Miséricorde
Sommaire
-
La distraction dans la prière
-
J’aime le merci de vos coeurs
-
Confiance en la divine miséricorde
-
Le souffle de la miséricorde emporte les imperfections
-
Les prêtres ne prêchent pas la miséricorde
-
Sur la communion
-
Justice de Dieu et miséricorde
La distraction dans la
prière
Le 21
octobre 1924
Avant
tout la bonne volonté
Marie-Julie
: " Ô ! bonne Mère, que vous " faisez ben " de nous instruire. Si
souvent c'est dit : " Notre Père ", des lèvres mais pas du fond du
coeur et " vanqué ben " sans respect aussi. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, le Divin Père ne s'arrête
pas toujours à la distraction et au peu de réflexion. Il connaît la
pauvre humanité. La bonne volonté Lui suffit pour donner beaucoup de
grâces et obtenir son amitié divine, sa sainte amitié. "
Haut de page
J'aime le merci de vos
coeurs
Le 25 juin
1924
Le Divin
Coeur : " Mes petites âmes aimantes, mon divin Coeur a soupiré
longtemps après la venue de vos belles âmes, temples que J'aime,
temples où J'habite. O ! mon Ciel de paix, Ô ! mon Ciel où Je
m'épanche. Dans mon épanchement mes petites épouses, vous guérissez
ma blessure. Ma blessure est profonde. C'est la lance qui Me blesse,
lance d'être méconnu, si peu aimé, point adoré, et surtout point
recherché. J'aime tant, mes petites épouses, ce merci de vos coeurs.
Il monte jusqu'à mon Père Éternel et dans la joie II Me dit : " Mon
divin Fils, attachez de grandes récompenses à ce merci de mes
enfants et de vos bien aimés. "
" C'est
si doux à mon Coeur adorable, c'est si doux ce merci d'un coeur
reconnaissant pour tant d'amour et tant de bienfaits. "
" C'est
une joie immense à mon Coeur adorable ce merci de votre Coeur. C'est
un diamant que Je remplis d'amour. Ce merci de votre Coeur que
J'aime Ah ! qu'il M'est précieux ; c'est une douceur à mon divin
Coeur qui reçoit tant d'amertume et au Ciel Je vous le rendrai en
récompenses. Je l'aime ce merci, Je le bois comme un
rafraîchissement. Il réchauffe mon divin Coeur qui est si oublié de
tant d'âmes. J'aime tant ce merci qui fait battre mon Coeur. Il me
console, et au Ciel ce sera une joie immense pour toute l'éternité.
"
Haut de page
Confiance en
la Divine Miséricorde
Le 23
juillet 1925
Jésus : "
II est si facile de me plaire : la bonne volonté me suffit, votre
confiance dans ma Miséricorde efface tout, pardonne tout, il ne
reste plus que l'amour comme une belle flamme blanche qui monte et
descend, c'est le Bien-Aimé visitant sa bien-aimée, c'est sa
bien-aimée visitant son Bien-Aimé. Voilà pour Moi mon ciel sur la
Terre : vos belles âmes qui réparent et Me dédommagent en Me
recevant et en Me visitant. Mes petites épouses, savez-vous quel Nom
J'aime tant ? auquel Je souris et mon Père Éternel en est ravi :
Père de Miséricorde, c'est ma joie. Vous me ravissez. C'est mon Nom
que J'aime car Je ne suis que Miséricorde. C'est une joie pour tout
le Ciel. Demandez-moi sous ce beau Nom : " Père de Miséricorde,
donnez-moi, accordez-moi. " Vous sentirez dans vos âmes une grâce
bien douce et pénétrante et J'y joindrai une douce consolation. "
Marie-Julie
: " Chère petite soeur, il n'y a pas longtemps que ce grand désir
est exprimé par notre cher Époux et en sa présence je ne l'ai pas
une seule fois invoqué que je n'en aie senti un bienfait, un
attendrissement, une force, une douce patience. Je l'ai goûté, je
l'ai trouvé... et c'est une si grande consolation pour notre cher
Jésus, si oublié et si délaissé dans son Saint Tabernacle. "
Le Bien-Aimé
: " Je m'épanche comme une mer abondante, comme une mer de tendresse
en vos belles âmes. C'est pour Moi un pain délicieux pour mon divin
Amour qui a toujours faim d'aimer. O ! que J'aime venir vous parler
de mon Amour, surtout de celui dont Je vous aime et de celui dont
vous M'aimez. Vous M'aimez dans mon Amour. Le mien est le vôtre et
le vôtre est le mien. Je m'arrête, Je vais vous bénir avec tout ce
que J'ai de grâces. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, je vais vous bénir
avec toutes les gouttes de Moi-même. Je me fais rosée de grâces et
toutes ces gouttes sont une bénédiction que je répands sur vous et
sur vos âmes, sur tous vos bien-aimés et vos familles, une
bénédiction qui donnera une mort sainte et douce, une bénédiction
qui touchera le coeur du pécheur avant d'entrer dans l'éternité, une
bénédiction qui donnera la force dans la souffrance et la douceur
dans les épreuves, une bénédiction dont les fruits retomberont sur
tant de milliers d'âmes abandonnées dans le Purgatoire, gémissantes
mais soumises dans le désir de me voir face à face, une bénédiction
de protection toute spéciale qui sera la grâce avant-courrière des
grandes bénédictions à l'heure de ma justice, terrible et pleine de
rigueur pour les coupables, une bénédiction de force et de courage
dans la souffrance. "
Haut de page
Le
souffle de
la Miséricorde emporte
les imperfections
Le 24
septembre 1925
Le Divin
Coeur : " Mes petites âmes, Je vous laisse beaucoup de misères,
pour vous faire mériter ; si Je vous les enlève toutes qu'est-ce que
Je vous donnerai au Ciel puisque les imperfections c'est le travail
de la divine Miséricorde ! O quel beau travail cette Miséricorde. "
" Je
forme le diadème de vos immortelles couronnes et le déchet de vos
imperfections, le souffle de la Miséricorde les emporte. Il n'en
reste plus la petite parcelle, plus rien que la Miséricorde unie à
l'amour et l'amour à la Miséricorde. "
" Je suis
venu vous dire combien Je vous aime et vous comble de ma paix la
plus tendre en vous assurant de la beauté de vos âmes. "
Marie-Julie
: " Assez Divin Coeur d'amour. Votre amour est une grande
souffrance car on ne peut, jusqu'à la profondeur dont il nous
crucifie en désir d'aimer. "
Le Divin
Coeur : " Mes petites âmes contentez-vous du désir de M'aimer. Je
me contente de votre amour, de vos bonnes volontés. Je me contente
du désir de M'aimer et tout le Ciel en a sa part de jubilation, et
tout le Ciel chante des hymnes d'amour en vous attendant. "
Haut de page
Les
prêtres ne prêchent pas
la Miséricorde
Le 28 mars
1931
Notre
Seigneur a dit à Marie-Julie : " Oh ! ma fille Je suis un Dieu de
confiance et d'amour. Je suis un Père de Miséricorde et de saint
abandon. J'ai beaucoup de prêtres, jamais ils ne prêchent ni mon
Amour, ni ma Bonté, ni ma Confiance, ni ma Miséricorde. Prêche la
confiance par ma Volonté. Fais connaître ma Bonté, Je ne suis pas
aimé parce qu'on ne prêche pas tout ce qu'il y a de beau dans le
Ciel qui Me ferait aimer.
