Le Sacré Coeur

Sommaire

- La foi, l'espérance et la confiance

- Le Divin Coeur a besoin de victimes

- Venez au Sacré-Cœur

- La dernière goutte de Sang

La foi, l’espérance et la confiance

Extase du 29 septembre 1880

Je contemple le grand Archange Saint Michel sur son trône magnifique de gloire qui luit et qui rayonne d’un céleste éclat. Le Saint Archange dit :

- Je viens aujourd’hui au nom du Seigneur par son ordre et sa volonté éternelle. Je viens parler au Coeur des amis de mon Divin Maître et leur apporter une parole qui est celle du Seigneur comme tous les ans.

Voilà, dit-il, en montrant le Sacré-Coeur de Jésus qu’il porte lui-même, la porte de ce divin Coeur est ouverte, elle est si large et si grande qu’on peut entrer tous à la fois. Voilà chers amis du Divin Coeur, la porte du refuge ouverte, voilà la prison d’amour pour abriter tous ses enfants qu’Il veut conserver au milieu de l’orage. Voilà la porte que le Seigneur a réservé pour ses amis, voilà l’autre voie qui est celle des malheureux que le Ciel menace de foudroyer de sa colère. Voilà l’heure où nous allons tous combattre pour être témoins de choses que l’oeil humain n’a jamais vues, jamais oreilles mortelles n’a entendues ce que le Seigneur réserve pour le temps à passer sur la terre…

J’affirme qu’il n’y a jamais eu d’époque pareille malgré que bien des angoisses ont passé sur la terre, bien des victimes ont succombé mais jamais il n’a existé un temps si cruel que celui qui est commencé et qui suit lentement jusqu’au fond sa terrible vengeance. Mais plus de repos, il faut s’attendre et se préparer, ne pas être surpris.

Oh ! non, Saint Archange ! mes chers amis se seront munis du bouclier de la foi, de l’espérance et de la confiance.

 

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Le Divin Coeur a besoin de victimes

14 août 1928

La Sainte Vierge : - Le divin Coeur a besoin de victimes d’expiation d’immolation ; il en faut un peu partout. Il faut l’immolation dans les âmes, dans les coeurs, dans les corps, dans les affections et dans le Saint Amour dont s’aiment les âmes, amour que j’aime tant ! "

Marie-Julie : - Bonne Mère, soulagez tout de même tant de souffrances ! "

La Sainte Vierge : - Mes petits enfants, à ce moment et en augmentant elle sera semée un peu partout. Il faut des souffrances, il faut des âmes abandonnées, il faut des coeurs blessés, il faut des victimes pour que le divin châtiment, le juste châtiment de la divine Justice du Seigneur ne s’accroisse pas ! Le mal va devenir pire encore, les crimes vont s’accumuler et la Justice du Seigneur en beaucoup de manières, touchera la terre plus sensiblement. Pour que cette justice ne s’élargisse pas, il faut des souffrances, des oeuvres, des prières, des sacrifices, des immolations, des oeuvres, beaucoup d’oeuvres.

Mes petits enfants bien aimés, laissez-vous conduire par la divine Volonté où sont toutes les lumières et les voies justes qui plaisent au divin Créateur de toutes choses. "

Marie-Julie : - Merci, ma bonne Mère. "

La Sainte Vierge : - Et demain, J’écouterai vos louanges, le Ciel vous répondra, J’écouterai vos prières, le Ciel vous bénira, J’écouterai vos soupirs et le divin Coeur se penchera vers vos âmes pour leur dire :

- Je suis consolé dans la gloire que vous rendez à ma Sainte Mère. "

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Venez au Sacré-Coeur

Le Seigneur nous ouvre son Sacré-Coeur.

- O incendie d'amour, ô repos de tous les Saints !

Laissez-nous tous entrer, nous cloîtrer dans cette Plaie baignée de sang.

Que ses étincelles d'amour partent pour éclairer France entière. Je voudrais être tous les jours à la porte de cette Plaie sacrée.

Petites fleurs légères, volez jusqu'à cette porte ouverte.

Petits oiseaux, volez vers cette source intarissable

Volez, petites colombes blanches, allez y puiser l'amour.

Allez aussi, colombes de la Terre !

Venez, âmes généreuses et captives, venez au Sacré-Coeur.

Les Anges y prient pour la Terre et pour la France.

Le Seigneur fait couler des torrents de grâces après les pleurs.

Vous faites les délices des âmes éprouvées, persécutées.

11 mai 1877

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La dernière goutte de Sang

Le soldat Longin descendit pensif les pentes du Calvaire. C'était le Vendredi Saint au soir. Il portait sur l'épaule la lance qui avait percé le côté du Crucifié.

Une goutte de sang était restée au bout du fer, vive, rouge ; elle allait tomber dans la poussière du chemin. Dieu fit un calice : sur le bord du sentier, une tige poussa tout d'un coup, sur la tige un bouton se forma, le bouton s'ouvrit, c'était un lis blanc comme le manteau des anges. La goutte de sang tomba dans la corolle et la corolle se referma.

Longin n'avait pas vu le prodige, et il avait continué sa marche. Mais un des Archanges qui entouraient le Calvaire s'était détaché des célestes Phalanges et il avait suivi le soldat. Il se prosterna et cueillit la fleur. Puis il prit son essor et dès qu'il fut dans le ciel, il planta le beau lis dans le jardin des anges.

À chaque printemps, une tige poussait mais le bouton ne s'ouvrait pas. Quatre ou cinq fois cependant, dans le cours des siècles, les pétales du lis parurent près de s'ouvrir ; ils laissèrent même échapper un parfum si suave, si suave... C'est quand il y avait sur la terre des âmes ardentes, éprises du Crucifié.

L'Archange prosterné, espérait alors que le beau lis allait s'épanouir, mais il ne s'ouvrait pas.

Seigneur, faites fleurir le lis du jardin des Anges.

Le Seigneur commanda au bouton de s'ouvrir. Un parfum enivrant remplit tout le paradis. La corolle se pencha, la goutte de sang tomba.

Elle traversa toutes les sphères des Cieux. Les étoiles, qui la voyaient tomber, dardaient tous leurs rayons et la goutte de sang s'empourprait de mille feux.

Elle tomba, tomba, jusque sur un petit coin de la terre où il y avait une enfant de quatre ans prosternée dans une petite église. C'était entre les deux élévations de la messe.

L'enfant avait ses petits genoux nus par terre et elle disait une parole qu'elle se sentait portée à répéter toujours sans bien la comprendre :

O mon Dieu, je vous consacre ma pureté, et je vous fais voeu de perpétuelle chasteté.

Quand elle se releva, après la seconde élévation, elle vit une goutte de sang, brillante comme du feu qui tombait sur elle ; elle la recueillit dans ses petites mains, la porta à ses lèvres et, comme les petites fleurs boivent la goutte de rosée, elle but la goutte de sang. Dès lors, le coeur lui brûla toujours dans la poitrine.

L'enfant, c'était Marguerite-Marie, dans la petite Église du Château du Terreau, à Verosvres.

La dévotion du Sacré-Coeur venait d'être semée dans le monde avec la dernière goutte de sang du côté percé sur le Calvaire.

Depuis ce temps, le Sang du Sacré-Coeur puisé au calice Eucharistique fait fleurir la chère dévotion dans les coeurs purs.

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