Voilà deux cents ans que Je 
			promettais à mon humble servante, à mes pieds, de sauver la France 
			par mon Divin Coeur. Je lui disais que ce Divin Coeur serait 
			cruellement outragé avant la réalisation de cette promesse. Ce 
			secret ne s'est pas entièrement réalisé, il y avait cela de caché : 
			Après deux cents ans passés, Je disais que la France triompherait. 
			Cette partie de ma promesse avait été cachée ; J'avais défendu à ma 
			servante de la dévoiler. Puisque Je n'ai pas réalisé cette promesse 
			avant deux cents ans, elle va s'accomplir sous peu. Si J'avais vu la foi de mon peuple s'affermir, J'aurais 
			donné plus vite ce triomphe.
			
			Tu verras le commencement des 
			châtiments, mais non seulement de la France.
			
			La plus grande partie des 
			châtiments se dirige vers Paris où se tiennent les plus perfides 
			complots. Voilà le temps où les jours deviendront noirs. Il y a 
			longtemps que Je te faisais cette confidence, Je te la rappelle car 
			ce secret est absolu et nécessaire. C'est là où les ministres seront 
			les plus persécutés. Il y aura trois jours de ravages ; il n'y aura 
			plus de Sacrifice, plus de Saints Sacrifices ; on pourra l'appeler 
			la Sainte Quarantaine ; ce sera trois jours d'enfer. Satan parcourra 
			la Terre pour renverser les sanctuaires, mais il sera rejeté, brisé 
			et vaincu. Je te fais ces confidences ; J'ai voulu prévenir mon 
			peuple pour qu'il ne soit pas surpris, que sa confiance augmente en 
			Moi. Dans ces trois jours, les lumières du ciel seront éteintes et 
			les Anges seront consternés.
			
		
		
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			Le triomphe de la France viendra après de grands châtiments
			
			Extase du 27 octobre 1877
			
			J'aperçois l'Archange saint Michel 
			qui vient, accompagné d'une troupe d'Anges. Le Saint Archange porte 
			la bannière du Sacré-Coeur toute resplendissante. Il dit à la Mère 
			Immaculée :
			
			- Venez, Marie, Mère du 
			Sacré-Coeur, venez au trône de votre Fils. 
			
			La bonne Mère devance saint Michel 
			et marche devant la bannière. Saint Michel dit, en se tournant et en 
			étendant ses regards au loin, sur toute la France :
			
			- France, voilà la bannière de 
			ton triomphe, la bannière qui te donnera la résurrection malgré les 
			violentes attaques que tu subis. Courage, peuple français. Cette 
			bannière ne flotte pas en vain sur vos têtes. Je vais abriter la 
			France coupable sous la bannière du Sacré-Coeur.
			
			La bienheureuse Marguerite-Marie est 
			à genoux derrière la bannière. Elle est ravie.
			
			La bonne Mère se rend au trône du 
			Sacré-Coeur où j'aperçois Jésus.
			
			Le Divin Maître montre la plaie de 
			son Sacré-Coeur et dit :
			
			- Mes enfants, c'est mon Divin 
			Coeur qui a le privilège de toutes les grâces, en Lui est le 
			triomphe. Mais avant de vous donner ce triomphe, Je veux vous 
			éprouver, Je vous enverrai bien des maux. Vous verrez ma Justice 
			tomber sur la Terre, vous verrez aussi des signes précurseurs 
			éclatants paraître au firmament. Ne vous effrayez pas, Je vous ai 
			promis le triomphe.
			
			Ma victime, J'avais promis à la 
			bienheureuse victime de mon Sacré-Coeur de donner le triomphe de la 
			France et de la Sainte Église par mon Sacré-Coeur, à la condition 
			que tous les enfants de la France se seraient soumis*. S'ils étaient 
			ingrats, les châtiments devaient être plus terribles. *Le 
			sort de la France et de l'Église sont liés.
			
			J'avais promis à la victime de 
			mon Sacré-Coeur que peut-être J'aurais attendu les deux cents ans ou 
			peut-être plus. Si mon peuple avait été docile, J'aurais donné plus 
			tôt le triomphe. Il n'a pas été docile, J'ai attendu mais peu après 
			les deux cents ans, le triomphe aura lieu. Ma Victime, retiens bien 
			cela.
			