Prie pour
les prêtres afin que l'Esprit-Saint leur souffle ce qu'il faut pour
Me faire aimer. "
Haut
de page
Sur
la Communion
- " Ô !
chère âme n'oubliez pas que dans la Sainte Communion c'est la
Miséricorde et l'Amour qui se donnent à la misère. "
- " Chère
âme que J'aime, rappelez-vous qu'il n'y a qu'un Dieu Saint qui est
digne de recevoir un Dieu. "
C'est la
Sainte Vierge qui nous a appris à faire la Sainte Communion avec son
très pur Coeur : " Mes petits enfants, quelques moments avant la
sainte communion laissez-moi prendre vos coeurs de chair avec tout
ce qu'il y a dedans et je purifierai de vos lèvres jusqu'à votre
coeur qui ne sera plus. Le parfum sera le lys de ma pureté, mélange
du parfum de la sainte humilité et de la belle charité, belle
charité qui a si souvent sa belle robe blanche déchirée. Mes petits
enfants, invitez-moi, invitez Saint Joseph qui y mettra l'odeur
sainte de sa sainte mort et après laissez-moi purifier sous le
regard de tout le Ciel la place de votre coeur, j'y mettrai le mien
avec toute sa sainteté, avec toute sa beauté. Il sera l'Autel
Eucharistique où Jésus reposera, ce sera son Ciel dans mon Coeur où
les anges viendront l'adorer et je couronnerai ce trône de lys, de
violettes et de rosés, je serai la gardienne de ce divin Trésor. Les
anges y monteront la garde et rien ne ternira la beauté de son
tabernacle. C'est mon Coeur Immaculé. "
" Et
après, mes petits enfants, dites au Bien-aimé que vous n'avez plus
de coeur à vous-même, dites-lui de le moudre sous les meules de la
divine Miséricorde et dites-lui que la divine Miséricorde emporte
ces cendres jusqu'à l'extrémité du monde avec ces paroles : Amour,
Pitié, Miséricorde, Reconnaissance et Paix à la Terre et action de
grâce au Coeur adorable qui fait de nos misères des merveilles de
Miséricorde et de douce charité pour les âmes coupables. "
Le Divin
Coeur : " Chère âme que J'aime n'oubliez pas chaque matin et
chaque soir de Me dire : «Ô ! mon Bien-Aimé sera-ce ce matin que
j'irai avec Vous déjeuner de votre divine Présence et vivre d'Amour
? "
Il répond :
" Non, pas ce matin. "
" Sera-ce
ce soir mon Jésus que Vous m'endormirez sur votre divin Coeur ? "
" Chère
âme, vous ne connaissez pas l'heure. Ce sera le matin ou le soir de
vos jours que J'endormirai votre corps dans mon Amour pour couronner
vos belles âmes dans mon Ciel, pour M'adorer d'un amour éternel.
Chères petites âmes, voilà de quoi vous consoler. Vous ne M'aimerez
jamais autant que Je vous aime. "
Le Divin
Coeur : " Venez, mes petites âmes, chaque soir au pied de mon
Saint Autel personnellement (si on le peut, dit Marie-Julie),
sinon venez en esprit à genoux Me dire bonsoir et Me remercier des
grâces, des amours, des épreuves de la journée et en retour Je dirai
: " Âme bien-aimée, venez vous reposer sur mon divin Coeur palpitant
d'amour et de reconnaissance. "
Marie-Julie
: " Le bon Jésus oublie tout ce qui a été mal supporté pour ne
compter que ce qui a été bien supporté, quand ce ne serait qu'une
minute de bon support. C'est sa parole. "
Le Divin
Coeur : " Chère âme, J'ai tant de grâces et tant d'amour qui
pèsent à mon divin Coeur. Ô ! demandez-moi ces grâces que J'avais
réservées à beaucoup d'âmes qui ne sont pas venues Me les demander.
Prenez-les Chères âmes, pour soulager mon divin Coeur. "
La Très
Sainte Vierge : " Ô ! mes petits enfants, vous me demandez une
mort sainte et douce sur l'oreiller d'amour de mon Coeur maternel.
Je recevrai mes petits enfants, votre dernier soupir et quand votre
chère âme sortira de sa prison mortelle je la recueillerai dans mes
mains blanches et je la porterai au bien-aimé Jésus qui ne sera
point un juge mais un tendre époux plein d'Amour et de Miséricorde.
"
Jésus répond
: " Ô ! mes petites âmes, Je ne suis juge que pour l'âme qui
refuse ma divine Miséricorde. "
La Très
Sainte Vierge : " Ô ! mes petits enfants l'union de prière quand
vous récitez mes saluts " pleine de grâces ", c'est une belle étoile
toute blanche que vous offrez à mon Coeur très pur. Mes petits
enfants, chaque Ave, chaque salut, c'est un lys en bouton qui vient
s'éclore sur mon Coeur pur. Chaque salut, c'est une humble violette
au parfum délicieux d'humilité que vous offrez à mon Coeur pur ;
chaque salut, c'est une rosé odoriférante que vous offrez à mon
Coeur ; à chaque Ave c'est un baiser que je cueille sur vos lèvres
pour le mettre dans mon Coeur ; à votre heure dernière, mes petits
enfants, je vous le rendrai en le mettant sur vos lèvres et sur vos
fronts mortels, faites-moi aimer, mes petits enfants, partout où
vous pourrez et mon divin Fils vous rendra cette tendresse par un
bouton d'or et d'amour qui sera l'étoile de votre couronne. "
Marie-Julie
: " C'est comme un holocauste. Notre-Seigneur prend les coeurs de
ses fidèles enfants comme une réparation implorant la Miséricorde. "
Jésus :
"Vois tous les excès de ma tendresse pour les âmes, mon Amour n'a
pas de limite ni en profondeur, ni en hauteur, ni en largeur. "
Jésus à ses
chères âmes : " Je vous donne sur la Terre le pain de ma sainte
Volonté, mes petites âmes Je l'ai mangé sur la croix dans toute son
amertume le pain de la Volonté de mon Père et pour vous, âmes que
J'aime, Je l'ai béni avec un tendre amour, J'en ai enlevé toute
l'amertume que J'ai Moi-même goûtée pour vous, et au Ciel, en
échange, Je vous donnerai un pain d'amour pour toute l'éternité. "
" Chères
âmes, mangez-le avec Moi et au Ciel vous aurez toutes les merveilles
d'amour et la table de tous mes prodiges où nous mangerons ensemble
ce pain délicieux qui ne consumera jamais vos chères âmes. Ce sera
toujours un amour nouveau et un festin servi éternellement par la
présence de votre divin Époux. "
Haut
de page
Justice de Dieu et
Miséricorde
Le 17 août
1920
Nous
avons regroupé les sept extases suivantes sous un même titre. Il
serait arbitraire en effet de titrer chacune différemment - sauf à
n'en retenir que les détails qui les séparent - car l'enseignement
qu'elles nous donnent est bien le même. Il aurait pu naître pour le
lecteur d'une telle compilation une impression de redite, cependant,
pour qui sait goûter ces révélations, il n'en est rien. Nous
écoutons ces paroles comme les variations d'un même thème, repris et
enrichi tout au long d'une unique symphonie. Notre-Seigneur et la
Très Sainte Vierge nous dévoilent, par petites touches successives,
l'économie de l'action providentielle sur le monde.
N.B. —
Quelques mots manquent dans les textes originaux, ils ont été
remplacés par des points (......).
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, je viens toute blanche de
pureté, toute radieuse de beauté, toute resplendissante de vertus.
