Sa
vie est écrite au Livre de Vie
" Je
récompenserai Marie-Julie de toutes les souffrances qu’elle a
acceptées avec tant de foi et de résignation,
disait en 1916 Notre Seigneur à
Marie des Pyrénées (morte en 1918). Sa vie est écrite au Livre de
Vie qui paraîtra au Jugement dernier, aux yeux du monde entier, car
ses vertus sont Inconnues des hommes, mais Dieu les connaît. Sa vie
n’a été qu’un martyre continuel et perpétuel. Elle M’a suivi au
Calvaire, et elle connaît toutes les tribulations de Ma Vie, elle
connaît Ma Passion mieux qu’un théologien. Elle connaît Mes
angoisses, Mes souffrances, et elle a mis un baume à Mes Plaies,
toutes les fois que Je le lui ai demandé. Heureux ceux qui suivent
sa voie ! "
Parole de
Notre Seigneur :
" La
bienheureuse Marguerite-Marie a été choisie pour publier la gloire
de mon Sacré-Coeur, et toi, tu es choisie pour publier la gloire de
ma Croix. Elle est la victime de mon Sacré-Coeur, tu es, toi, la
victime de ma Croix. "
17 octobre
1877
C’était le
1er novembre 1938, j’arrivai à La Fraudais de bonne heure
le matin, peu après le retour de l’extase où en cette solennité,
Notre Seigneur donnait à Marie-Julie de contempler les siens dans la
gloire.... Assise sur la petite chaise, devant son lit, elle était
d’ordinaire toujours très en possession d’elle-même, mais non pas ce
jour-là ! car, elle semblait au contraire ne pouvoir se contenir.
Dans l’excès de son bonheur, l’âme toute vibrante, elle répétait
sans cesse " Que Jésus est bon ! Que Jésus est bon ! Que
je suis heureuse ! Oh que Jésus est bon ! " et comme enivrée
d’amour elle redisait encore : " Que Jésus est bon ! Et que je
suis heureuse ", car dans son émoi, elle ne trouvait pas
d’autres mots.
Je hasardai
enfin " Vous avez vu le ciel, Marie-Julie ? "
" Oui,
ma petite amie. "
" Et tous
les vôtres ? "
" Tous
les miens "
" Père,
Mère, Angèle ? "
" Et
Rose ... tout le ciel. "
" Et encore
? "
" Je
suis montée à la
chupe du Paradis. "
" Au sommet
?... et là ? "
" J’ai
vu trois Saintes. "
Il était
question de cette gloire suprême où sont les plus grands Saints de
l’Église catholique.
" Trois
Saintes, Marie-Julie ! je vais deviner qui : Saint Joseph ? "s
" NON,
(avec fermeté) Il est plus haut ! "
" Alors
Sainte Marie Madeleine ? "
" Oui,
Sainte Marie Madeleine ! "
" Sainte
Catherine de Sienne ? "
" Oui
... Oui. " (très vite)
" La
troisième ? "
Marie-Julie
ne répondait pas... Que signifiait ce silence un tel Bonheur ?
" Déjà,
J’ai élevé l’âme au-dessus de la Terre, disait Notre Seigneur,
le 5 mai 1938, Je l’ai appelée dans la hauteur des cieux où
Je la placerai un jour, pas de suite, mais dans quelques heures,
dans quelques jours. "
Jésus lui
avait révélé ce matin là, la gloire qui l’attendait ?