			Marie-Julie :
			
			- Oui, mon Divin Jésus, je ne 
			l'oublierai pas.
			
			II continue :
			
			- Ma victime, la victime de mon 
			Sacré-Coeur n'a pu transmettre toutes mes révélations, beaucoup 
			n'ont pas été transcrites.
			
			Voilà pourquoi Je veux 
			aujourd'hui prévenir mon peuple afin qu'il soit bien préparé quand 
			l'heure de ma Justice arrivera.
			
			Victime de ma Croix, il est 
			impossible que Je ne punisse pas le mal, Je ne puis plus souffrir 
			tant d'iniquités.
			
			Victime de ma Croix, J'avais 
			promis à la bienheureuse amante de mon Sacré-Coeur que le triomphe 
			de la France viendrait après de grands châtiments. Cette révélation 
			n'a pas été transcrite ; Je rappelle aujourd'hui cette promesse à 
			ton coeur.
			
			Marie-Julie :
			
			- Merci mon Divin Jésus.
			
			Le Divin Coeur :
			
			- Ma victime, J'ai prédit à 
			plusieurs saintes âmes qu'avant le triomphe de la France il y aurait 
			une grande révolte entre tous mes enfants : les bons et les 
			méchants. Que mes enfants fidèles ne se laissent jamais séduire par 
			les armes des méchants ! Je désire qu'ils leur résistent ; par la 
			foi et le courage ils réussiront. Ce sera le dernier grand effort 
			des méchants, c'est là que Je les arrêterai ; ils tenteront encore 
			de jeter le trouble parmi les amis, de profaner tout ce qui est 
			respectable sur la Terre, ce sera en vain. Rappelle-toi bien cette 
			promesse. 
			
			Marie-Julie :
			
			- Oui, mon bon Jésus, Coeur 
			adorable, je me la rappellerai, et puis le bon serviteur est là qui 
			écrit.
			
			Le Divin Coeur :
			
			- Je suis très satisfait. Je veux 
			que mon peuple soit prévenu.
			
			Voilà mon Coeur, regarde victime 
			de ma Croix, vois écrite dans mon Coeur la promesse que Je t'ai 
			faite : Je sauverai la France par mon Sacré Coeur, Je la 
			ressusciterai par l'Amour de mon Sacré Coeur. 
			
			Marie-Julie :
			
			- Je vois parfaitement des yeux de 
			l'âme, ces mots écrits dans la plaie du Divin Coeur. Le Divin 
			Sauveur fait voir dans son Coeur que le mal dépassera de beaucoup le 
			bien mais que, malgré tout, le mal sera vaincu.
			
			Le Divin Sauveur continue :
			
			- Je porte dans mon Sacré Coeur 
			les noms de mes amis qui persévéreront dans le bien au milieu de 
			l'épreuve. Je leur promets ma protection afin qu'ils supportent les 
			épreuves avec courage.
			
			L'enfer, en ce moment, cherche 
			des victimes pour les enrôler afin de répandre l'iniquité sur toute 
			la Terre, et le Sacré Coeur, Lui, cherche aussi des victimes, mais 
			c'est pour les abriter sous sa bannière.
			
			Le Divin Coeur :
			
			- Voici l'heure où Je vais 
			souffrir, mon Coeur sera déchiré. Voilà l'heure où des pleurs 
			couleront de bien des yeux. Mes enfants, encore une fois Je vous 
			préviens : Satan va satisfaire sa rage qui est d'autant plus grande 
			que les siens seront vaincus. Je veux humilier mon peuple, il n'a 
			pas écouté mes paroles ; mais ensuite, Je lui donnerai ma victoire 
			complète, c'est-à-dire la résurrection de la Fille aînée de 
			l'Église.
			
			Voilà le moment, mes enfants, où 
			le Lys blanc et la bannière blanche vont être foulés aux pieds ; 
			mais ce ne sera que pour un temps. leur triomphe viendra ensuite. Je 
			veux récompenser l'attente et la confiance inébranlable de celui qui 
			attend tout de Moi et rien des hommes. Malgré les persécutions de 
			toutes sortes qui sont élevées et qui s'élèveront contre lui ; 
			quoique l'on discute toutes ses pensées avec la plus grande 
			hypocrisie ; quoiqu'on l'abreuve de calomnies ; sa bannière blanche 
			sera plantée sur la France, et ses ennemis seront forcés de vivre 
			sous sa dépendance.
			