Je viens vous apporter les douces joies du Ciel. Mes petits enfants,
dans ce Saint Octave il n'y a plus de tristesse sur la Terre pour
mes petits enfants qui m'aiment. Tous les jours c'est pour mes
petits enfants qui m'aiment une joie et tous les jours c'est pour
Moi, au Ciel, une joie immense de recevoir leurs prières, leurs
saluts pleins de grâces, leurs soupirs pleins de bénédictions et
aussi leurs joies et leurs peines. Mes petits enfants si vous voyiez
le nombre sans mesure de grâces que je vous donne à toute minute, à
toute seconde. Oh ! mes bien-aimés petits enfants, votre âme
briserait les faibles liens qui retiennent vos belles âmes à vos
corps. C'est pour cette grande grâce que mon divin Fils m'a dit
cette parole :
" Ma
Mère, je vous laisserais bien faire éclater tous vos prodiges sur la
Terre pour mes bien-aimées et chères épouses, pour vos bien-aimés et
chers enfants. Ma Mère,
dit Jésus, qui pourra et qui pourrait supporter l'éclat de tant
de merveilles, l'éclat de tant de gloire, l'éclat de tant de joie,
l'éclat de tant de douceur. Ô ! ma Sainte Mère, vous me raviriez
toutes mes âmes de la Terre pour le Ciel et qui me soutiendrait le
poids de ma Justice, qui expierait tant de crimes, tant de forfaits
dans un siècle de perversion, de perdition, de crimes, de
blasphèmes, d'impureté et de toutes sortes de calomnies infâmes. "
" Mes
petits enfants, c'est pour cela que j'ai modéré mes grâces si
sensibles, mes merveilleux prodiges, mes éclatantes tendresses, mes
puissances sans bornes mes petits enfants, mais aujourd'hui j'ai
quitté le voile noir de deuil depuis l'aurore du 15, tout l'octave
je vous bénirai toute blanche, toute pure et souriante, mais après
ce Saint Octave je reprendrai ce voile de deuil... Mes petits
enfants pour les grands jours de malheurs effroyables ne vous
découragez pas, ils ne sont pas encore venus. Je vous entourerai de
toutes mes protections, je vous couvrirai de mon blanc manteau qui
écarte la Justice, qui renvoie les terribles châtiments réservés à
un peuple qui va d'ingratitude en ingratitude. Mes petits enfants,
je vous entourerai de toutes mes protections, je vous couvrirai de
mon blanc manteau qui écarte la Justice, qui renvoie les terribles
châtiments réservés à un peuple qui va d'ingratitude en ingratitude.
Mes petits enfants, je vous ferai parvenir mes volontés. Restez
calmes et confiants dans Celle qui vous aime tendrement et qui vient
uniquement pour vous bénir et vous réjouir. Mes petits enfants, s'il
était en mon pouvoir de vous enlever toute peine, toute souffrance,
ah ! que mon coeur serait joyeux et consolé. Mes petits enfants, mon
divin Fils me dit :
- " Ô !
ma Bonne Mère, vous voulez donc enlever les beaux mérites à mes
petites âmes épouses, ce sont elles qui Me consolent, ce sont des
paratonnerres pour la Terre où ma Justice ne passera point parce que
Je comblerai de bonheur les petits amis fidèles quand Je criblerai
le monde ; le pécheur impénitent, l'âme pervertie, l'âme coupable Je
la réduirai en poussière et son corps deviendra une puanteur sur la
Terre. Mes petites âmes épouses, J'enverrai après le grand déluge,
une rosée féconde et puissante qui purifiera la Terre, qui la
désinfectera de la poussière des corps corrompus et impurs. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, je m'effraye de cette
affreuse catastrophe. Avec quelle admirable patience, mon divin Fils
attend toujours le retour des âmes ! Que de sang pur et que de sang
coupable ! Tous ces coups n'ont pas touché les coeurs endurcis,
n'ont point ramené le belle foi du passé, tous ces coups n'ont point
rapproché les âmes de sa grâce ni de son Amour. Mes petits enfants,
la Terre est bien coupable, elle paiera sa dette bien large et bien
profonde. Mes petits enfants, toute la Terre ne sera pas détruite.
Nous protégerons nos enfants, nous les garderons pour repeupler la
Terre, pour relever la foi, pour prêcher la sublime doctrine de la
charité, de l'union, de la fraternité. "
" Mes
petits enfants, je vous assure que parmi les grands coups de la
Justice il y aura pour vous, mes petits enfants, de grands prodiges
(3 fois) de grâces, de protections et de merveilles toutes divines.
Mes petits enfants bien-aimés je veux vous tranquilliser, je veux
vous rassurer. Tenez toujours prêts vos objets de protection, vos
cierges bénits, vos médailles et objets où coulent toutes les
bénédictions du Ciel, bénédictions de protection, bénédictions de
faveurs toutes célestes, bénédictions qui éloignent les cris de
Satan parcourant les airs et la Terre, bénédiction qui calmera la
tempête déchaînée de voix lucifériennes. "
Marie-Julie
: " Je ne connais pas ce mot là, j'ai toujours crainte de me
tromper et de tromper. "
La Très
Sainte Vierge : " Non, sois sans crainte. Mes petits enfants
présents comprennent bien mon langage de Mère de protection et de
salut. Mes petits enfants, il n'y aura pas, dans cette tempête, de
cris que de l'enfer, il y aura toutes les âmes perdues de la Terre,
toutes ces âmes qui se donnent à Satan en offensant mon divin Fils,
toutes ces âmes qui ne vivent que de sacrilèges et de sortilèges. Je
suis la Mère de la lumière. Mes petits enfants, me comprennent bien
clairement. Mes enfants bien-aimés je vous donne tous les
avertissements les plus nécessaires dans le Saint Octave de mon
Immaculée Ascension, mes petits enfants, l'âme qui doit renouveler
toute la Terre par mon pauvre royaume. " (3 fois)
Marie-Julie
: " Chères petites soeurs, ce sont de grands soupirs dans le
coeur de la Sainte Vierge quand Elle dit trois fois : " Mon pauvre
Royaume. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, ce grand serviteur et Roi
sortira du divin Coeur. Il aura la foi de Saint Louis, ses emblèmes
de Roi seront des Lys, pas comme aujourd'hui. Mes petits enfants, ce
sont des armées de mort, des armées sanglantes, des armées qui ne
connaissent que le maniement... de la persécution contre la Sainte
Religion... "
" Mes
petits enfants, je vous donnerai avec mon divin Fils et toute la
Cour du Ciel une bénédiction pour toutes vos intentions, une
bénédiction de mort sainte et douce, une bénédiction de protection
dans les dangers, une bénédiction d'être préservés de mort subite et
imprévue, une bénédiction de paix et d'union, en un mot, mes petits
enfants, une bénédiction à tous vos désirs, à tout objet présent
sous mes yeux. Mes petits enfants, je vous ai donné mes lumières et
maintenant je remonte vers le Ciel, le Ciel où jouissent vos
bien-aimés pour toujours souriants et joyeux. Ils sont tous à mes
pieds, richement couronnés. "
Ils disent :
" Ô ! bonne Mère, consolez ceux que nous avons laissés. "
Le 7 avril
1921
" Mes
petites âmes, pensez à Moi. Penser à Moi, c'est une communion, c'est
un pain délicieux. Penser à moi, c'est se nourrir de ma substance et
de tout ce que Je porte dans ma divine Puissance. Penser à Moi c'est
l'avant goût d'un beau Ciel, c'est un trésor qui n'est pas compris
sur la Terre. La gloire toute divine, c'est le grand jour où ma
divine Croix toute brillante des splendeurs répandra ses grands
rayons comme autant d'appels, de langues, et de voix pour se
rassembler sous ses branches divines chargées de fleurs et de
fruits. À ce moment la Terre sera féconde en fruits et en fleurs. La
vigne aura poussé, ses fleurs apparaîtront, les grandes herbes des
prairies seront fauchées et la nature si belle sera doublée de
gloire, de gloire par ma puissance divine. "
" Je
menace la Terre, Je montre mes rigueurs. Quelques âmes s'arrêtent à
considérer ce que J'endure mais la plupart vivent follement dans le
péché, dans l'indifférence, dans l'ingratitude. Par instant, Je
laisse voir ma Justice pour toucher les âmes. Très peu, très peu
méditent cette Justice qui menace la Terre. Par les saintes prières,
Je relève encore un peu mon bras bien appesanti vers la Terre, mais
de grands maux sont réservés qui, d'un moment à l'autre peuvent
presser ma Justice. Si Je ne frappe pas rudement, largement et
terriblement, jamais les âmes ne reviendront à la grâce. C'est
effroyable, tant d'âmes dans le péché. C'est effroyable la foi morte
dans les âmes. C'est effroyable le vice, l'iniquité, la haine dont
vivent tant d'âmes sur la Terre. Que Je suis oublié, offensé. Jamais
le monde passé n'a été plus perverti et méchant contre la charité.
