II est écrit
que deux grands hommes.
L'auguste
bandeau sur le front,
Dans la nuit
des temps où nous sommes,
En Occident
apparaîtront :
L'un, d'une
sainteté sublime,
Doit, dans la
nouvelle Soly me,
Glorifier la
vérité ;
Par son audace
et sa prudence,
L'autre, sur
le trône de France,
Étonnera
l'humanité
Prophéties de Prémol
«Et je vis
venir de l'Orient un jeune homme remarquable, monté sur un lion.
Et il tenait une épée flamboyante à la main. Et le coq chantait
devant lui. Et le Lion mit le pied sur la tête du Dragon.
Et sur son
passage tous les peuples s'inclinaient, car l'Esprit de Dieu
était en lui.
Et il vint sur
les ruines de Sion, et il mit sa main dans la main du pontife,
et ils appelèrent tous les peuples qui accoururent. Et ils leur
dirent : «Vous ne serez heureux et forts qu'unis dans le même
amour !» Et une voix sortit du ciel, au milieu des éclairs et du
tonnerre, disant : «Voici ceux que j'ai choisis pour mettre la
paix contre Var change et le dragon, et qui doivent renouveler
la face de la terre ! ils sont mon verbe et mon bras ! et c'est
mon Esprit qui les guide».
Glose
L'Archange,
c'est la monarchie ; le dragon, c'est la révolution ; Sion ,
c'est Rome ; le jeune homme monté sur .un lion, c'est le Grand
Monarque ; Le coq symbolise la faction orléaniste à la fois
renversée et convertie.
Le
P. Ricci
«C'est alors
que viendra le Duc Fort, sorti d'une des nobles races qui,
pendant tant de siècles , demeura constamment fidèle à
l'ancienne religion de ses pères, et dont la Maison a été très
affligée par la nécessité à une dure servitude.
Les mains de
ce Duc seront admirablement fortifiées, et son bras vengera la
religion, la patrie et les lois. Dès ce moment on fera cause
commune contre ce Monarque fort et contre les rois et les
princes qui seront unis à lui. On emploiera tout l'argent et
tous les moyens possibles pour lui faire la guerre ; mais il
vaincra ses ennemis en pleine campagne, et les écrasera tant en
Orient qu'en Occident».
Le prodige aérien de Vienne
Observé le 3
mai 1848, est un de ces phénomènes prophétiques, comme il s'en
rencontre dans l'histoire ; exemples : les signes observés avant
et lors du siège de Jérusalem, par Titus ; le Labarum apparu à
Constantin ; la croix de Migné (1836) ; plusieurs batailles vues
dans les airs, depuis 1870, en Pologne, etc.. Le nuage
symbolique a montré les diverses phases historiques, depuis 1848
jusqu'à la venue du Grand Monarque dont il est dit :
«Sur le nuage
blanc et sur la bande supérieure de l'échappe, se voyait un
personnage richement vêtu, coiffé d'un chapeau de général et
monté sur un cheval blanc orné d'une couverture brodée à franges
d'or. Ce personnage est resté longtemps presque immobile à cette
place.
… En même
temps, un troisième lion blanc se forma sur le nuage blanc... On
vit une grande dame sortir de la ville apparente ou château
blanc. Elle était vêtue d'un manteau blanc, qui ne saurait être
comparé qu'au manteau de la statue de Notre Dame de Fourrière.
Elle tenait en sa main une autre couronne qui paraissait sortir
d'une ouverture faite sur le devant du manteau. Cette dame est
venue déposer cette couronne sur la tête du lion blanc. Cette
couronne était ronde, grande, blanche, et composée de fleurs
dont il n'a pas été possible de reconnaître la nature.
Aussitôt que
le lion blanc a été couronné, le cavalier, jusque-là immobile,
est venu sur le lion, après avoir quitté son cheval, qui a
disparu dans les nuages... Au-dessus de cette tête, sur l'azur
du ciel, se lisaient ces trois lettres grosses et violettes,
dont la première était plus grosse que les deux autres :
ave».
