Sommaire
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Le couronnement de Notre-Dame de
la Bonne Garde
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Extase du 10 mai 1904
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Notre-Dame de
la Bonne Garde,
maîtresse, gouvernante, directrice De l'oeuvre de la croix
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Extase du 15 septembre
1883
Le couronnement de Notre-Dame de
la Bonne Garde
Puisque le grand événement de cette
journée est le couronnement de Notre-Dame de la Bonne Garde, je
pense que nos amis seront intéressés de connaître un peu l'histoire
récente de cette couronne. Elle montre comment la Sainte Vierge nous
conduit avec infiniment de délicatesse, à réaliser ses désirs
miséricordieux sans que nous en soyons toujours conscients.
L'idée première était de commémorer
saintement, en honorant la Sainte Vierge, le double anniversaire de
l'année 91 : le cinquantième anniversaire de la mort de Marie-Julie
et les 90 ans du marquis de la Franquerie. Quel ex-voto plus riche
qu'une couronne pour Notre-Dame.
Je ne m'étendrai pas sur les
péripéties qui firent aboutir Notre-Dame de la Bonne Garde chez un
orfèvre catholique, c'était la moindre des choses penserez-vous ;
mais nous n'en connaissions pas, il fallut donc que Notre-Dame s'en
occupe. Je passerai encore rapidement sur l'établissement du projet
pour lequel des concours qualifiés et désintéressés nous furent
assurés. Je pense que la Sainte Vierge qui a si bien arrangé toutes
choses, récompensera ses bienfaiteurs beaucoup mieux que nous ne
pourrions jamais le faire.
Le projet ainsi fixé, nous nous en
tenions à un choix de pierres assez modestes, lorsque, le 11
novembre dernier en la fête de Saint Martin - un grand confident de
Marie-Julie - la description d'une couronne au cours d'une extase
nous tombait sous les yeux. Si nous avions lu ce texte un an plus
tôt, sans doute aurions-nous apprécié la poésie qui s'en dégage,
mais nous n'y aurions certainement pas vu des indications pour un
ouvrage qui nous serait confié ! Simple hasard penserez-vous ? Et
pourtant, si nous l'avions lu 24 heures plus tard, il eut été trop
tard ! La commande des pierres retenues aurait été expédiée au
fournisseur et il serait devenu bien difficile d'en changer - notre
orfèvre ici présent peut en témoigner. Ayant vécu ces faits, nous y
avons vu le doigt de Dieu.
Ceci nous incite à lire cette extase
avec beaucoup d'attention, vous verrez que cela en vaut la peine.
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Extase du 10 mai 1904
Marie-Julie : " Je vois s'élever
sur le sommet du Coeur de Marie, Notre Bonne Mère Immaculée, une
couronne qui se détache d'un éclat de gloire éclatante, formée des
rayons de diamants blancs entremêlés d'émeraudes. "
La Très Sainte Vierge : " Mes
enfants, cette couronne est entrelacée des plus abondantes richesses
de mon Coeur maternel. "
Marie-Julie : " II y a des
soleils où est empreinte la Face du Divin Rédempteur, où brille le
visage de la Sainte Vierge Immaculée, où il y a des lumières
entrelacées et des grains de perles si beaux et si blancs qu'on lit
dans les éclats qui en sortent : amour, récompenses généreuses,
souffrances couronnées, combats finis. "
" Ô Ciel ne tarde plus ! "
Je dis exactement, mais tout
passe sans m'en laisser aucun souvenir.