Je me plains parce que Je suis compris. Je me plains parce que Je
trouve des âmes compatissantes. Tout ce petit noyau que Je forme et
que J'attire dans mon Coeur. "
" Mes
petites âmes, venez à Moi qui suis réjoui de vous visiter. Ne
craignez point. Je suis la Résurrection et la vie. Demandez-Moi,
vous Me ferez plaisir. Demandez-Moi beaucoup de grâces, vous Me
ferez plaisir. Je suis un tendre ami qui ne demande qu'à donner.
Quelle joie pour Moi de Me donner à vous. C'est une joie pour tout
le Ciel. Les Anges et les Saints chantent au Ciel ce doux trésor de
la Sainte Eucharistie. Ah ! c'est un concert dans tout le Ciel,
cette voix :
" Allons
assister à la divine Réception des petites âmes. Allons toute la
Cour du Ciel, le divin Roi se donne à ses épouses bien-aimées. Ô
merveille des merveilles ! Nous la comprenons au Ciel, nous voyons
toutes les splendeurs et la gloire de cette joie immense. Jésus se
donne à ses bien-aimés. À genoux, à genoux, redisent les grands
Archanges, les apôtres et les martyrs, à genoux toute la Cour du
Ciel, le grand Mystère de prodiges descend dans les âmes qui
viendront un jour pour former la Cour du Roi. Voilà les joies de la
patrie des Saints en attendant que vous veniez augmenter le nombre
de ces âmes saintes. "
Le 11
novembre 1924
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants bien-aimés, j'ai laissé bien
des fois cette parole en remontant au Ciel : " L'avant-coureur des
grands signes de malheur et de protection pour nos petits enfants
justes, ce sera le dard aiguisé de la haine et de la vengeance
contre la Sainte Église, la Sainte Religion. Voilà mes petits
enfants, le premier signe qui vous en annoncera bien d'autres, qui
seront terribles parce que les âmes savent ce qu'elles font. Elles
veulent détruire le Nom de mon divin Fils, anéantir sa puissance,
enlever à nos chères âmes ce Nom sacré et l'effacer de l'âme des
petits enfants. "
" Mes
chers et bien-aimés enfants, je vous assure mes grâces. Je suis
votre Mère et vous êtes mes enfants. "
La Très
Sainte Vierge : "Mes petits enfants, le Ciel ne peut faire que le
bien. Le Ciel c'est si grand, le Ciel c'est votre demeure, le Ciel
c'est votre repos, c'est là où vous vivrez éternellement dans la
paix et l'amour. Tout sera passé. La Terre aura été visitée,
bouleversée, creusée, ses montagnes fondues et transportées sous la
puissance de la Justice. Elles seront le tombeau de beaucoup,
ensevelis sous les coups de la Justice divine. C'est effroyable,
voilà ce qu'a fait le péché, l'oubli du Créateur, les lois impies et
maintenant plus que jamais. "
" Mes
petits enfants, ma dernière parole avant mes grâces : II y a un peu
partout des complots tramés par les mauvaises âmes qui n'ont plus la
foi, qui se concertent pour des choses affreuses. Le crime est leur
plaisir à tous ces infâmes sujets ; d'un bout de la Terre à l'autre
ils se réjouissent, ils attendent l'heure décisive du grand chef
pour marcher en bandes avec le raffinement de leur conscience sans
justice, sans pitié, leur soif d'or et de chair humaine. "
" Voilà
mes petits enfants, ma dernière parole mais que rien ne vous
effraie. C'est un avertissement de mon Coeur de Mère. "
" Comme
j'ai fait sur la Sainte Montagne, faites passer à mon peuple fidèle
(3 fois) à mes âmes de prédilection que j'abrite sous le voile de ma
miséricorde et de ma paix (2 fois). Mes petits enfants, cette parole
a passé : " Si on ne se convertit pas, Je frapperai, si on rejette
ma parole, c'est aggraver la divine Justice. " On l'a rejetée, on
l'a méprisée et plus encore. Eh bien ! Je redis comme sur la Sainte
Montagne : " Mes petits enfants, faites passer à mes belles âmes, à
mes âmes aimantes, faites passer à vos amis qui sont les miens. "
Le Divin
Coeur : " Je vous les ai donnés, Je vous les ai choisis pour vous
soutenir, pour vous fortifier dans le même amour, car vous m'aimez
toutes, âmes bien-aimées, de cette union de charité compatissante,
dévouée et généreuse. "
Marie-Julie
: " Merci, Divin Coeur adorable, bonne Mère du Ciel vous vous
relevez des pieds du Sauveur. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, c'est pour les infâmes
pécheurs que je colle mes lèvres sur les pieds du Sauveur vivant et
glorieux pour lui demander pardon. "
Il me répond
: " Pas de pardon sans justice. Il y a assez longtemps que
J'attends, que Je patiente, que Je me fais bon pour mes insulteurs,
pour les grands coupables... "
Le 13
novembre 1924
Le Divin
Coeur : " Quand l'heure de purifier la Terre sera proche, quand
les esprits se révolteront les uns contre les autres, quand il n'y
aura plus ni paix ni justice dans mes chrétiens, pas dans le monde
mais dans mes chrétiens, l'heure de ma Justice sera proche. Je
purifierai la Terre de toutes ces âmes impures et injustes qui
M'insultent et M'outragent. Je foudroierai leurs corps par un trait
de ma Justice si précipitée, si rapide, que ce sera plus vite que
l'éclair qui...... alors mon courroux et ma Justice. "
Le Divin
Coeur : " Ô mes petites épouses, depuis un moment J'éprouve tous
mes meilleurs amis. J'ai tant besoin de montagnes de souffrances
pour réparer tant de crimes qui m'offensent, mais J'en trouve moins
encore que d'âmes à sauver, perdues en ce moment pour Moi. Vous me
rachetez beaucoup d'âmes par vos souffrances, mais le plus grand
nombre périra, les corps seront foudroyés et réduits en poussière à
l'instant car tous ces misérables sont remplis de satan, c'est pour
cela que Je les réduirai en poussière. "
" Vous
garderez mes paroles, vous vous en souviendrez et vous les verrez
s'accomplir. Jamais aucune justice n'aura passé comme celle qui est
proche, bien proche. Jamais le monde n'a été aussi corrompu, fourbe,
trompeur, avare, ambitieux et méchant. "
Marie-Julie
: " Ô ! Divin Coeur, vous pouvez les arrêter. "
Le Divin
Coeur : " Mes petites épouses, oui, Je les arrêterai rapidement.