La dame, dont
il est ici question, est la Sainte Vierge, dont la protection a
obtenu miséricorde au royaume de saint Louis, représenté par le
Lion blanc. Elle couronne la France qui, par le culte qu'elle a
rendu à la Mère de Dieu, a mérité sa protection toute puissante.
C'est la France qui, dans le mot mystérieux Ave, salue le
souverain aimé du ciel, envoyé pour la délivrance du pays.
Saint Augustin
Les oracles
sibyllins ont entrevu le prince immense promis a nos temps. Sans
remonter si haut, nous reproduisons le fragment ci-après,
attribué à Saint Augustin, et qui se trouve vers le milieu du
traité de ce Père : De Antichristo. Nous savons, dit l'aigle
d'Hippone, qu'après l'empire des Grecs, de même qu'après celui
des Perses, qui fleurirent chacun dans leur temps avec une
grande splendeur et une très grande puissance, l'empire romain
commença enfin à s'élever à son tour, devint le plus puissant de
tous ceux qui l'avaient précédé, et tint sous sa domination tous
les royaumes de la terre, de sorte que toutes les nations furent
soumises aux Romains et leur payèrent tribut. C'est pourquoi
l'apôtre Paul dit que l'Antéchrist ne viendra point dans le
monde avant que l'apostasie ne soit arrivée auparavant ,
c'est-à-dire que tous les royaumes qui étaient assujettis
d'abord à l'empire romain en aient secoué le joug.
- Or, ce temps
n'est pas encore arrivé ; car, quoique nous voyons l'empire
romain en très grande partie déjà détruit, cependant tant que
dureront les rois de France, qui doivent posséder cet empire, la
suprématie du nom romain ne périra pas tout entière, parce
qu'elle se maintiendra dans ses rois. Quelques-uns de nos
docteurs disent même qu'un roi des Francs possédera l'empire
romain tout entier, lequel roi viendra aux derniers temps...»
Dans cette
puissance, il faut surtout considérer sans doute la mission
providentielle de la France pour le protectorat du Saint-Siège,
et l'ascendant moral que rendra le Grand Monarque à notre pays,
en abaissant partout l'impiété et la révolution conjurées contre
l'Eglise et sa Fille aînée. Quant à l’apostasie dont parle
l'apôtre, elle s'est effectuée en Asie, en Afrique, en Amérique,
dans la majeure partie de l'Europe : la France l'Italie et
l'Espagne, longtemps préservées, sont persécutées à présent par
le despotisme de la libre pensée ou aux prises avec cette fille
de l'enfer.
David Pareus
Ce savant
Silésien, dont les œuvres ont été publiées à Heidelberg, en
1647, rapporte la prophétie suivante, reproduite en 1665 par le
chanoine Comiers, dans son Traité des Comètes.
«Il surgira un
roi de la nation très illustre des lys; il aura le front long,
les sourcils élevés, les yeux longs et le nez aquilin. Celui-ci
rassemblera une grande armée et détruira tous les tyrans de son
royaume ; il frappera de mort tous ses ennemis, quoiqu'ils
prennent la fuite sur les monts et se retirent dans les cavernes
pour se cacher de sa face. Car comme l'époux est uni à l'épouse,
ainsi la justice lui sera associée. Il poursuivra la guerre avec
ses ennemis jusqu'à sa quarantième année, en subjuguant les
Insulaires, les Espagnols et les Italiens. Il détruira et
brûlera Rome et Florence, et l'on pourra semer le sel sur leur
emplacement. Il fera mourir les membres du clergé qui auront
envahi le siège de Pierre, et la même année il obtiendra une
double couronne. Enfin, en passant la mer avec sa grande armée,
il entrera en Grèce et sera roi des Grecs.
Il subjuguera
les Turcs et les Barbares en faisant cet édit - Quiconque
n'adorera pas le Crucifix, qu'il meure de mort. Nul ne pourra
lui résister, parce que le saint bras du Seigneur sera toujours
avec lui, et il possédera l'empire de la terre. Ces choses étant
faites, il sera nommé le Repos des saints chrétiens».
