Le 6
janvier 1873, Marie-Julie tombe gravement malade.
Le 15
février, elle reçoit l’extrême-onction.
Le 22
février, apparition de la Sainte Vierge qui lui annonce sa guérison
pour le 2 mai.
Le 14 mars,
seconde apparition de la Mère de Dieu qui lui demande si elle
accepterait les Plaies de son cher Fils.
Le 21 mars,
" Je tombais en extase sur mon lit de douleur. La Sainte Vierge
est là. Notre Seigneur m’apparaît avec ses Plaies rayonnantes. Je
viens, ma chère enfant, me dit-Il, t’apporter mes Plaies adorables.
Il partit alors de chaque plaie, un rayon lumineux qui vint frapper
mes mains, mes pieds et mon côté. "
Le 5
octobre, elle reçoit la couronne d’épines.
Le 25
novembre, " J’ai vu Notre Seigneur, dit-elle,
portant sa Croix sur l’épaule gauche. J’ai vu le Sang couler de
cette épaule déchirée. " A ce moment, Notre Seigneur imprime sur
l’épaule de Marie-Julie cette plaie sacrée.
Le 6
décembre, elle reçoit les stigmates au dos des mains et des pieds.
Le 12
janvier 1874, apparition des stigmates aux poignets de Marie-Julie,
pour représenter les cordes qui avaient lié ceux du Sauveur.
Le 14
janvier, autres stigmates aux chevilles, sur les jambes et les
avant-bras comme signes de la flagellation.
Le 20
février, anneau stigmatique à l’annuaire de la main droite, signe de
ses fiançailles mystiques. Marie-Julie devient la fiancée du Christ.
Le 7
décembre 1875, l’inscription " O Crux Ave " sur la poitrine,
avec une croix, d’autres inscriptions et une fleur.
"
C’est le jeudi 24 mai 1883, à 6 heures du matin, qu’eut lieu la
transformation de la couronne de Marie-Julie. Il lui avait été
annoncé qu’elle recevrait une couronne plus belle, plus brillante,
entrelacée, avec trois diamants sur chaque lacet. L’Archange qui
l’annonçait lui dit : Ma soeur, je suis Saint Raphaël et c’est
moi qui serai le maître du chant angélique au moment où ce don va se
faire, dans ta cellule, le palais du Roi.
A six
heures du matin, l’ancienne couronne disparut tout à coup pour faire
place à la nouvelle. La transformation fut immédiate, suivie d’une
communion surnaturelle. A ce moment, la famille, seul témoin,
entendit la musique des anges à deux reprises. Les raies de la
nouvelle couronne, faites uniquement de sang coagulé, étaient lisses
et vermeilles comme du corail. "
Contrairement aux autres stigmates, celui du coeur alla se
développant. " Sur le côté gauche, déclarait le docteur
Imbert, il y a, en arrière et au-dessous du sein, trois petites
barres d’un pouce de long, de deux lignes de large, non parallèles,
très rapprochées et formées de sang noirâtre desséché ". Le
Seigneur avait révélé que la plaie du coeur, d’abord petite, irait
en s’agrandissant et en pénétrant de plus en plus.
On a
photographié cette plaie en 1936 : elle mesurait quinze centimètres
de long. Marie-Julie demanda qu’elle se ferme. On la photographie,
de nouveau, en 1937 elle n’a plus que sept centimètres. Un linge
appliqué postérieurement présente une tache sanglante de trois
centimètres de diamètre.
Deux des
principales inscriptions stigmatiques en lettres gothiques sur la
poitrine de Marie-julie, rappelaient sa mission :
"
Délivrance du Saint-Père "
" Triomphe
de l’Église "