" Cette première couronne, oh !
quel éclat de beauté ! c'est l'annonce, c'est comme un éclair
devancier qui vient préparer le chemin, le sanctifier, le remplir de
lumières et d'éblouissantes jubilations. C'est le soleil d'une
prochaine aurore qui vient, radieuse, éclatante de gloire, préparer
les voies du Ciel vers la Terre. "
" Cette riche couronne, c'est une
bénédiction qui se répand dans les voies que doivent suivre les
autres. C'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent
se reposer toutes celles qui la suivent. La voie est
resplendissante, c'est une clarté semblable aux clartés du Ciel ; on
entend dans cette voie très large des chants harmonieux qui font
tressaillir l'âme de joie, d'une joie qui l'enivre, d'une joie qui
l'assouvit dans un transport qu'elle ne peut décrire et elle dit :
" Pour laisser entendre mes
exclamations sublimes, j'attends que l'heure soit encore plus proche
; cette heure plus proche me donnera de m'exclamer de jubilation et
de joie. Dans une extase de ravissement et de bonheur, je laisserai
mon exil de tristesse et de larmes. Dans le sein très pur de mon
Époux Bien-Aimé, j'irai plonger et m'enivrer. "
La Très Sainte Vierge : " Mes
enfants, cette première couronne glorieuse qui vient comme un soleil
d'espérance et de gloire préparer le chemin et la douce voie de bien
d'autres qui la suivent lentement, doucement balancées sur les flots
d'un amour tout pur, les flammes de ma pureté. C'est la première
lueur qui doit réjouir vos douces espérances, vous raviver dans une
joie délicieuse et qui vous dit, mes bien-aimés que le chemin
s'avance et que le Ciel s'apprête. Je vous aime tendrement, je vous
ai ouvert la voie bien claire. La couronne des splendeurs prépare sa
gloire et les voies glorieuses ; elle sanctifie jusqu'aux amis. "
" C'est mon Divin Fils qui veut
réjouir vos âmes en vous laissant comprendre que l'heure vient et
que le Ciel ouvert pavoise déjà le chemin radieux qui vient du Ciel
à la Terre. "
À cette extase assistait monsieur
Hermary. Les personnes qui ont lu le récit de l'arrivée de
Notre-Dame de la Bonne Garde chez Marie-Julie, savent que c'est
monsieur Hermary qui apporta de Tours la précieuse statue.
Notre-Dame qui n'oublie pas le dévouement de ses serviteurs ne
pouvait manquer d'adresser un sourire à cet homme généreux.
En sa présence elle révélait sa
couronne de gloire. Cependant il pensa, comme beaucoup d'autres,
qu'il s'agissait de la couronne de Marie-Julie.
Certains passages doivent
effectivement se rapporter à la gloire de Marie-Julie dans le Ciel,
en particulier lorsque celle-ci s'exclame :
" Dans une extase de ravissement
et de bonheur, je laisserai mon exil de tristesse et de larmes. Dans
le sein très pur de mon Époux Bien-Aimé, j'irai me plonger et
m'enivrer. "
La couronne de Marie-Julie sera
l'achèvement de sa longue vie de souffrance, ce sera un passage de
la Terre vers le Ciel. Or, que lisons nous :
" Cette première couronne, c'est
l'annonce, c'est le soleil d'une prochaine aurore qui vient,
préparer les voies du Ciel vers la Terre. "
" Cette riche couronne, c'est
elle qui vient d'abord. "
" Cette première couronne, qui
vient comme un soleil d'espérance. "
Il s'agit bien de prémices et non
d'un achèvement. Quant à l'adjectif " riche ", il semble
davantage convenir à un objet terrestre qu'à un ornement céleste.
Et pourquoi vient-elle cette
première couronne ?
" C'est une bénédiction qui se
répand dans les voies que doivent suivre les autres. C'est elle qui
vient d'abord préparer les trônes où doivent se reposer toutes
celles qui la suivent. "
" Qui vient préparer le chemin et
la douce voie de bien d'autres qui la suivent lentement. "
Couronne du Roi, du Pape et des
autres monarques catholiques ?
