Promesses de Notre Seigneur pour la récitation des 15 Oraisons
Comme il y avait longtemps qu'elle
désirait savoir le nombre de coups que Notre Seigneur reçut en
sa Passion, un jour Il lui apparut en disant : «J'ai reçu en
mon Corps 5480 coups. Si vous voulez les honorer par quelque
vénération, vous direz quinze Pater Noster et quinze Ave Maria
avec les oraisons suivantes (qu’il lui enseigna) pendant un an
entier : l'année étant achevée, vous aurez salué chacune de
plaies.
Il ajouta ensuite que quiconque
dirait ces Oraisons durant un an « délivrera du Purgatoire
quinze âmes de sa lignée, quinze justes de sa même lignée seront
confirmés et conservés en état de grâce et quinze pêcheurs de sa
même lignée seront convertis. La personne qui les dira aura les
premiers degrés de perfection et quinze jours avant sa mort, je
lui donnerai mon précieux Corps, afin que par celui-ci elle soit
délivrée de la faim éternelle ; je lui donnerai mon Précieux
Sang à boire de peur qu’elle n’ait soif éternellement ; rt,
quinze jours avant sa mort, elle aura une amère contrition de
tous ses péchés et une parfaite connaissance de ceux-ci. Je
mettrai le Signe de ma très victorieuse Croix devant elle, pour
son secours et sa défense contre les embûches de ses ennemis.
Avant sa mort, Je viendrai avec ma très chère et bien-aimée
Mère, et recevrai bénignement son âme et la mènerai aux joies
éternelles et l'ayant menée jusque là, Je lui donnerai un
singulier trait à boire de la fontaine de ma Déité, ce que Je ne
ferai point à d'autres ne disant pas mes Oraisons. Celui qui
dira ces Oraisons est assuré d'être joint au suprême Choeur des
Anges, et, quiconque les enseignera à un autre, sa joie et son
mérite ne manqueront jamais, mais seront stables et dureront à
perpétuité. Là où sont et où seront dites ces Oraisons, Dieu est
présent avec sa Grâce.»
Première
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus-Christ ! douceur éternelle à
ceux qui vous aiment, joie qui surpasse toute joie et tout
désir, espoir et salut des pécheurs, qui avez témoigné n'avoir
de plus grand contentement que d'être parmi les hommes jusqu'à
prendre la nature humaine en la plénitude des temps pour l'amour
d'eux, souvenez-vous des souffrances que vous avez endurées dès
l'instant de votre conception et surtout dans le temps de votre
sainte Passion, ainsi qu'il avait été décrété et ordonné de
toute éternité dans la pensée divine. Souvenez-vous, Seigneur,
que faisant la Cène avec vos disciples, après leur avoir lavé
les pieds, vous leur avez donné votre Corps Sacré et votre
Précieux Sang, et, tout en les consolant avec douceur, vous leur
avez prédit votre prochaine Passion. Souvenez-vous de la
tristesse et de l'amertume que vous avez éprouvées en votre âme,
comme vous l'avez témoigné vous-même, disant : "Mon âme est
triste jusqu'à la mort." Souvenez-vous, Seigneur, des craintes,
angoisses et douleurs que vous avez endurées en votre Corps
délicat avant le supplice de la Croix, quand, après avoir prié
trois fois en répandant une sueur de Sang, vous avez été trahi
par Judas, votre disciple, pris par la nation que vous aviez
choisie et élevée, accusé par de faux témoins, injustement jugé
par trois juges, en la fleur de votre jeunesse et dans le temps
solennel de la Pâque. Souvenez-vous que vous avez été dépouillé
de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision ;
qu'on vous a voilé les yeux et la face, qu'on vous a donné des
soufflets, que vous avez été couronné d'épines, qu'on vous a mis
un roseau à la main, et qu'attaché à une colonne vous avez été
déchiré de coups et accablé d'affronts et d'outrages. En mémoire
de ces peines et douleurs que vous avez endurées avant votre
Passion sur la Croix, donnez-moi avant la mort une vraie
contrition, une pure et entière confession, une digne pénitence
et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il.