Ma juste Colère est presque arrivée au but, effroyable pour Moi, de
perdre tant d'âmes. Mais Je veux relever la Terre flétrie sous
toutes sortes de crimes, d'impuretés, de violations, de haines
contre mes lois saintes, contre tout ce qui Me touche au sensible. "
Marie-Julie
: " Divin Coeur, vous êtes triste, irrité, c'est une blessure
cruelle que l'âme éprouve. "
Le Divin
Coeur : " La mienne est encore plus profonde. Elle me transperce
jusque dans ma chair glorieuse, que tant de souffrances ont rendu
glorieuse. Gloire éclatante, gloire infinie. Je l'ai achetée, mes
petites épouses, dans la Volonté de mon Père pour le salut de tant
d'âmes que Je vais perdre, qui vont jusqu'à Me maudire et M'insulter
indignement. "
Marie-Julie
: " Coeur adorable, ayez pitié de vos justes qui souffrent
tant... "
Le Divin
Coeur : " Je leur donnerai une grande récompense. Je les bénirai
comme J'ai béni le Saint Homme Job, à qui J'avais tout enlevé et à
qui J'ai tout rendu. Mes petites âmes que J'aime tant... "
" Le beau
règne du divin Coeur viendra ensoleiller la Terre de joie et de
bonheur presque aussitôt que les traits de la Justice auront purifié
de tant d'âmes qui font le mal, de tant de mauvais chrétiens, de
tant d'âmes hypocrites cachées aux regards humains mais visibles aux
regards éternels. "
" Je vous
donne pour demeure paisible et assurée mon divin Coeur adorable avec
ce grand amour de mon Saint Sacrement que l'on veut détruire en
M'anéantissant, en cherchant tous les moyens de détruire mon doux
ciel de la Terre, mon tabernacle, ma sainte demeure, la foi de mes
élus. Il manquera sur la Terre, mais pas longtemps ce pain de vie
éternelle, ce pain qui soutient mes petites âmes souffrantes, ce
festin qui les fortifie. Je laisserai aux impies une heure de
puissance et de pouvoir, ils auront, pour augmenter leur nombre,
tous les réprouvés des abîmes, des abîmes éternels, tous les
réprouvés qui sont sur la Terre sous des formes humaines pour tout
détruire, pour tout anéantir. Je leur laisserai cette heure
douloureuse et pénible. Elle sera suivie d'obscurité profonde. Tout
le ciel sera voilé. Vos lumières bénites vous serviront de jour et
mes bénédictions vous seront abondantes. Ma paix sera avec vous et,
dans cette nuit sombre, Je lancerai tous les traits de ma Justice.
Je foudroierai les perdeurs d'âmes. Je criblerai les fausses
consciences. J'anéantirai les injustes. Je les réduirai comme un
...... Ce temps n'est pas éloigné où Je vous assure que vous n'aurez
pas de crainte. Ma croix et mon divin Coeur seront vos abris, vos
refuges, restez, ne fuyez pas... ailleurs. Ma Justice passera. Toute
la Terre sera poursuivie de ma Justice. Il est temps que Je me lève,
J'arrêterai tout le mal pour entrer dans le beau règne de mon Sacré
Coeur. Il y aura de grands prodiges dans ce règne, il y aura des
résurrections, il y aura des merveilles de protection pour mes âmes
que Je veux garder pour relever le bien, le refaire fleurir. Je le
repeuplerai d'âmes saintes, d'âmes justes, d'âmes remplies de la
foi. La paix fera oublier les peines passées. Mes grâces sécheront
les larmes, mes merveilles réjouiront tous les coeurs. Il faut que
la Terre soit purifiée, il faut que l'ennemi des âmes qui travaille
dans l'ombre soit précipité dans un abîme où il ne pourra plus faire
le mal, où il ne pourra plus Me faire outrager et offenser ; mais
que d'âmes perdues ! Ma passion, ma mort, tant de souffrances
endurées pour le salut des âmes... seront perdues pour elles. Mes
petites âmes, Je vous aime et vous M'aimez mais jamais, malgré vos
grandes peines, jamais vous ne pourrez comprendre combien Je suis
offensé. Que de noires trahisons il se fait dans l'ombre, que
d'injustice. Si vous saviez les affreux desseins des hommes ! Je ne
veux pas vous ouvrir de fond de ces crimes infâmes. Si vous saviez
les infâmes correspondances qui se font sous l'empire de satan. On
vend ma Sainte Église, on vend en secret la tête du prêtre, on vend
en secret la pauvre Terre qui a subi une si horrible punition. Elle
ne l'a pas vue, elle ne l'a pas compris et aujourd'hui il se fait un
commerce infernal tel que jamais le monde n'a vu ce qui se passe.
Tout est livré, tout est vendu et des complots se trament, tous les
jours, la faim de chair humaine les dévore, la soif de sang humain
fait bouillonner tout leur corps par une agitation et un désir
d'arriver au but le plus vite possible. Tout cela se passe à la
salle de l'enfer, sous la présidence de ces âmes vendues à l'esprit
du mal. "
Le Divin
Coeur : " Ô ! que Je souffre à cette pensée de la perte d'âmes !
quand Je pense à ce déluge de ma grande Justice, mon divin Coeur est
saisi d'effroi et tout le Ciel reste abîmé dans un silence absolu.
Mes petites âmes, votre refuge : ma Croix et mon divin Coeur. Je
veux vous sauver, vous garder pour jouir après la souffrance. Je
vous donnerai mes grâces abondantes. "
" Venez à
Moi qui suis délaissé, venez à Moi qui ai tant de grâces à vous
donner, venez en esprit, venez en réalité, venez à mon saint Autel,
venez vous fortifier de ma sainte Présence. "
" Venez
sacramentellement et spirituellement. J'aime à venir à vous. J'y
trouve mes délices et une réparation parce que vos âmes mangent le
pain de la souffrance, mais l'amour est dans la souffrance comme la
souffrance est dans l'amour. Je donne mes souffrances à mes plus
grands amis, à mes plus fidèles amis... "
" J'ai
les souverains remèdes pour tout guérir, surtout pour remettre la
paix dans mes chères âmes. "
Marie-Julie
: " Divin Coeur, vous êtes si bon !... " À cause" que vous
laissez tant souffrir vos pauvres petits amis. "
Le Divin
Coeur : " Sais-tu pourquoi Je les laisse tant souffrir ? C'est
pour les combler de bonheur quand Je toucherai ceux qui M'offensent
et qui ...... car Je suis avec vous, mes petites épouses, et c'est
une dette que Je réclame de vous avant que mes foudres bouleversent
la Terre avant que mes traits irrités se fixent sur ce sol, sur
cette terre où tant de prodiges se sont accomplis. "
Marie-Julie
recommande des intentions puis elle dit : " Ô Divin Coeur, je ne
sais plus que faire. Je ne souffre pas pour moi, mais pour mes
petits amis. Du matin au soir, à vos pieds, je pense à leurs
souffrances. Les miennes ne sont rien. J'ai la paix de votre part,
ça me suffit. J'ai soulagement, adoucissement des peines et des
croix... Pour nous, souffrir c'est " ren " mais voir souffrir c'est
un martyre, un martyre de tous les jours. Ô ! bon Jésus, mon doux
sauveur, soumise à votre sainte Volonté, soulagez nos petites soeurs
toutes leurs misères et laissez-moi leurs croix et leurs
souffrances. Je ne suis utile à rien Seigneur. Je ne peux rien
faire... que dans l'inaction sans pouvoir me dévouer ni faire le
bien dehors, que dans mon pauvre réduit... Soulagez, Seigneur,
consolez ces petites âmes. Je ne Vous laisserai point tranquille, je
ne m'arrêterai point, tant que j'aurai un souffle de vie je
mendierai à votre Coeur. Pourrez-vous refuser à une pauvre
mendiante, Vous qui êtes si bon. "
" Chères
petites soeurs, Ô ! Il s'attendrit ce cher Amour. Il ouvre son divin
Coeur comme un vaste Ciel, comme pour recevoir toutes les ... "
" De là,
je reviens à la Sainte Vierge qui a tout le temps été à genoux aux