Et l'extase se termine par cette
réconfortante promesse :
" L'heure vient et le Ciel
pavoise déjà le chemin radieux qui vient du Ciel à la Terre. "
Il est surprenant de constater avec
quelle insistance reviennent certains termes. Outre l'idée de
prémices, de première couronne, nous lisons 11 fois qu'elle prépare
le chemin, la voie, les voies, et aussi qu'elle vient, que les
chemins s'avancent (7 fois).
Remarquons enfin que la Très Sainte
Vierge s'adresse à " ses " enfants, aux " amis ",
ce ne serait pas le cas s'il s'agissait uniquement du passage de
Marie-Julie de son exil terrestre à la céleste patrie.
Les circonstances nous ont conduits
à établir un lien entre cette révélation et la couronne de
Notre-Dame de la Bonne Garde, mais il peut paraître présomptueux
d'attribuer à la petite couronne qui vient d'être réalisée, si riche
soit-elle, un rôle aussi éclatant. Cependant ne serait-elle pas le
signe avant-coureur d'un événement infiniment important et glorieux
qui doive nous combler d'une joie indicible ? N'aurait-elle pas
quelque relation mystérieuse avec cet événement ?
N'oublions pas que Notre-Dame de la
Bonne Garde, bien que de modeste apparence par ses proportions, n'en
est pas moins une statue extraordinaire ; elle a déjà fait de
nombreux miracles dans le passé, dont celui de sa propre
conservation pendant au moins 7 ou 8 siècles. Mais depuis son
passage chez Marie-Julie, la Très Sainte Vierge étant apparue sous
son vocable, nous savons que son avenir sera encore plus glorieux.
À partir d'aujourd'hui 22 août 1992,
fête du Coeur Immaculé de Marie, la couronne de Notre-Dame ne nous
appartient plus, elle lui a été consacrée solennellement : " Je
vois la couronne s'élever sur le sommet du Coeur de Marie, Notre
Bonne Mère Immaculée ", nous dit Marie-Julie. L'introït de ce
jour appelle le Coeur Immaculé de Marie le trône de la grâce,
n'est-il pas convenable qu'une couronne s'élève sur ce trône : "
c'est elle qui vient d'abord préparer les trônes où doivent se
reposer toutes celles qui la suivent. "
La fête d'aujourd'hui a été
instituée par Pie Xll afin d'obtenir, par l'intercession du Coeur
Immaculé de Marie, la paix pour l'humanité et la liberté pour
l'Église. Dans cette grande espérance, la vision que nous venons de
lire ne rejoint-elle pas cette autre, où Nôtre Seigneur s'adressant
au Roi, lui dit :
" Entends-tu ma voix, Ô Fils
bien-aimé ? Toi, qui depuis si longtemps foules la terre étrangère,
ne vois-tu pas le chemin où J'enverrai à ta rencontre les princes
des Armées Célestes, mes séraphins, mes chérubins avec leurs ailes,
afin que ce triomphe soit beau comme celui d'un Roi de prédilection
et de bénédiction ? Mon Fils bien-aimé, sèche tes pleurs, le Lys
sera ton frère (le Saint Pape), et ma Mère sera ta Mère et c'est sur
ton front que le Lys s'épanouira toujours. Puis, de ton front, il
s'épanouira sur ton Trône, de ton Trône sur la France, ton Royaume
réservé, et de là au-dehors des frontières françaises, jusque sur la
Ville Éternelle. "
Et Marie-Julie, le 6 octobre 1877 :
" Le triomphe des vivants sera
beau quand la Sainte Église, aujourd'hui entourée d'épines, se verra
entourée d'une couronne de Lys d'or ! "
Expliquant cette parole, monsieur de
la Franquerie écrivait : " Le Saint Pape, le Grand Roi et les
autres Princes des Lys qui doivent régner sur le monde et assurer le
triomphe de Dieu et de l'Église. "
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Notre-Dame de
la Bonne Garde
Maîtresse,
gouvernante, directrice De l'oeuvre de la croix
Madame Le Camus et Notre-Dame de la
Bonne Garde.