Prophétie de B. Holzhauser
Ce pieux
auteur, qui écrivait au milieu du XVIIe siècle, a
laissé le meilleur commentaire sur l’Apocalyse. Prophète
lui-même, voici en quels termes il parle du royal restaurateur :
«Dieu enverra
un Grand Monarque, appelé tantôt Auxilium Dei, secours de Dieu,
tantôt Lilifer, porte-lys, tantôt Monarque Fort. De concert avec
une puissance du Nord, il exterminera la race des impies. Il
rétablira l’ordre et rendra à chacun son bien. Dieu, dans ce
même temps, suscitera un Pontife saint qui, soutenu par le Grand
Monarque, fera briller plus que jamais la gloire de l'Eglise
catholique par tout l'univers. Ou croira la race du grand-duc
éteinte : point du tout. Un duc (dux, chef) paraîtra contre
toute attente, lorsque les amis de l'Eglise et des souverains
seront dans la consternation et tellement persécutés qu'ils
seront contraints de prendre les armes, auxquelles Dieu donnera
le plus merveilleux et le plus brillant succès.
Ce monarque
puissant, qui viendra comme envoyé de Dieu, détruira les
républiques de fond en comble ; il soumettra tout à son pouvoir,
et emploiera son zèle en faveur de la vraie Eglise du Christ.
Toutes les hérésies seront reléguées en enfer. L'empire des
Turcs sera brisé, et ce monarque régnera en Orient et en
Occident».
La prophétie d'Olivarius
Remarquée par
François de Metz, en 1792, parmi les manuscrits apportés des
couvents de Paris à la Commune, et reproduite dans les Mémoires
de Joséphine, raconte les faits généraux du premier empire, ceux
de 1848 et la suite, et s'exprime ainsi sur le Grand Monarque :
«Il portera lion et coq sur son armure (force et vigilance)....»
«Ainsi seront
pourchassés du palais des rois par l'homme valeureux ; et par
après les immenses Gaules déclarées par toutes les nations
grande et mère nation. Et lui, sauvant les anciens restes
échappés du vieux sang de la Gap, règle les destinées du monde,
se fait conseil souverain de toute nation et de tout peuple ;
pose base de fruit sans fin, et meurt».
Le Solitaire d'Orval
«Dieu aime la
paix ; venez, jeune prince, quittez l'isle de la captivité.
Oyez, joignez le lion et la Fleur Blanche, venez. Ce qui est
prévu, Dieu le veut. Le vieux sang des siècles terminera encore
de longues divisions ; lors un seul Pasteur sera vu dans la
Celte Gaule. L'homme puissant par Dieu s'asseyera bien, moult
sages règlements appelleront la paix. Dieu sera cru guerroyer
avec lui, tant prudent et sage sera le Rejeton de la Cap. Grâces
au Père de la miséricorde, la sainte Sion rechante dans ses
temples un seul Dieu grand».
Le B. Amadée
Evêque de
Lausanne, XIIe siècle. - «Avec le Grand Pasteur
surgira le Grand Roi, qui obtiendra le royaume de la cité
nouvelle ; et bientôt après il appesantira sa main sur les
infidèles, en Afrique, et ensuite en Europe. Il fera fleurir la
foi, et il sera aimé de tous parce que ses actes exciteront
l'admiration. Alors la volonté de Dieu sera parfaitement
accomplie. Il faudra que la concorde et une union parfaite
soient complètement établies, avant qu'il n'y ait qu'un seul
troupeau».
Le B. Théolophre
D'après le
Livre merveilleux, où se trouve cette page du B. Théolophre,
voici le discours que le Pontife saint doit prononcer au sacre
du Grand Monarque :
«Reçois, Fils
bien-aimé, la couronne d'épines, laquelle tu demandes instamment
et très humblement pour l'amour que tu portes à Celui qui a été
suspendu en la croix et nous a. rachetés de son propre sang.