Deuxième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! vraie liberté des anges,
paradis de délices, ayez mémoire de l'horreur de tristesse que
vous avez endurée lorsque vos ennemis, tels des lions furieux,
vous entourèrent, et par mille injures, crachats, soufflets,
griffures et autres supplices inouïs, vous tourmentèrent à
l'envie. En considération de ces tourments et de ces paroles
injurieuses, je vous supplie, ô mon Sauveur, de me délivrer de
mes ennemis visibles et invisibles, et de me faire arriver, sous
votre protection, à la perfection du salut éternel. Ainsi
soit-il.
Troisième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! Créateur du Ciel et de la
Terre, que nulle chose ne peut borner ni limiter, vous qui
enfermez et tenez tout sous votre Puissance, souvenez-vous de la
douleur très amère que vous avez endurée lorsque les soldats,
attachant vos mains sacrées et vos pieds très délicats à la
Croix, les percèrent de part en part avec de gros clous émoussés
et, ne vous trouvant pas dans l'état qu'ils voulaient pour
contenter leur rage, agrandirent vos plaies, y ajoutèrent
douleur sur douleur puis, par une cruauté inouïe, vous
allongèrent alors sur la Croix et vous tirèrent de tous côtés en
disloquant vos membres. Je vous conjure, par la mémoire de cette
très sainte et très aimante douleur de la Croix, de me donner
votre crainte et votre amour. Ainsi soit-il.
Quatrième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! céleste médecin, élevé sur
la Croix pour guérir nos plaies par les vôtres, souvenez-vous
des langueurs et meurtrissures que vous avez souffertes en tous
vos membres, dont aucun ne demeurera en sa place, en sorte qu'il
n'y avait douleur semblable à la vôtre. De la plante des pieds
jusqu'au sommet de la tête, aucune partie de votre Corps n'était
sans tourments ; et cependant, oubliant vos souffrances, vous ne
vous êtes point lassé de prier votre Père pour vos ennemis, lui
disant : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils
font !" Par cette grande Miséricorde et en mémoire de cette
douleur, faites que le souvenir de votre très amère Passion
opère en moi une parfaite contrition et la rémission de tous mes
péchés. Ainsi soit-il.
Cinquième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! miroir de splendeur
éternelle, souvenez-vous de la tristesse que vous avez eue,
lorsque, contemplant dans la lumière de votre divinité la
prédestination de ceux qui devaient être sauvés par les mérites
de votre sainte Passion, vous voyiez en même temps la multitude
des réprouvés qui devaient être damnés par leurs péchés, et vous
plaigniez amèrement ces malheureux pécheurs perdus et
désespérés. Par cet abîme de compassion et de pitié, et
principalement par la bonté que vous fîtes paraître envers le
Bon Larron, lui disant : "Tu seras aujourd'hui avec moi en
Paradis", je vous prie, ô doux Jésus, qu'à l'heure de ma mort
vous me fassiez miséricorde. Ainsi soit-il.
Sixième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! Roi aimable et tout
désirable, souvenez-vous de la douleur que vous avez eue quand,
nu et comme un misérable, attaché et élevé en Croix, tous vos
parents et vos amis vous abandonnèrent, excepté votre Mère
bien-aimée qui demeura, en compagnie de saint Jean, très
fidèlement auprès de vous dans l'Agonie et que vous avez
recommandés l'un à l'autre en disant : "Femme, voilà ton fils
!", et à saint Jean : "Voilà ta mère !" Je vous supplie, ô mon
Sauveur, par le glaive de douleur qui alors transperça l'âme de
votre sainte Mère, d'avoir compassion de moi en toutes mes
afflictions et tribulations, tant corporelles que spirituelles,
et de m'assister dans mes épreuves, surtout à l'heure de ma
mort. Ainsi soit-il.