			Marie-Julie :
			
			- Je suis toujours près du 
			Sacré-Coeur et de la bienheureuse Marguerite-Marie.
			Cette dernière me dit :
			
			- Petite soeur, c'est à la plaie 
			du Sacré-Coeur que je dois ma place au Ciel. C'est nous, bien vils 
			instruments qui avons été choisis pour publier sa gloire. 
			
			Marie-Julie :
			
			- Ô bienheureuse Soeur, c'est 
			vous qui avez été la cause de notre délivrance.
			
			Puis, le Sacré Coeur parle à la fois 
			à Marguerite-Marie et à Marie-Julie :
			
			- Victime de mon Sacré Coeur et toi, 
			victime de ma Croix, vous n'êtes pas choisies toutes deux pour la 
			même oeuvre. La bienheureuse Marguerite-Marie a été choisie pour 
			publier la gloire de mon Sacré Coeur et toi, tu es choisie pour 
			publier la gloire de ma Croix. Elle est la victime de mon Sacré 
			Coeur, tu es la victime de ma Croix. L'Oeuvre de ma Croix est belle 
			et grande, aussi elle suivra rapidement l'Oeuvre du Sacré-Coeur.
			
		
		
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			Un grand assaut venant de la salle de l'enfer
			
			Extase du 5 août 1879
			
			- N'attendez rien des gouvernants 
			d'aujourd'hui. Un grand assaut ne va pas tarder à sortir de la Salle 
			de l'enfer où les bons ne remporteront pas la victoire qu'ils 
			espèrent, mais Dieu les conservera pour les récompenser parce que 
			Notre-Seigneur veut qu'ils soient à la tête du cortège du Roi.
			
			Il ne faut pas perdre courage, 
			tout est écrit dans mon Coeur, dit Jésus, et à côté de cet 
			écrit, J'ai placé un beau lis. Ce lis sera la France ressuscitée 
			après bien des maux, bien des peines, bien des combats. La terre par 
			endroits sera une mer rouge. Le sang des chrétiens y fera des 
			torrents, mais on ne perdra pas courage i la veille des terribles 
			combats. La terre est à la veille d'être abreuvée du sang de mes 
			enfants. Je sauverai votre patrie dans na Justice et dans les coups 
			foudroyants de ma Colère. Je vous préviens, vous tous mes 
			serviteurs, attendez dans la confiance et dans l'espérance.
			
			Ce qui Me fait beaucoup de peine, 
			c'est que beaucoup de chrétiens refuseront de croire la promesse de 
			mon Divin Coeur et que beaucoup d'âmes vont même jusqu'à dire :
			
			" Si le Coeur de Dieu avait 
			voulu, depuis longtemps ce prodige serait accompli. "
			
			Ce qui me fait le plus souffrir, 
			c'est que Je vais, en châtiant et en punissant, peupler l'enfer 
			d'âmes.
			
		
		
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			Acharnement d'enfer contre la dévotion au sacré-coeur
			
			Extase du 12 avril 1880
			
			Marie-Julie : 
			
			- Je vois dans le soleil qu'au 
			moment de la suppression des oeuvres de Dieu, il y aura un 
			acharnement d'enfer contre la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. Déjà 
			on ne veut reconnaître ni respecter cette dévotion. On ne veut pas 
			admettre que par là Dieu est capable de rendre la paix plus 
			paisible. Cette dévotion, dans le coeur de ce lieu où elle existe, 
			sera poursuivie avec fureur et acharnement jusqu'au point de faire 
			avouer, si on le peut, qu'il n'y a que les hommes qui peuvent sauver 
			le monde en péril.
			
			Je vois que le royaume et la 
			vraie foi dans le Divin Coeur ; s'affaibliront beaucoup au moment où 
			les hommes triompheront à plain gré et que le Divin Coeur semble 
			attendre un effort plus grand pour montrer la vraie promesse de sa 
			puissance.
			
		
		
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			Il est temps de témoigner a dieu votre foi
			
			Extase du 20 septembre 1881
			
			Marie-Julie : 
			
			- Dans le soleil, je vois des 
			grâces. Notre-Seigneur frappe en ce moment à la porte de tous les 
			coeurs pour y entrer avec ses bienfaits. En frappant, j'entends ses 
			plaintes hautes et tristes sortir de sa bouche adorable.
			