Reçois aussi en ta main droite l'enseigne de sa très sainte
croix, par lequel signe tu seras vainqueur, parce que le Dieu
des armées a dit : «Je t'ai reçu aujourd'hui, et t'ai oint de
mon huile sainte, mon serviteur, pour être le conducteur de mon
peuple et comme mon signal. Tu vaincras, non par la multitude de
tes gens de guerre, ni par ta propre force, mais par la vertu de
mon Esprit qui t'assistera. Réjouis-toi donc, et sois constant
et ferme en tes résolutions. Et n'aie point peur, attendu que je
serai toujours avec toi. Au reste, je te prendrai par ma droite,
afin d'assujettir les nations devant toi, et je mettrai eu fuite
les rois, et j'ouvrirai devant toi les portes, et elles ne se
fermeront plus. Je marcherai devant toi et humilierai les
superbes de la terre. Je romprai les portes d'airain et je
briserai les gonds de fer. De plus, je te donnerai des trésors
qui sont cachés et je te révélerai les arcanes ou mystères des
grands secrets. Et tout lieu sur lequel tu marcheras sera à toi.
Hé ! qui est-ce qui pourra résister, puisque c'est le Dieu des
armées, le Seigneur qui a dit ces choses ?»
Jean de Vatiguerro
Au
XIIIe siècle : «Ce pape (le Pontife Saint) aura avec
lui un empereur, homme très vertueux, qui sera des restes du
sang Très-Saint des rois de France. Ce prince lui sera en aide
et lui obéira en tout pour réformer l'univers, et sous ce pape
et cet empereur, l'univers, sera réformé, parce que la colère de
Dieu s'apaisera. Ainsi il n'y aura plus qu'une loi, une foi, un
baptême, une manière de vivre Tous les hommes auront les mêmes
sentiments et s'aimeront les uns les autres, et la paix durera
pendant de longues années».
La Salette
Une partie du
secret de Mélanie et de Maximin a trait au sujet qui nous
occupe. En voici les termes, d'après un homme de bien qui a reçu
sur ce point confidences : «Les deux tiers de la France perdront
là foi; l'autre tiers la conservera, mais mollement. La religion
revivra cependant. Il paraîtra un Grand Monarque qui rétablira
la foi et restaurera la Société. L'Eglise sera florissante».
Le Pape Benoît XII
«Uni (le
Pontife Saint) avec le Monarque fort, toute les résistances
contre la vérité seront brisées, et une félicité incomparable
régnera parmi les hommes».
Ancienne religieuse
«J'ai encore
des vues de miséricorde sur la France ; je lui donnerai un Roi
selon mon cœur et ma volonté. Il aura en partage la douceur, la
sagesse et la sévérité. Je lui rendrai tout facile, et tous se
rendront à ses volontés. II fera tout rentrer dans le devoir et
dans l'ordre».
L’abbé Souffrant
«Il
aura une grande puissance et fera
des choses si extraordinaires et si miraculeuses que les plus
incrédules seront forcés d'y reconnaître le doigt de Dieu. Le
Seigneur se servira de lui pour exterminer toutes les sectes
impies, hérétiques, et les superstitions des Gentils, et pour
établir, de concert avec le Pontife saint, la religion
catholique dans tout l'univers».
Saint François de Paul
Au
xve
siècle : «Le Dieu tout-puissant exaltera un homme très pauvre,
mais noble, du sang de l'empereur Constantin, fils de sainte
Hélène, et de la race de Pépin, qui descendait de Constantin.
Celui-là aura sur la poitrine le signe de la croix. Par la vertu
du Très-Haut, il détruira les hérétiques et les infidèles ; il
aura une grande armée, et les anges combattront avec eux et ils
tueront tous les rebelles au Très-Haut».
Saint-Ange
Au
XIIIe siècle : «Lorsque mon peuple se repentira,
qu'il comprendra mes voies et qu'il acceptera et conservera la
justice, alors enfin viendra l'homme qui le délivrera, qui
apportera la paix parmi les peuples, et qui sera la consolation
des justes. Car il s'élèvera enfin un Roi du peuple et de la
race antique des Francs : il excellera dans le service de Dieu.
Il sera reçu des rois chrétiens qui professeront la vraie foi ;
il sera aimé d'eux et sa puissance croîtra par terre et par mer.
Il viendra en aide aux affaires de l'Eglise presque détruites.
Après que les chrétiens seront privés de toute terreur et que
l'Eglise aura été amenée à l'état désiré par les fidèles» ce
roi, uni au Souverain Pontife, enverra des armées suivies par un
grand nombre de volontaires, et la multitude de ceux qui
tomberont pour mon nom, dans le combat, recevra, par
l'efficacité de la croix, la récompense, et montera
glorieusement au ciel».