pieds du divin Coeur portant toutes nos intentions, priant pour
toutes les âmes... Bonne Mère, je vous demande... Jésus ne vous
refusera rien. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, ma Providence vous est
ouverte, c'est mon Coeur de Mère... Il y a des heures de marquées en
récompense, aux belles âmes du Seigneur. "
Le 21
juillet 1925
La Très
Sainte Vierge : " Ma chère enfant, mes petits enfants, savez-vous
encore une malice bien noire dans l'esprit des hommes : on veut
perdre mon royaume. Il est vendu aux ennemis qui vous ont tant
meurtris et parmi ces ennemis beaucoup d'autres. C'est une populace
de toutes les nations jointe à la trahison qui se fait à la salle de
l'enfer. Le président c'est satan, en fureur de la Foi de mes
enfants, et des grandes grâces qui se multiplient sur cette pauvre
terre et un peu partout. "
" Mes
petits enfants, ne tremblez pas. Ma main puissante vous protégera
ainsi que mon Coeur de Mère, dusse-je le mettre comme un rempart
contre nous et la fureur des hommes sataniques, trompeurs,
trahisseurs, noirs de crimes. Ils sont les repaires de Satan, son
gîte et déjà son enfer. Ils le portent en eux-mêmes. Mes petits
enfants, ne tremblez pas. Mon Coeur de mère vous sauvera avec le
divin Coeur et la croix méprisée luira au-dessus du firmament dans
une nuée blanche et d'or et un rayon d'amour formera cette parole :
«Âmes justes, âmes choisies pour revivre après ces désastres,
parcourez les ruines que le châtiment a touché, portez sur vos
poitrines l'arbre de vie, le lit du Sauveur du monde, le choix de
son Amour. "
" Mes
petits enfants fidèles, je vous comble de mes tendresses, je vous
baigne dans l'amour de la sainte espérance, cette sainte espérance
c'est votre Père du Ciel, c'est votre Mère du Ciel. "
Marie-Julie
: " Bonne Mère Immaculée, merci au nom de vos petits amis. "
La Très
sainte Vierge : " Pour vous, comme pour mes petits enfants, je
vous rendrai la santé. Je vous donnerai la force de parcourir cette
pauvre Terre dévastée, où il y aura beaucoup d'âmes dans des corps
languissants et frappés de stupeur. Vous serez un apôtre relevant la
foi, le courage de ces pauvres âmes terrassées, vous sèmerez la foi,
vous sèmerez la paix, la parole de foi, la semence de grâces,
beaucoup d'âmes seront sauvées tandis que beaucoup de corps
resteront infirmes... paralysés sous la frayeur divine pour leur
bien éternel. "
" Ma
chère enfant, courage, la croix est lourde pour tous mes petits
enfants chrétiens. Mon divin Fils me dit : " Ma Mère Je multiplierai
les épreuves dans mes justes et Je leur donnerai de grandes grâces.
Ce sera le dernier or de leurs souffrances que Je mettrai au rachat
des âmes, pas toutes, mais un nombre que J'ai dans mes desseins. "
" Si vous
saviez quel trésor qu'une souffrance pure ! c'est de quoi racheter
mille pécheurs, mille âmes perdues que la charitable souffrance
rachète à l'enfer. Dans la souffrance il y a l'amour, et l'amour et
la charité sont deux soeurs inséparables en travaux et en
opérations. "
Marie-Julie
: " Que la doctrine du Ciel est belle. C'est un pain que l'âme
mange, un pain qui sanctifie, un pain qui stimule nos veines où a
coulé le Sang du Rédempteur. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, Ô ! que j'aime ce Sang,
vous êtes le Sang de Jésus, la Chair de Jésus, son Sang divin fait
votre vie, son Amour votre force. L'Eucharistie... la charité votre
couronne.
Le 23
juillet 1925
La Très
Sainte Vierge : " Je vous aime, enfants de ma tendresse, je vous
aime dans l'épreuve, je vous aime dans la souffrance, je vous aime
courbés sous le poids de vos croix mais courage, l'heure bénie
avance qui vous apportera la joie, le bonheur, la consolation après
tant d'épreuves. Mes petits enfants, cette heure de délivrance et de
santé vient avec la grande heure fatale et terrible qui purifiera la
Force. Mes petits enfants, je vous assure que la verge vengeresse de
mon divin Fils est aiguisée. Elle est prête à toucher la Terre. "
Marie-Julie
: " Là, chères petites soeurs, c'est une tristesse qui se point
sur le visage si bon de la Sainte Vierge. "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, vous serez sous ma
protection à l'heure du danger, à l'heure de la justice tant de fois
prédite tant de fois annoncée. Eh bien ! mes petits enfants, c'est
la dernière période d'offenses, d'outrages, de crimes de toutes
sortes qui s'accomplissent sur la Terre par les ennemis de mon divin
Fils et aussi les vôtres, car ils haïssent une âme de foi, ils
insultent la beauté, la foi dans nos chers enfants chrétiens. En ce
moment il y a de noirs complots, il y a des trahisons, il y a des
plans affreux contre tout ce qui est foi, contre toute la sainte
Religion. En plus il y a un courant affreux qui part de la salle de
l'enfer, des hommes de lois impies avec les ennemis bien connus qui
à tout prix veulent détruire mon royaume, ma pauvre France. Comme
elle est coupable. Mes petits enfants, vous êtes des victimes qui
expient et qui souffrent pour réparer bien des outrages, des
trahisons infâmes qui vont se commettre. Ce ne sera qu'un moment de
frayeur et aussitôt les foudres du ciel sillonneront la Terre dans
toute son étendue. Mes petits enfants, restez encore en paix. Je
vous avertirai de sortir de la Babylone où les crimes irritent le
Ciel, plus que jamais les âmes se perdent, la foi diminue, la
charité est foulée aux pieds, nos bons chrétiens sont méprisés,
mais, mes petits enfants, ne tremblez pas. Le premier coup du Ciel
sera la destruction de ces âmes misérables qui entendent être
victorieuses, qui entendent gouverner à leur gré par des lois plus
infâmes que jamais, soyez sans frayeur sous ces paroles maternelles.
L'ennemi meurtrier qui a tant détruit de pauvres corps humains il
s'allie (si je dis " ben " bonne Mère, dit Marie-Julie) avec
une multitude de renforts humains puisés un peu partout dans tous
les royaumes. Ils envoient leurs circulaires en demandant aide et
force, aide et force (2 fois). Si vous voyiez cette populace altérée
de Sang humain, mais ce sera eux-mêmes qui subiront les premiers
châtiments, les premières rigueurs de la Justice. Mes petits
enfants, ce temps sera terrible mais pas très long. Vos prières, vos
souffrances et tous vos calvaires vont l'abréger. Après mon royaume
sera purifié. Il restera dans des contrées très peu, très peu de
monde. La Justice fauchera une multitude mais les justes seront
préservés. Mes petits enfants, je vous dis cette parole : " Ma
France plongée dans le crime ressuscitera glorieuse. Le règne de
paix sera prolongé toujours jusqu'à 25 ou 30 années, sous la
direction d'une âme que le Divin Coeur réserve à son bon peuple
fidèle, sauvé par sa grâce et sa tendre bonté. Mes petits enfants, à
la montée de ce Prince qui deviendra Roi de ma France nouvelle,
purifiée, ennoblie et ravissante à mes yeux, il y aura une lutte qui
ne sera pas longue. Le Grand Archange, défenseur de mes enfants avec
l'étendard du Divin Coeur refoulera ce petit combat d'une
bénédiction où le Divin Coeur rayonnera d'une gloire éclatante aux
regards de ses enfants. Mes petits enfants, la pauvre terre arrosée
de grâces, la terre de France, mon royaume, vous la repeuplerez. Il
y aura beaucoup de prodiges - tout arrivera à la fois.