			- J'ai, dit Jésus, 
			créé tous les coeurs pour M'aimer, pour Me servir de trône et de 
			résidence amoureuse. La plupart des coeurs lèvent sur Moi des épées, 
			des lances, des marteaux et, avec tous ces outrages, on ne veut plus 
			ma présence, plus les signes de ma puissance, plus les oeuvres de 
			mon Amour, dit Jésus d'un ton de voix qui fend l'âme de douleur 
			et d'angoisse.
			
			Après ces plaintes, dans le soleil 
			je vois la flamme qui projette ses rayons comme pour marquer son 
			langage et sa parole divine.
			
			Dans le soleil, la flamme dit :
			
			- Pour la Terre, il n'y a plus 
			d'espoir de triomphe : il faut avant 
			(avant le triomphe sur le mal) que le triomphe des ennemis du 
			bien s'élève en pleine puissance sur tout ce que Dieu a créé, sur le 
			monde ; il s'élèvera sur l'Église pour l'enterrer, en quelque sorte, 
			sous le feu, sous la violence du mal, des blasphèmes, des outrages, 
			des passions que jamais le monde n'a vus sur la Terre.
			
			- Chers amis de Dieu, victimes, 
			serviteurs et servantes, il est temps, 
			dit la flamme, de déclarer au Dieu Éternel que vous voulez vivre 
			et mourir dans la foi catholique ; il est temps de lever les yeux 
			vers le Ciel parce que sur tous les coins de la Terre il va se 
			trouver des antéchrists, comme au temps du Jugement dernier, qui 
			parcourront la Terre entière pour pervertir, pour affaiblir par 
			leurs menaces la foi des chrétiens.
			
			La flamme dit encore :
			
			- Mon Père, prends tes âmes parce 
			que les hommes ont à leur choix une heure pour renverser le monde et 
			déclarer la douleur immense.
			
			- Chers amis de Dieu, votre Père 
			du Ciel va parler, avertir. Le signe manifesté de mes avertissements 
			touche l'heure qui s'ouvre, visiblement, aux yeux de tout le monde 
			pour l'avertir et le prévenir que l'heure des hommes suit de près 
			l'avertissement de Dieu. Il sera temps que l'appel universel de Dieu 
			à son peuple se close sur la Terre, à cause de l'entrée triomphante 
			du mal. Le peuple ne pourrait plus si bien remplir ses devoirs si 
			riches, si remplis de bénédictions. Le Seigneur a laissé à son 
			peuple le temps de prier dans la paix et de remplir le grand acte 
			dans la tranquillité. 
			
			Quel est ce grand acte ? Il n'est 
			peut-être pas inutile de souligner l'importance capitale de 
			l'engagement qui vient d'être demandé : " II est temps de 
			déclarer au Dieu Éternel que vous voulez vivre et mourir dans la foi 
			catholique ". Profession de foi que Dieu ne peut pas ne pas 
			agréer en donnant les grâces nécessaires, mais qu'il vaut mieux 
			faire dans la paix en raison de la faiblesse humaine.
			
			- Chers amis de Dieu, la tempête 
			gronde sur la Terre et au Ciel. Les éclats de cette tempête ne 
			seront pas longtemps sourds, mais publics comme la tempête de Dieu 
			qui annonce au peuple de se réunir car le grand jour est proche. 
			
			Dans le soleil, la flamme dit :
			
			- Ne t'inquiète pas, mais prie 
			pour ceux à qui J'ai promis d'attirer à Moi avant l'ouragan déchaîné 
			sur la Terre. Ma puissance va vite ; dans une heure, Je puis 
			manifester des milliers de prodiges ; dans un jour, Je puis faire 
			plus que mon peuple dans un siècle.
			
			- Mes victimes, serviteurs et 
			servantes, l'heure est proche où des portes inattendues vont 
			s'ouvrir pour la gloire de beaucoup, pour la confusion d'un grand 
			nombre.
			
			- Regarde, dit la flamme, les 
			oeuvres qui montent vers leurs sommets où s'atteignent toutes les 
			gloires, toutes les merveilles du Seigneur qui se donne en aliment 
			sur la Terre.
			
			- Chers amis de Dieu, à la suite 
			de ces oeuvres, les poitrines oppressées par le mal sont prêtes 
			aussi à se fendre pour laisser la vengeance éclater : ce sont les 
			hommes du pouvoir, 
			ajoute la flamme.
			