«Un homme
juste et fort s'élève des eaux mortes et salées comme un lion
fort, comme un serpent prudent, et simple comme une colombe. Il
recevra à la fin, pour la protéger, une colombe noircie par les
impies. Il régnera beaucoup d'années et remettra les lois en
honneur, renouvellera la ville ainsi que le monde, et il ne
nuira pas au peu de rois qui régneront à cette époque».
(Bibliothèque des Franciscains de Hinsbergen).
Maître Antonin
«Alors naîtra,
au milieu des lys, le plus beau des princes, dont le nom sera
grand parmi les rois, tant à cause de ses grâces corporelles que
de la perfection de son esprit. L'univers entier lui obéira, de
l'Occident au Levant et du Nord au Midi. De toutes parts il
terrassera et foulera aux pieds ses ennemis ; ses années
s'écouleront dans le bonheur. Ce monarque surgira de l'illustre
lys ; il aura le front haut, les sourcils arqués, de grands
yeux, le nez aquilin. Il rassemblera une grande armée et
détruira tous les despotes de son royaume, les frappant à mort ;
ils fuiront à travers les monts pour éviter sa face. Il fera aux
faux chrétiens la guerre la plus constante et dominera tour à
tour les Anglais, les Espagnols, les Lombards, les Italiens. Les
rois chrétiens lui feront leur soumission. La même année il
gagnera une double couronne ; puis, traversant la mer à la tête
d'une grande armée, il entrera en Grèce et sera nommé roi des
Grecs. Il subjuguera les Turcs et les barbares ; nul ne pourra
lui résister, parce qu'il aura toujours auprès de lui le bras du
Seigneur qui lui donnera l'empire de l'univers entier. Cela
fait, il sera appelé la paix des chrétiens.»
Marie Lataste
«Un jour,
j'entendis une voix qui me disait : Regarde ! regarde ! Je ne
voulais point regarder, de crainte d'être trompée. Cependant,
entendant de nouveau cette voix, je me recommandai à Dieu, je
levai les yeux et j'aperçus devant moi un personnage singulier.
Il me paraissait d'un tempérament robuste et d'un caractère
capable de résister à tout. Il portait une robe qui descendait
jusqu'aux genoux : ses bras et ses pieds étaient nus. Je ne
saurais dire de quelle matière était cette robe. Elle n'était ni
en or, ni en argent, ni en fer, mais forte comme le fer,
l'argent et l'or. Le diadème qu'il portait sur le front était de
la même matière que sa robe. La chair de ses membres n'était pas
comme celle du reste des hommes ; elle paraissait être d'une
dureté extrême.
Il se plaça
dans le sanctuaire, en face du tabernacle ; il se tint sur ses
deux pieds et resta inébranlable. Je vis une multitude de
personnes, vêtues de blanc, se ranger autour de lui, et il
prononça un discours ou sermon qui était conforme aux
enseignements de l'Eglise : je ne me rappelle point les paroles
qu'il prononça, mais il exhorta, à peu près comme l'apôtre, à
vivre selon l'esprit et non selon la chair. Parmi les vices que
nous devons fuir, il fit mention de celui que l'apôtre défend de
nommer. Il termina en engageant à éviter le mal et à pratiquer
le bien.
Après qu'il
eut parlé, un homme tout noir se dirigea vers lui ; mais il lui
donna sur la tête un coup si vigoureux, que l'homme noir tomba
mort à ses pieds. Aussitôt survint une multitude innombrable de
corbeaux qui enlevèrent le cadavre hors de l'Eglise. Ils
retournèrent bientôt près de celui qui se tenait toujours dans
le sanctuaire. Mais celui-ci se défendait sans se mouvoir ; il
en saisit un avec ses mains, le coupa par le milieu du corps et
le jeta loin de lui; tous les autres s'enfuirent immédiatement.