Le règne
du Divin Coeur, la royauté divine du Divin Coeur de mon divin Fils :
ce sera de grandes bénédictions, mes petits enfants et vous aurez
votre large part des bénédictions réservées à cette époque pas
éloignée, pas éloignée. "
" Je vous
dis presque en pleurant que l'heure du grand jugement des impies et
des grands coupables est proche, ce sera un grand déluge et beaucoup
d'âmes seront perdues. Une multitude tomberont précipitées dans
l'abîme sans bonheur, jamais plus de paix, jamais ne jouir de la
beauté de leur Créateur. "
Marie-Julie
: " Oh ! bonne Mère "
La Très
Sainte Vierge : " Mes petits enfants, vous allez voir en peu de
temps la sainte Religion en lutte, le prêtre du Seigneur foulé aux
pieds, ses épouses consacrées traînées, insultées, mes petits
enfants, toute la rigueur des hommes s'apprête comme ils le disent :
" Effaçons Dieu à jamais, effaçons sa puissance, nous n'y croyons
pas. Effaçons jusqu'à son nom, nous ne l'aimons pas. Nous sommes
plus forts que ce gouverneur dont on croit encore à la puissance.
Nous allons tout éteindre. " - " Mes petits enfants, je vous assure
que ce temps n'est pas loin, mais ne vous effrayez pas. Vous avez
pour abri le divin Coeur, vous avez pour protection sa Croix
adorable, vous avez pour tente de salut mon Coeur maternel, mon
blanc manteau pour vous servir de tente, d'abri et de force où vous
n'aurez point de frayeur car la terre sera fendue, un tremblement
terrible la secouera en la faisant monter à de terribles hauteurs.
Les pécheurs tomberont dans ce gouffre et seront ensevelis dans ce
tombeau qui se refermera. Il y aura en d'autres lieux une peste
d'une seule minute. Elle peut détruire des milliers de corps, mais
mes petits enfants, vous avez vos petites fleurs d'aubépine, vous
avez vos croix bénites, vous avez vos médailles où toutes nos grâces
sont tombées comme une pluie abondante, en plus vous avez vos
promesses de vérité et de paix. "
Marie-Julie
: " Merci ma bonne Mère. "
" Chère
petite soeur, la Sainte Vierge est triste et son Coeur est suffoqué
par de douloureuses angoisses. Elle lève ses yeux vers le trône de
son divin Fils adorable, Jésus, qui par cette parole lui répondit. "
Le Divin
Coeur : " Ma Mère Immaculée, Je vous redis ma large protection
pour mes petites âmes fidèles, ma Mère Je vous redis : ma Justice
mettra en pièces le corps du pécheur. Surtout pour les lois infâmes
prononcées par tant d'âmes sous l'empire de Satan, ma Mère, Je les
réduirai en poussière, car laisser des parcelles de ces horribles
corps, ce serait une peste mortelle pour mes bien-aimées à qui Je
promets ma protection. Je la renouvelle, âmes éprouvées. La paix
reviendra, âmes affligées, corps affligés. Le remède souverain Je le
tiens dans mes mains toutes puissantes et divines. J'établirai la
paix où a existé le désordre, l'ennemi et la douleur. Ma grâce
changera tout car ce qui est préparé n'est jamais passé sur la
Terre, des grâces sans mesure, mais une justice sans borne ; elle
n'est point limitée, elle s'étendra partout où les châtiments sont
mérités. Elle s'étendra partout. Mes petites âmes épouses, la Terre
entière, avant mon beau règne, sera en lutte, le sang coulera, les
peuples s'élèveront les uns contre les autres ; pour ce peuple (...)
Je n'ai pas de grâces aussi abondantes que pour vous. Ce peuple M'a
moins aimé, beaucoup n'ont point la foi. Mes petites épouses, Je
vous redis encore : Je vous comblerai de mes plus grands dons. Je
ferai des merveilles, de grands prodiges pour vous réjouir après le
passage de ma grande Justice et les récompenses pleuvront comme la
pluie... C'est une pluie fine, multiple, Je vous le promets (2 fois)
et ma parole est vérité, ma parole est divine, ma parole c'est Moi
avec toute ma puissance. "
Le Divin
Coeur : " Le grand tueur d'âmes est arrivé à son dernier degré de
mal, de perversion, de crime, c'est la dernière course infâme. Il
sera précipité au fond de ses abîmes et tous les esprits infernaux
qui se répandent dans les âmes le suivront. Une grande paix renaîtra
avec la grâce. Il vient, il vient ce temps de paix... il a été
révélé par de saintes âmes bien hautes dans le Ciel qu'avant le
grand déluge de la Justice divine il y aurait beaucoup de
souffrances sur la Terre, beaucoup de croix multipliées, beaucoup
d'âmes affligées, beaucoup de familles plongées dans les épreuves et
que toutes ces souffrances seraient une bénédiction pour la Terre,
jointe aux grandes bénédictions du Ciel. "
" La
divine Justice passera presque partout, laissera les justes debout
louant le Créateur. Elle fauchera tous ceux qui ont méprisé sa
bonté, son ministre et les âmes de foi. "
Le 30
juillet 1925
Marie-Julie
: " Ô ! Jésus, de quel éclat de gloire votre divine Personne est
entourée ! "
Jésus : "
Au dernier jour qui finira sur la Terre où Je vous ai appelés, le
voile des splendeurs disparaîtra et ma gloire vous apparaîtra. "
Marie-Julie
: " Ô ! Jésus, au début modérez votre Amour. L'âme immortelle a
une grande souffrance et une grande douleur pour le supporter. "
Jésus : "
Je viens pour vous embraser de mon divin Amour, Je viens pour vous
dire combien Je vous aime, vous êtes mes amis fidèles que Je
contemple du haut du Ciel parce que vous m'aimez et que vous Me
consolez, Je veux vous embraser de mon divin Amour. "
" Je
trouve si peu d'âmes qui le désirent ! Je trouve dans vos âmes ce
brûlant désir qui Me console et Me dédommage, parce que vous
reconnaissez que mon Amour a tout fait pour vous, et Je l'envoie de
mon divin Coeur à vos nobles coeurs de fidèles amis de mon divin
Coeur. "
" Oh ! si
vous pouviez supporter les feux d'amour dont Je voudrais vous faire
vivre et vous embraser ! Mais vous seriez incapables de le supporter
sur cette Terre ! "
Marie-Julie
: " Divin Coeur, nous ne Vous demandons pas votre incendie
d'amour sur la Terre, mais au Ciel Vous incendierez nos âmes, Vous
leur donnerez le même feu d'amour qui Vous a comblé Vous-même ! "
Jésus : "
Petites âmes aimantes, parce que Je vous aime de mon Amour, parce
que Je vous aime pour cette belle foi que vous avez, que vous
portez, que J'allume dès le matin chaque jour pour Me consoler. Tant
d'âmes vivent sans foi sur la Terre, Je veux que cette foi devienne
un soleil, un double lien d'union avec mon divin Coeur, et Je
l'attache ce lien divin, mes petites âmes aimantes. Je vous
visiterai par mes grâces, Je vous visiterai par ma tendresse, Je
visiterai les vôtres et toutes les âmes que vous aimez (2 fois) et
Je vous assisterai quand vous m'appellerez par le Coeur de ma Mère.