			- Chers amis de Dieu, dès qu'ils 
			vont avoir lancé l'étincelle qui produira un feu aussi étendu que la 
			terre du royaume qui doit subir cette terreur, ils se retireront à 
			l'abri de l'orage et laisseront toutes les portes de la France 
			ouvertes ; tous pourront y pénétrer sans défense puisqu'elle va être 
			livrée à la merci de tous les peuples, de tous ceux qui voudront 
			emporter le pouvoir de la terre française.
			
			- Chères victimes, serviteurs et 
			servantes, l'heure est sur le dernier point avant que soit faites 
			toutes les déclarations contre tout ce qui a été mentionné tant de 
			fois dans le soleil. Quand ils vont, ces hommes si coupables, avoir 
			tout déclaré, tout livré, ils se tiendront ensuite comme n'étant 
			plus rien. C'est à ce moment que le bruit sinistre sortira du 
			centre, ce sont les voix acclamantes de l'heure sanglante.
			
			La flamme dit :
			
			- Durant l'espace de plusieurs 
			jours, ces cris ne retentiront que là, au centre. Dès que le bruit 
			aura circulé dans toute la France, ce sera un grand mouvement, ce 
			sera la France toute entière livrée à ces maux, ou plutôt, tombée 
			dans l'abîme insondable tant le mal l'a creusé. Il n'y a plus de 
			fondements, ils sont ébranlés.
			
			- Chers amis de Dieu, ne bâtissez 
			point une demeure en France car elle serait renversée. Ne vous y 
			réfugiez pas, restez sous le firmament de la Bretagne, quoique bien 
			des maux lui sont réservés, ils ne sont pas comparables à ceux du 
			royaume.
			
			Pris uniquement dans son sens 
			littéral, ce dernier avertissement semblerait ne s'adresser qu'aux 
			seuls Bretons pour qui la consigne est simple : restez en Bretagne, 
			nulle part ailleurs vous ne seriez mieux et, surtout, ne vous " 
			réfugiez pas en France ", " n'y bâtissez point une demeure. "
			
			La Bretagne est certainement un de ces lieux bénis dont la Très Sainte 
			Vierge a dit : " la Justice de mon divin Fils ne fera qu'y 
			effleurer la surface de la Terre. "
			
			Cet avertissement n'aurait-il donc 
			qu'une portée restreinte ? Ce serait surprenant, les " amis de 
			Dieu " qui habitent la France étant les plus immédiatement 
			concernés par la menace. Or, curieusement, le péril n'est pas 
			présenté dans le fait d'habiter en France, mais de s'y " bâtir 
			une demeure. "
			
			C'est pourquoi, outre le sens 
			littéral, il convient peut-être d'y reconnaître un enseignement 
			figuré.
			
			Nous pourrions le comprendre ainsi : 
			il ne faut pas chercher à se faire une place dans cette société ; ce 
			n'est pas la que nous trouverons un abri sûr : " Ne vous y 
			réfugiez pas. " La France est actuellement dominée par la 
			Révolution ; cette cité des hommes, rebelle à Dieu, est appelée à 
			être renversée par la Justice divine, ne nous y installons pas si 
			nous ne voulons être entraînés dans sa ruine.
			
			Remarquons la similitude dans les 
			termes avec l'avertissement évangélique : " Quiconque entend ces 
			paroles que Je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à 
			un insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, 
			les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette 
			maison, et elle a été renversée, et grande a été sa ruine " 
			(Matth. VII, 26-27). Les grands Principes de la Révolution sur 
			lesquels repose la société ne sont que du sable : " vos maximes 
			sont proverbes de sable " 
			disait le saint homme Job (Job XIII, 12).
			
			La Bretagne dans cette perspective symbolise la Cité de Dieu, c'est le 
			Royaume de Marie, c'est là que nous devons chercher refuge ou 
			demeurer. Chez Marie-Julie, trois abris nous sont proposés : le 
			Sacré-Coeur, le manteau de la Très Sainte Vierge et la Croix. En 
			recourant à ces abris, " chers amis de Dieu ", amis de 
			Marie-Julie, vous avez élu domicile chez elle et, par le fait, êtes 
			devenus Bretons par adoption.
			