Septième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! fontaine de pitié
inépuisable qui, par une profonde affection d'amour avez dit sur
la Croix : "J'ai soif !", mais de la soif du salut du genre
humain, je vous prie, ô mon Sauveur, d'exalter le désir de mon
cœur pour tendre à la perfection dans toutes mes œuvres, et
d'éteindre entièrement en moi la concupiscence charnelle et
l'ardeur des appétits mondains. Ainsi soit-il.
Huitième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! douceur des cœurs, suavité
des esprits, par l'amertume du fiel et du vinaigre que vous avez
goûtés sur la Croix pour l'amour de nous, accordez-moi de
recevoir dignement votre Corps et votre Sang Précieux pendant la
vie et à l'heure de ma mort, pour servir de remède et de
consolation à mon âme. Ainsi soit-il.
Neuvième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! vertu royale, joie de
l'esprit, souvenez-vous de la douleur que vous avez endurée,
lorsque plongé dans l'amertume à l'approche de la mort, insulté
et outragé par les hommes, vous avez crié avoir été abandonné de
votre Père, lui disant : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné ?" Par cette angoisse, je vous conjure, ô mon Sauveur,
ne m'abandonnez pas dans les terreurs et les douleurs de la
mort. Ainsi soit-il.
Dixième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! qui êtes en toutes choses
commencement et fin, vie et vertu, souvenez-vous que vous vous
êtes plongé pour nous dans un abîme de douleurs, de la plante
des pieds jusqu'au sommet de la tête. En considération de la
grandeur de vos plaies, apprenez-moi à garder vos Commandements
par une vraie charité, ces Commandements dont la voie est large
et aisée pour ceux qui vous aiment. Ainsi soit-il.
Onzième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! abîme très profond de
Miséricorde, je vous supplie, en mémoire de vos Plaies qui ont
pénétré jusqu'à la moelle de vos os et de vos entrailles, de me
tirer, moi, misérable submergé par mes offenses, hors du péché,
et de me cacher de votre face irritée dans les trous de vos
Plaies, jusqu'à ce que votre colère et votre juste indignation
soient passées. Ainsi soit-il.
Douzième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! miroir de vérité, marque
d'unité, lien de charité, souvenez-vous de la multitude de
plaies dont vous avez été blessé de la tête aux pieds, déchiré
et tout rougi par l'effusion de votre Sang adorable ! Ô grande
et universelle douleur que vous avez soufferte pour l'amour de
nous en votre chair virginale ! Très doux Jésus, qu'auriez-vous
pu faire pour nous que vous n'ayez fait ! Je vous conjure, ô mon
Sauveur, de marquer de votre Précieux Sang toutes vos plaies
dans mon cœur, afin que j'y lise sans cesse vos douleurs et
votre Amour. Que par le fidèle souvenir de votre Passion, le
fruit de vos souffrances soit renouvelé dans mon âme, et que
votre Amour s'y augmente chaque jour, jusqu'à ce que je
parvienne à vous qui êtes le trésor de tous les biens et de
toutes les joies, que je vous supplie de me donner, ô très doux
Jésus, dans la vie éternelle. Ainsi soit-il.
Treizième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! Lion très fort, Roi
immortel et invincible, ayez mémoire de la douleur que vous avez
endurée, lorsque toutes vos forces, tant du cœur que du corps,
étant épuisées, vous avez incliné la tête en disant: "Tout est
consommé !" Par cette angoisse et cette douleur, je vous
supplie, Seigneur Jésus, d'avoir pitié de moi en la dernière
heure de ma vie, lorsque mon âme sera dans l'angoisse et que mon
esprit sera troublé. Ainsi soit-il.