Je vous apporterai cette divine réponse, vous m'avez aimé, Mon Amour
est plus fort que le vôtre, mais Je le prendrai pour consoler mon
adorable Amour qui est si peu connu,si peu aimé, si peu adoré. "
Pourtant c'est du divin Coeur que vous viendra le salut et la paix
de cette pauvre Terre qui chaque jour en m'offensant attire les
rigueurs de ma Justice. Oh ! qu'il M'est dur, petites âmes aimantes
de changer mon Amour en Justice ! (2 fois) pour tant d'âmes qui
m'aimaient et qui ne savent que m'offenser ! " " Dans mon divin
Coeur, Je vous donnerai un sûr abri quand les flèches qui blessent
descendront du ciel et annonceront les deuils, les larmes, la mort,
etc. C'est ma divine Justice qui séparera mes amis de mes ennemis.
Je conserverai mes amis pour se réjouir dans la résurrection, dans
une belle fête bien pure et toute remplie de charité. "
" Petites
âmes aimantes, ne craignez pas. Votre amour fait pencher mon divin
Coeur sur la Terre et Je vous réserve à tous une place d'amour et de
paix, une place où la divine Justice ne peut pas monter ; elle n'est
pas pour les justes, mais pour les pécheurs. "
" Petites
âmes, ne vous effrayez pas, ma justice fera de grandes choses qui
frapperont les yeux fermés ; mais tous ne reviendront pas, ils
M'insulteront quand ils verront leur vie de plaisir anéantie. "
" Ma
divine Puissance a tout formé sur la Terre. Que rien ne vous étonne.
Je vous donnerai mon Amour pour vous fortifier. Ma divine Justice
remuera la Terre en tous les sens. Je ferai des choses puissantes et
remarquables. Je me lasse du règne du crime. Si Je ne vous avais
pas, âmes fidèles qui m'aimez, J'aurais déjà lavé la terre par
toutes sortes de châtiments ou calamités. Je ne vous les énumère
pas, vous les apprendrez, mais vous ne les verrez pas tous et vous
me remercierez de ma paternelle protection, vous me direz merci. Vos
maux ne ressembleront pas aux punitions que Je réserve à ces âmes
qui allument chaque jour des feux de vengeance. Je vous donnerai
quelques souffrances pour expier les crimes que le péché a attirés.
Petites
âmes, Je vous donne mes avertissements, que rien ne vous surprenne,
que rien ne vous étonne, ce que Je veux pour tant d'âmes coupables
qui m'offensent sera terrible, affreux pour elles : ce sera la perte
des âmes et une grande part de cette grande justice qui s'achemine
vers la Terre... pas pour mes Justes que J'éprouverai avant par des
maladies, des maux... car Je ne veux pas que mes âmes fidèles aient
le même sort que les âmes coupables qui m'offensent dans la sainte
religion, dans la foi. Il n'y a plus rien dans ces âmes de la
création divine. "
Marie-Julie
: " Oh ! Divin Coeur adorable, convertissez les pécheurs avant,
les pécheurs qui ont une demie bonne volonté, arrachez-les aux
griffes de l'ennemi. "
Jésus : "
Petites âmes aimantes, Je prends toutes vos souffrances, tous vos
sacrifices et souvent Je vous enlève mon Amour, c'est une grande
douleur de ne pas le sentir, mais Je doublerai l'étendue de ma
protection pour vous assurer d'une parfaite tranquillité d'âme,
d'esprit et de corps. "
" Mes
petites âmes aimantes, dans un moment il se fera des lois plus
iniques, plus odieuses et plus criminelles pour mes justes... "
" Oh !
petites âmes aimantes, Je
m'approche de vous et Je vous dis : Écoutez-moi, petites âmes, Je
suis votre barque de paix. À l'entrée de la barque vous monterez les
trois marches qui sont les trois belles vertus de ma sainte Mère ;
vous aurez de petits sacrifices qui vous coûteront, mais au-delà ce
sera le divin Coeur resplendissant avec sa bonté, de confiance
d'amour et de paix. L'âme est plus que le corps et l'âme a besoin
d'un soutien plus fort ; vos âmes sont à Moi, Je les nourrirai de
foi et de confiance. Je les soutiendrai dans la barque de paix et de
tranquillité, tout se passera. Il y aura aussi de grands éclats de
tonnerre qui annonceront l'orage de la Justice. "
" Je veux
qu'ils s'attendent à tout, Je veux que rien ne les étonne. Je
veillerai avec ma Sainte Mère sur les familles et sur les amis. "
Marie-Julie
: " Ô ! Divin Coeur de Jésus, fermez nos yeux avant que cette
Justice arrive ; nos corps seraient incapables de la voir, nos
coeurs à demi usés ne pourraient la supporter. Quelle douleur en
voyant l'enfer regorger de pauvres âmes qui vous ont tant coûté ! "
Jésus : "
Petites âmes aimantes, cet abîme est sur la Terre le roi des enfers
avec sa langue de feu et ses traits foudroyants. Portant dans ses
traits la malédiction éternelle, de ses naseaux il sort des gerbes
de feu, des flots de malheurs, de désordres, la foi se perd et en
perdant la foi l'ennemi prend la place du divin Coeur, il conduit au
feu qui dévore sans jamais de fraîcheur. Il dit : " Tu nous
appartiens, tu as fait nos oeuvres, tu as écouté nos écoles, semé le
crime et l'impureté, viens à nous. " Et Jésus : " Tu as fait
le mal contre les âmes, tu t'es nourri de plaisirs coupables, tu as
fui l'appel de la grâce, tu ne m'as pas connu, Je ne te connais pas.
"
Marie-Julie
: " C'est à l'âme qu'il parle. "
Jésus : "
Mes petites âmes aimantes, Je me voile à vos yeux, mais au dernier
jour le voile des splendeurs disparaîtra et Je vous serai visible. "
Marie-Julie
: " Oh ! Jésus, modérez votre amour. L'âme humaine a grand peine
à le surmonter. "
Jésus : "
Je veux vous dire combien Je vous aime. Marie-Julie : " Je
n'ai pas entendu ce mot là. "
Jésus : "
Tu vas bien le comprendre : quand on a une brebis qui passe dans un
autre champ, on lui met une (entrave). "
Marie-Julie
: " Je comprends cette parole. "
Marie-Julie
: " Ô Divin Coeur, j'aime bien vos doux entretiens, mais quand
vous parlez de Justice... (je n'aime pas la justice). "
Jésus : "
Ils seront doux dans ces liens d'union que J'entrevois au Ciel, cet
Amour d'union des âmes, si doux, qui les attache à mon divin Coeur,
d'une beauté semblable à ma beauté, puisque Je suis sans tache.
L'amour avec toutes ses tendresses, ses opérations divines,, ses
paroles brûlantes, Je me communiquerai comme Je le veux. Je donne
l'intime communication dans l'âme, c'est là où J'opère et où Je mets
mon amour, J'invoque les âmes à venir s'y réchauffer âme et corps.
Vous dites petites âmes Je suis froid ! Mais cette indigence
n'empêche pas l'Amour de circuler en vous, d'y faire des chemins
pleins de clarté où il n'y a pas de nuit. "
Marie-Julie
: "Coeur de Jésus, on est tout de même bien mieux quand nous
sommes au-dessus de nos corps pour Vous adorer, Vous comprendre et
Vous aimer. "
Haut de page