			Ne point bâtir une demeure, c'est 
			aussi nous considérer comme des exilés en ce monde. Le 19 mars 1878, 
			Saint Joseph disait à Marie-Julie : 
			
			- Malgré les malédictions qui lui 
			sont réservées (à la France), mon Fils accordera le don de 
			protection à plusieurs familles qui se sont comportées 
			charitablement dans la foi et la reconnaissance de la divine grâce ; 
			elles seront protégées mais en fuyant ; elles devront faire comme 
			moi lorsque j'ai fui en Égypte.
			
			- Mais saint Joseph, nous n'avons 
			point d'Égypte, nous.
			
			- La Bretagne sera l'Égypte. 
			
			Ici, il n'est pas hors de propos de 
			lire ce qu'écrit Bossuet sur cette fuite de saint Joseph en Égypte : 
			" Étrange destinée que celle d'un pauvre artisan qui se voit banni 
			tout à coup, et pourquoi ? Parce qu'il est chargé de Jésus, qu'il 
			l'a en sa compagnie. On n'a pas Jésus pour rien ; il faut prendre 
			part à ses croix. "
			
			Serait-il alors déraisonnable pour 
			les " amis de Dieu " 
			vivant dans les grandes métropoles, celles dont les crimes attirent 
			particulièrement la colère divine, de chercher, matériellement, 
			refuge sous d'autres deux plus paisibles ? Certainement pas si nous 
			désirons être la où le Divin Maître veut que nous soyons. Ses 
			avertissements miséricordieux sont une grâce qui nous est offerte, 
			ne les méprisons pas. Mais alors le Bon Dieu dont ce sera la sainte 
			Volonté donnera les lumières et les moyens.
			
		
		
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			Noirs complots, Paris, le 
			roi
			
			Extase du 1er juin 1877
			
			Mon Jésus me dit :
			
			- Viens à mon Divin Coeur, J'ai 
			besoin de parler à ton coeur. J'aime à te voir rabaisser tes 
			pensées, tes réflexions ont été sans détour. Je vais te dire un mot 
			de la pauvre France !
			
			- Vendredi prochain, fête de mon 
			Sacré-Coeur, beaucoup de prières seront faites comme amende 
			honorable et réparation. Plus les justes prient, plus l'enfer est en 
			fureur.
			
			- Le 8, les impies, les 
			profanateurs, les consciences sans remords trameront un des plus 
			noirs complots que la France n'aurait jamais pu imaginer sans le 
			souffle de l'esprit infernal. De ce projet infernal seront tirées 
			toutes les mèches qui allumeront l'esprit de révolte et qui 
			attireront les châtiments terribles.
			
			- II y a longtemps que les 
			usurpateurs ont caché un feu violet, un feu à demi découvert, sous 
			les murs de la grande ville de Paris. Dès que le petit brin de 
			souffle sera porté sur ces étincelles violettes, aussitôt elles 
			formeront des brasiers ardents qui dévoreront les demeures et feront 
			périr un grand nombre d'habitants. Sache bien que ces hommes sans 
			foi, qui ne désirent que le désordre et la mort, se servent de la 
			poudre tirée des charbons de l'enfer.
			
			- Là où les premiers et les 
			derniers rois ont insulté la Sainte Église et son chef, l'ont 
			dépouillée, là il y aura un rude assaut dans ce palais.
			
			- Pour avoir un Roi comme celui 
			que Je vous réserve, il faut de nouveaux murs. Ce Roi en rentrant en 
			France fera comme une nouvelle bâtisse d'une religion fortifiée, de 
			lois violées et renouvelées.
			
			- Pour abriter ce grand homme, 
			cet homme de foi qui porte sur son coeur la décoration de son 
			honneur et de sa foi, il faudra une nouvelle couverture au palais 
			royal. Celui-là étendra davantage la dévotion de mon Sacré-Coeur et 
			de ma Croix. Il sera un des illustres propagateurs de mes Oeuvres, 
			c'est-à-dire qu'il consacrera la France entière au Sacré-Coeur.
			