Quatorzième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! Fils unique du Père,
splendeur et figure de sa substance, souvenez-vous de l'humble
recommandation que vous avez faite à votre Père, lui disant :
"Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains !" Puis, votre
Corps déchiré, votre Cœur brisé, et les entrailles de votre
Miséricorde ouvertes pour nous racheter, vous avez expiré ! Par
cette précieuse Mort, je vous conjure, ô Roi des saints, de me
réconforter et de me secourir pour résister au démon, à la chair
et au sang, afin qu'étant mort au monde je vive en vous seul.
Recevez je vous prie, à l'heure de ma mort, mon âme pèlerine et
exilée qui retourne à Vous. Ainsi soit-il.
Quinzième
Oraison
Pater, Ave
Ô Jésus ! vraie et féconde vigne,
souvenez-vous de l'abondante effusion de Sang que vous avez si
généreusement répandue de votre Corps Sacré, ainsi que le raisin
sous le pressoir. De votre côté percé d'un coup de lance par un
soldat, vous avez donné du Sang et de l'Eau, de telle sorte
qu'il n'en est plus demeuré une seule goutte. Et enfin, comme un
faisceau de myrrhe élevé du haut de la Croix, votre Chair
délicate s'est anéantie, l'humeur de vos entrailles s'est tarie,
la moelle de vos os s'est desséchée. Par cette amère Passion et
par l'effusion de votre Précieux Sang, je vous supplie, ô bon
Jésus, de recevoir mon âme lorsque je serai à l'agonie. Ainsi
soit-il.
Prière
finale
Ô Doux Jésus ! blessez mon cœur, afin que des larmes de
pénitence, de douleur et d’amour nuit et jour me servent de pain
; convertissez-moi entièrement à Vous, que mon cœur Vous soit
une perpétuelle habitation, que ma conversation Vous soit
agréable, et que la fin de ma vie Vous soit tellement louable
qu’après ma mort je puisse mériter votre Paradis et Vous louer à
jamais avec tous Vos Saints. Ainsi soit-il.
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Chapelet à l’Archange Saint
Michel ou Couronne Angélique
En 1751 mourait en odeur de
sainteté, au Carmel de Vétralla (Italie), soeur Angèle-Colombe
du Cœur de Jésus, qui avait adopté et propagé la pratique du
Chapelet de Saint Michel, consacrée dès lors, nous dit-on, par
une tradition vénérable.
Il parait certain, en effet,
que l'origine en remonte à une pieuse portugaise du nom
d'Antonia d'Astonac, laquelle aurait reçu de saint Michel
l'assurance que quiconque l'honorerait par la récitation de neuf
salutations correspondant aux neuf choeurs des Anges, serait
accompagné à la Sainte Table par un cortège de neuf anges, pris
dans chacun des neuf choeurs. En outre, à celui qui réciterait
journellement les neuf salutations, l'Archange promettait son
assistance spéciale pendant la vie et après la mort, la
délivrance des flammes du Purgatoire, pour lui-même et pour ses
parents.
Avec un chapelet bénit,
spécialement conçu, après avoir baisé pieusement la médaille :
«O Dieu, songez à me secourir ;
Seigneur, hâtez-vous de me venir en aide.
Qu'ils soient confondus, et
qu'ils soient couverts de honte, ceux qui cherchent mon âme.
Qu'ils retournent en arrière,
et qu'ils rougissent, ceux qui me veulent du mal.
Qu'ils s'en retournent aussitôt
en rougissant, ceux qui me disent : Triomphe, triomphe !
Mais qu'ils se livrent à des
transports de joie, et qu'ils exultent d'allégresse tous ceux
qui vous cherchent, et qu'ils disent sans cesse : Que le
Seigneur soit glorifié, ceux qui aiment votre salut.
Pour moi je suis indigent et
pauvre ; Dieu, aidez-moi.
C'est vous qui êtes mon Aide et
mon Libérateur ; Seigneur, ne tardez pas.
Gloire au Père, et au Fils et
au Saint-Esprit.