Quelques instants après, j'aperçus un nombre considérable
d'autres oiseaux voler autour de lui et l'importuner
extrêmement. On lui apporta un filet avec lequel il les prit
presque tous. Il jeta ce filet dans l'air avec une force
extraordinaire, et les oiseaux qu'il n'avait pas pris
s'enfuirent» Une voix se fit entendre dans le ciel, qui disait :
«Celui-là est vraiment un homme fort, il a vaincu ses ennemis.
Alors on vit
sur le pont un homme, monté sur un éléphant, s'avancer
hardiment, tenant une épée à double tranchant. Il paraissait
extrêmement vigoureux ; il était revêtu d'une robe qui n'était
point en étoffe, mais elle paraissait très dure, ainsi que le
diadème que cet homme portait sur la tête. Il traversa la foule
et s'avança jusque auprès de la bête, tenant d'une main son épée
et de l'autre une croix. «Te voilà, monstre infernal, dit-il,
voyons qui des deux sera le plus fort ! Regarde cette croix ?
Oseras-tu t'élever contre elle ? Toute ta puissance sera
réduite a néant». Aussitôt il s'élance sur la bête, il lui
enfonce dans la gueule son épée, dont la pointe ressortit sur le
dos. La bête se retira dans le marais dont elle était sortie»
Cet homme reçut toutes sortes de félicitations de la multitude,
qui éclatait en transports de joie». .
Une ancienne religieuse
«Je lui
donnerai toute puissance sur la terre et il marchera a ma droite
jusqu'à, ce que je réduise ses ennemis à le servir. Et le
sceptre lui sera : donné pour défendre l'autel et le trône ; et
ses ennemis trembleront au jour de sa force. Il sera le roi fort
et marchera avec le Pape saint».
Rosa Colomba
«Grande
révolution éclatera en Europe. La paix ne reparaîtra que
lorsqu'on verra les lys, descendant de saint Louis, sur le trône
de France. Ce qui arrivera».
Religieuse de
Belley
«Il paraît au
milieu de la confusion, de l'orage».
Pirus
«Jamais il ne
s'est vu un monarque si puissant et si heureux ; il sera seul
seigneur et empereur du monde, aimé et redouté de tous».
Matay
«La République
sera proclamée, mais elle durera peu ; ensuite nous serons
gouvernés par un prince d'une grande sagesse et d'une grande
piété, qui vivra très vieux et fera le bonheur de la France. Il
viendra au moment où on s'y attendra le moins».
La petite
Marie des Terreaux. -
C'était une simple fille du peuple qui eut, sous la
Restauration, des songes prophétiques. Son souvenir est encore
vivant à Lyon. Elle a confirmé la tradition qu'une formidable
bataille sera livrée dans la plaine de Cinq Fonds, entre Lyon et
Vienne. Là, le Grand Monarque doit déployer son génie. Il arrive
un moment où ses troupes semblent plier. Il éleva alors les
mains au ciel, et réclame un secours direct du Seigneur.
Soudain, Jésus-Christ, armé d'une faux tranchante, fond sur les
rangs pressés de la révolution, et les abats comme le
moissonneur qui coucha sur les sillons les épis mûris par l'été.
Saint Thomas d'Aquin
«Cet
homme doit venger véritablement le royaume des chrétiens;
l'arracher au joug d'Ismaël, le conquérir sur les Sarrasins.»
Prophéties des saints Pères
«Les Turcs
mêmes s'y attendent, qu'un roi de France lèvera main forte
contre eux et leur fera lâcher prise de tout ce qu'ils avaient
conquis sur les terres des chrétien, et en Orient et en
Occident. Ce roi réunira l'empire divisé en Orient et en
Occident, et sera seul empereur du monde, aimé et redouté, de
tous les hommes.»
Le Curé d'Ars
«Après la
destruction de Paris, doit paraître le Monarque Qui rétablirai
toutes choses.»
Desseins
prophétiques du Mont Saint-Michel
«Le Grand
Monarque, dit l'explication, après avoir détruit la démagogie et
les factions intermédiaires ou démagogie déguisée, relèvera les
monarchies détruites ou avilies, et exercera sur le monde
l'ascendant de Charlemagne au IXe siècle».
