Le 14 Juillet 1876
Marie-Julie : - Bonne Mère
Immaculée, que faire pour Le consoler, ce doux et tendre Jésus de
nos âmes ?
La Sainte Vierge : - Oh !
L'aimer pour tant d'âmes qui ne L'aiment pas, Lui dire dans la
simplicité de votre coeur :
- Je voudrais vous aimer pour
tant d'âmes qui ne vous aiment pas !
Le 27 août 1878
La Sainte Vierge : - Dans
l'attente de ce qui doit arriver, une inquiétude sera ressentie par
tous, signe avant-coureur de la Justice de Dieu.
Notre-Seigneur : - Mes enfants,
quelques temps avant que ces signes sinistres se voient sur la
Terre, on sentira déjà dans le coeur l'effet de Ma Justice ; ce sera
le coeur qui dira que l'heure n'est pas éloignée.
- Cependant une grâce de paix
est réservée aux chrétiens fidèles, à ceux qui n'auront pas méprisé
les avertissements du Ciel et y auront conformé leur vie.
Étrennes de janvier 1885
Bien-Aimé, que ferons-nous pour
vous témoigner notre amour ?
- Ô âme bien aimée, une minute
au pied du crucifix ! Donne-moi trois soupirs que voici : Mon
Bien-Aimé, je vous aime ; mon tendre Père, je vous tiens compagnie ;
mon céleste Époux, je désire le Ciel pour vous voir et vous aimer.
- Voilà les trois demandes du
Coeur d'un Père à notre pauvre âme.
Le 15 mai 1919
Marie-Julie : - Pour une
intention particulière.
La Très Sainte Vierge : - Mes
petits enfants, j'aime à exercer leur patience pour augmenter leurs
mérites et donner les grâces longtemps après la prière de demande.
Persévérez et vous obtiendrez.
Le 21 avril 1921
Marie-Julie : - Souffrir passe,
avoir souffert ne passe pas.
Le Divin Coeur : - Mes petites
âmes épouses, vos souffrances sont à mes yeux des diamants d'une
beauté qui fait tressaillir mon divin Coeur de joie. Quelle belle
fête au Ciel le beau matin de nos noces éternelles.
Marie-Julie : - J'ai vécu avec
mon crucifix, je veux mourir avec mon crucifix.
Le 23 juillet 1925
Jésus : - II est si facile de me
plaire ; la bonne volonté me suffit, votre confiance dans ma
Miséricorde efface tout, pardonne tout, il ne reste plus que l'amour
comme une belle flamme blanche qui monte et descend, c'est le
Bien-Aimé visitant sa bien-aimée, c'est sa bien-aimée visitant son
Bien-Aimé. Voilà pour Moi mon ciel sur la Terre : vos belles âmes
qui réparent et Me dédommagent en Me recevant et en Me visitant. Mes
petites épouses, savez-vous quel Nom J'aime tant ? Auquel Je souris
et mon Père Éternel en est ravi : Père de Miséricorde, c'est ma
joie. Vous me ravissez. C'est mon Nom que J'aime car Je ne suis que
Miséricorde. C'est une joie pour tout le Ciel.
Le 3 septembre 1925
Le Divin Coeur : - Je prends
dans les meilleures familles des petites victimes pour le salut des
âmes que Je veux racheter.
- J'ai partout dans les familles
des petites âmes de salut pour les pécheurs.
Le 2 mars 1933
Le Divin Coeur : - Dans vos
craintes, laissez tout le passé, mes petites âmes, à ma divine
Miséricorde et donnez le présent à mon divin Amour.
Marie-Julie : - Dans les
aridités de l'âme on se plaint à Jésus, on Lui dit : Où êtes-vous
Jésus ?
Il répond : - Je suis là, Je me
voile afin de me faire chercher par vous que J'aime tant, mes
petites âmes.
Quand on demande la conversion
des pauvres pécheurs, II
répond :
- L'amour dort dans ces pauvres
âmes, il se réveillera à l'heure de ma divine Volonté. Tout ceci est
permis pour faire mériter mes meilleurs amis, leur peine sera un
réveil d'amour dans l'âme du pécheur, c'est une petite pierre
d'épreuve sur laquelle J'allumerai le feu du repentir suivi d'amour.
Voilà les excès de ma Bonté.