Le 15 août 1883, la Très Sainte
Vierge révèle à Marie-Julie l'étendue du culte qu'Elle recevra dans
l'avenir. Le 15 septembre, Madame Le Camus étant présente,
Notre-Dame s'adresse à elle tout au long de cette extase, ordonnant
à Marie-Julie de lui communiquer les révélations qu'Elle avait
faites le 15 août sur l'avenir de son culte. C'est pour sa grande
générosité que cette bonne dame reçut tant de faveurs ; faveurs
accordées dès ici-bas, mais aussi, participation annoncée aux grands
événements futurs de l'oeuvre de la Croix, après sa mort - les mêmes
promesses furent faites pour l'abbé David (Première Victime). Au
cours de l'extase Notre-Dame appelle madame Le Camus " Ma Rose "
(sa Sainte Patronne est Sainte Rosé de Lima) ou " Ma chère enfant
", Marie-Julie la nomme "ma bonne mère" ou "ma chère mère
adoptive". Madame Le Camus qui avait détenu la statue de Notre-Dame
de la Garde avant de la donner à Marie-Julie, avait entendu une voix
intérieure lui demander d'en faire l'offrande au Sanctuaire de la
Croix. Dans l'extase du 28 novembre 1878, la Très Sainte Vierge
s'exprimait ainsi : " Oh ! si tu savais combien Mon Divin Fils et
Moi, nous avons été contents de ce don ! Je la récompenserai, cette
âme généreuse, ta mère adoptive. " Dans le commentaire qui
accompagne cette extase, nous lisons : " Madame Le Camus a été
constituée dès le principe, mère adoptive de Marie-Julie. Dieu l'a
voulu sans doute pour récompenser cette dame de ses immenses bonnes
oeuvres et de sa grande piété, jamais elle n'a eu d'enfants et son
veuvage a dû être un état de grande sanctification personnelle. "
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Extase du 15 septembre 1883
Marie-Julie : " Ma bonne Mère
adoptive, préparez-vous à voir venir Notre-Dame de la Bonne Garde,
partie du Ciel, elle vient nous consoler. Jamais je ne l'ai vue si
belle et si éblouissante, ma Bonne Mère de la Bonne-Garde "
Notre-Dame : " Ma bien-aimée
enfant, Rose, si tu savais comme Je t'aime, de plus en plus tu m'es
agréable, parce que, Ma Rose, tu fais toutes choses en vue de me
plaire et de me consoler. Ma chère enfant, j'ai goûté tant de
charmes sous ton toit béni, en sortant, pour venir m'établir
Maîtresse, Gouvernante, Directrice de l'oeuvre de la Croix "
Marie-Julie raconte : "Ma chère
mère adoptive, le 26 juin de cette année, je me trouvais si
souffrante que je ne pouvais pas faire un mouvement. Notre-Dame de
la Bonne Garde dans la matinée de ce jour, sans se déranger de
dessus sa stalle, me tendit la main ; sa douce main me paraissait si
grasselette et toute brûlante d'amour. Elle me parlait et je pus
m'asseoir un peu sur ma couche, et elle me dit " : " Ma fille, de
grandes grâces sous peu vont s'opérer par mon Nom. " Le 15 août Elle
m'a ordonné de vous révéler ces belles choses qui vont vous ravir
ainsi que le père, ma bonne mère. Depuis quelques temps un nombre
considérable d'amis de la Croix invoquent, prient et saluent
Notre-Dame de la Bonne Garde, jusqu'à des billets qui lui sont
adressés, beaucoup. Le 15 août, Notre-Dame de la Bonne Garde me fit
de longues révélations, elle me dit " :
Notre-Dame : " Ma chère enfant,
tu feras passer à ma Rose, ta chère mère, mes paroles. Mon culte, ma
fille, va devenir florissant, mon Nom va se répandre partout, mon
Coeur va s'ouvrir comme une source intarissable pour tous les
pèlerins de la Croix. Ma fille, Je vais être honorée grandement par
tous les visiteurs de l'oeuvre, commençant ma dévotion populaire...