Ainsi qu'il était au
commencement et maintenant, et toujours et dans les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.»
Ensuite, laissant les quatre
grains qui suivent la médaille, réciter un Pater sur le gros
grain et trois Ave sur les petits grains pour la salutation à
chaque Chœur des Anges.
- Au 1er Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Séraphins, que le Seigneur nous rende dignes d'être
enflammés d'une parfaite charité. Ainsi soit-il.
- Au 2ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Chérubins, que le Seigneur nous fasse la grâce
d'abandonner la voie du péché et de courir dans celle de la
perfection chrétienne. Ainsi soit-il.
- Au 3ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Trônes, que le Seigneur répande dans nos cœurs
l'esprit d'une véritable et sincère humilité. Ainsi soit-il.
- Au 4ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Dominations, que le Seigneur nous fasse la grâce de
dominer nos sens et de nous corriger de nos mauvaises passions.
Ainsi soit-il.
- Au 5ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du
Chœur Céleste des Puissances, que le Seigneur daigne protéger
nos âmes contre les embûches et les tentations du démon. Ainsi
soit-il.
- Au 6ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Vertus célestes, que le Seigneur ne nous laisse pas
succomber à la tentation, mais qu'Il nous délivre du mal. Ainsi
soit-il.
- Au 7ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Principautés, que le Seigneur remplisse nos âmes de
l'esprit d'une véritable et sincère obéissance. Ainsi soit-il.
- Au 8ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste des Archanges, que le Seigneur nous accorde le don de la
persévérance dans la foi et dans les bonnes œuvres, pour pouvoir
arriver à la possession de la gloire du paradis. Ainsi soit-il.
- Au 9ème Chœur
des Anges : Par l'intercession de Saint-Michel et du Chœur
Céleste de tous les Anges, que le Seigneur daigne nous accorder
d'être gardés par eux pendant cette vie mortelle, pour être
conduits ensuite à la gloire éternelle du Ciel. Ainsi soit-il.
Sur les grains près de la
médaille, réciter quatre Pater :
-
Le 1er en
l'honneur de l’Archange Saint Michel,
-
Le 2ème en
l'honneur de l’Archange Saint Gabriel,
-
Le 3ème en
l'honneur de l’Archange Saint Raphaël,
-
Le 4ème en
l'honneur de notre Ange Gardien.
Terminer par la prière suivante
:
Antienne
Très glorieux Saint-Michel,
Chef et Prince des Armées Célestes, gardien fidèle des âmes,
vainqueur des esprits rebelles, favori de la Maison de Dieu,
notre admirable guide après Jésus-Christ, vous dont l'excellence
et la vertu sont suréminentes, daignez nous délivrer de tous les
maux, nous tous qui recourons à vous avec confiance, et faites,
par votre incomparable protection, que nous avancions chaque
jour dans la fidélité à servir Dieu.
Priez pour nous, ô Bienheureux
Saint-Michel, Prince de l'Église de Jésus-Christ, afin que nous
puissions être dignes de Ses promesses.
Oraison
Dieu Tout-Puissant et Éternel
qui, par un prodige de Bonté et de Miséricorde pour le salut
commun des hommes, avez choisi pour Prince de Votre Église le
très glorieux Archange Saint-Michel, rendez-nous dignes, nous
Vous en prions, d'être délivrés, par sa bienveillante
protection, de tous nos ennemis, afin qu'à notre mort, aucun
d'eux ne puisse nous inquiéter, mais qu'il nous soit donné
d'être introduits par lui en la présence de Votre puissante et
auguste Majesté. Par les mérites de Jésus-Christ, Notre
Seigneur. Ainsi soit-il.
Prières extraites du Mémoire
pour obtenir le renouvellement de la Consécration de la France à
Saint Michel, par le Marquis de la Franquerie – Camérier secret
de sa Sainteté Pie XII, chez l'auteur, 1947.
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