Manuscrit prophétique inédit
«Le lion
couronné, dit l'interprétation, figure le Grand Monarque,
l'envoyé providentiel qui relèvera de ses ruines le royaume de
Saint-Louis, et le couvrira,d'un éclat immense».
L'abbé Petiot
«Après une
sanglante bataille, quand les : triomphateurs
croiront recueillir le fruit de la lutte, un homme nouveau
s'élèvera pour rendre la paix à la société ébranlée.»
Le B. Joachim
«Dans,
une figure prophétique, le Grand Monarque est enveloppé, des
pieds à la tête, dès replis d'un long serpent, le python
révolutionnaire. La tête seule et une épaule sont libres, et
pourtant Dieu soutient son Elu, qui se dégage des enroulements
du reptile, pour ceindre là diadème, tenir la main de justice et
vaincre les factions et les tyrannies»
De S…, prélat romain
Ce personnage,
parlant de la Vie d’Anna-Maria Taïgi, par le P.C. a dit de cette
œuvre écrite sur des documents exacts : «Elle est très bien
faite ; j’ai beaucoup entendu parler de cette sainte femme, à
Rome, où alors on travaillait au procès de sa béatification ; eh
bien ! tout ce que vous voyez se passer a été annoncé par elle.
Elle a prédit la proclamation du dogme de l'Immaculée
Conception, le Concile du Vatican, et dans ce Concile la
question de l'infaillibilité du Pape ; les vives oppositions
qu'y feraient certains Evêques, et la décision du Concile ;
qu'aussitôt après la proclamation de ce dogme, la France
déclarerait la guerre à la Prusse, guerre désastreuse et qui
plus tard deviendrait générale ; la fin de Napoléon III ; une
République en France, mais qui durerait peu ; qu'un moment
viendrait où les partis, ne pouvant s'entendre sur le choix d'un
gouvernement, finiraient par se décider à remettre la question à
la décision du Souverain Pontife ; que celui-ci enverrait un
légat en France pour lui rendre compte de l’état des choses ;
qu'ensuite le Pape donnerait à la France un monarque chrétien,
et qu'à partir du moment ou il monterait sur le trône, ce pays
entrerait dans une ère de prospérité civile et religieuse ».
L'Apocalypse
«Celui que
saint Jean vit sur la nuée est le Grand Monarque. Il est dit
qu'il est assis sur une nuée blanche, parce que son règne,
désigné par le mot assis, sera un règne stable et saint, appuyé
sur la protection de Dieu tout-puissant. Il est appelé semblable
au fils de l'homme, à cause de ses grandes vertus, par
lesquelles il imitera le Sauveur Jésus-Christ ; car il sera
humble, doux, aimant la vérité et la justice, puissant par ses
armes, prudent, sage, zélé pour la gloire de Dieu. Il est
représenté ayant sur la tête une couronne d'or, c'est-à-dire
qu'il sera un Grand Monarque, riche et puissant, et le
dominateur des dominateurs ; il vaincra les rois des nations. Et
ayant dans sa main une faux tranchante. Cette faux, que le Grand
Monarque tiendra en main, c'est sa grande et forte armée, avec
laquelle il traversera les nations, les républiques et les
places fortes. Il est dit que cette faux est tranchante, parce
qu'il ne livrera aucun combat sans qu'il en résulte la victoire
pour ses armées, et un grand carnage pour ses ennemis. Il est
dit qu'il tient sa faux dans la main, parce que son armée
n'entreprendra rien sans ses avis, et c'est lui-même qui la
dirigera par ses conseils, et elle lui obéira à la perfection,
et lui sera attachée, et l'aimera de telle sorte qu'il la
maniera comme un bâton, et opérera par elle des choses
admirables.» (Int. XIV, 14)
Saint François de Paule
«Il sera comme un soleil parmi
les astres et obtiendra la principauté du monde».
Prophétie de Blois
«Ce sera le sauveur sur lequel on
ne comptait pas».
Le P. Calviste
«Une splendide fleur de lys sort
d'une nuée. Gloire à Dieu, la foi renaît : un homme, pur
instrument de Dieu, en vient rallumer le flambeau. Heureux ceux
qui auront survécu ! Gloire a Dieu !»