Les peuples viendront me vénérer, me prier, m'offrir les ex-voto de
reconnaissance. " À ces mots, ma Bonne Mère s'éleva radieuse sur une
nuée bienfaisante, si merveilleuse que Notre-Dame de la Bonne Garde
était comme perdue dans les chants d'actions de grâces et de
reconnaissance des pauvres humains... Elle me dit encore : " Je
verrai à mes pieds, la France entière avec ses souverains. Ma fille,
cette grande dévotion va commencer avec les faveurs du dernier temps
de ta vie sur la Terre. "
" Ma fille, J'opérerai de grands
prodiges pendant que ma Première Victime et ses pères prêcheront la
gloire de la Croix, ma Rose sera là avec d'autres amis. "
" Ma fille, Je serai couronnée
bien plus glorieusement que Je ne le suis aujourd'hui, couronnée, ma
fille, par la Sainte Église immortelle et infaillible dans ses
lumières. Ma Première Victime et ma Rose seront à mes pieds dans ce
jour solennel où l'Église me fera une couronne de prières et de
cantiques. " Voilà, ma bonne mère adoptive, une parole qui mettait
tout le Ciel en harmonie de louange et de gloire à Notre-Dame de la
Bonne Garde.
La Sainte Vierge, notre Mère chérie
m'a dit encore :
" Je me dispose à aller chercher
ma bien-aimée Première Victime triomphalement. Dans ma puissance,
avec elle, J'amènerai joyeusement plusieurs autres victimes
prisonnières, et ma Rosé avec d'autres amis, pour chanter le Te
Deum. C'est là, ma fille, que Je descendrai de l'estrade pour voler
dans leurs bras et Je serai remontée sur un trône plus large et plus
digne de mon Nom. "
Marie-Julie : Quand je ne serai
plus avec vous, ma bonne mère, sur la Terre, Elle vous donnera un
signe consolant de sa douce tendresse par le soulèvement de sa main
droite, comme pour vous bénir avec les ouvriers de l'oeuvre. Elle
m'a chargée de vous le dire sept fois différentes. Elle me dit
encore, la Sainte Vierge " qu'elle avait nos trois coeurs et qu'elle
désirait, ma bonne mère, qu'ils ne lui soient jamais enlevés, pas
même au couronnement solennel de l'Église. " Elle me dit, la
Sainte Vierge que notre père directeur était un saint...
qu'aucune âme ne connaissait la sainteté de ce Père, Première
Victime... en combien peu de temps il se ferait par lui de grandes
choses et de grands miracles. Elle me dit que c'était une vive
lumière plantée dans les desseins des trois Personnes Divines.
Notre-Dame : " Ma fille, que mon
Coeur jubile d'ineffable joie à cause de ces grandes choses qui vont
s'accomplir ! Mon Fils fera éclater ses prodiges et Moi, Je ferai
éclater les miens. "
Marie Julie : " Que c'est beau,
Jésus et Marie faisant les miracles dans la même heure, que c'est
beau ! "
Les révélations que nous donnons
ci-dessus, perdues dans le grand nombre des dossiers, nous sont
tombées sous les yeux, " par hasard ", le 25 août dernier,
fête de Saint Louis, soit 3 jours après le couronnement solennel de
Notre-Dame de la Bonne Garde. Ce n'est donc pas pour nous y
conformer que monsieur l'abbé Bonneterre a entonné le " Te Deum " !
À propos de l'abbé David,
mademoiselle Imbert a dicté les renseignements suivants :
" II y eut deux miracles sur sa
tombe qui ne furent pas enregistrés. L'un fut en faveur d'un enfant
qui, porté sur la tombe de monsieur le curé par sa mère, reçut
immédiatement l'usage de ses membres. "
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