			- II sera comme un nouveau Louis 
			XVI, avec son crucifix dans la main quand il étendait cette main 
			vers le Ciel en consacrant dans sa prison la France au Sacré-Coeur. 
			Ô bon Roi ! que ton coeur a battu de fois près du Mien. Bon 
			serviteur, ton coeur est sur le point de battre sur le Mien. Pauvre 
			enfant exilé, tu vas donc revoir ta patrie, la saluer par tes 
			pleurs. La foi est gravée dans ton coeur et la consécration de la 
			France à mon Divin Coeur la fortifiera encore. Ô Henri, mon 
			serviteur ne vois-tu pas la voile de mon Amour qui vogue vers tes 
			régions lointaines ? Cette voile se forme comme un pavillon ! Tu 
			marcheras sous cette voile, toi et tes chers compagnons et les 
			soldats de ta cause. Henri, en entrant en France tu as le dessein de 
			défendre le Saint Père. Henri mon serviteur, ces armes sont 
			renfermées dans un anneau d'or.
			
			- Ma victime, voilà les beaux 
			desseins de mon serviteur !
			
			- En rentrant en France, il veut 
			porter un grand scapulaire représentant le Sacré-Coeur et la France 
			implorant le secours du Ciel. Cet homme ne rougira pas de sa foi, il 
			ne rougira pas d'être chrétien.
			
			- Quand Henri entrera en France, 
			les combats seront terribles, le centre droit et le centre gauche 
			viendront comme pour fondre sur le Prince avec des irritations et de 
			noires colères. La seule vue du scapulaire suffira pour les 
			renverser et Henri passera librement avec sa cour.
			
			- Ma victime, mes desseins sont 
			bien grands pour le Roi et pour la France. J'ai dans mon domaine de 
			grands préparatifs qui ne se dévoileront qu'à mesure que la France 
			fera des progrès !
			
			- Pauvre France, sans Moi jamais 
			tu ne te serais relevée ! 
			
			La Sainte Vierge demande pour la 
			France le Salve Regina quatre à cinq fois par jour, puis un acte de 
			contrition prosterné en terre.
			
		
		
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			Marie-Julie accepte de souffrir pour la France
			
			Extase du 1er juin 1882
			
			- Veux-tu souffrir quelque chose 
			pour ta patrie, tes pays et la terre de tes berceaux ? 
			
			- Mon Jésus, désirez, j'accepte, 
			choisissez et j'obéis. 
			
			- Veux-tu souffrir quelque chose 
			pour elle, car le nom de la victime ne s'oubliera jamais à travers 
			tous les siècles. 
			
			- Mon Jésus, ce que Vous voudrez, 
			mais je l'ai vue dans un tombeau parmi les horreurs des abominables 
			iniquités, consumée dans la pourriture. Seigneur, vous ne pouvez 
			plus la prendre car elle a juré de (détruire) votre Église et de 
			n'être rassasiée que quand elle aurait triomphé en toutes choses. 
			
			- Je ne peux plus la relever, 
			dans sa poitrine est planté le signe rouge qui fait reculer 
			d'épouvante. Ses lèvres sont noires de blasphèmes, les ennemis de ma 
			gloire l'entourent et l'ont tournée contre Moi. Je la sauverai, mais 
			après son malheur. Je m'arrête maintenant. Toutes ces choses me 
			faisaient souffrir et maintenant Je suis soulagé en te les ayant 
			révélées. 
			
		
		
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			Marie-Julie victime pour la France
			
			Extase du 16 décembre 1880
			
			La colombe me montre une branche de 
			lis. La tige est flétrie et les feuilles fanées comme une fleur 
			exposée depuis longtemps au soleil. Elle dit :
			
			- Voilà la France, le pays des 
			victimes et de tous les enfants de Dieu. Voilà ce royaume flétri, 
			brisé, réduit, presque sans vie, sans espérance. Accepte la tige 
			flétrie de ce lis. 
			
			- Ô Colombe, je n'ose la toucher 
			parce que son crime a été la cause de son déshonneur. 
			
			- Bientôt sur cette tige, tu 
			scelleras tes lèvres mourantes et le dernier souffle de ton coeur 
			lui dira combien pour elle tu as prié, tu as souffert. En sortant de 
			ce bas monde, tu vas au Ciel chercher le triomphe et acclamer sa 
			noble victoire.
			
			- Avant encore, il faut à Dieu un 
			immense sacrifice, il faut que ses victimes soient immolées et que 
			leurs blessures deviennent aussi larges que les fleuves profonds. 
			Mais Celui qui dore de son amour toutes les pertes des blessures 
			profondes, c'est Celui qui descendra au milieu de ses amis, 
			apportant les trônes les plus glorieux de triomphe. 
			
			
		
		
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